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L’anxiété de performance chez les cadres et dirigeants à Liège : comprendre, repérer et dépasser la pression invisible

Psychologue – Mme Delphine Gilman

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0494 54 96 32

L’anxiété de performance chez les cadres et dirigeants à Liège : comprendre, repérer et dépasser la pression invisible

La province de Liège, son dynamisme économique, son tissu d’entreprises innovantes et ses multiples sièges administratifs, voit chaque jour se lever des milliers de cadres, dirigeants, managers et entrepreneurs tous animés par un même objectif : atteindre l’excellence. Derrière les murs lumineux des bureaux, l’exigence, l’engagement et la compétition génèrent une pression constante, trop souvent invisible aux yeux du monde, mais extrêmement vive au cœur des individus. Parmi les motifs majeurs de consultation en psychologie du travail à Liège, l’anxiété de performance s’impose comme une réalité percutante pour les professionnels à hautes responsabilités. Mais sait-on réellement ce qui se cache derrière cette tension permanente ?

Comprendre l’anxiété de performance : une spirale moderne

L’anxiété de performance professionnelle se définit comme une crainte intense et persistante de ne pas remplir les attentes, que celles-ci soient liées à la hiérarchie, aux associés, aux employés… ou émanant de soi-même. Elle se distingue de la simple pression occasionnelle, par sa chronicité et sa capacité à s’installer insidieusement, jusqu’à devenir le référentiel émotionnel par défaut du cadre surinvesti. Cette anxiété touche autant les dirigeants d’entreprise, les dirigeants associatifs ou institutionnels que les managers de proximité ou les responsables de projet. À Liège et dans ses alentours, elle se nourrit de la culture de performance et du souci d’exemplarité propres au leadership local et international.

Derrière ce phénomène, plusieurs composantes psychologiques et contextuelles sont à l’œuvre :

  • Un perfectionnisme élevé : le désir inaltérable de tout réussir, conjugué à la crainte de l’échec et à l’insatisfaction chronique.
  • La comparaison sociale : la tentation de se mesurer sans relâche aux pairs, concurrents ou collègues, aggravée par la visibilité offerte par le numérique et les réseaux professionnels.
  • Des attentes internes irréalistes : le sentiment de devoir être “toujours à la hauteur”, qui pose les bases d’une anxiété généralisée devant chaque enjeu ou mission.
  • L’incertitude permanente : certains secteurs économiques très présents en région liégeoise (start-ups, recherche, industrie, consulting…) sont soumis à des bouleversements rapides, exacerbant l’inquiétude de ne pas répondre “assez vite, assez bien” aux défis.
  • Un schéma de reconnaissance basé sur la réussite : l’estime de soi conditionnée par l’atteinte constante de nouveaux objectifs, au détriment de l’équilibre et de la santé mentale.

À Liège, le marché du travail exigeant, la tradition du mérite et les enjeux locaux/internationaux renforcent ce climat. De nombreux cadres viennent consulter afin de mieux gérer cette anxiété de performance qui les épuise sur le long terme, perturbe leur sommeil, affecte leur vie privée, et même leurs relations professionnelles.

Les signes et conséquences de l’anxiété de performance chez les leaders

Identifier l’anxiété de performance est une étape capitale, d’autant que celle-ci ne s’exprime pas toujours de façon spectaculaire. Les symptômes sont parfois insidieux et peuvent être interprétés comme de simples “signes de stress normal”. Pourtant, leur constance et leur impact justifient une attention particulière :

  • Ruminations mentales : difficulté à “déconnecter” le cerveau après le travail, pensées obsédantes autour de la qualité des décisions prises, des résultats obtenus, ou des réunions à venir.
  • Hyper-vigilance et perfectionnisme : volonté de maîtriser chaque détail, peur de laisser passer une erreur minime, mise en place de multiples contrôles redondants.
  • Procrastination anxieuse : retard dans l’exécution de tâches jugées à fort enjeu, par peur de ne pas être assez bon.
  • Irritabilité, impatience : moindre tolérance aux imprévus, agacement rapide face aux retards ou à l’incompétence perçue chez autrui.
  • Perte du plaisir au travail : le sens du métier, la créativité et la motivation laissent place à une obligation morose, dénuée de satisfaction authentique.
  • Symptômes physiques : troubles du sommeil, palpitations, fatigue persistante, maux de tête — parfois jusqu’aux crises de panique ou attaques de panique silencieuses.
  • Isolement décisionnel : refus de déléguer, désir de “porter seul la boîte”, entraînant épuisement et solitude.

À la longue, cette pression constante augmente le risque de burn-out, d’épuisement professionnel, voire d’altération durable des fonctions cognitives et émotionnelles (Chandola et al., 2019). Elle porte un risque majeur sur la santé mentale, la santé physique, mais aussi sur la dynamique de l’équipe et la performance globale de l’entreprise. Les managers anxieux deviennent moins à l’écoute, moins créatifs, “figent” leur mode de fonctionnement, perdent la vision à long terme et la capacité d’innovation. La province de Liège, ses entreprises familiales, ses leaders engagés, affrontent ce défi au quotidien, cherchant des pistes concrètes d’apaisement et des stratégies scientifiques de résolution.

Psychologue – Mme Delphine Gilman

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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A qui l’anxiété de performance s’adresse-t-elle principalement ?

À Liège, ce n’est pas seulement l’élite économique ou les sphères du “top management” qui sont concernées. L’anxiété de performance frappe en effet :

  • Les chefs de PME, souvent exposés à la concurrence, la gestion de crise et le rapport direct aux salariés.
  • Les dirigeants associatifs ou du secteur public, confrontés aux variations de financements, au besoin de légitimité et à la nécessité de convaincre en permanence.
  • Les managers intermédiaires, pris entre la pression de la direction et les attentes de leur équipe, symboles de la “double casquette” difficile à porter.
  • Les cadres expérimentés ou les jeunes promus en quête de validation statutaire et de reconnaissance dans leur évolution.
  • Les entrepreneurs venus de la périphérie liégeoise, qui, pour survivre et prospérer, multiplient les heures, les projets, les sacrifices personnels et familiaux, jusqu’à l’épuisement.

Dans tous ces contextes, la clé est la confrontation entre : ce que l’on perçoit comme nécessaire pour réussir, et la réalité de son ressenti, de ses ressources et de ses limites propres.

Pourquoi l’anxiété de performance se nourrit du contexte liégeois ?

La région liégeoise, riche de ses grandes organisations, de ses start-ups, de ses traditions industrielles et de ses pôles d’innovation (bio-technologies, IT, ingénierie…), est un terreau fertile pour ce type de stress professionnel. Outre la pression intrinsèque au secteur d’activité (industrie, services, santé, négoce international), d’autres éléments nourrissent l’anxiété des cadres et dirigeants :

  • La tradition de réussite “à la liégeoise” : la valorisation sociale de la réussite, du leadership, de la capacité à “tenir la barre” même sous tempête.
  • La proximité des réseaux professionnels : où tout se sait, où l’erreur ou le ralentissement de carrière semblent plus risqués, car plus visibles.
  • L’impact de la famille ou du cercle amical : notamment dans les entreprises familiales typiques de la région, où la performance professionnelle a une résonance intime (transmission, fierté, responsabilité du nom…)
  • L’influence de l’écosystème universitaire et scientifique : à Liège, la présence des hautes écoles et de l’Université de Liège accentue la compétition “par le haut”, et la confrontation entre recherche, innovation, résultat financier.
  • La mobilité et la rivalité interrégionale : la proximité avec Bruxelles, la Wallonie, l’Allemagne et les Pays-Bas renforce l’idée d’une compétition “sans frontières”, où l’exemplarité devient une nécessité plutôt qu’un choix.

À ce contexte s’ajoute, depuis la crise sanitaire, la montée du télétravail qui brouille encore plus les frontières entre vie privée et vie professionnelle, privant certains cadres du soutien informel dont ils disposaient auparavant dans leurs interactions quotidiennes.

Les racines psychologiques de l’anxiété de performance

Loin d’être un simple “problème de stress” à régler avec des pauses café ou du sport, l’anxiété de performance est souvent enracinée dans des schémas de pensée profonds, issus de l’histoire individuelle, de l’éducation, ou des expériences professionnelles et personnelles. Parmi celles-ci :

  • Le perfectionnisme d’origine éducative : de nombreux dirigeants et managers issus de familles exigeantes, valorisant travail, excellence et absence d’échec, portent en eux une peur diffuse de la défaillance — renforcée dès l’entrée dans la vie active.
  • Le schéma du “toujours plus” : l’incapacité à savourer une réussite, chaque victoire étant rapidement supplantée par un nouvel objectif à atteindre, parfois irréaliste.
  • La crainte de l’humiliation publique : dans des univers professionnels où l’erreur est peu tolérée, où l’image de leader doit rester “lisse”, la peur d’être dévalorisé devant ses pairs est un puissant moteur d’anxiété.
  • L’internalisation de la compétition : certains cadres de la région de Liège, sensibles à la dynamique sociale de leur environnement, répliquent en eux-mêmes une compétition féroce, jusqu’à s’auto-saboter ou se “flageller” en cas de moindre baisse de régime.

D’un point de vue neuroscientifique, cette anxiété chronique s’exprime par une mise en alerte excessive du système limbique, la réduction de la plasticité cognitive (difficulté accrue à trouver des solutions innovantes), et une fatigue exécutive sur le cortex préfrontal (Santos et al., 2021). Il n’est donc pas étonnant de voir certains cadres se sentir “en surrégime”, souffrir de troubles du sommeil, ou éprouver une incapacité croissante à prendre du recul objectif.

Des stratégies pour repérer, prévenir et dépasser l’anxiété de performance à Liège

Affronter l’anxiété de performance ne consiste pas simplement à “se détendre” ou à “prendre sur soi”. Cela exige une démarche globale de réappropriation de ses ressources, une réévaluation des attentes, et parfois un accompagnement psychologique spécialisé. Voici quelques stratégies validées par la recherche et l’expérience clinique :

1. Identifier les signes précoces et les situations à risque

Un auto-diagnostic régulier : noter les moments où l’anxiété de performance s’intensifie (avant une réunion stratégique, face à un projet innovant…), permet d’en cerner les déclencheurs spécifiques (personnes, événements, thématiques...). Les psychologues du travail à Liège recommandent la mise en place d’un journal de bord émotionnel, outil simple mais très efficace pour repérer les cycles et y voir plus clair.

2. Comprendre les schémas mentaux sous-jacents

Une démarche thérapeutique peut permettre d’identifier les croyances limitantes : “Je n’ai pas le droit d’échouer”, “La réussite seule forge la valeur”, “Un bon leader ne doit jamais douter”. En décortiquant ces pensées, on pose la première pierre de la réparation.

3. Développer des pratiques de pleine conscience et de gestion du stress

Des exercices validés par les neurosciences — tels que la cohérence cardiaque, la méditation de pleine conscience, la relaxation musculaire progressive — aident à “réinitialiser” le cerveau, à prendre de la distance avec les peurs irraisonnées. À Esneux, dans la région de Liège, de nombreux cadres qui consultent constatent une réduction significative de leurs ruminations et du stress perçu grâce à une pratique régulière (Santos et al., 2021).

4. Repenser la notion d’échec et de réussite

Lorsqu’on rétablit le droit à l’erreur non comme un risque mais comme un processus d’apprentissage, l’anxiété s’apaise. Il s’agit ainsi de s’appuyer sur les expériences passées pour bâtir une vision plus nuancée et compatissante de soi-même, sans renier l’exigence de qualité ou la passion du métier.

5. Oser dialoguer avec ses pairs ou son équipe

Parler, partager ses doutes, ouvrir le débat sur l’épuisement et la pression ressentie, permet de briser l’isolement décisionnel. Souvent, d’autres dans l’organisation vivent la même situation sans oser l’avouer. À Liège, dans le tissu entrepreneurial local, de plus en plus de dirigeants misent sur l’intelligence collective, l’échange entre pairs et la vulnerabilité assumée comme moteur de progrès et de sérénité — non comme signe de faiblesse.

6. Prendre conseil auprès de professionnels qualifiés

Consulter un psychologue du travail expert en entreprise permet de bénéficier d’un cadre neutre, confidentiel, pour analyser sa trajectoire, décrypter ses peurs et réapprendre à conjuguer exigence, plaisir et santé mentale. Les psychologues spécialisés en stress au travail à Liège proposent des approches personnalisées, avec des outils issus des thérapies cognitives, de la psychologie positive ou encore des neurosciences appliquées.

7. Recréer un équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Instaurer des temps de déconnexion, (re)trouver du plaisir hors du travail (sport, rencontres, nature…), s’accorder un droit à l’imperfection dans les autres sphères de vie, aide à rééquilibrer l’investissement émotionnel. La région liégeoise offre d’ailleurs un cadre idéal — nature, culture, sport — pour sortir du “tout travail”.

Le rôle crucial de l’accompagnement psychologique des leaders à Liège

L’accompagnement professionnel, loin d’être un aveu de faiblesse ou de fragilité, est une étape clé vers un leadership plus authentique, apaisé et aligné. Pour cela, un psychologue du travail à Liège propose :

  • Des séances individuelles pour explorer les sources d’anxiété, reconstruire l’estime de soi, travailler les attentes internes et les croyances personnelles.
  • Des ateliers collectifs ciblant la prévention du stress, l’intelligence émotionnelle et la gestion du perfectionnisme, adaptés au monde de l’entreprise liégeoise et à ses spécificités culturelles.
  • Un partenariat avec les directions des ressources humaines pour proposer des formations à la gestion du stress et à la prévention des risques psychosociaux.
  • Des interventions en situations de crise pour restaurer la confiance, l’écoute et la capacité de décision lorsque l’anxiété de performance bloque l’organisation ou amène à des situations critiques.

L’objectif : transformer la pression en moteur, sans en faire une source de souffrance ni une entrave à la santé du leader et de ses équipes.

Beaucoup plus qu’un enjeu individuel : l’anxiété de performance, un défi organisationnel

Au-delà de la sphère privée ou de la santé individuelle, l’anxiété de performance questionne aussi les modes de management, la culture d’entreprise, et la place accordée à l’humain dans la réussite collective. Selon Chandola et al. (2019), une organisation qui valorise non seulement la réussite, mais aussi l’erreur, la créativité, l’audace, développe des équipes plus résilientes, des dirigeants plus sereins, et… de meilleurs résultats à long terme ! Créer des espaces d’échange sur le stress, former les encadrants à la détection précoce des signaux faibles, intégrer la santé mentale comme pilier de la performance, voilà de nouveaux marqueurs de succès durable pour les entreprises liégeoises.

À l’heure où l’on parle tant de “care”, d’attractivité des talents et de fidélisation, la prévention de l’anxiété de performance devient un atout stratégique pour les structures à Liège et en Wallonie. Valoriser l’humain, outiller les leaders pour durer, c’est aussi investir dans le bien-être… et la compétitivité de demain.

En conclusion : retrouver sa place, réussir autrement

L’anxiété de performance chez les cadres, dirigeants et entrepreneurs n’est ni une fatalité, ni une tare. C’est une réaction naturelle, parfois excessive, d’un cerveau et d’un cœur engagés dans la quête de sens et de réussite. La reconnaître permet d’éviter qu’elle ne devienne envahissante, pathologique ou destructrice. À Liège, la dynamique économique, l’histoire et la culture du mérite exposent plus intensément à ce défi, mais c’est aussi la région où les initiatives, la solidarité et l’innovation offrent mille chemins pour le dépasser.

Repenser son rapport à la réussite, écouter ses besoins, accepter l’aide professionnelle, redonner du sens à ses actions — ce sont là autant de clés pour s’épanouir, performer, et (re)devenir pleinement acteur de sa trajectoire professionnelle et personnelle.

Psychologue – Mme Delphine Gilman

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Références scientifiques

- Chandola, T. et al.. (2019). "Workplace stress and the risk of anxiety and depression: a systematic review and meta-analysis". Occupational Medicine, 69(3), 186–194.
- Santos, H. et al.. (2021). "Prefrontal cortex dysfunction and neural plasticity in anxiety disorders: a systematic review". Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 127, 461–478.