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Fatigue psychique, épuisement, mal de dos récurrent : chez les professionnels de santé, les signes corporels sont bien plus que de simples bobos du quotidien. Ils révèlent parfois l’ampleur d’une souffrance invisible. Vous travaillez à l’hôpital, en maison de repos, comme ambulancier, infirmière, médecin, psychologue, pompier, police ? Peut-être avez-vous déjà ressenti cette lourdeur dans le corps après une garde éprouvante. Mais avez-vous déjà songé que ce corps fatigué était le miroir d’un mental à bout ?
Dans cette enquête fouillée, nous allons explorer la frontière poreuse entre fatigue physique et fatigue psychique. Découvrez comment le corps devient à la fois l’allié et le lanceur d’alerte du soignant en perte d’équilibre, en particulier aux alentours de Liège où les structures de santé et d’intervention sont fortement sollicitées.
Pas de jargon. Pas de théorie fumeuse. Mais des images concrètes, des conseils ancrés sur la réalité médicale d’aujourd’hui, et surtout une question centrale : comment ne pas s’effondrer dans un métier qui exige toujours plus ? Passez-vous parfois du statut de sauveur à celui de victime sans vous en apercevoir ? La suite pourrait bien changer votre façon d’écouter votre propre corps.
Fatigue mentale, insomnies, dos bloqué, troubles digestifs : voilà le quotidien de nombreux soignants et membres des professions d’urgence. Pourtant, rares sont celles et ceux qui font tout de suite le lien entre ce qui se passe dans la tête et ce que subit le corps.
Prenons un exemple concret : Jacques, infirmier en service de néonatologie à Liège, sent ses épaules se raidir dès le début de la nuit. Il vit la pression d’avoir entre ses mains la vie de bébés fragiles. Résultat : à 3h du matin, alors que son esprit tente vaguement de lutter contre la fatigue, ses muscles crient “stop” avant même qu’il ne s’en rende compte. C’est là qu’apparaît le premier message du corps. Douleur. Rigidité. Bouffée de chaleur. Ou même nausées. Vous avez connu ça ?
Chez les professionnels de santé, le corps agit comme une alarme. Notre cerveau, lui, continue à anticiper, à calculer, à s’inquiéter. Il ne veut pas décrocher. Mais la réalité, c’est que le temporaire devient chronique. Le stress aigu se transforme en épuisement insidieux, burn-out, voire en dépression.
Pourquoi ? Car le corps ne ment pas. Il monopolise l’attention quand la souffrance psychique dépasse un certain seuil. C’est comme un voyant rouge sur le tableau de bord d’une ambulance : vous pouvez continuer de rouler, mais le moteur risque de vous lâcher à tout moment. Selon une étude menée en Belgique, plus de 65% du personnel soignant déclare souffrir de troubles somatiques récurrents liés à leur surmenage. Ça fait réfléchir, non ?
Par ailleurs, dans le secteur de l’intervention – pompiers, policiers, protection civile – ce sont d’abord les blessures ou douleurs physiques qui autorisent une pause. La réalité psychique, quant à elle, est minimisée, voire occultée. “Je tiendrai jusqu’au bout”, entend-on souvent. Et pourtant, la science est formelle : le corps encaisse les coups longtemps avant que la psyché s’effondre.
Quelques signes d’alerte à prendre au sérieux chez les professionnels de santé et de l’urgence :
Ces symptômes ne sont pas “dans la tête”. Ils traduisent que le corps encaisse trop : le stress chronique entraîne surproduction de cortisol, d’adrénaline, altération du système immunitaire. Sans parler de la vulnérabilité face au Covid, qui a frappé fort en Belgique et laissé des traces profondes. L’organisme, forçant sans repos, abandonne des secteurs essentiels pour la survie – digestion, sommeil, réparation tissulaire – et tire une sonnette d’alarme que peu osent entendre… jusqu’à atteindre le point de rupture.
Professionnels de santé et d’intervention sont formés à la résistance. Leur mission : prendre soin des autres, même au détriment d’eux-mêmes. Cette culture du “tenu jusqu’au bout” est profondément ancrée.
À l’hôpital, une vraie compétition tacite s’installe : qui résistera le plus ? Qui tiendra double garde, viendra sur son jour de repos, assumera la charge mentale de tout un service ? Le problème, c’est qu’aucune formation n’intègre vraiment la gestion de la fatigue psychique. Les effets délétères sur le corps, encore moins.
Derrière le masque, la souffrance psychique s’infiltre, mais reste quasiment invisible. Anne, médecin urgentiste près de Liège, confie : “On se croit surhumain. Puis, un matin, impossible de se lever, douleurs partout, palpitations à 120 sans raison. Là j’ai compris que mon corps avait dit stop avant ma tête.”
Pourquoi cet aveuglement ? Plusieurs facteurs l’expliquent :
Ce mécanisme est d’ailleurs similaire chez les pompiers, policiers, ou membres de la protection civile : le travail sur le terrain, 24h/24, l’exposition à la mort, au danger, à la détresse, sollicitent autant le corps que l’esprit. Mais peu osent verbaliser le fardeau psychique accumulé en silence. “J’ai appris à endurer, à avaler les émotions. Mais mon dos, lui, n’a pas tenu”, rapporte un pompier en reconversion suite à une double hernie discale.
Encore aujourd’hui, même en Belgique, la reconnaissance de la fatigue psychique et de ses répercussions somatiques progresse lentement dans le monde médical. Le corps, souvent nié, redevient visible… lorsqu’il impose l’arrêt.
Vous vous levez fatigué, même après huit heures de sommeil ? Des douleurs apparaissent sans raison après une prise de poste difficile ? C’est certainement le moment d’écouter le langage silencieux de votre corps.
Dans la prévention du burn-out chez les professionnels de santé, le repérage des signaux corporels précède souvent la prise de conscience psychologique.
Batterie à plat, crampes inexpliquées, troubles alimentaires : ce sont des messages que votre organisme utilise pour exprimer le ras-le-bol émotionnel.
À titre d’exemple, une étude parue dans le Journal of Occupational Health Psychology révèle que près de 80% des soignants “en pré-burn-out” avaient développé, dans les trois mois précédant l’effondrement psychique, au moins un trouble musculosquelettique ou digestif chronique.
Comment prévenir ce cercle vicieux ?
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Le corps n’est pas votre ennemi mais votre partenaire de vigilance. “J’ai voulu me persuader que tout irait mieux avec une bonne nuit, mais mon corps, lui, avait retenu la leçon de mes traumatismes”, explique Delphine, aide-soignante à la Clinique Saint-Joseph à Liège. On ne joue pas à l’autruche éternellement : tôt ou tard, c’est le corps qui impose la pause, parfois brutalement.
Il existe, dans certains établissements hospitaliers et centres de secours en Belgique, des programmes pilotes de détection précoce du burn-out : ateliers de relaxation, séances de groupes de parole, consultations psychologiques spécifiquement dédiées au personnel soignant, protocoles d’adaptation du poste de travail en fonction de la charge physique. Cette reconnaissance du corps comme indicateur du malaise psychique reste encore rare… mais elle sauve, chaque année, la santé et la carrière de dizaines de professionnels.
Métaphore simple : Le burn-out agit comme une batterie de téléphone : on croit pouvoir tenir encore un peu, puis soudain tout s’éteint. Plus vous rechargez maladroitement (café, anti-douleurs, oubli du repos), plus la recharge devient inefficace. Le bon réflexe ? S’écouter, accepter la faiblesse, remettre l’humain – votre propre personne – au centre.
On pourrait croire que les solutions sont forcément compliquées… Or, il existe des clés très concrètes pour prévenir la “panne sèche” chez les professionnels de santé, en commençant par une alliance : corps et psyché doivent cesser d’être séparés.
À force de refuser d’écouter son corps, on finit par ne plus l’habiter vraiment. Le risque ? S’anesthésier émotionnellement, avec le danger d’une indifférence totale aux patients puis à soi-même. S’alléger ne veut pas forcément dire “tout arrêter” ou “ne plus être performant”. C’est réapprendre à doser, à respecter le tempo de ce corps usé qui, trop souvent, paye le prix fort après des années de surmenage.
Le sport, l’expression corporelle (danse, yoga), le contact avec la nature sont autant de portes d’entrée vers une meilleure écoute. “C’est quand j’ai arrêté le sport que j’ai commencé à souffrir”, remarque Philippe, ambulancier en reconversion. À méditer…
En conclusion, rappelez-vous : la souffrance du professionnel de santé ne se limite pas au mental. C’est un iceberg dont la partie la plus visible – les douleurs, les troubles physiologiques – masque une fatigue psychique bien plus profonde. Osez pousser la porte d’une psychologue spécialisée à Esneux ou à Liège. Cela vaut bien plus qu’un arrêt maladie : c’est une façon de prévenir avant l’irréparable.
Comment détecter la différence entre fatigue physique et fatigue psychique chez un professionnel de santé ?
Si la récupération est impossible malgré le repos, que des douleurs diffuses persistent sans cause médicale évidente et que le sommeil est de plus en plus perturbé, il s’agit souvent de fatigue psychique. Le corps envoie alors des signaux d’alerte à ne pas négliger !
Pourquoi consulter une psychologue spécialisée en épuisement professionnel dans le secteur médical ?
Parce que seule une psychologue formée au contexte hospitalier et aux situations vécues par les personnels soignants comprend l’impact du stress chronique sur le corps. Le suivi adapté permet d’éviter les arrêts répétés et le burn-out.
Quand faut-il s’inquiéter de ses douleurs physiques récurrentes dans un métier d’intervention ?
Dès lors que la douleur devient chronique, entrave le travail ou la vie privée ou s’accompagne d’autres symptômes de mal-être (tristesse, irritabilité, épuisement), mieux vaut consulter rapidement. Plus l’accompagnement est précoce, meilleur est le pronostic.
Faut-il attendre d’être en arrêt maladie pour demander de l’aide contre la fatigue psychique ?
Non, il vaut mieux agir en prévention, dès les premiers signes de souffrance corporelle ou mentale. Se faire accompagner en amont, c’est le meilleur moyen d’éviter l’arrêt prolongé et de préserver son équilibre personnel et professionnel.
Rotenstein, L.S., et al. "Prevalence of Burnout among Physicians: A Systematic Review", JAMA, 2018. Lien. Résumé : Cette méta-analyse analyse les facteurs de burn-out et d’épuisement professionnel du personnel médical en lien avec les symptômes corporels.
Stoeber, J., & Rennert, D. "Perfectionism in medical professionals: relations with burnout and engagement", Medical Education, 2008. Lien. Résumé : L’étude relie la tendance à l’épuisement et la somatisation chez les soignants perfectionnistes.
West, C.P., Dyrbye, L.N., & Shanafelt, T.D., "Physician burnout: contributors, consequences and solutions", Journal of Internal Medicine, 2018. Lien. Résumé : Exploration des signes physiques du burn-out dans les métiers de la santé et pistes de prévention.
Bernard, P., et al. "Santé mentale et burnout des soignants : symptômes corporels, prévalence et facteurs associés", Revue Médicale Suisse, 2021. Lien. Résumé : Analyse des signes corporels du burnout dans les hôpitaux suisses et recommandations de repérage précoce.