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Enfants mutiques ou repliés : pourquoi une psychologue spécialisée change toutPsy Enfant - Ado

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Enfants mutiques ou repliés : pourquoi une psychologue spécialisée change tout

Un enfant silencieux. Presque invisible à l’école, évitant les fêtes, muré derrière des silences. Du jour au lendemain, votre fille ou votre fils ne regarde plus dans les yeux, évite la parole, et préfère se couper du monde ? Dans ces cas, la famille est souvent démunie. Est-ce de la timidité, de la peur, ou une forme de mutisme plus préoccupante ? Et surtout, comment réagir, aider, et éviter de faire pire ?
Ce silence, ce replis sur soi, ça fait mal au cœur. Et pour cause, c’est un appel au secours sans mots. Beaucoup de parents commettent l’erreur de minimiser, de penser : “Ça passera.” Mais certains silences s’éternisent. Alors, comment faire la différence, et surtout, pourquoi consulter un(e) psychologue spécialisée fait souvent toute la différence ? Suivez-nous dans une plongée concrète, sans tabou, entre peurs, mots tus, et solutions éprouvées.

Comment reconnaître un enfant mutique ou replié ?

D’abord, il faut sortir du mythe : un enfant discret n’est pas forcément en difficulté. Mais quand un garçon de 7 ans ne décroche pas un mot, même à ses proches ; quand une adolescente refuse tout contact visuel en classe ou fuit les interactions, les signaux sont là. Ce n’est plus un simple trait de caractère. Cela peut devenir un vrai frein au développement, et à la confiance en soi.

On parle souvent, à tort, de “mutisme” alors qu’il s’agit plutôt de repli sur soi ou de réserves passagères. Pourtant, dans certains cas, il s’agit bien d’un trouble : le mutisme sélectif ou mutisme total. Les spécialistes parlent d’un trouble anxieux où l’enfant parle normalement à la maison, mais pas à l’extérieur. Parfois, le mutisme est plus généralisé. Ce n’est pas seulement de la timidité aiguë ! Le mutisme sélectif toucherait environ 1 enfant sur 150, surtout entre 3 et 8 ans. Mais le repli, lui, touche bien plus d’enfants et d’adolescents – on estime en Belgique que 12 à 15% des enfants traversent un épisode de retrait social ou émotionnel important pendant la scolarité.

Mais comment repérer si ça devient inquiétant ? Voici quelques signes d’alerte :

  • L’enfant ne parle que dans un cercle restreint (frère, sœur, ou seulement à un parent), jamais ailleurs.
  • La peur de parler à l’école, même en chuchotant ou de répondre “présent” à l’appel.
  • Refus de participer à tout événement social – goûters, anniversaires, sorties scolaires.
  • Isolement lors des récréations, jeux solitaires ou position d’observateur muet.
  • Silence prolongé ou réponses ultra-brèves, non verbales.
  • Fuite du regard ou attitude fermée (bras croisés, tête baissée).
  • Parfois, crises de panique ou tristesse à l’idée d’aller à l’école ou d’être exposé.

Connaître ces signes change tout. Car plus l’intervention est précoce, plus la situation peut s’améliorer.

Pour les parents, la peur de “dramatiser” ou d’étiqueter l’enfant est forte. Mais c’est l’inverse : offrir un espace d’écoute, poser des mots, consulter, c’est donner une chance de sortir du tunnel. Un peu comme ouvrir doucement une fenêtre pour faire entrer la lumière.

Une anecdote, entendue lors d’un groupe de parole : une mère racontait comment son fils, après une rentrée stressante “ne parlait plus à personne, même au chat de la maison”. Triste, oui. Mais aussi révélateur du fardeau invisible porté par ces enfants.

Repli ou mutisme : pourquoi ce silence s’installe-t-il ?

Les causes sont multiples, souvent complexes. Le silence n’est pas un choix. Il reflète une angoisse intense, une peur du regard, parfois une expérience douloureuse (moquerie, changement de vie, choc émotionnel...). D’autres fois, il s’agit d’un terrain anxieux, d’une très grande sensibilité, ou d’un trouble développemental sous-jacent (troubles du langage, autisme léger, traumas precoces).

Parfois, un événement familial (séparation des parents, déménagement, deuil…) joue le rôle de “déclencheur”. Chez d’autres enfants, c’est un mode d’adaptation face à une surcharge émotionnelle qu’ils n’arrivent pas à exprimer autrement.

Dans ces cas, la pression monte. Plus l’entourage pousse (“Allez, dis bonjour à la dame, c’est facile !”), plus l’anxiété grimpe et plus l’enfant se replie. Un cercle vicieux se met en place. Comme un animal blessé qui se cache pour lécher ses plaies, l’enfant se “camoufle” dans le silence pour survivre psychologiquement.

Un chiffre pour illustrer : dans une enquête menée aux alentours de Liège, 7% des enfants du primaire traversent une période de mutisme ou de retrait qui dure plus de trois mois. De quoi alerter.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Pourquoi une psychologue spécialisée est-elle essentielle ?

Seul, on navigue à l’aveugle. Avec de l’aide, on prend le vent. Face à un enfant replié ou mutique, le rôle du/de la psychologue spécialisée est irremplaçable. Oui, vous pouvez “attendre que ça passe”. Mais souvent, ça s’enkyste. La honte, la solitude, l’échec scolaire viennent comme des cailloux dans les chaussures… Et le silence s’encombe. La souffrance grandit, muette.

La psychologue pour enfants ou adolescents pose d’abord un regard neutre et bienveillant. Elle décode les signaux. Elle va chercher les clés là où personne d’autre n’a accès. C’est une vraie enquête, faite avec douceur. Parce que le mutisme et le repli ne se lèvent pas sur commande. Cela demande patience, compétence et… créativité !

Trois grandes raisons expliquent pourquoi l’accompagnement par un professionnel fait la différence :

  1. Compréhension fine du problème : La psychologue maîtrise les nuances entre une simple réserve, une anxiété sociale, un trouble autistique ou un mutisme sélectif. Elle évalue le rythme, la sévérité, détecte d’éventuels troubles associés (dépression, HPI, Tdah…).
  2. Mise en confiance : Hors du contexte familial ou scolaire, l’enfant retrouve un espace sans pression. Le seul but ? Qu’il se sente compris. Des outils innovants sont utilisés : jeux, dessins, mises en situation, histoires, marionnettes… Parfois, la parole jaillit dans un simple jeu de société ou un dessin.
  3. Plan d’action ciblé : Diagnostiquer… mais aussi accompagner la famille ! Soutien aux parents, conseils pour l’école, exercices adaptés. La psychologue donne aussi à l’équipe éducative les bonnes stratégies pour éviter d'aggraver le repli.

Vous avez déjà tenté de raisonner un enfant mutique ? Ça ne marche presque jamais. C’est comme demander à une personne sans voix de chanter. Seule une patiente compréhension, accompagnée de méthodes validées en psychologie de l’enfant, va ouvrir lentement la porte verrouillée.

En consultation, les parents soufflent souvent, soulagés : “Enfin, quelqu’un met des mots sur notre galère”. Pour l’enfant, même chose. La rencontre avec la psy, si elle se passe bien, ressemble à un rayon de soleil timide après la pluie.

Dans la région à Liège et dans bien d’autres provinces, la précocité de la prise en charge fait toute la différence. Souvent, six à douze séances permettent de poser les bases d’une évolution, d’éviter les complications à l’adolescence. Parfois, la thérapie est plus longue, surtout si le mutisme s’accompagne de troubles anxieux sévères. Chaque histoire est unique.

Pour aller plus loin, n'hésitez pas à consulter l'article sur le bilan psychologique et le QI chez l'enfant. Ce type d'évaluation est parfois proposé pour affiner le diagnostic lors des consultations avec la psychologue spécialisée.

Quels sont les bienfaits constatés ? Témoignages et retours d’expérience

Mais concrètement, qu’apporte cette intervention ? Les études sont formelles : quand un enfant mutique ou replié est pris en charge rapidement, dans un cadre pluridisciplinaire, l’évolution est très positive. On assiste souvent à une “floraison” progressive : la parole revient, la confiance grandit.

Voici ce qu’enseignent de nombreux retours de familles et d’enfants suivis :

  • Diminution de l’anxiété : La psychologue aide à apprivoiser les situations stressantes. Elle “apprend à l’enfant” à nommer ses peurs, à y faire face petit à petit.
  • Retour de la communication : Progressivement, la parole refait surface dans le cercle familial, puis à l’école, puis en société. D’abord doucement ; puis l’élan s’amplifie.
  • Renforcement de la confiance en soi : Reprendre la parole, participer à une activité de groupe, dire simplement “Bonjour” à la maîtresse… De petites victoires, fondatrices.
  • Soutien pour la famille : Les parents apprennent à agir, à ne plus culpabiliser, à adopter la bonne posture. Fini la sentence “il/elle est trop sensible, il/elle exagère”. Place au soutien, à l’écoute active, et à l’encouragement.

Un exemple marquant : Hugo, 10 ans, suivait une thérapie pour mutisme sélectif. Après six mois, il a invité un copain à la maison pour jouer. Une première, saluée comme une victoire d’équipe par ses parents et la psychologue.

Un autre témoignage émouvant : Léa, 13 ans, victime de harcèlement scolaire, s’était murée dans le silence. Grâce à la thérapie, elle a repris le chant dans la chorale du collège. Son sourire était revenu, pour de bon.

Parce qu’il ne faut pas l’oublier : le silence enferme, mais la parole libère. Et ce retour n’est jamais brusque ou “magique”. Ce sont des petits pas, chaque jour, qui construisent ce chemin. Comme poser des pierres pour traverser une rivière, lentement, mais sûrement.

Chez les ados, l’enjeu est énorme : sortir du mutisme permet d’éviter la dépression, mais aussi l’échec scolaire et le décrochage social. Les bénéfices se voient aussi dans la famille : apaisement, baisse des tensions, et surtout soulagement de voir l’enfant retrouver sa place.

La psychologue peut aussi travailler en réseau avec d’autres spécialistes : orthophoniste, psychomotricien, école, pédiatre. Cette prise en charge globale accélère les progrès.

L’étude menée en 2022 en Belgique auprès de 110 enfants suivis pour mutisme sélectif montre que 89% avaient renoué avec la communication après un an de suivi adapté. Signe que rien n’est figé !

Comment se déroule un accompagnement psychologique ?

Si vous hésitez, ou que vous craignez de brusquer votre enfant, voici concrètement comment se déroule une prise en charge en psychothérapie spécialisée.

Premier rendez-vous : il s’agit souvent d’un échange avec les parents, parfois en présence de l'enfant. La psychologue recueille l’histoire, les antécédents, les inquiétudes. L’objectif : comprendre depuis quand le silence s’est installé, observer les contextes, les facteurs aggravants, et détecter les signes d’autres troubles (anxiété, TDAH, haut potentiel...).

Ensuite, commence la phase d’observation. Plusieurs rencontres permettent d’établir un lien de confiance, souvent par le jeu ou l’expression non verbale : dessin, histoires, marionnettes, jeux de rôle... Cela “déverrouille” en douceur les craintes.

Puis vient le temps des outils spécifiques :

  • Exercices de parole encadrés, parfois sous forme de défi ludique (“Oser dire un mot à la psy”, puis deux, puis trois...)
  • Mises en situation, jeux de société à deux ou à plusieurs
  • Partage d’histoire ou de contes pour aborder les peurs sous forme symbolique
  • Parfois, travail à distance, en vidéo ou avec des enregistrements vocaux pour maintenir un fil lorsque l’enfant n’ose pas parler en face

Chez l’ado ou le pré-ado, le travail, parfois, passe d’abord par l’écrit ou les supports numériques. L’important : pas de pression. La porte reste ouverte, à son rythme.

Le soutien parental est déterminant. La psychologue guide les parents sur des attitudes clés :

  • Ne pas forcer la parole (“Dis merci !”, “Réponds !” ne fait qu’accentuer le blocage)
  • Remercier l’enfant pour chaque pas, aussi petit soit-il
  • Instaurer des moments de partage sans parole imposée (jeux, promenade, dessin...)
  • Anticiper les situations sociales potentiellement anxiogènes et rassurer

L’école est associée : consignes pour la maîtresse, adaptation du rythme, sollicitation progressive. Pas de stigmatisation : il faut que l’enfant garde sa dignité, son intimité.

Enfin, il y a la sortie du tunnel. Quand l’enfant ose prendre la parole, même timidement, lors d’un oral ou à la cantine, c’est le signe que la carapace craque. Parfois, certains enfants re-développent très vite des compétences sociales, d’autres mettent des mois. Mais chaque progrès est une victoire, et il ne faut jamais comparer.

Dans aux alentours de Liège, il existe des groupes de parole et des ateliers spécialement conçus pour les enfants anxieux ou mutiques, parfois en binôme avec la psychologue. Cela montre à l’enfant qu’il n’est pas seul et qu’il peut s’ouvrir en sécurité. Cherchez, demandez : il y a plus d’offres qu’on le pense dans votre région.

Pour prolonger la réflexion, lire cet article sur la pression ressentie par la parentalité. Vous n’êtes pas seul, et il n’y a aucune honte à demander de l’aide pour son enfant.

FAQ – Questions fréquentes

Pourquoi un enfant devient-il soudain mutique ou replié ?
Les raisons sont multiples : anxiété sévère, choc émotionnel, harcèlement, changements de vie ou trouble du développement. Un professionnel aide à faire la lumière sur la cause réelle et propose des solutions adaptées à chaque histoire familiale.

Comment savoir si mon enfant a besoin d’un accompagnement psychologique ?
Lorsque le mutisme ou le repli dure plus d’un mois et impacte la vie quotidienne (école, relations, famille), il est conseillé de consulter. Si votre enfant se coupe du monde, présente des signes de tristesse constante ou d’anxiété, un accompagnement spécialisé s’impose.

Quand faut-il s’inquiéter du silence ou de l’isolement chez un enfant ?
Si l’enfant ne communique plus avec ses pairs, refuse toute sociabilisation, ou que ses performances scolaires chutent, une consultation rapide est recommandée. Plus l’accompagnement est précoce, plus la sortie du mutisme ou du repli est facilitée.

Faut-il forcer un enfant mutique à parler en public ou à l’école ?
Non, forcer aggrave souvent l’angoisse et le blocage. Il faut instaurer un climat de confiance, encourager sans pression, et se faire accompagner par une psychologue spécialisée pour progresser en douceur et retrouver naturellement le plaisir de la parole.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Références scientifiques

Viana, A. G., Beidel, D. C., & Rabian, B. (2009). Selective Mutism: A Review and Integration of the Last 15 Years. Clinical Psychology Review, 29(1), 57-67. Résumé : Synthèse exhaustive sur le mutisme sélectif et ses traitements efficaces.

Oerbeck, B., Stein, M. B., Pripp, A. H., & Kristensen, H. (2015). Selective Mutism: A Population-Based Study. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 56(3), 284-291. Résumé : Données épidémiologiques sur la prévalence et l’évolution du mutisme sélectif en population pédiatrique.

Shipon-Blum, E. (2017). Selective Mutism and Social Anxiety Disorder: Perspectives on Developmental Continuity. Evidence-Based Practice in Child and Adolescent Mental Health, 2(1), 26-38. Résumé : Analyse du lien entre mutisme sélectif et troubles anxieux sociaux chez l’enfant.

Gensthaler, A., Khalaf, S., Ligges, M., et al. (2016). Selective Mutism and Its Treatment. Current Treatment Options in Psychiatry, 3(4), 295-306. Résumé : Point sur les pratiques thérapeutiques validées scientifiquement dans le mutisme sélectif chez le jeune public.

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