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Exercices neurocognitifs après 60 ans : le secret pour entretenir sa mémoire

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0472 26 62 63

Exercices neurocognitifs après 60 ans : le secret pour entretenir sa mémoire au fil des années

Vieillir n’est pas synonyme de perte inéluctable de mémoire. Grâce aux progrès de la neuropsychologie et à une meilleure connaissance du fonctionnement cérébral, il est aujourd’hui possible d’adopter des exercices neurocognitifs pour préserver et entretenir la mémoire après 60 ans. Contrairement aux idées reçues, le cerveau garde tout au long de la vie une plasticité surprenante. Ainsi, stimuler régulièrement les différentes formes de mémoire permet d’améliorer la concentration, la vitesse de réflexion et la capacité à se rappeler des informations importantes au quotidien.

Dans cet article, découvrez comment des exercices ciblés peuvent épauler votre santé cérébrale, pourquoi il est essentiel d’agir tôt, et quelles méthodes validées par les spécialistes sont les plus efficaces pour accompagner le vieillissement en santé. Que vous soyez concerné personnellement ou pour l’un de vos proches, vous trouverez des conseils pratiques, concrets et scientifiquement argumentés adaptés à la vie des seniors.

Pourquoi notre mémoire change-t-elle après 60 ans ?

Avec l’avancée en âge, il est courant de remarquer un ralentissement dans le rappel des souvenirs ou une difficulté accrue à retenir des informations récentes. Ce phénomène s’explique par plusieurs processus naturels : une légère diminution du volume cérébral, une baisse de la densité des connexions neuronales ou encore des difficultés de circulation sanguine dans certaines régions du cerveau. Ces légers ajustements physiologiques peuvent altérer la mémoire de travail, la rapidité de traitement de l’information et parfois l’aisance à apprendre de nouvelles choses.

Cependant, il est essentiel de distinguer entre les pertes de mémoire liées au vieillissement normal – souvent réversibles ou compensables – et les troubles pathologiques, comme la maladie d’Alzheimer. La clé pour faire la différence ? Un accompagnement précoce, parfois grâce à un bilan neuropsychologique réalisé par un professionnel de la mémoire.

Le vieillissement cérébral : une évolution naturelle mais modulable

Les études montrent que le cerveau conserve tout au long de la vie une capacité d’adaptation, appelée plasticité cérébrale. Cette caractéristique explique pourquoi l’entraînement cérébral, lorsqu’il est ciblé et régulier, permet de créer de nouveaux réseaux neuronaux. Même après 60 ans, cette « gymnastique du cerveau » aide à ralentir, voire compenser certains effets de l’âge. Il n’est jamais trop tard pour commencer à entretenir sa mémoire !

Quels types de mémoire stimuler après 60 ans ?

La mémoire n’est pas une capacité homogène, mais plutôt un ensemble de systèmes complémentaires :

  • La mémoire de travail : retenir une information sur le court terme pour l’utiliser immédiatement.
  • La mémoire à long terme : stocker et rappeler les connaissances acquises, les souvenirs, les compétences.
  • La mémoire épisodique : se souvenir d’événements vécus, associés à un contexte précis.
  • La mémoire sémantique : connaissances générales sur le monde, le vocabulaire, les faits.
  • La mémoire procédurale : automatisation de gestes ou de tâches (faire du vélo, cuisiner une recette).

Après 60 ans, la mémoire de travail et la mémoire épisodique sont généralement les plus fragiles. Toutefois, en mobilisant régulièrement l’ensemble de ces systèmes, on améliore la capacité globale du cerveau à traiter, archiver et retrouver les informations au quotidien.

Les exercices neurocognitifs les plus efficaces à pratiquer à domicile

Pratiquer des exercices de stimulation cognitive à la maison est une stratégie simple et accessible pour lutter contre le déclin de la mémoire. Voici une sélection d’exercices validés, à intégrer à votre routine :

1. Jeux de mémoire et de concentration

Les jeux de cartes (mémory, solitaire), puzzles visuels, ou applications pour entraîner la mémoire sur tablette sont particulièrement recommandés. Ils sollicitent l’attention, renforcent la mémoire visuelle et auditive en s’adaptant au rythme de chacun. Quelques minutes quotidiennes suffisent pour constater des progrès sur la concentration et la rapidité de rappel des informations.

2. Lecture, écriture et associations mentales

Lire quotidiennement des articles, des romans ou des magazines sollicite la compréhension et la mémorisation des faits. L’écriture (journal intime, listes, poèmes) permet d’entraîner la mémoire sémantique et d’entretenir le vocabulaire. Associer chaque nouvelle information à une image mentale ou à une sensation (une odeur, une voix) multiplie les points d’ancrage dans la mémoire à long terme.

3. Exercices d’évocation et de récitation

Racontez votre journée à voix haute, apprenez de nouveaux mots, récitez des poésies ou des chansons. L’évocation régulière d’événements ou de contenus oubliés stimule la mémoire épisodique et améliore l’accès aux souvenirs.

4. Jeux de logique, de chiffres et d’orientation spatiale

Sudokus, mots croisés, calcul mental, labyrinthes ou casse-têtes 3D sollicitent le raisonnement logique, la mémoire de travail et la prise de décision rapide. Alternez les thèmes pour entretenir différemment chaque zone cérébrale impliquée dans la mémorisation.

5. Exercices multisensoriels (musique, art, bricolage)

L’apprentissage d’un instrument, la pratique du dessin ou du bricolage, le jardinage ou la cuisine mettent en jeu la mémoire procédurale tout en développant la créativité. Ce type d’activité stimule à la fois la concentration, la mémoire sensorielle et la joie de vivre.

Pour approfondir ces techniques, n’hésitez pas à consulter l’article détaillé sur les thérapies de la mémoire.

L’importance de la régularité et de la variété dans les exercices

Le secret de l’efficacité ? La régularité et la diversité ! Il est préférable de pratiquer 10 à 20 minutes d’activité cognitive chaque jour, plutôt qu’une longue session une fois par semaine. Varier les types d’exercices permet de solliciter le cerveau sous différents angles et d’éviter la routine.

Adopter un calendrier hebdomadaire, alterner entre jeux de mots, jeux de chiffres, lecture, activités artistiques et exercices d’évocation maximise les bénéfices en évitant la lassitude. Pratiquées en famille ou en groupe, ces activités favorisent aussi le lien social, lui-même essentiel au bien-être psychologique des seniors.

Le rôle central du neuropsychologue dans la prévention et la prise en charge après 60 ans

L’accompagnement par un professionnel spécialisé, comme un neuropsychologue, est précieux pour évaluer les capacités individuelles et ajuster les exercices à chaque profil. Un bilan personnalisé permet de détecter précocement d’éventuels troubles, d’identifier les domaines à renforcer et de construire un programme de stimulation adapté. Les séances en cabinet, particulièrement à Liège et dans toute la région, s’adressent à toute personne souhaitant préserver ses facultés quel que soit son âge.

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Prévenir les oublis du quotidien : stratégies et astuces concrètes

Au quotidien, certaines astuces peuvent faire une grande différence pour limiter les oublis et renforcer la mémoire :

  • Utilisez un agenda ou un carnet pour noter les rendez-vous, les tâches à faire, les courses. Ce support externe « soulage » la mémoire de travail et facilite l’organisation.
  • Créez des associations visuelles ou auditives pour retenir plus facilement les noms, les chiffres, ou l’emplacement de vos clés.
  • Répétez immédiatement les nouvelles informations : dire en voix haute ou écrire un nouveau numéro de téléphone aide à l’intégrer plus durablement.
  • Pratiquez la « marche consciente » : promenez-vous régulièrement en vous concentrant sur le paysage, les sons et les odeurs, pour stimuler à la fois attention et mémoire perceptive.

L’impact du mode de vie sur la mémoire après 60 ans

Il ne suffit pas de pratiquer des jeux cognitifs pour entretenir sa mémoire : le mode de vie global joue un rôle majeur. Certaines habitudes de vie contribuent à protéger la santé cérébrale :

  • Activité physique régulière : la marche, le vélo, la natation ou le yoga, font circuler l’oxygène vers le cerveau et favorisent la genèse de nouveaux neurones.
  • Alimentation équilibrée : privilégier les fruits, légumes frais, poissons gras et sources de vitamines B, D et Oméga-3 protège les circuits neuronaux contre le vieillissement.
  • Qualité du sommeil : un sommeil profond et régulier favorise la consolidation des souvenirs et la récupération des fonctions cognitives.
  • Maintien du lien social : les discussions, jeux en groupe, et nouvelles rencontres stimulent à la fois la mémoire et le plaisir de vivre.

Une approche globale, associant stimulation cognitive et hygiène de vie, préserve au mieux la mémoire aux alentours de Liège et partout ailleurs.

Quand consulter un neuropsychologue ?

Il est recommandé de consulter si vous, ou l’un de vos proches, observez :

  • Des oublis répétés de rendez-vous, de noms ou d’objets courants.
  • Des difficultés croissantes à suivre une conversation ou à effectuer des tâches complexes habituelles.
  • Une désorientation dans des lieux connus ou lors de trajets quotidiens.
  • Des difficultés à apprendre ou à retenir une information récente même après répétition.

Un diagnostic précoce grâce à un bilan spécialisé, particulièrement en Belgique où l’accompagnement est bien structuré, permet de différencier un vieillissement normal d’un trouble neurocognitif et d’adapter les interventions. Pour mieux comprendre l’accompagnement, reportez-vous au dossier sur la prise en charge des troubles de mémoire.

Exercices spécifiques à pratiquer en groupe : le pouvoir du collectif

Pratiquer des exercices neurocognitifs en groupe multiplie les bénéfices : la stimulation est renforcée par l’échange, la motivation, l’humour, et le partage d’astuces entre participants. Les ateliers de mémoire, souvent proposés par les cabinets spécialisés ou en maisons de quartier, comportent des activités collaboratives :

  • Mémorisation de listes ou de séquences d’objets (avec restitution collective).
  • Jeux de rôle pour évoquer des souvenirs communs et travailler la mémoire épisodique.
  • Quizz musicaux ou artistiques pour stimuler l’attention, l’écoute, la mémoire sensorielle.

Le sentiment d’appartenance et le plaisir agissent comme un catalyseur naturel de la neuroplasticité, tout en luttant contre l’isolement, l’un des principaux facteurs de déclin cognitif.

Intégrer la dimension émotionnelle et sensorielle dans la stimulation cognitive

Les émotions jouent un rôle clé dans le processus mémoriel : un souvenir associé à une émotion forte ou positive est mieux retenu. Ainsi, associer les exercices à des expériences sensorielles agréables (musique, parfums, souvenirs d’enfance) maximise l’encodage. Jardiner en rappelant des moments d’enfance, écouter une mélodie préférée tout en résolvant une énigme, ou cuisiner une recette familiale tout en récitant des ingrédients, renforcent le lien entre la mémoire et le plaisir.

Personnaliser son programme d’exercices : conseils de experts

Chaque mémoire est unique ! Adaptez les exercices à vos passions et à votre profil : un amateur d’histoire privilégiera la lecture et les discussions thématiques ; un passionné de sport misera sur les jeux d’équilibre et de coordination, associés à des rappels de règles. Construisez chaque semaine un « menu » d’activités variées, à faire seul, en couple ou en famille.

La guidance d’un professionnel, comme celle de votre neuropsychologue à Esneux, garantit l’adaptation des objectifs à vos capacités, vos envies et à l’évolution de votre mémoire au fil du temps.

Bienfaits prouvés des exercices neurocognitifs après 60 ans

En pratiquant régulièrement des exercices ciblés, des études longitudinales démontrent :

  • Une amélioration des performances de mémoire de travail, même chez les personnes ne présentant aucun trouble initial.
  • Un ralentissement marqué de la baisse de la mémoire épisodique et des capacités d’attention, d’autant plus net si la stimulation commence tôt.
  • Une hausse du sentiment d’efficacité personnelle, de la confiance en soi et du bien-être global.
  • Un allongement de l’autonomie et de la qualité de vie à domicile, réduisant le risque de dépendance.

Conclusion : vers un vieillissement épanoui et actif grâce à la neuropsychologie

Le vieillissement de la mémoire n’est pas une fatalité ! En adoptant des exercices neurocognitifs adaptés, la mémoire des plus de 60 ans reste alerte et dynamique. La clé réside dans la stimulation régulière, le plaisir de l’apprentissage, et l’accompagnement expert.

Si vous cherchez des solutions personnalisées pour préserver ou améliorer votre mémoire, n’attendez pas : une consultation chez un spécialiste, comme Mme Eléonore Closset, est accessible dès les premiers doutes. Grâce à une prise en charge adaptée, il est possible de vivre un quotidien serein, plein d’énergie et d’autonomie aussi bien aux alentours de Liège qu’ailleurs.

Neuropsychologue - Mme Eléonore CLOSSET

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FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mes troubles de mémoire sont liés au vieillissement normal ou à une maladie ?

Il est parfois difficile de distinguer un simple vieillissement de la mémoire d’un trouble plus sérieux. Si les oublis deviennent fréquents, concernent des événements récents, ou s’accompagnent de difficultés à suivre une conversation ou à s’orienter, il est conseillé de consulter un neuropsychologue pour établir un bilan approfondi.

Quand commencer les exercices neurocognitifs pour la mémoire après 60 ans ?

L’idéal est d’intégrer la stimulation cognitive le plus tôt possible, dès les premiers signes de ralentissement de la mémoire. Plus les exercices sont réguliers et précoces, plus les bénéfices sont importants et durables, y compris en prévention des troubles plus graves.

Faut-il être suivi par un professionnel pour faire des exercices cognitifs à domicile ?

S’il est possible de réaliser seul de nombreux exercices simples, l’accompagnement par un neuropsychologue est précieux pour personnaliser et optimiser les activités selon son profil et ses objectifs. Un suivi expert permet aussi de détecter précocement toute évolution anormale de la mémoire.

Pourquoi la vie sociale et l’alimentation sont-elles aussi importantes que les jeux de mémoire ?

Le cerveau a besoin de stimulation variée pour bien fonctionner : une alimentation adaptée, l’activité physique et les liens sociaux agissent en synergie avec les exercices de mémoire. Ensemble, ils préservent la plasticité cérébrale et réduisent les risques de déclin cognitif.

Références scientifiques

Salthouse, T.A., "Selective review of cognitive aging", Journal of the International Neuropsychological Society, 2010. – Revue des mécanismes du vieillissement cognitif et de la plasticité du cerveau après 60 ans.

Karr, J.E., Areshenkoff, C.N., & Garcia-Barrera, M.A., "A meta-analysis of cognitive training programs for older adults", Neuropsychology, 2014. – Analyse des bénéfices des programmes d'entraînement cognitif sur la mémoire des seniors.

Lustig, C., Shah, P., Seidler, R., & Reuter-Lorenz P.A., "Aging, training, and the brain: A review and future directions", Neuropsychology Review, 2009. – Synthèse sur l’efficacité des exercices et leur impact sur le vieillissement cérébral.

Park, D.C., & Reuter-Lorenz, P., "The Adaptive Brain: Aging and Neurocognitive Scaffolding", Annual Review of Psychology, 2009. – Présentation du concept de "scaffolding" et des stratégies adaptatives du cerveau âgé.

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