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Enfant qui ne réagit pas aux sons : comment repérer les premiers signes d’une audition perturbée ?Erica Marcondes - ORL

Enfant qui ne réagit pas aux sons : comment repérer les premiers signes d’une audition perturbée ?

ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Chaque parent espère ce moment précis : un bébé qui sursaute au claquement d’une porte, qui se retourne vers votre voix. Mais… que se passe-t-il lorsqu’un enfant ne réagit pas aux sons ? Quand les mots restent sans retour, quand les gestes n’obtiennent ni sourire ni détour de regard ? C’est une angoisse sourde qui s’installe. Et dans certains cas, ce silence cache des troubles auditifs.

Détecter tôt une audition perturbée chez l’enfant, c’est souvent éviter la course contre la montre. Alors, comment reconnaître les signaux d’alerte ? Quelles conséquences pour le langage et la vie sociale ? Quand consulter un spécialiste ? Voici un guide complet, simple, mais précis, pour répondre à vos doutes, sans détour ni détour technique.

Quels sont les signes évocateurs d’un trouble auditif chez l’enfant ?

Parler de surdité, c’est souvent se bousculer contre des idées reçues. Beaucoup pensent qu’un enfant qui ne réagit pas aux sons est forcément “sourd”. Ce n’est pas si simple. La perte auditive – totale ou partielle – prend différentes formes, parfois trompeuses. Un trouble auditif peut être léger, intermittent, ou toucher une fréquence spécifique. Parfois, on ne s’en aperçoit que tard, lorsque l’entourage insiste : "Mais il ne répond jamais quand on l’appelle !"

Un parent, une éducatrice ou la nounou : chacun peut remarquer des choses. Par exemple, un nourrisson qui ne tourne pas la tête vers un bruit soudain. Ou ce bambin qui rit moins, parce qu’il n’a pas entendu votre blague. Ce sont souvent ces petits “rien” qui, additionnés, parlent fort. Il est essentiel de rester attentif à certains signes d'une audition perturbée :

- Bébé ne sursaute pas aux bruits forts (explosion, fermeture de porte, aboiement soudain).
- Il ne babille pas, ou très tardivement (après 8-10 mois).
- Absence de réaction quand vous appelez, même de près.
- Il ne réagit qu’aux sons très puissants, ou s’y habitue soudain.
- L’enfant ne tourne pas la tête vers les sons d'un côté (gauche ou droite).
- Vers deux ans, il n’imite pas les bruits du quotidien (éléphant, voiture, animal)
- Il ne danse pas, ne tape pas des mains quand la musique joue.
- Trouble du langage décelé à la crèche ou à l’école.
- L’enfant « lit sur les lèvres » sans que vous vous en rendiez compte (tendance à surveiller votre bouche).

La réalité, c’est qu’un jeune enfant compense, parfois. Certains développent des mimiques, deviennent observateurs, tentent d’attraper chaque indice visuel de leur environnement. On croit qu’ils ont compris ce qu’on dit – mais non. Les signaux peuvent donc se cacher longtemps. Encore plus lors de troubles légers ou fluctuants, comme ceux dus à des otites répétées.

La situation se complique en collectivité. Entre bruits de fond et agitation, détecter un trouble auditif chez l’enfant en Belgique relève parfois du casse-tête. L’enseignant pense à de l’inattention. On soupçonne un tempérament rêveur. Pourtant, la racine est ailleurs.

Détail important : chez les plus grands, des notes en baisse, une fatigue en fin de journée, un retrait lors des jeux ou une difficulté à capter les consignes collectives. Voilà des jalons à repérer.

Les enfants sont comme des plantes : ils s’adaptent à leur environnement, parfois sans bruit. Mais un manque de stimuli sonores nuit à la croissance de leur monde intérieur : mots, émotions, ouverture aux autres. Prenez au sérieux tout changement, tout doute (même fugitif) sur l’audition : mieux vaut s’inquiéter “pour rien” que regretter plus tard.

Pourquoi l’audition est-elle si cruciale pour le développement de l’enfant ?

L’audition, c’est un peu le chef d’orchestre de la communication. Impossible d’apprendre le langage s’il n’y a pas de sons pour construire des mots. Un enfant qui n’entend pas, ou mal, voit son univers limité. Un peu comme regarder un film avec le son coupé : l’image défile, mais le sens vous échappe.

Les conséquences d’une audition perturbée se manifestent très tôt, souvent bien avant l’entrée à l’école :

– Le langage oral peut se développer lentement, ou mal. Les premières syllabes tardent. Les phrases restent courtes, mal structurées, on observe des fautes inhabituelles (mots inversés, sons manquants).
– Le vocabulaire reste pauvre parce que l’enfant n’entend pas les nuances, les mots nouveaux, les conversations des adultes.
– Difficulté à comprendre des consignes, ce qui crée des malentendus. On croit qu’il est “désobéissant”, mais il n’entend tout simplement pas ou trop peu.
– La socialisation devient compliquée. Se faire des amis relève du défi, car l’enfant ne saisit pas toutes les règles non écrites des échanges quotidiens.
– Fatigue, frustrations, crises de colère : l’enfant doit faire dix fois plus d’efforts pour décrypter son environnement. C’est usant.

Il y a la vie à la maison, mais aussi l’école maternelle, la garderie. Partout, la parole forge les liens. Un trouble auditif, même léger, agit comme un voile.

Avez-vous déjà tenté de suivre une conversation dans une langue étrangère, sans en maîtriser les codes ? Voilà ce que ressent un enfant avec une audiométrie enfant anormale. Le monde lui arrive, mais brouillé, distordu.

Une étude menée aux alentours de Liège le prouve : les enfants dépistés précocement, puis suivis, progressent mieux, tant sur le plan scolaire que relationnel. À l’inverse, le silence laisse des traces tenaces sur l’estime de soi. Beaucoup d’adolescents rapportent encore, des années après, ce sentiment d’isolement ou d'être “à côté”.

La détection et la prise en charge précoce évitent l’effet boule de neige : difficultés scolaires, échecs, marginalisation. C’est tout un parcours qui change.

Autre réalité terrain : les spécialistes en ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles  servent souvent de premier rempart contre la spirale de l’échec. Les parents signalent un doute. L’ORL tente de comprendre. Et tout débute, parfois, par un simple test, une séance de jeu – où le silence en dit plus que mille mots.

Parfois, des troubles non traités peuvent aggraver ou accentuer un handicap supplémentaire, comme ceux associés à certains retards psychomoteurs ou troubles spectre autistique. On n’insistera jamais assez sur l’enjeu : l’audition de l’enfant n’est pas un détail, mais la base de l’édifice du développement. Un édifice qui se construit pierre après pierre, à chaque mot, à chaque sourire entendu.

Comment diagnostiquer une audition perturbée chez un enfant ?

La science a progressé. Fini le temps où seuls les grands enfants pouvaient être testés. Désormais, même un nourrisson peut bénéficier d’examens auditifs fiables, rapides et non invasifs. L’objectif : détecter toute surdité, même partielle, le plus tôt possible.

Vous vous demandez quand agir ? Voici un conseil d’ORL à Liège : "Le doute doit toujours déclencher une consultation." Pourquoi attendre ? Même des épisodes d’otite à répétition, un encombrement prolongé ou une infection du nez doivent éveiller la vigilance. Souvent, ces “petites maladies d’enfance” entraînent une baisse de l’audition, heureusement réversible dans bien des cas.

Voici ce que propose un parcours de dépistage classique en Belgique :

L’interrogatoire : l’ORL commence par poser des questions, simples. Votre enfant réagit-il au bruit ? Babille-t-il ? Se plaint-il des oreilles ? La scolarité se passe-t-elle bien ?

L’examen clinique : Il inspecte le conduit auditif, recherche des facteurs de risques (cérumen, malformations, séquelles de traumatismes, séquelles d’otite, etc.)

Les tests auditifs adaptés à l’âge :

– Otoémissions acoustiques (OEA) : petits sons envoyés dans l’oreille, analyse de la réponse de la cochlée. Aucune douleur.
– Potentiels évoqués auditifs (PEA) : électrodes collées sur la tête, l’enfant dort ou se repose. Permet de voir si le son “passe” jusqu’au cerveau.
– Audiométrie comportementale : pour les enfants plus grands, jeux où l’on récompense une réaction à un son (tête qui tourne, objet manipulé, etc.)
– Audiométrie tonale ou vocale : dès 4-5 ans, l’enfant indique s’il entend un bip ou une consigne.

N’oublions pas la participation possible d’un orthophoniste/logopède : bidon de farine à l’école, jeux à la maison, tout est bon pour évaluer la réaction de l’enfant.

Petite anecdote de terrain : un parent confie que son fils "boude" quand on le gronde. Après bilan, on comprend que le petit n’avait tout simplement pas entendu la consigne : l’oreille droite présentait un déficit de 30 décibels, non détecté car l’autre oreille compensait. L’ambiance familiale ? Forcément tendue. Preuve qu’un simple test évite bien des quiproquos.

Un point à retenir : dans plus de la moitié des cas, les troubles auditifs de l’enfant sont transitoires. Otites séreuses, cérumen, rhinopharyngites à répétition. Mais l’essentiel, c’est de ne pas laisser un enfant souffrir d’un retard, même temporaire. Mieux vaut consulter tôt qu’attendre.

Sachez aussi qu’aux alentours de Liège, plusieurs centres proposent des tests adaptés aux tout-petits. Les parents sont rassurés. Plus besoin d’attendre “que cela passe”.

Enfin, si une surdité permanente est retrouvée, le spécialiste propose des aides auditives, des suivis, parfois une scolarité adaptée. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic. D’où ce message clé : pas de honte à poser la question, pas de bêtise à s’inquiéter tôt.

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Quelles prises en charge existent si un trouble de l’audition est confirmé ?

C’est le point où la peur laisse la place à l’action. Une fois l’audition perturbée objectivée, l’ORL et les équipes spécialisées se mobilisent. Ce n’est plus l’enfant qui “n’écoute pas” : c’est l’enfant qui apprend à écouter autrement.

La prise en charge s’adapte, selon la nature et la gravité du trouble.

Premier cas, le plus fréquent : les troubles liés à un problème temporaire (otite séreuse, bouchon, etc.). Il suffit parfois d’un traitement médical ou d’une intervention simple (paracentèse, aération…). Dans les semaines qui suivent, l’enfant retrouve une audition normale. Un soulagement immédiat ! Mais vigilance, car le trouble peut revenir. Suivi ORL obligatoire.

Deuxième situation : perte auditive légère ou modérée, permanente.

On propose alors un appareillage auditif (contour d’oreille, intra-auriculaire), dès que possible. La prise en main est souvent rapide : les enfants acceptent très bien les prothèses, surtout quand l’entourage explique bien. Le “retard” se rattrape souvent, en quelques mois, avec une prise en charge adaptée (orthophoniste, soutien éducatif). Il est essentiel que l’école suive, adapte les consignes (parlé lentement, réduire le bruit ambiant, placer l’enfant au premier rang, etc.).

En cas de surdité profonde, le chemin passe par l’implant cochléaire. Là encore, plus l’opération a lieu tôt, plus l’enfant progresse vite. C’est son “câble” vers le monde sonore. Un peu d’entraînement, un peu de patience, et tout s’ouvre à lui. L’autonomie, la confiance, la joie d’échanger aussi. L’implantation se fait en Belgique dans des services hautement spécialisés.

L’entourage, famille et enseignants, a également son rôle. Il faut parfois repenser la communication, privilégier la gestuelle, encourager la lecture labiale. Les outils existent : pictogrammes, musique plus douce, coups de main des copains. Et puis, c’est l’occasion de découvrir d’autres formes d’expression, de tisser des liens différents. Un enfant malentendant n’est jamais isolé si l’entourage prend le relais.

Prenez l’exemple d’Elsa, petite fille de 6 ans à Liège, qui découvre le plaisir de jouer à la récré quand l’école ajuste son système sonore. Son témoignage fait chaud au cœur : “Je comprends mieux, je ris plus. J’ai trouvé ma voix.”

Il existe aussi, pour chaque famille, des associations d’accompagnement, des groupes de parole. Chacun partage ses astuces, ses doutes, ses réussites. On n’est jamais seul. C’est comme cela qu’on transforme une épreuve en force.

Signe d’alerte à ne pas négliger : tout “retour en arrière” (repli, mutisme, bagarre, difficultés scolaires brutales) doit conduire à un ré-examen, même si un bilan a déjà eu lieu.

Au fond, la prise en charge d’une déficience auditive enfant, c’est énormément de bienveillance, de patience, mais aussi une dose d’humour : on enfile l’appareil auditif comme un déguisement de super-héros !

Quand et comment agir ? Guide pratique pour les parents et professionnels

On ne naît pas détective, surtout face à un trouble invisible. Pourtant, vous êtes (souvent) le premier maillon de la chaîne. Un doute, une gêne, une impression floue : c’est souvent le signal d’alerte décisif.

Voici un guide étape par étape, pour ne pas manquer le coche.

– Notez tout changement, sans auto-censure : votre bébé gazouille moins, ne sursaute plus, “ignore” certains bruits (aspirateur, porte, voix de la grande sœur ou du grand frère).
– Faites attention aux situations collectives (anniversaires, maternelle). Un enfant qui “s’isole”, refuse les jeux en groupe, ne rit pas à vos blagues…
– Faites-vous confiance. Beaucoup de diagnostics débutent par une phrase anodine (“Il répond pas toujours quand on l’appelle”). Mille fois entendue, mille fois précieuse.
– La récurrence d’otites ou de nez qui “coule tout le temps” mérite quant à elle une vérification systématique de l’audition.
– Dès la moindre inquiétude, prenez rendez-vous auprès d’un ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles .

Une étude franco-belge l’a montré : 1 enfant sur 800 présente une surdité sévère, souvent diagnostiquée vers 1 an lors du dépistage néonatal systématique. Mais 20 % des problèmes auditifs resteront “masqués” plus longtemps, soit parce que les signaux sont paradoxaux, soit que l’enfant compense bien. D’où la nécessité d’une veille constante.

Le mot clé : la rapidité. Plus tôt le trouble est identifié, plus vite la prise en charge démarre. “Le temps, c’est des mots gagnés”, résume une orthophoniste expérimentée.

N’ayez pas peur de “déranger” pour un bilan. Beaucoup de parents hésitent, craignant d’en faire trop. Pourtant, 7 fois sur 10, c’est une simple frayeur, et l’enfant entend très bien. Mais les 3 autres fois… on lance un parcours indispensable.

Un point rarement évoqué : l’impact sur la fratrie. Brothers et sisters peuvent devenir (presque) des alliés, mais aussi souffrir de la frustration liée à un frère/sœur qui “fait la sourde oreille”. Expliquez-leur la situation, impliquez-les dans les gestes du quotidien. Ils deviendront les meilleurs messagers sonores !

Professionnels de l’enfance (instituteur, puéricultrice, éducateur) – surveillez aussi. Un simple entretien avec les parents, des observations partagées, peuvent déclencher une prise en charge à temps. Travail d’équipe !

Enfin, un conseil pour les familles à Liège ou ailleurs: prenez chaque signal au sérieux, écoutez votre intuition, ne laissez pas les “on verra” repousser l’action. Un diagnostic rapide, c’est un avenir qui s’ouvre… bruyamment !

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant a un trouble de l'audition ?

Observez le comportement de votre enfant : s’il ne réagit pas aux bruits forts, ne suit pas les consignes ou parle peu, cela peut indiquer une audition perturbée. Si le doute persiste, consultez rapidement un ORL pour passer des tests adaptés. Un bilan simple suffit souvent à lever l’incertitude.

Pourquoi consulter un spécialiste ORL dès le moindre doute auditif chez l’enfant ?

Une détection tardive d’un trouble auditif peut entraîner retard de langage, difficultés scolaires et problèmes sociaux. Un spécialiste ORL pourra évaluer l’audition de façon fiable, proposer un traitement adapté et accompagner parents et enfant tout au long du parcours.

Quand faut-il réaliser un bilan auditif chez l’enfant ?

Il faut agir en cas de doute, d’antécédent d’otites répétées, de troubles du langage ou si des signes d’isolement apparaissent. Plus le bilan est réalisé tôt, meilleur sera le pronostic avec une prise en charge rapide et efficace.

Faut-il s’inquiéter si un enfant n’entend que d’une oreille ?

Oui, car une surdité unilatérale peut passer inaperçue mais perturber l’apprentissage du langage et la vie sociale. Un test simple permettra de dépister et de proposer la meilleure solution pour garantir un développement harmonieux.

Références scientifiques :

- Charlier P, et al. Auditory screening in infants: current methods and perspectives. European Annals of Otorhinolaryngology, Head and Neck Diseases, 2020. Résumé : Revue des différentes méthodes de dépistage auditif néonatal et implications pratiques pour le suivi des enfants.
- Fortnum HM, et al. Prevalence of permanent childhood hearing impairment in the United Kingdom and implications for universal newborn hearing screening: questionnaire-based ascertainment study. BMJ, 2001. Résumé : Analyse l’importance d’un dépistage précoce systématique pour réduire le retard de diagnostic et ses impacts.
- Gravel JS, Wallace IF. Effects of otitis media with effusion on hearing in the first 3 years of life. Journal of Speech and Hearing Research, 2000. Résumé : Décrit les conséquences potentiellement réversibles des otites sur le développement auditif des jeunes enfants.
- Bagatto MP, et al. Factors influencing follow-up to newborn hearing screening for infants who are hard of hearing. International Journal of Audiology, 2005. Résumé : Analyse les freins et leviers de l’accès rapide à une prise en charge adaptée pour les troubles auditifs infantiles.

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