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Jeunes adultes et mal-être : les signaux d’alerte pour consulter une psychologuePsy Enfant - Ado

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Jeunes adultes et mal-être : les signaux d’alerte pour consulter une psychologue

L’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte forment un territoire escarpé. Aucun GPS pour vous guider sur la route du bonheur. Parfois, ça tangue. Parfois, ça cogne fort à l’intérieur. “Est-ce normal de me sentir si mal alors que tout le monde semble avancer ?” Peut-être avez-vous déjà eu cette pensée. Ou votre enfant, votre frère, votre élève. Le mal-être chez les jeunes adultes, c’est comme un orage qui gronde derrière un ciel bleu. Invisible, mais bien réel. Quand faut-il consulter une psychologue ? Quels signaux ne pas ignorer ? On en parle ici, sans détour.

Pourquoi le mal-être touche autant les jeunes adultes aujourd’hui ?

Le monde actuel ressemble parfois à une autoroute sans limite de vitesse. Chacun fonce, et tant pis si certains n’arrivent plus à suivre. Le passage de l’adolescence à l’âge adulte, c’est l’heure des premiers grands choix : études, travail, logement, relations. Tout arrive très vite. Trop, pour certains. Selon une enquête récente menée en Belgique, près d’un jeune adulte sur deux avoue avoir déjà traversé un épisode de grande tristesse ou de stress intense ces deux dernières années. Ce n’est pas un hasard.

Vous avez remarqué ? Les réseaux sociaux accentuent souvent la pression. “Tout le monde mène une vie parfaite… sauf moi !” L’impression qu’on rate quelque chose, le fameux FOMO (“Fear of missing out”), pèse chaque jour. Les échecs scolaires ou professionnels s’ajoutent à la pile. Les séparations, la peur de décevoir, les conflits familiaux : autant de cailloux dans la chaussure. Pour certains, la batterie s’épuise vite. Pour d’autres, on tient coûte que coûte, mais le moral tangue, sans comprendre pourquoi.

Les chiffres sont édifiants : en 2022, d’après l’Observatoire de la Santé, 35 % des jeunes entre 16 et 25 ans présentaient des symptômes d’anxiété modérée à sévère. Et pourtant, le sujet reste souvent tabou. On préfère se taire que d’avouer ses failles.

Fort heureusement, parler du mal-être, c’est déjà commencer à soigner. Pour certains, quelques astuces suffisent à retrouver l’équilibre. Mais si le mal s’installe, si le quotidien devient trop lourd, consulter une psychologue formée chez les jeunes peut tout changer.

Quels signes doivent alerter chers parents, éducateurs ou amis ?

Pas facile de voir la frontière entre la crise normale et la détresse. Après tout, l’adolescence, ce n’est pas fait pour être toujours rose, non ? Certes. Sauf qu’il y a des feux rouges à ne pas ignorer. Parfois, tout se passe dans l’ombre : votre jeune se referme, change d’attitude. Quelque chose grince, sans visibilité claire. Les signaux ? Ils ne sont pas toujours les mêmes, mais il y a des constantes.

Voici les signes de mal-être chez le jeune adulte à surveiller :

  • Un repli sur soi soudain, ou persistant.
  • Des crises de colère inhabituelles, ou une irritabilité qui ne passe pas.
  • Une perte de plaisir : ce qui plaisait avant n’intéresse plus.
  • Des troubles du sommeil : nuits blanches, ou au contraire, envie de dormir tout le temps.
  • Des plaintes fréquentes sur la fatigue, la tête vide.
  • Un abandon des activités, des amis.
  • Des signes physiques sans explication (maux de ventre, de tête… sans raison médicale évidente).
  • Une baisse des résultats scolaires, alors que le jeune avait le niveau.
  • Des propos négatifs, sur soi, sur la vie, des idées noires, ou l’idée d’en finir.

Chaque jeune adulte réagit à sa manière. Certains cachent tout derrière un masque de bonne humeur. D’autres explosent ou s’effondrent à la moindre contrariété. Pour les parents, c’est parfois déconcertant. “Il allait si bien l’an passé !” Oui, mais parfois, la tempête couve longtemps.

Il arrive qu’on ne sache plus quoi faire. Les conseils glissent (“tu devrais sortir, t’aérer…”) ou, pire, agacent. Certains parents culpabilisent (“Suis-je responsable ? Que dois-je faire ?”). Le rôle de la famille ? Être un phare, sans juger. Repérez la lueur dans le regard. Sentez le décrochage silencieux. C’est peut-être le moment d’aborder la question d’une aide.

Parfois, c’est l’école ou l’université qui donne l’alerte : absences, résultats en baisse, conflits. Les professeurs ou éducateurs sont de précieux relais.

Quand consulter une psychologue devient une nécessité ?

Il n’y a pas de règle stricte. Parfois, le mal-être passe avec le temps. Mais certains signaux doivent faire lever le drapeau blanc : le jeune ne sourit plus. Ses résultats plongent. Les idées noires persistent. Les addictions (à la nourriture, à la drogue, aux écrans) deviennent son seul refuge. Parfois, il confie ce qu’il n’ose dire à personne. “J’en peux plus.” “Je n’ai plus envie de rien.” À ce stade, le temps ne suffit plus. Il n’existe pas de “bonne raison” pour consulter : si la souffrance est là, elle est suffisante.

Le passage à l’acte – même symbolique – doit alerter : scarifications, comportements à risque, fugue, conduites dangereuses. Oui, ça surgit même dans de “bonnes familles”. Il n’existe pas de vaccin contre le mal-être.

Demander de l’aide n’est pas un échec. C’est exactement comme si une jambe cassée obligeait à aller chez le médecin : on ne réfléchit pas, on agit. Pour le psychisme, c’est pareil. La souffrance psychologique n’est pas moins valide que la souffrance physique.

Votre médecin traitant, l’infirmier scolaire, un professeur de confiance : tous peuvent orienter. Mais si rien ne change, si la vie du jeune, de la famille, est profondément bousculée, la consultation psychologique devient un allié précieux. Aux alentours de Liège, trouver une personne qualifiée, c’est possible et rassurant.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Comment se déroule un accompagnement chez la psychologue ?

Beaucoup hésitent à franchir la porte d’un cabinet. “Ça va vraiment servir ?” “Est-ce que je vais devoir tout raconter ?” D’abord, sachez que rien n’est imposé : on avance au rythme de chacun. Le premier rendez-vous chez la psychologue consiste souvent à faire connaissance, à poser les bases. On écoute, on reformule, on définit les points à explorer.

Et après ? La suite ressemble moins à un interrogatoire qu’à une conversation sécurisante. Parfois, parler suffit à faire baisser la pression. Dans d’autres cas, des outils sont proposés : exercices de relaxation, jeux de rôle, identification des émotions, carnet de bord. Parfois, la psychologue propose des séances avec la famille ensemble. D’autres fois, le jeune préfère rester seul pour aborder ce qui le tracasse.

Il arrive (souvent !) que le jeune dise en sortant : “C’était plus simple que je croyais.” Ou : “J’ai pu dire ce que je n’ai jamais osé dire ailleurs.” Parfois, la guérison ressemble à une course d’endurance : pas à pas, on reprend le dessus. Mais chaque séance, chaque mot partagé est un maillon vers l’équilibre retrouvé.

Pour ceux qui souhaitent une évaluation plus approfondie, il existe des tests psychologiques adaptés : ils ne sont pas obligatoires, mais peuvent aider à mieux comprendre la personnalité ou les points de fragilité.

Certains jeunes adultes expriment leur mal-être de façon très indirecte, par exemple à travers des manifestations somatiques ou des changements soudains d’attitude. Reconnaître ces signaux et accepter de consulter une psychologue formée aux problématiques de l’adolescence permet d’engager la discussion et de favoriser une évolution positive, tant pour le jeune que son entourage.

Comment aider un jeune adulte à accepter de consulter ?

C’est souvent la partie la plus délicate. Beaucoup refusent (“je n’ai pas besoin d’aide”), ou nient leur souffrance. Parfois même, ils craignent d’inquiéter ou de décevoir. Or, parler de santé mentale devrait être aussi naturel que prendre un rendez-vous chez le dentiste. Ce n’est pas une question de force ou de faiblesse : c’est une question de bien-être.

Comment soutenir un proche qui n’ose pas consulter ? Commencez par ouvrir le dialogue, sans jugement. Une phrase du type : “Tu sais, tu peux en parler à quelqu’un d’extérieur, ça soulage parfois…” peut faire la différence. Parfois, proposer de l’accompagner au premier rendez-vous rassure. Ne forcez jamais sous la menace (“si tu ne vas pas chez le psy,…”), mais insistez sur le fait que consulter est volontaire et confidentiel.

Souvent, c’est la première rencontre qui fait tomber de nombreux préjugés. La psychologue n’est pas là pour juger, ni pour pointer ce qui ne va pas, mais pour aider à poser des mots sur l’indicible. “Parler, c’est déjà agir.”

Sinon, pourquoi ne pas relayer un article, une vidéo, un témoignage ? Les jeunes adultes se reconnaissent parfois plus aisément à travers les expériences d’autrui. L’écoute et le temps sont les deux piliers d’une démarche réussie. Suggérez, proposez, mais laissez aussi le choix. C’est parfois la meilleure façon d’amorcer le changement.

Ce n’est pas évident tous les jours, n’est-ce pas ? Mais n’oubliez pas : la vie ne se résume pas à un diplôme, à un emploi ou à une réussite académique. Le bien-être vaut plus qu’une note ou un bulletin. À Liège, comme ailleurs, de nombreux jeunes adultes ont franchi ce premier pas. À force d’en parler, de consulter au bon moment, les choses changent peu à peu. Osons ouvrir la discussion sans honte ni crainte.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si le mal-être de mon adolescent nécessite une consultation ?

Si votre adolescent présente des signes persistants de tristesse, d’isolement, de changements de comportement ou d’idées noires, il est conseillé de consulter une psychologue. L’apparition de troubles dans la vie scolaire ou sociale doit aussi alerter. Mieux vaut consulter tôt pour aider à comprendre ce qui se passe.

Pourquoi le mal-être est-il plus fréquent chez les jeunes adultes aujourd’hui ?

Le contexte actuel impose beaucoup de pression, entre études, choix de vie et réseaux sociaux qui augmentent le stress et la comparaison. Ce climat rend les jeunes plus vulnérables au mal-être. Consulter une psychologue permet de prendre du recul et d’apprendre à gérer ces difficultés.

Quand consulter une psychologue pour un jeune adulte près de Liège ?

Dès que le mal-être impacte durablement le quotidien (sommeil, appétit, isolement, idées noires…), il est conseillé de demander de l’aide. Il existe des professionnels spécialisés dans l’accompagnement des jeunes adultes à Liège et dans la région. Prendre rendez-vous n’engage à rien : c’est un premier pas utile vers la solution.

Faut-il attendre qu’une situation soit grave pour consulter une psychologue ?

Non, mieux vaut agir dès les premiers signes de mal-être. Attendre aggrave souvent l’isolement et la détresse. Un accompagnement psychologique précoce prévient la dégradation de la santé mentale et facilite le retour à l’équilibre.

Vous l’aurez compris, le mal-être chez les jeunes adultes n’est pas une fatalité. Repérer, accompagner, consulter : chaque pas compte. S’accorder le droit d’aller mal, c’est parfois le début d’un mieux profond. Osons parler, osons demander de l’aide.

Pour aller plus loin sur la psychologie et le suivi des jeunes, retrouvez nos articles sur le test de QI chez les enfants et adolescents ou sur la pression de la parentalité sur le site d’Esneux Médical.

Références scientifiques

1. Auerbach, R.P., et al. “Prevalence and correlates of mental disorders in first-year college students.” World Psychiatry, 2016. – Cette étude internationale met en avant la haute prévalence des troubles anxieux et dépressifs chez les jeunes adultes universitaires.

2. Kessler R.C. et al. “Lifetime Prevalence and Age-of-Onset Distributions of Mental Disorders in the World Health Organization's World Mental Health Survey Initiative.” World Psychiatry, 2007. – Les troubles psychologiques débutent souvent avant 25 ans, soulignant l’importance d’un repérage précoce.

3. Ginsburg, G.S., Silverman, W.K. “Phobic and Anxiety Disorders in Children and Adolescents: A Clinician’s Guide to Effective Psychosocial and Pharmacological Interventions.” Elsevier, 2020. – Outil précieux pour comprendre et agir sur l’anxiété des jeunes, à travers de multiples pistes d’intervention.

4. Evans, S.W., et al. “Evidence-Based Psychosocial Treatments for Children and Adolescents with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder.” Journal of Clinical Child & Adolescent Psychology, 2018. – Focus sur l’importance d’une intervention professionnelle en cas de mal-être associé à des troubles comportementaux chez les adolescents.

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