Psychologue – Mme Samanta Widart
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0484 96 18 21
Il arrive à chacun d’entre nous de ressentir un coup de mou. Mais quand la sensation de lourdeur, d’épuisement du cerveau s’installe, on parle alors d’un phénomène bien connu en psychologie clinique adulte : la fatigue mentale. À la différence de la simple lassitude passagère, elle grignote doucement toute notre énergie, mine la mémoire, la concentration et même nos relations. Pourtant, nombre de personnes s’y habituent, la banalisent ou n’osent pas en parler. Pourquoi ? Parce que la fatigue mentale ne se voit pas.
Imaginez cela comme un moteur qui peine à démarrer chaque matin. Il ronronne, hésite, parfois cale entièrement. Votre cerveau, habituellement souple et réactif, semble s’enliser dans la mélasse. Impossible de se souvenir d’un nom, de s’accrocher à une idée. À Liège, beaucoup vivent cette débâcle silencieuse sans mettre de mots dessus. Mais comment la reconnaître ? À quel moment consulter ? Et surtout, que faire pour s’en sortir ? Plongeons au cœur de la fatigue mentale, cette usure silencieuse qui fait tant de ravages chez les adultes.
La vie moderne nous pousse parfois bien au-delà de nos limites naturelles. Sollicitations multiples, hyperconnexion, rythmes effrénés... L’adulte doit jongler entre travail, famille, tâches domestiques, vie sociale. Et il arrive un point où le cerveau lève le drapeau blanc. La fatigue mentale, ce n’est pas juste “être fatigué”. C’est une forme d’épuisement du système cognitif. Comme un ordinateur constamment surchargé, votre esprit rame, plante, chauffe. Il lui faut du repos, mais il est rarement accordé.
Cette fatigue mentale s’installe insidieusement. Vous l’avez sans doute déjà ressentie : une impression de “tête pleine“, l’impossibilité de suivre ou d’assimiler de nouvelles informations, des oublis fréquents, une irritabilité accrue. Vous lisez trois fois la même phrase sans la comprendre. Vous procrastinez. La moindre tâche semble insurmontable. Dans certains cas, la fatigue mentale peut même conduire à des douleurs physiques : maux de tête, tensions musculaires, troubles digestifs. Quand l’esprit s’épuise, tout le corps trinque.
Longtemps sous-estimée, la fatigue mentale fait désormais l’objet d’études sérieuses et de recommandations en santé mentale. Les consultations pour “épuisement psychique“ se multiplient, et pas seulement dans les grandes villes. Aux alentours de Liège, la demande de rendez-vous chez le psychologue explose depuis quelques années. Mme Samanta Widart, psychologue conventionnée INAMI de première ligne, a l’habitude de suivre des patients qui “tiennent debout” en apparence, mais avouent “craquer dès qu’ils rentrent chez eux“. Leur point commun : un sentiment de ne plus parvenir à recharger leurs batteries, même après une nuit complète.
Ce mal-être, silencieux pourtant, finit par tout troubler. Vie de couple, sommeil, performance professionnelle… Vous vous demandez si cela pourrait être du “surmenage” ? Ce terme est parfois trompeur. Tout n’est pas question de quantité de travail, mais bien de surcharge mentale, de sollicitations constantes et de manque de récupération émotionnelle.
L’écrivain américain David Allen, spécialiste de la productivité, disait : “Votre esprit est pour avoir des idées, pas pour les retenir. Si vous lui confiez tout, il finit par saturer.” De plus en plus de recherches confirment cela : nous négligeons le repos véritable de l’esprit adulte. Dans certains secteurs professionnels, des études estiment que plus d’un tiers des travailleurs souffrent de signes évidents de fatigue cognitive chronique. C’est massif.
Comment la différencier de la fatigue physique ? Chez l’adulte, les deux cohabitent souvent. Mais la fatigue mentale va bien au-delà : c’est comme un brouillard qui reste, même quand on s’est couché tôt, même quand le corps va bien. Elle ne se repose pas d’un simple week-end.
Quels facteurs favorisent cette épuisement ? Le stress chronique, l'hyperactivité professionnelle, le multitasking, la charge mentale parentale, un manque de soutien ou d’écoute. Mais pas seulement : même les périodes calmes, un passage à vide, une convalescence peuvent générer cette fatigue. Parfois, un deuil, une maladie dans l’entourage ou un simple sentiment d’isolement suffit à éroder l’énergie psychique. Certaines personnes y sont aussi plus sensibles de par leur tempérament anxieux, perfectionniste ou très empathique. Il n’y a pas de “profil type” : tout le monde peut être touché.
La bonne nouvelle ? Ce trouble n’a rien d’une fatalité. Il existe des moyens concrets pour reprendre la main. Et c’est justement le rôle de la psychoéducation et de l’accompagnement spécialisé.
Psychologue – Mme Samanta Widart
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Trop souvent, on pense que ce n’est “que passager”. Que ça va passer. Mais la fatigue mentale, elle, s’ancre. Et elle lance des signaux clairs — encore faut-il savoir les déchiffrer.
Voici les signes que rapportent le plus souvent des personnes en souffrance psychique reçues en première ligne :
Ces symptômes peuvent fluctuer. Certains jours sont meilleurs que d’autres. Mais si la spirale dure plus de trois semaines, et qu’aucun événement particulier ne l’explique, il est temps de consulter.
Dans ma pratique, de nombreuses personnes arrivent avec un sentiment de honte : “Je ne devrais pas me plaindre, je ne travaille même pas tant que ça…”. Pourtant, c’est le système de gestion de l’effort qui faiblit, pas le dévouement ou le courage. D’ailleurs, ceux qui “tiennent encore“ souffrent souvent plus longtemps, tant qu’ils retardent la prise en charge.
Chez les femmes, ce phénomène peut s’exacerber lors de certains passages de vie, comme les changements hormonaux, la parentalité, la ménopause ou même les règles. C’est l’une des raisons qui expliquent pourquoi les consultations pour fatigue mentale sont majoritairement féminines.
Petit aparté : il existe une confusion classique entre fatigue mentale et début de dépression. La différence principale : dans la fatigue mentale, le moral est parfois conservé, le goût de la vie n’est pas totalement entamé, mais l’énergie pour l’exprimer manque. Une consultation chez un professionnel permet de trancher.
Ce n’est pas juste “dans la tête”. L’épuisement psychique peut provoquer de réels symptômes somatiques. Maux de dos, troubles digestifs, infections à répétition. Le corps entier fonctionne au ralenti.
Il n’existe pas de test sanguin pour détecter la fatigue mentale, mais des questionnaires validés en psychologie clinique aident à évaluer le niveau d’épuisement. À Esneux ou ailleurs, un psychologue clinicien pourra affiner ce diagnostic, démêler la part de stress, d’anxiété ou d’humeur dépressive, et proposer une feuille de route adaptée. Dans tous les cas, attendre “que ça passe” n’est jamais la bonne solution.
Un chiffre qui parle : on estime que près de 46% des salariés déclarent “ne plus avoir l’envie d’aller travailler“ à cause de leur fatigue mentale (Baromètre de la Fondation Ramsay, 2022). Ce n’est pas du caprice. C’est un message du cerveau : “Il me faut du repos, du tri, du sens.”
Bonne nouvelle : on peut sortir du tunnel. À condition de mettre en place de vrais changements, pas juste “se reposer plus”. Il existe des solutions, validées scientifiquement, efficaces aussi bien à Liège qu’en Belgique ou ailleurs.
Le premier réflexe devrait être simple : prendre RDV avec un psychologue spécialisé dans l’accompagnement de la fatigue mentale chez l’adulte. Mme Samanta Widart, psychologue conventionnée INAMI de première ligne aux environs de Liège, propose une évaluation approfondie et un suivi individualisé. Un point fort : elle met aussi en place des séances collectives de relaxation, pour ceux qui préfèrent un travail de groupe en complément.
En attendant ou en complément, voici quelques piliers à mettre en œuvre :
Dans certains cas, selon l’intensité et la durée, il peut être nécessaire d’organiser un arrêt de travail temporaire, couplé à un suivi avec le médecin généraliste. Ce n’est ni une faiblesse, ni un “gros mot”. La récupération est alors plus rapide que lorsque l’épuisement chronicise. D’où l’intérêt d’une détection précoce.
L’accompagnement psychologique s’avère souvent décisif. À Esneux ou dans la région de Liège, des praticiens comme Mme Samanta Widart proposent des approches concrètes : thérapies cognitives, psychoéducation, exercices de pleine conscience, autohypnose. En séance individuelle ou en groupe, chacun trouvera les outils adaptés.
La relaxation de groupe, solution complémentaire, permet un lâcher-prise plus immédiat. On y découvre des techniques pour faire redescendre la pression, “nettoyer” le cerveau des ruminations, et apprendre à mieux repérer les signaux d’alerte du mental. Les participants échangent, se sentent moins seuls, s’entraident. Certains décrivent un avant/après radical, comme si la vie retrouvait des couleurs progressivement.
Que faire si l’on ne sent pas d’amélioration ? Il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin, ou à envisager une réévaluation. Parfois, des causes médicales coexistent, qu’un professionnel de santé saura dépister (troubles de la thyroïde, carences, apnées du sommeil, etc.).
Et si vous doutez, souvenez-vous : consulter un professionnel pour une fatigue mentale, ce n’est pas “se plaindre inutilement“, c’est s’offrir un rechargement complet. Inutile d’attendre d’être au bout du rouleau. De petits changements, guidés par un pro, font souvent des miracles.
Sortir d’une phase de fatigue mentale intense, c’est un pas de géant. Mais la plus grande victoire, c’est d’éviter la rechute. Comment garder cette “charge batterie” au bon niveau ? Voici les conseils de terrain, issus de l’expérience de Mme Widart et des recommandations internationales.
Enfin, n’hésitez pas à demander du soutien : famille, amis, professionnels. Plus on partage, moins on porte. La fatigue mentale, c’est comme un sac trop lourd : le porter à deux, c’est tout de suite plus facile.
Pour aller plus loin, Mme Samanta Widart propose des séances ponctuelles de relaxation de groupe adaptées à tous, en parallèle du travail individuel. Ce travail en groupe stimule la motivation, éclaire les angles morts, redonne du goût au partage. En Belgique, l’accès à ce type d’accompagnement s’est largement démocratisé grâce au conventionnement INAMI, qui permet de réduire les frais et de rendre le suivi plus accessible.
Gardez en tête un principe simple : le cerveau aussi a besoin de vacances. Régulières, planifiées, sincères. Entre deux sprints du quotidien, il mérite d’être bichonné.
En conclusion, la fatigue mentale, ce n’est ni de la paresse, ni une fatalité. C’est le signal précieux qu’il est temps de recharger. Prendre soin de soi, c’est offrir à son cerveau l’énergie pour savourer la vie, aimer, travailler, rêver. Il n’existe pas de petit pas : chaque effort pour alléger son esprit est une victoire sur la fatigue chronique.
Comment savoir si je souffre de fatigue mentale plutôt que de simple fatigue physique ?
La fatigue mentale se caractérise par des difficultés de concentration, d’attention, une irritabilité inhabituelle et des troubles du sommeil, même si on est reposé. Contrairement à la fatigue physique, elle ne disparaît pas après une simple nuit de repos. Si ces symptômes persistent sur plusieurs semaines, il est conseillé de consulter.
Pourquoi la fatigue mentale est-elle de plus en plus fréquente chez l’adulte ?
La vie moderne impose de multiples sollicitations, pressions et interruptions, tant au travail que dans la sphère familiale. Cette surcharge cognitive dépasse les capacités naturelles d’adaptation du cerveau adulte, rendant la fatigue mentale plus courante que jamais.
Quand faut-il consulter un psychologue pour fatigue mentale ?
Il est recommandé de prendre rendez-vous si l’épuisement psychique s’installe depuis plus de trois semaines, qu’il perturbe le travail, la vie sociale ou le sommeil, ou encore si la situation engendre des symptômes physiques (maux de tête, troubles digestifs). Un psychologue conventionné INAMI pourra évaluer la situation et proposer un accompagnement adapté.
Faut-il privilégier la relaxation individuelle ou en groupe pour lutter contre la fatigue mentale ?
Les deux approches se complètent : la relaxation de groupe permet de se sentir soutenu et moins isolé, tandis que la relaxation individuelle cible des axes plus personnels. L’important est d’oser demander de l’aide et de tester différentes méthodes pour en ressentir les bénéfices.
1. Arnsten, A.F.T. – The neurobiology of mental fatigue: Stress, neurotransmitters and circuits – *Nature Reviews Neuroscience*, 2009. Résumé : Cet article explique les bases biologiques de la fatigue mentale et ses liens avec le stress chronique chez l’adulte.
2. van der Linden, D., Frese, M., & Meijman, T.F. – Mental fatigue and the control of cognitive processes: Effects on perseveration and planning – *Acta Psychologica*, 2003. Résumé : Les auteurs montrent que la fatigue mentale nuit à la capacité de planifier et de contrôler les actions dans la vie quotidienne.
3. Boksem, M.A.S., & Tops, M. – Mental fatigue: Costs and benefits – *Brain Research Reviews*, 2008. Résumé : Revue complète de la littérature sur la fatigue mentale, ses conséquences et les stratégies de récupération validées.
4. de Vries, J.D., et al. – Effectiveness of recovery strategies after work: A meta-analysis – *Journal of Occupational Health Psychology*, 2017. Résumé : Cette méta-analyse démontre l’impact positif des stratégies de récupération (pause, relaxation, nature) sur la diminution de la fatigue mentale chez l’adulte.