Psychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
L’hypersensibilité émotionnelle est un terme de plus en plus présent dans le discours populaire, sur les réseaux sociaux tout comme dans les cabinets de psychologues. Pour beaucoup d’adultes, cette caractéristique est source de questionnements, d’agacements, de souffrances ou bien de doutes sur leur capacité à s’adapter au monde qui les entoure. Mais que recouvre réellement ce concept ? Faut-il le voir comme un handicap ou peut-on au contraire en faire un vrai levier d’épanouissement ? Cet article propose une exploration approfondie et scientifiquement fondée sur la manière de mieux vivre avec ses émotions quand on est concerné par l’hypersensibilité, ainsi que des stratégies concrètes pour celles et ceux qui consultent fréquemment pour ces motifs : « je suis trop sensible », « je vis tout trop fort », « tout m’atteint », « comment faire pour moins souffrir de mes ressentis ? ».
À l’origine, le terme d’hypersensibilité émotionnelle vient de la psychologie du développement : la chercheuse Elaine Aron décrit, dans les années 1990, les personnes « hautement sensibles » (« Highly Sensitive Person », HSP) comme possédant une réactivité élevée aux stimulations émotionnelles, sociales et sensorielles. Chez l’adulte, cela se manifeste par une tendance à ressentir intensément les émotions, que ce soit la joie, la tristesse, l’angoisse ou l’irritation.
Il s’agit d’un trait de personnalité, majoritairement inné, mais influencé par l’environnement (éducation, attachement, expériences précoces ou traumatismes). Loin d’être une pathologie, l’hypersensibilité n’est pas classée comme un trouble mental dans les manuels diagnostiques. Elle est cependant souvent associée à des motifs de consultation : difficultés relationnelles, auto-dépréciation, épuisement, anxiété ou conduites d’évitement. Il convient donc de distinguer :
Le repérage est donc essentiel. Un psychologue peut aider à faire la part des choses et à réhabiliter la sensibilité, tout en accompagnant les éventuelles souffrances psychiques associées.
Les personnes hypersensibles présentent généralement une série de caractéristiques typiques. Plusieurs questionnaires et grilles ont été développés pour évaluer la sensibilité émotionnelle, mais il n’existe pas encore de consensus scientifique absolu. Parmi les signes évocateurs les plus courants, citons :
Cette liste n’est pas exhaustive : chaque hypersensible est unique. Néanmoins, si la sensibilité devient source de souffrance ou d’isolement, il peut être judicieux d’en parler avec un professionnel. Les consultations de psychologie pour adultes, notamment Psychologue – Mme Charlotte Cession, permettent de mieux cerner ce fonctionnement atypique et d’ouvrir de nouvelles pistes d’épanouissement personnel.
Psychologue – Mme Charlotte Cession
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Les travaux en neurosciences montrent que l’hypersensibilité n’est pas un caprice ni de l’exagération. Plusieurs voies biologiques participent à la genèse de cette sensibilité accrue : un système nerveux central plus réactif, une activité cérébrale accru lors des interactions sociales ou émotionnelles, et une mobilisation plus intense de l’amygdale (zone du cerveau impliquée dans la perception et la régulation des émotions).
Cependant, les facteurs environnementaux jouent également un rôle crucial. Une éducation très exigeante, un vécu d’attachement insécure, des expériences de rejet ou de harcèlement, peuvent exacerber l’hypervigilance émotionnelle. À l’inverse, un environnement soutenant et valorisant va permettre au sensible d’apprendre précocement à comprendre et exprimer ses ressentis avec moins de souffrance. Chez de nombreux adultes rencontrés en consultation à Liège et alentours, ces deux dimensions se croisent et expliquent en partie l’intensité du vécu émotionnel.
Les recherches (Aron et al., 2010 ; Pluess, 2015 ; Lionetti et al., 2018) montrent que la haute sensibilité émotionnelle est présente chez 15 à 20 % de la population. Contrairement à certaines idées reçues, il n’y a pas davantage de femmes que d’hommes hypersensibles, même si ces dernières consultent statistiquement plus, en raison de normes sociales sur l’expression des émotions.
La sensibilité élevée est corrélée à une réactivité accrue au stress (voir notre article sur la gestion du stress chronique), mais aussi à une meilleure capacité à percevoir les environnements positifs ou soutenants – c’est ce que l’on appelle la « plasticité différentielle ». Cela signifie que les hypersensibles, s’ils disposent d’un environnement favorable, peuvent connaître une qualité de vie, une créativité et une relation aux autres bien supérieures à la moyenne.
Un point crucial est l’absence de pathologie intrinsèque : l’hypersensibilité n’est pas de la « fragilité » au sens clinique, mais une variabilité normale et héritée du tempérament humain.
De nombreuses personnes adultes consultent pour des soucis directement liés à leur sensibilité, sans toujours mettre ce mot sur leur mal-être. Parmi les motifs fréquemment rencontrés en cabinet, en Belgique et ailleurs :
Chez certaines personnes, la cohabitation entre hypersensibilité, perfectionnisme et anxiété chronique va impacter le bien-être global. D’où l’importance d’un travail psychologique pour repérer les mécaniques inconscientes, réduire la charge émotionnelle perçue et gagner en autonomie dans la gestion de l’intensité ressentie.
Accepter son hypersensibilité n’est pas une résignation, mais une étape essentielle de développement personnel. Refuser sa nature émotionnelle entraine souvent bien plus de souffrances et d’auto-jugements. En consultation, le processus suit généralement quelques étapes-clefs :
Un accompagnement avec une psychologue expérimentée, notamment Charlotte Cession à Esneux, aide à déconstruire les schémas de suradaptation et à célébrer cette sensibilité comme un atout : source d’intuition, de finesse, de créativité et d’authenticité relationnelle.
En cabinet, plusieurs approches montrent leur efficacité pour accompagner la haute sensibilité émotionnelle :
De nombreuses ressources existent aux alentours de Liège et dans toute la Belgique, pour accompagner la mise en mots et la pacification de la relation à soi-même.
Au-delà du travail thérapeutique, des gestes simples peuvent contribuer à améliorer le rapport aux émotions et prévenir l’épuisement :
Adapter son mode de vie à sa nature permet de reprendre confiance et de stabiliser la réactivité émotionnelle.
À Liège, de nombreux adultes s’interrogent : suis-je simplement hypersensible, ou est-ce un signe d’anxiété, de dépression, de trouble neuro-développemental ? Certains symptômes peuvent se chevaucher (fatigue, oscillations de l’humeur, repli social). D’où l’importance de :
Le recours à une évaluation psychologique, comme celles proposées par Charlotte Cession en Belgique, est la condition d’un accompagnement approprié : soulager le mal-être tout en respectant la spécificité de chaque personne.
Certaines manifestations doivent alerter et motiver une prise de rendez-vous avec un psychologue :
Dans ces cas, le recours à une psychologue spécialisée à Esneux ou à Liège permet d’agir rapidement pour éviter l’aggravation et retrouver un équilibre de vie.
Nombreux sont les patients qui, après quelques séances, réalisent que leur sensibilité est un puissant facteur d’ouverture, de lien et de créativité. À condition de l’apprivoiser ! Quelques partages anonymisés :
Ces évolutions démontrent l’efficacité d’un accompagnement spécialisé, centré sur l’apprentissage de la régulation émotionnelle et la valorisation des savoirs-être des hypersensibles.
L’hypersensibilité n’est pas un trouble mais constitue une façon particulière, intense et nuancée d’habiter le monde. Elle expose davantage à certains risques mais, dans un environnement adapté et grâce à des stratégies de gestion émotionnelle, elle devient un formidable vecteur d’authenticité, de créativité et de lien à l’autre. Le soutien de professionnels expérimentés comme Charlotte Cession à Esneux est un atout indispensable pour apprendre à mieux vivre avec ses émotions, transformer la « surdose » émotionnelle en force et gagner confiance en son fonctionnement unique.
Pour toute demande ou accompagnement sur la question de la sensibilité accrue, la psychologue à Esneux Charlotte Cession propose des consultations adaptées au rythme et aux besoins de chacun.
La différence réside souvent dans l’intensité et la durée des émotions ressenties : si vous êtes fréquemment submergé.e, que vos ressentis impactent durablement vos relations ou votre bien-être, il est probable que vous soyez hypersensible. Un professionnel peut vous aider à évaluer cela lors d’une consultation.
L’hypersensibilité conduit à percevoir et vivre les émotions de façon exacerbée, ce qui peut engendrer surmenage, épuisement et difficulté à mettre des limites. Sans stratégies d’adaptation, les émotions négatives prennent le dessus et créent un sentiment d’isolement ou de vulnérabilité.
Il est recommandé de consulter dès que la sensibilité impacte votre vie quotidienne, vos relations ou votre santé (somatisation, anxiété accrue, isolement, conflits répétés). Un accompagnement spécifique permet d’apprendre à canaliser ses ressentis pour en faire des alliés, et non une source de souffrance.
Bien au contraire : apprendre à réguler ses émotions c’est gagner en puissance, en lucidité et en confiance, tout en préservant sa capacité à ressentir. Une bonne gestion émotionnelle n’anesthésie pas la sensibilité : elle la canalise et la valorise.
Aron, E. N. & Aron, A. (1997). Sensory-processing sensitivity and its relation to introversion and emotionality. Journal of Personality and Social Psychology, 73(2), 345-368.
Résumé : Étude fondatrice sur le concept de hautement sensible, analyse des différences avec introversion et émotivité classique.
Pluess, M. (2015). Individual differences in environmental sensitivity. Child Development Perspectives, 9(3), 138-143.
Résumé : L’auteur présente la plasticité différentielle liée à la haute sensibilité et son impact sur le bien-être général dans différents environnements.
Lionetti, F., et al. (2018). Dandelions, tulips and orchids: evidence for the existence of low-sensitive, medium-sensitive and high-sensitive individuals. Translational Psychiatry, 8:24.
Résumé : Approche catégorielle et neuroscientifique de la sensibilité, mise en évidence de la variabilité populationnelle.
Greven, C. U., et al. (2019). Sensory processing sensitivity in the context of environmental sensitivity: A critical review and development of research agenda. Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 98, 287-305.
Résumé : Revue scientifique critique de l’ensemble des modèles, implications pour la compréhension et la prise en charge clinique de l’hypersensibilité adulte.