Kinésithérapeute Urinaire Périnéale pour ENFANTS📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux
📞 Téléphone RDV : 0486 18 72 25
Derrière ce petit mal qu’on croit banal – l’infection urinaire chez l’enfant – se cache parfois une vraie galère pour les familles. Les infections urinaires à répétition sont comme des gouttes d’eau qui remplissent un vase déjà bien lourd à porter, tant pour le moral que pour la santé. « Pourquoi mon enfant enchaîne-t-il cystite sur cystite ? », « Trop de traitements, et si on regardait ailleurs ? » : ces questions hantent nombre de parents, parfois isolés face au doute et à la fatigue.
Pourtant, une lumière existe. Et elle vient d’un métier parfois discret, mais redoutablement efficace quand il s’agit de troubles urinaires chez l’enfant : la kinésithérapie urinaire. Aujourd’hui, zoom sur un sujet aussi méconnu que fascinant : comment la kiné, travaillant main dans la main avec médecins et parents, redonne confiance au corps… et aussi au cœur des petits patients.
Commençons par le commencement. On pense souvent que l’infection urinaire, c’est l’affaire de deux ou trois mauvaises habitudes. Parfois, c’est vrai – un oubli de boisson, un slip un peu serré, un arrêt de pipi trop pressé, tout cela peut jouer un rôle. Mais quand ça se répète, quand la fièvre revient, quand on sent le stress à chaque passage aux toilettes… là, il faut creuser plus loin.
Savez-vous qu’environ 7 à 8% des jeunes filles et près de 2% des garçons auront une infection urinaire avant leurs 7 ans ? Et parmi eux, certains multiplient les épisodes, parfois sans véritable explication apparente. Mais quand les examens médicaux ne trouvent rien (pas de malformation, pas de calcul, pas d’anomalie décelable), c’est du côté des troubles fonctionnels du périnée qu’il faut parfois tourner les yeux.
Ça vous surprend ? Pourtant, le périnée, ce groupe de muscles précieux à la base du bassin, c’est un peu le chef d’orchestre de la propreté. Il contracte, il relâche, il fait passer ou pas l’urine – comme un robinet intelligent. Mais chez certains enfants (et plus souvent qu’on ne croit), ce système bugue. Parfois trop serré, parfois paresseux, mal coordonné aussi. Résultat ? Des flux d’urine non vidés à fond, une « réserve » parfaite pour les bactéries.
Répétons-le : une vessie non vidée à fond, pour une bactérie, c’est l’auberge espagnole ouverte H24. Là, la récidive guette. Mais la culpabilité, elle aussi, rode… Chez l’enfant (et ses parents) qui se demandent : « Est-ce que je fais quelque chose de travers ? Mon fils/ma fille n’est-il pas trop anxieux(se) ? ». Si c’était aussi simple.
En Belgique, la rééducation du périnée facialise ces problèmes de manière pragmatique : d’abord, observer les habitudes de vie, les horaires, le rythme de boisson, puis, évaluer le contrôle – ou parfois la perte de contrôle – du périnée au quotidien. Véritable enquête policière ! Heureusement, la kinésithérapie urinaire chez l’enfant ne juge pas. Elle décortique, analyse, éclaire et accompagne. Elle agit en lien direct avec le médecin traitant, le pédiatre, voire un urologue.
Et puis, il existe mille et une histoires. Comme celle de Léa, 8 ans, qui « serrait » sans même le savoir son périnée dès qu’on évoquait le mot « pipi ». Résultat : des envies pressantes, des gouttes qui traînent, des infections qui s’invitent trop souvent. Et la solution ? Parfois, une simple prise de conscience, des exercices amusants, et la patience. Car personne n’a envie de garder ce tracas longtemps dans la cour de récréation.
Et puis il y a Mattéo, 10 ans, sportif, qui se retenait toute la journée de peur d’être « moqué » aux toilettes. Pas de surprise, enchaînement de cystites, honte, isolement… jusqu’à la consultation en kinésithérapie spécialisée, qui a remodelé sa relation à son propre corps.
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 à Esneux
📞 Téléphone RDV : 0486 18 72 25
La première question qu’on pose souvent : « Une kinésithérapeute urinaire chez l’enfant, ça fait quoi exactement ? » Et à cette question, la réponse mérite un vrai détour. Oubliez la gym d’adulte ou les massages classiques ! Ici, il s’agit d’une approche innovante, douce, personnalisée à chaque jeune patient et parfois ludique. On ne fait pas « travailler » le périnée chez un enfant comme chez l’adulte.
Lisa MOENS, kinésithérapeute urinaire conventionnée INAMI, vous reçoit au cabinet à Esneux et, si besoin, à domicile autour de Liège. Elle conjugue rigueur scientifique et côté humain : écoute, confiance, et pédagogie. La démarche est systématique, mais jamais automatique.
D’abord, il y a le temps de l’exploration. Observer, écouter, recréer parfois tout le fil de la journée : les boissons, les horaires d’école, la posture aux toilettes (« comment tu t’assois ? », « tu pousses ou tu attends ? »). Ne riez pas, il y a souvent là matière à de grandes découvertes !
Par la suite, la kinésithérapie périnéale pédiatrique s’appuie sur des outils variés : biofeedback, jeux interactifs, schémas, exercices de respiration, mais aussi mobilisation corporelle, relaxation, connaissance du schéma corporel, etc. L’objectif : que l’enfant (et parfois ses parents) comprenne et ressente le fonctionnement de sa vessie et de son périnée, qu’il devienne acteur de sa guérison, pas seulement spectateur.
À chaque étape, le kinésithérapeute urinaire adapte les exercices : parfois il faut « réveiller » un périnée endormi, parfois au contraire « détendre » un muscle trop crispé. C’est du cas par cas. Car un périnée, ce n’est ni tout blanc, ni tout noir. Comme un chef d’orchestre, il peut manquer d’élan parfois, ou au contraire jouer trop fort !
La posture aussi : on ne s’en doute pas, mais la position sur la cuvette influence énormément la vidange de la vessie. Entre la chasse d’eau pressée, la gêne, une mauvaise position… le pipi se vide mal, et l’infection rode. Un apprentissage tout simple, parfois suffisant pour inverser la tendance.
Enfin, la kinésithérapie médicale fonctionne rarement seule. L’approche multidisciplinaire – ce mot peut faire peur, mais il est souvent gage de réussite – est la règle : en lien avec médecins, infirmiers, enseignants, parfois psychologues.
Un chiffre parlait récemment aux alentours de Liège : chez certains enfants suivis en rééducation urinaire, plus de 70% voient diminuer radicalement la fréquence des récidives d’infection urinaire après quelques mois. Cela ne fait pas tout. Mais c’est déjà énorme !
La vraie question : quand sauter le pas ? Est-ce pour tous les enfants ? Pas vraiment. Mais il y a des signaux d’alerte à ne pas négliger, et il vaut mieux consulter trop tôt que trop tard quand il s’agit de santé urinaire. À ce propos, rappelez-vous ce que disait un vieux médecin en Belgique : « Les infections qui traînent, c’est comme une fuite d’eau sous un plancher : mieux vaut s’y attaquer avant les dégâts visibles. »
Voici les situations classiques :
– Votre enfant présente plus de 2 infections urinaires en moins de 6 mois sans explication apparente ;
– Il se plaint d’envies de pipi urgentes, fréquentes, ou de douleurs en urinant, avec parfois fuites urinaires ou « gouttes » après avoir cru avoir fini ;
– Il a une constipation chronique accompagnée d’infections à répétition ;
– Il « se retient » visiblement toute la journée, refuse les toilettes à l’école ou à l’extérieur ;
– Des antécédents familiaux existent (parfois la génétique s’en mêle !) ou des troubles du développement neurologique ont été diagnostiqués.
La kiné ne se substitue jamais à la médecine classique, mais elle intervient en « catalyseur ». Pour explorer, corriger, rassurer, donner des outils.
Lisa MOENS fait partie de ces professionnels locaux qui collaborent étroitement avec les réseaux médicaux, tout en gardant un lien fort avec la réalité quotidienne des familles. Proche de Liège, sa patientèle vient surtout des environs, mais sa méthode séduit bien au-delà. Son approche ? Individualisée, axée sur la rééducation fonctionnelle du périnée, la coordination corporelle, la gestion des peurs et des croyances autour de la propreté.
Et si vous hésitez, un simple coup de téléphone permet souvent de lever un doute ou d’organiser un bilan en douceur. Le contact humain, avant tout.
Voilà une question qu’on se pose souvent : « Faut-il venir en cabinet ou est-il possible de travailler à la maison ? » La réponse : les deux sont possibles, selon l’âge de l’enfant, la logistique de la famille, et la nature du trouble.
En cabinet, l’espace est aménagé pour le jeu, la pédagogie et parfois les outils de biofeedback non-invasifs. L’enfant découvre son corps, ose poser des questions, expérimente. Et souvent, c’est l’occasion de refaire connaissance avec une partie de soi qu’on pensait « automatique ».
À domicile, l’ambiance est plus intime, parfois plus rassurante pour ceux qui craignent les lieux médicaux. Là, on observe aussi le quotidien : emplacement des toilettes, habitudes de vie, horaires. Cette immersion offre de précieuses informations, car l’environnement joue son rôle dans l’apprentissage.Parfois, une séance à la maison permet de repérer un « détail » qui change tout : chasse d’eau trop dure, intimité difficile à préserver, lumière anxiogène, etc.
Dans les deux cas, la rééducation du périnée chez l’enfant doit être régulière, progressive, et adaptée à chaque étape d’évolution. On avance à petits pas. On ne brusque jamais un périnée. On apprivoise. On redonne confiance, comme on réapprend à faire du vélo après une chute.
L’enfant tient souvent, du bout des lèvres, un « journal du pipi » : heure, quantité, éventuelle gêne ou douleur, fuites. Cela permet de visualiser les progrès, désamorcer des croyances (« je ne peux pas me retenir ! », « je bois trop ou pas assez ! »).
Un point majeur : la kiné urinaire ne juge ni les parents ni l’enfant. On accompagne. On explique sans tabou. On privilégie la douceur, car la sphère intime, particulièrement à ces âges, est très fragile !
Exemple parlant aux alentours de Liège : plusieurs familles ayant consulté pour des cystites à répétition ont vu leur quotidien bouleversé après quelques semaines de kiné urinaire pédiatrique. Passer d’une infection tous les mois à zéro sur un an, c’est possible. C’est même fréquent, à condition d’allier patience, implication et pédagogie.
Et puis il y a l’impact psychologique : retrouver confiance dans son corps, ne plus redouter les sorties de classe, les séjours chez les grands-parents, ou encore les activités sportives. Là aussi, la kinésithérapeute joue parfois le rôle de « doula », de guide – celle qui rassure, encourage et explique simplement, sans jargon.
Parlons enfin d’un motif ultra-fréquent : les enfants qui font encore pipi au lit (énurésie nocturne) ou qui vivent des fuites en journée. C’est un grand classique, souvent source de honte et de doutes.
La prise en charge ? Très spécifique ! Il ne s’agit pas de « forcer » l’arrêt du pipi au lit, mais de comprendre les messages du corps, d’entraîner doucement le périnée à tenir son rôle. Parfois, un trouble de la coordination périnéo-sphinctérienne se cache sous le symptôme.
On dit souvent, dans les cabinets, qu’un périnée d’enfant, c’est un peu comme un musicien débutant : il a la partition sous les yeux, mais il doit apprendre à jouer juste, au bon moment. Avec la répétition, la bienveillance, et quelques outils adaptés… l’évolution, quasi-miraculeuse, refait surface.
Ici, c’est l’alliance de la pratique et du quotidien qui fait la différence : réapprendre à uriner sans fausse contraction, à se détendre, à ne plus culpabiliser lors des «accidents».
Tout cela est au cœur de l’activité de Mme Moens, qui, à côté de ses compétences techniques, s’attache à restaurer la confiance fondamentale nécessaire à la réussite. Parce qu’au fond, retrouver la maîtrise du pipi, c’est retrouver aussi une part d’estime de soi.
Si vous vous posez la question « Quand consulter ? », rappelez-vous que la meilleure prise en charge reste celle qui commence avant que la confiance de l’enfant ne soit entamée.
Comment savoir si la kinésithérapie urinaire peut aider un enfant qui fait des infections urinaires à répétition ?
Si votre enfant présente plusieurs infections urinaires sans cause anatomique évidente, et que les mesures d’hygiène ou les traitements médicaux ne suffisent pas, la kinésithérapie urinaire pédiatrique peut être bénéfique. Une évaluation spécifique permet de repérer des troubles fonctionnels du périnée souvent négligés.
Pourquoi consulter un kinésithérapeute urinaire conventionné INAMI ?
Consulter un kinésithérapeute conventionné INAMI garantit un remboursement optimal des séances et le respect des normes de soin en vigueur en Belgique. C’est l’assurance d’une prise en charge professionnelle, reconnue par le système de santé.
Quand faut-il envisager la rééducation du périnée chez l’enfant ?
On recommande de consulter dès que des infections urinaires se répètent, ou en cas de fuites ou pipi au lit persistants au-delà de 5-6 ans. Plus le problème est pris tôt, meilleurs sont les résultats et plus vite votre enfant pourra retrouver confiance.
Faut-il un avis médical pour commencer la kinésithérapie urinaire pédiatrique ?
Oui, il convient d’avoir une prescription médicale pour entamer la prise en charge, car la kinésithérapeute travaille en lien avec les médecins. Cela permet d’assurer une approche globale, coordonnée, et respectueuse de la santé de l’enfant.