Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
Fatigue chronique et troubles de concentration chez l’enfant : ces symptômes, trop souvent banalisés ou confondus avec des difficultés passagères, constituent une problématique de santé mentale grandissante pourtant sous-évaluée. Face à un enfant qui “manque d’attention” ou “semble toujours fatigué”, il est courant d’évoquer la paresse, la crise d’adolescence ou de simples troubles du sommeil. Mais que se cache-t-il derrière ces signaux persistants ? Pourquoi chaque psychologue pour enfants et adolescents insiste-t-il désormais sur l’importance de les prendre au sérieux ? Cet article vous invite à plonger au cœur de ce symptôme insidieux, souvent masqué, dont l’impact sur le bien-être, l’estime de soi et la réussite scolaire est sous-estimé.
Chez l’enfant et l’adolescent, la fatigue physique et mentale peut survenir après une journée bien remplie ou dans certaines périodes de croissance. Mais la fatigue chronique se distingue par sa persistance : elle s’installe chaque jour, sans cesser après le repos, souvent associée à un sentiment d’épuisement général et à une baisse durable de la motivation. En contexte scolaire, cela se traduit par des difficultés à rester attentif, à terminer ses devoirs ou à maintenir ses efforts en classe et à la maison.
Parmi les symptômes fréquemment observés :
Reconnaître ces signaux, c’est déjà amorcer une prise en charge précoce et éviter que le trouble ne devienne un fardeau chronique.
Le lien entre fatigue et problèmes de concentration est désormais reconnu par la communauté scientifique. Lorsqu’un enfant souffre d’une fatigue persistante, ses capacités attentionnelles baissent : il lutte pour rester attentif, commet des erreurs d’inattention, oublie ses consignes, peine à commencer ou à terminer des tâches.
La fatigue entraîne une saturation cognitive. Le cerveau, privé de répit, est moins apte à filtrer les distractions, planifier, organiser ses pensées ou mémoriser les informations. Cette baisse peut être confondue avec un Trouble de l’Attention (TDA/H), alors que le facteur déterminant ici, c’est l’épuisement durable, pas un trouble neurologique sous-jacent.
Les conséquences sur la réussite scolaire et l'estime de soi sont majeures : un enfant en fatigue chronique devient plus anxieux face aux évaluations, se sent moins capable, redoute l’école, ce qui contribue à renforcer l’isolement social et la spirale négative. À force d’échecs, certains décrochent : ils abandonnent petit à petit l’espoir de réussir.
Certains problèmes médicaux doivent être exclus en priorité : troubles du sommeil (apnée, insomnie), carences (fer, vitamine D…), maladies chroniques (asthme, diabète, maladies auto-immunes). Chez certains enfants, des examens médicaux sont recommandés afin d’écarter ces causes organiques.
Mais de nombreux cas relèvent de facteurs psychologiques : stress fréquent, anxiété scolaire, surcharge d’activités extra-scolaires, pression académique, inquiétudes familiales. Le manque d’écoute, de considération ou d’attention à ses besoins de repos accentue ce phénomène. La pression parentale et la recherche de performance, décrites notamment dans l’article “Pression de la parentalité, apprendre à se déculpabiliser”, alimentent parfois le cercle vicieux de l’épuisement.
L’exposition prolongée aux écrans le soir (jeux vidéo, téléphone, tablette, télévision) retarde l’endormissement et diminue la qualité du sommeil. Les enfants surexposés passent moins de temps dehors, dorment moins, bougent moins : leur horloge interne se dérègle, renforçant la fatigue et l’inattention le lendemain.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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Le jeune enfant manifeste plus explicitement sa fatigue par des pleurs, des crises, un repli ou une tendance à “coller” ses parents. Les troubles de concentration se manifestent par des oublis, des consignes non suivies ou des erreurs inattentives en classe. Souvent, la demande de sieste ou la somnolence en journée doit alerter, car elle n’est normalement plus fréquente à cet âge.
À l’adolescence, les causes de fatigue deviennent plus complexes : modifications hormonales, décalage du rythme circadien, exigences scolaires accrues, réseaux sociaux et pression d’intégration. L’adolescent ose moins consulter : il relativise ou cache sa fatigue par honte ou par peur de “décevoir”. Pourtant, c’est une période clé où la prise en charge psychologique peut éviter le décrochage.
La consultation en psychologie permet d’identifier le ou les facteurs responsables de la fatigue et des troubles de concentration. Les professionnels formés à l’enfance repèrent nuances émotionnelles, conflits relationnels, sources cachées d’angoisse ou de pression. Ils procèdent à une évaluation complète : histoire familiale, habitudes de sommeil, bilan émotionnel, évaluation des stratégies de gestion du stress, interactions scolaires…
Quand l’enfant présente des difficultés d’apprentissage persistantes, un bilan psychométrique (QI/QI+) ou un test de l'attention peut être proposé afin de distinguer fatigue “réversible” et troubles du développement plus spécifiques.
Le suivi psychologique vise toujours cette double approche : soulager l’enfant (en restaurant ses ressources, en régulant son sommeil et son organisation), mais aussi accompagner la famille pour comprendre, soutenir, alléger la pression. L’objectif n’est pas de viser la performance maximale mais de restaurer un équilibre de vie où repos, apprentissage et loisir se soutiennent mutuellement.
Toute fatigue persistante de l’enfant qui s’étend au-delà de deux semaines doit alerter, surtout si elle s’accompagne d’une baisse de concentration, d’un retrait social ou de modifications importantes d’humeur. L’observation par l’entourage (parents, enseignants, éducateurs) est clé.
Privilégiez l’écoute active, sans jugement (“Tu as raison de te sentir épuisé(e)”, “Parlons-en avec quelqu’un qui peut t’aider…”). Valorisez le repos, la sieste lorsque c’est nécessaire, et refusez de surcharger l’emploi du temps. Apprenez à repérer les signaux d’alerte plutôt que de les minimiser (“Ce n’est qu’une phase…”).
Quelques gestes simples mais efficaces :
Le dialogue famille/école est indispensable pour repérer précocement les signes de désengagement scolaire et réajuster les attentes. Le relais vers une psychologue pour adolescents et enfants, bien connue aux alentours de Liège, peut alors s’enclencher de façon rassurante et coordonnée. En Belgique, le médecin généraliste ou le pédiatre peut aussi préconiser un soutien psychologique face à ces symptômes.
Sous-estimer la fatigue chronique de l’enfant, c’est exposer à des risques : échec scolaire, troubles de l’humeur (dépression, anxiété), troubles du sommeil durables, troubles du comportement alimentaire, perte de confiance et désengagement social durable. Avec le temps, cette vulnérabilité augmente même le risque de burnout à l’adolescence ou à l’âge adulte.
Agir tôt, c’est mettre toutes les chances de son côté pour que l’enfant retrouve équilibre, plaisir et capacité d’apprentissage. Cela suppose une collaboration active entre parents, enseignants, psychologue et, si besoin, médecin. C’est tout l’enjeu de la prévention contemporaine en santé mentale infantile.
Dans son cabinet spécialisé pour enfants et adolescents à Esneux, Mme Lara TRESALLI constate chaque semaine l’ampleur du phénomène. De nombreux jeunes, habitant à Liège ou dans la région, consultent pour une “difficulté à se concentrer”, qui s’avère, après évaluation, être d’abord le symptôme d’une fatigue persistante liée à des rythmes de vie déséquilibrés ou à une anxiété de performance.
Le travail s’oriente alors vers la restauration des ressources de l’enfant, la valorisation d’un sommeil réparateur, l’ajustement du rythme scolaire, et la réintroduction progressive d’activités plaisir, non compétitives. Le soutien de Mme TRESALLI permet aux jeunes et aux familles de s’autoriser à écouter les signaux du corps et de ne pas se croire “faibles” ou “insuffisants”, mais simplement humains. Ce travail de libération psychologique porte ses fruits dans la majorité des cas, avec un retour progressif de l’énergie et du fonctionnement scolaire optimal.
La démarche la plus difficile reste souvent celle de prendre rendez-vous. Trop de familles banalisent une fatigue qui s’éternise, espérant que “ça passera”. Mais dès que l’impact sur la qualité de vie apparaît, il est indispensable d’oser demander conseil. Les consultations spécialisées en psychologie pour enfants et adolescents, comme celles proposées par Mme Lara TRESALLI, offrent un cadre bienveillant, sans jugement, où chaque jeune peut s’exprimer et sortir de l’épuisement.
La première étape vise une évaluation globale : écoute de la plainte, identification du contexte, bilan émotionnel, repérage d’éventuelles comorbidités. Ce temps permet de démêler fatigue “simple” (liée à des rythmes ou habitudes) de signes évocateurs d’autres troubles (dépression, anxiété, trouble du sommeil ou du développement).
Le suivi psychologique propose toujours une intervention sur mesure, adaptée à l’âge, à la personnalité, à l’histoire familiale. Les outils mobilisés peuvent être l’entretien, le travail d’expression des émotions, la pédagogie du sommeil, la remédiation cognitive, l’apprentissage de la gestion du stress, le soutien parental avec guidance éducative…
Après quelques semaines de suivi, les bénéfices sont généralement sensibles : meilleure régulation du repos, reprise de confiance, retour de la concentration et du plaisir scolaire. Les consultations de suivi permettent d’ajuster les axes de travail et de soutenir la famille sur la durée.
Vous observez des signes prolongés de fatigue chronique ou de perte de concentration chez votre enfant ? N’attendez pas que les difficultés s’aggravent. L’accompagnement précoce par une psychologue spécialisée pour enfants et ados est possible près de chez vous, aux alentours de Liège. Le parcours débute souvent par un échange téléphonique, qui permet de clarifier la situation, puis une première rencontre avec votre enfant afin de poser ensemble les prochaines étapes du suivi.
La fatigue chronique et les difficultés de concentration ne sont pas des fatalités incontournables de la jeunesse actuelle. Les repérer tôt, les comprendre, les traiter dans leur complexité psychologique et familiale permet de prévenir des complications qui, autrement, risquent de s’installer durablement. Dans un monde qui exige toujours plus, offrons à nos enfants la possibilité d’écouter leurs besoins profonds. N’attendons pas que leur fatigue devienne une maladie silencieuse : réagissons dès les premiers signaux, en confiance, auprès de professionnels formés en santé mentale de l’enfant et de l’adolescent.
Une fatigue passagère disparaît généralement après du repos ou durant le week-end, tandis qu’une fatigue persistante impacte chaque jour l’état général, la concentration et l’humeur. Si la situation dure plus de deux semaines et modifie le comportement habituel de l’enfant, une consultation est recommandée.
Le psychologue peut aider à identifier si les troubles de concentration relèvent d’une fatigue chronique, d’un environnement stressant ou d’un trouble cognitif. Un accompagnement spécialisé contribue à restaurer confiance, motivation et réussite scolaire, tout en impliquant la famille dans la démarche.
Si la démotivation et l’inattention persistent au-delà de quelques jours et impactent les résultats scolaires, le sommeil ou la relation avec les autres, il est nécessaire d’en parler rapidement à un professionnel afin de prévenir une aggravation des difficultés.
Le test de QI n’est pas systématique : il est proposé uniquement si des difficultés d’apprentissage ou des écarts importants entre les compétences sont observés. L’évaluation globale par un psychologue guide la pertinence de ce bilan selon la situation de l’enfant.
1. Chalder, T., Goodman, R., Wessely, S. et al. "Epidemiology of chronic fatigue syndrome and self reported myalgic encephalomyelitis in 5–15-year-olds: cross-sectional study." BMJ, 2003. Résumé : Étude épidémiologique de la fatigue chronique chez les enfants, mettant en évidence sa sous-évaluation et ses conséquences scolaires.
2. De Los Reyes, A., & Kazdin, A. E. "Informant discrepancies in the assessment of childhood psychopathology: A critical review, theoretical framework, and recommendations for further study." Psychological Bulletin, 2005. Résumé : Analyse des écarts entre observations parentales et scolaires face aux troubles psychiques chez l’enfant, avec application aux symptômes de fatigue et d’attention.
3. Rimes, K. A., & Chalder, T. "Treatments for chronic fatigue syndrome in children and adolescents: A systematic review." BMJ, 2005. Résumé : Passe en revue les différentes stratégies psychothérapeutiques efficaces pour la fatigue chronique de l’enfant et de l’adolescent.
4. Meltzer, L. J., & Mindell, J. A. "Sleep and sleep disorders in children and adolescents." Psychiatric Clinics, 2006. Résumé : S’intéresse à l’impact du sommeil sur la fatigue et l’attention, en montrant le rôle des routines dans la prévention des troubles.