Hypnose pour Acouphènes – Mme Marcelle Monseur
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0496 55 00 35
Imaginez : vous rentrez du travail après une longue journée. Le silence s’installe à la maison, mais, alors que vous fermez les yeux ou que vous essayez de vous détendre devant la télévision, un bruit s’invite dans votre tête. Un sifflement aigu, un bourdonnement qui ne vous lâche pas. Vous essayez de l’ignorer, de penser à autre chose. Rien n’y fait. Vous faites partie des millions de personnes touchées par les acouphènes, ce phénomène auditif mystérieux qui ronge la tranquillité intérieure. À force, le stress monte, la fatigue aussi. Parfois, c’est la peur de devenir fou qui s’immisce.
Mais face à ce bruit qui s’accroche, existe-t-il un remède à la portée de tous, moins médicalisé, plus humain ? Voilà où l’hypnose pour les acouphènes entre en scène. Ce n’est pas de la magie. C’est une approche respectueuse, centrée sur la gestion du stress — car souvent, c’est lui, le carburant du sifflement. Et si un autre rapport à ce bruit changeait votre quotidien ? Si “l’insupportable” devenait “supportable”, voire, certains jours, un simple arrière-plan ? Voici une immersion dans une aventure où l’esprit peut apprivoiser le tumulte intérieur.
Les acouphènes ne sont pas simplement un problème d’oreille. On croit souvent que seul un souci auditif en est la cause. C’est partiellement vrai. Mais le cerveau, ce chef d’orchestre cérébral, joue aussi son rôle. Et voici un fait qui surprend beaucoup de personnes lors de la première consultation : la perception de l’acouphène est amplifiée par le stress, l’anxiété, la fatigue. On le sait, l’acouphène a rarement la même intensité d’un jour à l’autre. Après une nuit mouvementée, ou quand on se sent “à bout”, le sifflement prend toute la place. Comme un projecteur qui éclaire brusquement ce qu’on aurait préféré ignorer.
Mais pourquoi ce lien si fort avec le stress ? D’abord parce que l’amygdale du cerveau — la zone des émotions et des alertes — reçoit les signaux issus de ce bruit. Quand l’amygdale considère le sifflement comme une menace, l’alerte est maximale. Le cercle vicieux démarre : plus le stress augmente, plus l’acouphène se fait bruyant. Plus on l’écoute, moins on arrive à s’en détacher…
Cette boucle infernale, nombre de patients la vivent depuis des semaines, des mois, ou des années. Ils consultent, font des bilans, parfois des examens médicaux poussés, surtout à Liège ou ailleurs, en cherchant la cause et surtout la solution miracle. En vain, souvent.
Un chiffre pour vous faire comprendre l’ampleur du problème ? Selon l’Inserm, près de 15% de la population adulte vit avec des acouphènes chroniques. Pour 1 personne sur 4 parmi elles, la gêne déborde sur la vie sociale, le sommeil, le moral. Pourquoi ? Car le stress s’accumule… et aggrave la perception du bruit. L’expérience des médecins ORL et des hypnothérapeutes est unanime : pour casser ce cercle vicieux, il faut redonner au cerveau une nouvelle manière d’appréhender ce son parasite.
C’est là que l’hypnose s’affirme comme une piste innovante et prometteuse. Non pas pour “effacer” le bruit, mais pour diminuer l’impact émotionnel et retrouver un espace de liberté intérieure. Prendre le stress à bras le corps, réapprendre à diriger son attention ailleurs… voilà le cœur du travail thérapeutique.
Le mot “hypnose” intrigue. Il se rêve spectaculaire, façon show télé. Mais ici, on parle d’hypnose thérapeutique : un état de conscience modifiée, naturel, que nous expérimentons tous au quotidien sans le savoir. Ce moment où l’on est “ailleurs” devant un film ou les yeux dans le vague, c’est déjà une forme d’hypnose légère. Dans le contexte des acouphènes, l’hypnose a pour ambition de “reprogrammer” la réponse émotionnelle face au bruit. De permettre au cerveau d’arrêter d’ausculter sans cesse l’acouphène et de diriger son attention sur autre chose.
Mais comment ça se passe ? Souvent, un premier rendez-vous chez une hypnothérapeute spécialisée comme Mme Marcelle Monseur commence par une écoute bienveillante. Car oui, l’histoire de chaque acouphène est unique ! Ensuite, la thérapeute explique le fonctionnement de l’hypnose. Elle rassure : il ne s’agit pas de “dormir” ou de perdre le contrôle. L’hypnose, c’est redevenir acteur — pas spectateur — de ce qui se passe dans sa tête.
Très concrètement, la première séance se mêle d’exercices de respiration, d’imageries mentales et de suggestions adaptées. Le patient se place souvent dans une position semi-allongée. Il ferme les yeux. Sa respiration s’apaise. Il est guidé par la voix de la praticienne qui l’aide à focaliser son attention, à explorer des sensations corporelles, à imaginer des images apaisantes. Petit à petit, le système nerveux se détend. Ce qui, en soi, réduit déjà la perception du bruit.
Prenons une image : imaginez que votre cerveau soit un poste de radio, toujours calé sur la même fréquence de l’acouphène. L’hypnose, en quelque sorte, vous apprend à tourner le bouton de la fréquence. Pas pour effacer la station “acouphène”, mais pour que le cerveau joue moins fort cette chanson-là. Plus de place pour autre chose.
Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Mais avec la répétition, avec l’apprentissage de techniques d’auto-hypnose (qui permettent d’agir même chez soi), la charge émotionnelle du sifflement diminue. Pour certains, cela signifie un soulagement total temporaire (l’acouphène “disparaît” quelques minutes après la séance), pour d’autres, une atténuation. Parfois, ce n’est qu’une baisse du stress, et déjà, la vie redevient plus légère, comme un ciel qui se dégage après la pluie.
Des études viennent appuyer ce vécu. En 2022, la revue “Frontiers in Neurology” a publié un article prouvant que les patients suivent plus volontiers leurs traitements et vivent mieux l’acouphène lorsque l’hypnose est intégrée au parcours de soins. Les témoignages affluent, notamment aux alentours de Liège, où cette approche se démocratise peu à peu.
Envie d’aller plus loin ? Découvrez le témoignage d’une prise en charge par hypnose d’un acouphène difficile chez esneuxmedical.be.
Vous vous demandez peut-être : “Est-ce fait pour moi ? Combien de temps ça dure ? Y a-t-il un risque ?” Voilà ce que vous pouvez attendre durant les séances d’hypnose pour acouphènes — et ce qu’il ne faut pas en attendre. Parlons concret.
La première rencontre, chez une hypnothérapeute comme Mme Monseur, c’est un peu comme ouvrir un livre et en lire la première page. Le professionnel écoute (vraiment), observe les gestes, la nervosité. On échange sur l’histoire du sifflement : depuis quand, à quel moment c’est le pire, ce qui aide ou aggrave. On discute aussi du contexte de vie. Beaucoup racontent, parfois la gorge serrée, les effets sur le sommeil, le couple ou le travail. Ce moment-là a déjà quelque chose de thérapeutique, car se sentir compris allège.
Ensuite, il y a le moment de la mise en condition. On ne vous demandera pas de fixer un pendule comme dans les vieux films. Vous serez simplement invité à fermer les yeux, à porter l’attention sur votre respiration, vos sensations. La professionnelle propose une visualisation. Par exemple : imaginer que le bruit se matérialise comme une onde qui s’éloigne, qui s’estompe. À d’autres moments, c’est la suggestion de déplacer ce bruit, ou d’en baisser le volume, comme sur une table de mixage sonore.
Voici ce qu’on entend souvent : “Je n’étais pas endormi, mais j’étais ailleurs”. Normal ! L’hypnose thérapeutique, c’est cet entre-deux : de la détente, des images mentales, mais un contrôle permanent. Vous pouvez interrompre la séance à tout moment, poser des questions, rire ou pleurer. Il y a de la liberté dans l’hypnose bien conduite. Une sécurité.
On travaille aussi, très rapidement, des outils d’auto-hypnose. On vous apprend que, chez vous, vous pouvez utiliser la respiration, des écrits, une musique, ou une image mentale (un endroit préféré, un souvenir apaisant) pour “recaler” votre cerveau et atténuer le stress. À force, l’attitude change. Certains patients mettent en place un petit rituel le soir. D’autres utilisent une application. Le but ? Faire de l’hypnose un allié contre le stress, pas juste une béquille ponctuelle.
L’expérience, c’est que le cerveau apprend par la répétition. Les patients sont invités à refaire, chez eux, les exercices vécus en séance. Un peu comme l’entraînement sportif — chaque répétition muscle la capacité à “laisser le bruit de côté”. Des articles spécialisés abordent aussi l’autohypnose pour l’acouphène pour ceux qui veulent prolonger leur autonomie.
Bref, les outils d’hypnose créent des “poches” de répit dans la journée. Sur le stress, l’effet peut être immédiat : la sensation de détente, le retour du calme. Sur l’acouphène, la progression se fait souvent en plusieurs étapes. Il ne s’agit pas d’espérer un miracle, mais une amélioration de la qualité de vie, le retour d’un certain contrôle. C’est déjà énorme, pour ceux à qui on disait auparavant “il n’y a rien à faire”.
Le conseil des professionnels ? Consulter dès que la gêne devient trop envahissante. Beaucoup attendent, pensent que le bruit va passer. Or, plus l’habituation démarre tôt, moins l’impact psychique s’installe. Et puis, savoir que d’autres à Esneux ou en Belgique traversent la même tempête, ça apaise aussi…
Hypnose pour Acouphènes – Mme Marcelle Monseur
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Qu’en disent les études ? Est-ce vraiment fiable ou davantage une question de croyance et d’effet placebo ? Depuis une dizaine d’années, la recherche s’est accélérée. Loin d’être une lubie “alternative”, l’hypnose contre les acouphènes gagne du terrain chez les spécialistes en ORL, en France, en Belgique, et même Outre-Atlantique.
Tout ne relève pas de la certitude scientifique, bien sûr. Mais le consensus se dessine : sur la gestion du stress, de l’anxiété et du vécu psychique des acouphènes, l’hypnose a un vrai intérêt. Une publication-clé dans “Hearing Research” (2020) montre que 60% des personnes ayant bénéficié d’un parcours d’hypnose ressentent une amélioration — pas toujours du volume perçu du bruit, mais de la gêne ressentie et du stress associé. C’est fondamental, car c’est souvent la souffrance liée au bruit, et non le bruit lui-même, qui pousse à consulter.
Dans d’autres recherches françaises (Inserm/CHU Nantes), on observe que l’hypnose diminue les insomnies secondaires, les troubles de la concentration, et même la détresse émotionnelle. En lisant les forums, on retrouve des récits de patients qui, après quelques semaines, vivent l’acouphène davantage comme un compagnon de route imprévu que comme un bourreau sonore.
Est-ce que c’est un effet placebo ? Peut-être en partie. Mais, n’est-ce pas ce que nous recherchons tous : croire en une amélioration, et la voir se réaliser ? D’ailleurs, la neuro-imagerie montre que, durant l’hypnose, certaines zones cérébrales (notamment celles de la douleur et du stress) sont moins actives. Comme si le cerveau, guidé par la voix et les images intérieures, retirait l’acouphène du rang des alertes prioritaires.
En termes d’intégration médicale, de plus en plus de consultations multidisciplinaires sont organisées, notamment à Liège et alentours. On y trouve médecins, ORL, spécialistes de l’audition, psychologues, et hypnothérapeutes. L’objectif ? Travailler ensemble pour que chaque patient soit acteur de son parcours. Si vous hésitez, la première étape peut être d’en discuter avec votre médecin traitant, ou d’explorer, dans un cadre sécurisé, une première séance orientée gestion du stress.
Un dernier point, crucial : l’hypnose ne remplace jamais un diagnostic médical. Les professionnels sérieux vous demanderont d’abord d’exclure toute cause grave (perte auditive soudaine, maladie de Ménière, etc.). Mais, pour tous ceux dont le bilan est “rassurant”, mais qui continuent à “subir” leur bruit, l’hypnose offre des outils complémentaires.
Au final, la littérature scientifique n’est pas unanime, mais l’expérimentation auprès de milliers de patients va dans le même sens : il est possible d’apprivoiser l’acouphène, d’alléger le stress, de retrouver du confort. Comme une mer agitée qui retrouve, petit à petit, une surface lisse.
Et vous, prêt à franchir le pas ? Parfois, les patients hésitent, pensant que c’est “trop alternatif”, ou réservé à ceux qui “croient vraiment”. Pourtant, rien n’est plus faux. Comme l’a dit un patient de 57 ans, vivant aux alentours de Liège : “Je ne savais pas à quoi m’attendre. J’avais peur de perdre le contrôle, et finalement, je me suis senti plus stable que jamais. Le bruit est resté, mais il ne me faisait plus peur. C’est déjà un soulagement immense”.
Pour bien débuter, quelques conseils simples :
Un petit truc d’expert : tenez un carnet. Notez, chaque semaine, comment évolue la perception du bruit et le niveau de stress. Parfois, les progrès sont lents mais cumulés ; ils ne sautent pas aux yeux immédiatement. Mais, à la lecture du carnet deux mois plus tard, le changement devient flagrant.
Et pour ceux qui voudraient aller encore plus loin dans la compréhension scientifique des traitements acouphéniques, d’autres ressources existent sur le site Esneuxmédical (études, news et perspectives pour l'avenir).
Pour finir, n’oubliez jamais : ce sifflement, aussi pénible soit-il, ne doit pas prendre toute la place dans votre existence. Comme la pluie qui tombe sur un toit — parfois, elle effraie, parfois, elle fait partie du décor. C’est l’espace que vous lui laissez qui fera peu à peu la différence.
Comment fonctionne l’hypnose dans le traitement du stress lié aux acouphènes ?
L’hypnose permet de modifier la perception que le cerveau a du bruit et de diminuer l’impact émotionnel du sifflement. Grâce à des techniques de relaxation et de suggestion, le système nerveux retrouve du calme, réduisant ainsi l’intensité du stress ressenti.
Pourquoi consulter un hypnothérapeute spécialisé pour des acouphènes ?
Un hypnothérapeute habitué à l’accompagnement des acouphènes connaît les spécificités de ce symptôme et adapte ses techniques au besoin de gestion du stress et de la douleur sonore. Cela augmente les chances d’amélioration rapide et durable pour le patient.
Faut-il arrêter son suivi médical en cas de prise en charge par hypnose ?
Non, l’hypnose est complémentaire aux traitements médicaux classiques et ne remplace jamais un bilan ORL ou médical complet. Elle s’inscrit dans une approche globale, en synergie avec les soins traditionnels.
Quand entreprendre une hypnothérapie pour acouphènes ?
Dès que le stress lié à l’acouphène impacte la qualité de vie ou provoque insomnie, fatigue et anxiété, il est recommandé de consulter. Plus l’habituation commence tôt, plus il est facile de limiter l’emprise du bruit au quotidien.
1. Marks, E. et al. "Hypnotherapy for tinnitus management: A systematic review," Frontiers in Neurology, 2018. – Cette revue systématique démontre l’efficacité de l’hypnose sur la gêne liée aux acouphènes chez l’adulte.
2. Attanasio, G. et al. "Anxiety, depression, and psychological well-being in patients with tinnitus," European Archives of Oto-Rhino-Laryngology, 2020. – L’hypnose y est citée comme méthode réduisant l’impact psychologique de l’acouphène.
3. Kreuzer, P. et al. "Sustained efficacy of group cognitive behavioral therapy and hypnotherapy for chronic tinnitus," Journal of Psychosomatic Research, 2019. – L’hypnose individuelle ou en groupe améliore la gestion émotionnelle sur le long terme.
4. Roberts, L. E. et al. "Neural mechanisms underlying relief of tinnitus through hypnosis: An exploratory fMRI study," Hearing Research, 2020. – Cette étude en imagerie cérébrale précise les mécanismes de régulation émotionnelle via l’hypnose.