Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
Le monde numérique occupe une place considérable dans la vie des jeunes. Aujourd’hui, les jeux vidéo sont un loisir incontournable, en particulier chez les adolescents. À l’âge où l’attention et la concentration sont des enjeux capitaux pour le développement et la réussite scolaire, de nombreux parents et professionnels s’interrogent : les jeux vidéo stimulent-ils ou, au contraire, détériorent-ils les capacités attentionnelles des adolescents ? Que révèle la recherche scientifique sur l’interaction entre jeux vidéo et attention, et comment une psychologue spécialisée pour adolescents peut-elle guider, rassurer et accompagner les familles dans ce contexte technologique ? Cet article vous propose une analyse critique, exhaustive et actualisée de ces questions, destinée à éclairer aussi bien les parents que les adolescents et les professionnels aux alentours de Liège.
Psychologue enfants et adolescents à Esneux : découvrez nos approches sur-mesure
L’attention désigne la capacité à mobiliser ses ressources cognitives sur une tâche donnée, en filtrant les distractions et en maintenant l’effort mental pour atteindre un but. Chez l’adolescent, la maturation du cerveau n’est pas totalement achevée : le cortex préfrontal, notamment impliqué dans le contrôle attentionnel, poursuit son développement jusqu’au début de l’âge adulte. Cette spécificité explique pourquoi les adolescents sont plus vulnérables à la distraction, à l’impulsivité et à la difficulté à gérer plusieurs tâches à la fois.
Des études récentes démontrent que la période de l’adolescence, entre 11 et 18 ans, constitue une phase cruciale pour le développement des capacités attentionnelles. Des facteurs biologiques – comme la maturation des circuits neuronaux dopaminergiques – mais aussi environnementaux, tels que les sollicitations numériques et l’exposition aux écrans, influencent de manière déterminante la qualité et la stabilité de l’attention. Dès lors, il est fondamental de comprendre comment les jeux vidéo, média omniprésent et apprécié voire passionnant chez les adolescents, interfèrent ou au contraire favorisent ce processus.
Chez la psychologue spécialisée pour adolescents, la question de l’attention n’est jamais abordée isolément : elle s’inscrit dans une approche globale, intégrant aussi bien l’histoire développementale, le contexte familial, le milieu scolaire et le bien-être émotionnel. Il s’agit, avant tout, de distinguer entre des problèmes attentionnels liés à une pathologie sous-jacente (comme le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité – TDAH), et la variabilité normale des capacités de concentration associée à l’adolescence. Dans tous les cas, l’accompagnement doit être individualisé, prenant en compte les spécificités de chaque jeune et les défis particuliers posés par l’environnement numérique contemporain.
La consultation avec une experte en psychologie de l’adolescence offre ainsi un espace bienveillant d’écoute et d’évaluation, essentiel pour cerner la nature exacte des difficultés rencontrées, pour distinguer un usage sain des technologies d’une problématique compulsive ou envahissante, et pour élaborer un accompagnement global, ancré dans le quotidien du jeune et de sa famille.
Les jeux vidéo sont souvent au cœur de débats passionnés quant à leur effet sur le cerveau des adolescents. Plusieurs études de neurosciences et de psychologie cognitive ont tenté de déterminer l’impact réel des jeux vidéo sur les capacités attentionnelles, et leurs conclusions se révèlent bien plus nuancées qu’on pourrait l’imaginer. Les recherches mettent en lumière des effets différenciés : selon le type de jeu, l’intensité et la durée de l’exposition, les effets peuvent être bénéfiques ou, au contraire, délétères sur l’attention.
Certains jeux vidéo dits « d’action » (jeux de tir à la première personne, jeux de plateforme rapides, etc.) sollicitaient de nombreuses formes d’attention : attention sélective, attention partagée, vitesse de réaction, gestion de stimuli multiples. Des articles publiés ces dix dernières années montrent que les adolescents pratiquant régulièrement ce type de jeux performaient mieux dans certaines tâches attentionnelles en laboratoire, comparativement à des non-joueurs. Ces améliorations concernaient par exemple la détection rapide de cibles, la flexibilité cognitive, ou la résistance à la distraction dans des contextes contrôlés. Au niveau cérébral, des modifications dans l’activation de zones associées à la régulation attentionnelle ont pu être observées.
Cependant, la plupart des chercheurs soulignent que ces bénéfices restent principalement limités à des situations proches de l’environnement du jeu, et ne se généralisent pas nécessairement à la vie scolaire ou sociale. À l’inverse, une exposition prolongée à des jeux vidéo fortement immersifs ou envahissants (en particulier s’ils sont associés à de la privation de sommeil, du stress ou de l’isolement), peut favoriser une diminution de la concentration sur la durée, une moins bonne gestion des priorités, et une tendance à l’impulsivité – tous facteurs de fragilité pour la réussite scolaire et la santé mentale.
Les effets négatifs les plus fréquemment recensés par la littérature scientifique concernent :
En tant que psychologue pour enfants et adolescents, il est donc essentiel d’appréhender l’usage des jeux vidéo non pas à travers des généralités, mais par une évaluation fine du contexte d’utilisation, des types de jeux, et du profil cognitif et émotionnel du jeune. Ce point de vue est particulièrement pertinent dans la région de Liège, où l’accès aux loisirs numériques est généralisé et où chaque famille peut se retrouver confrontée à ces choix éducatifs et psychologiques.
Toute la question de l’effet des jeux vidéo sur les capacités attentionnelles des adolescents dépend du mode d’utilisation, du contexte et du profil de l’utilisateur. Selon la recherche, trois grands facteurs de risque ressortent systématiquement :
Une approche psychothérapeutique centrée sur l’écoute, la parole et la co-construction de solutions pratiques s’avère ici fondamentale. En Belgique, la prise en charge par une psychologue spécialisée pour adolescents commence souvent par une évaluation objective du temps d’écran réel, des motifs pour lesquels le jeu vidéo est investi par le jeune (plaisir, échappatoire, anxiété, besoin de performance, isolement…), et des stratégies d’autorégulation déjà présentes ou non.
En savoir plus sur l’accompagnement psychologique des adolescents et enfants
Le rôle de la famille ne saurait être sous-estimé. De nombreux parents, soucieux de préserver l’équilibre de leurs enfants, manquent de repères et de conseils pratiques pour instaurer un « contrat » d’utilisation des écrans. Les échanges en consultation portent ainsi sur la capacité à poser un cadre clair et évolutif, à renforcer les compétences organisationnelles (gestion des priorités, planification, organisation du temps), et à diversifier les sources de satisfaction et de valorisation du jeune hors du monde numérique. Il ne s’agit pas de prohiber les jeux vidéo, mais de leur redonner une place raisonnable et sereine dans la vie de l’adolescent.
Un accompagnement psychologique dans la région de Liège, à l’écoute de la réalité de chaque famille, prend aussi en compte les contraintes sociales, le rythme scolaire, et la diversité des profils adolescents, afin de proposer des pistes d’action individuelles et efficaces.
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Le dialogue, la prévention et l’accompagnement constituent la pierre angulaire d’une prise en charge efficace lorsque les jeux vidéo semblent perturber l’attention ou la vie quotidienne d’un adolescent. Le travail de la psychologue spécialisée pour enfants et adolescents ne consiste pas seulement à diagnostiquer et traiter d’éventuels troubles, mais aussi à sensibiliser, soutenir et valoriser le potentiel de chaque jeune, en collaboration étroite avec sa famille.
Quand le recours à une psychologue se justifie-t-il ? Dès que les parents, les enseignants ou le jeune lui-même constatent :
Les consultations débutent par un entretien global, visant à cerner l’ensemble des dimensions concernées : histoire familiale, habitudes numériques, rythme de vie, attentes des parents et des adolescents, et nature des difficultés évoquées. Grâce à une méthodologie centrée sur l’individualité et la bienveillance, la psychologue peut proposer :
Le rôle de médiatrice de la psychologue est aussi essentiel auprès de la famille. Parfois, il s’agit de dépasser des conflits récurrents (“tu joues trop”, “les jeux vidéo sont mauvais pour toi”) pour instaurer un climat de dialogue, basé sur la compréhension, la confiance et le respect des étapes du développement adolescent. Ce travail de prévention et de guidance parentale est d’autant plus crucial à une époque où les enjeux numériques touchent l’ensemble des familles, et où une réponse standardisée ne saurait convenir à tous.
L’accompagnement implique également d’intégrer les ressources de la communauté locale et scolaire (professeurs principaux, éducateurs, structures de soins aux alentours de Liège) pour favoriser une prise en charge coordonnée. À l’ère du numérique et de l’hyperconnexion, la vigilance s’impose, mais aussi une grande bienveillance et une créativité dans la recherche d’un équilibre épanouissant, respectueux de la réalité et des aspirations de chaque adolescent.
Un usage problématique se traduit par une difficulté à limiter le temps de jeu, des conséquences négatives sur la scolarité ou la vie sociale, et une irritabilité notable à l’arrêt. Si ces signes apparaissent, il est recommandé de consulter une psychologue spécialisée pour adolescents pour une évaluation approfondie.
Les jeux vidéo sont conçus pour stimuler le cerveau et procurer des récompenses rapides, ce qui capte l’attention des adolescents en recherche de nouveauté et de stimulation. Toutefois, cette sollicitation ne se transfère pas toujours sur d’autres domaines nécessitant une attention soutenue, comme l’école.
Il est conseillé de faire appel à une spécialiste dès que des conflits familiaux, une baisse des résultats scolaires ou un repli sur soi sont observés. Un accompagnement professionnel permet de clarifier la situation et de mettre en place des solutions adaptées.
L’interdiction totale n’est pas recommandée, car elle peut engendrer des tensions et de la frustration. Mieux vaut instaurer un cadre, favoriser le dialogue et, si besoin, se faire accompagner par une psychologue spécialisée pour adolescents pour ajuster l’équilibre entre loisirs numériques et autres activités.