357 avis : 4,9/5 ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️

Enfant qui fait répéter sans cesse : perte d’audition ou simple inattention ? Comment agir rapidement à LiègeErica Marcondes - ORL

Enfant qui fait répéter sans cesse : perte d’audition ou simple inattention ? Comment distinguer et agir sans tarder

ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 084 47 74 47

Votre enfant vous demande-t-il souvent de répéter ce que vous venez de dire ? Ou bien semble-t-il parfois perdu, comme s’il n’entendait que la moitié des choses ? Face à la répétition de ce scénario, beaucoup de parents finissent par se poser la même question essentielle : faut-il s’inquiéter d’une perte d’audition ou s’agit-il simplement d’inattention ? La frontière peut paraître floue, et il n’est pas rare de se sentir démuni.

Avant de céder à l’inquiétude, il vaut toujours mieux réunir les bons indices. Et puis, avouons-le, qui n’a pas déjà soupiré d’exaspération devant ces petites oreilles “sélectives” ? Pourtant, à force de voir son enfant réclamer deux, trois, parfois quatre fois la même consigne, le doute s’insinue : entend-il vraiment ou s’égare-t-il dans ses pensées d’enfant ? Les deux possibilités se croisent, mais l’enjeu, lui, est majeur : la première peut freiner ses apprentissages et son développement. L’autre, être “juste” un trait de caractère ou un produit de l’âge.

Pour y voir plus clair, trouvez ici un dossier complet : comprendre, repérer, choisir la bonne réaction. Si vous habitez aux alentours de Liège, sachez que des solutions et des professionnels sont proches de chez vous pour vous accompagner.

Pourquoi mon enfant me fait-il toujours répéter : les différents scénarios possibles

Avant tout, mettons-nous dans la peau d’un parent le matin. La table du petit-déjeuner, le rush, les chaussures qu’on cherche, et soudain : “Quoi ? Tu peux répéter ?”. On pense d'abord à un simple manque d'attention. Mais à force, la question revient : Et si l’audition de mon enfant posait problème ?

La cause peut varier. Dans plus de 80 % des cas, si l'enfant fait répéter, c'est lié à une question d’inattention ou de concentration fluctuante. Les enfants, c’est bien connu, sont facilement happés par leurs mondes intérieurs. Leur capacité à se concentrer est encore en construction. Face à plusieurs sollicitations simultanées — un dessin animé en fond, un livre ouvert, un jeu dans la main —, le cerveau fait le tri, et souvent pas en faveur de l’adulte !

Mais parfois, derrière ces apparences anodines, une diminution de l’audition peut s’installer sans bruit. Dès la maternelle, certains enfants subissent les conséquences d’otites à répétition ou d’un bouchon de cérumen. Ce qui pourrait ressembler à de la “distraction” n’est en fait qu’une difficulté à percevoir les sons. Le volume de la télé monte discrètement chaque soir ? Les camarades de classe trouvent qu’il ne répond pas toujours ? Ce sont autant de signaux à surveiller de près.

Le quotidien d’un parent ressemble souvent à un jeu de devinettes. Un matin, votre enfant semble attentif, le lendemain vos mots rebondissent contre une forteresse invisible. Peut-être est-ce juste la fatigue ? Ou alors, un simple “bruit de fond” qui fait concurrence à votre voix. Mais gardez en tête : il peut aussi s’agir d’un vrai signal d’alerte.

Un chiffre qui parle : selon l’Organisation mondiale de la Santé, environ 10 % des enfants présentent, à un moment ou à un autre, un trouble auditif temporaire. Cela veut dire qu’au moins 2 à 3 enfants sur une classe pourraient être concernés à l’école primaire. Si vous êtes en Belgique, il existe un dépistage auditif obligatoire très tôt, mais il n’est pas infaillible. Parfois, le problème se manifeste plus tard, ou échappe au radar des tests collectifs.

Impossible donc de conclure trop vite. Parfois, demander de répéter c’est simplement être absorbé ailleurs ; parfois, c’est le symptôme d’un trouble qui grignote l’apprentissage, la socialisation, la confiance en soi.

Quels sont les signes d’une perte d’audition chez l’enfant ? À quels détails être attentif ?

La perte d’audition chez l’enfant, ce n’est pas comme un bouton rouge qui s’allume soudain. C’est beaucoup plus sournois. L’enfant compense, invente, joue la comédie. Il s’adapte… jusqu’à ce que les difficultés éclatent au grand jour. Comment faire la différence ?

Voici les signes qui doivent attirer votre attention :

  • Votre enfant ne répond pas lorsqu’on l’appelle de loin, ou lorsqu’il tourne le dos.
  • Il demande souvent de répéter, mais davantage dans un environnement bruyant.
  • Il a tendance à monter le volume de ses jeux ou de la télévision de manière inhabituelle.
  • Il a du mal à suivre les discussions en groupe, donne l’impression de “décrocher”.
  • On remarque des difficultés à acquérir le langage (chez les plus petits).
  • Certains sons sont confondus : “bâteau” devient “pâteau”, “chat” devient “ça”.
  • L’enseignant rapporte des troubles d’attention ou d’adaptation sociale à l’école.

Parfois, le signal d’alerte vient de l’extérieur. C’est la maîtresse qui vous dit, un soir de réunion scolaire, “il rêve beaucoup, il n’écoute pas toujours”. Ou, lors d’un repas de famille, votre tante note qu’il ne rit pas aux mêmes blagues que les autres enfants. Ce sont ces petits détails, mis bout à bout, qui forment le puzzle. Imaginez un filtre invisible devant les oreilles : les mots déformés, les sons éteints, le monde extérieur qui s'éloigne, pas à pas. Voilà le quotidien d’un enfant avec une hypoacousie (perte d’audition).

Mais attention à la confusion : l’inattention “pure” peut parfois mimer très fidèlement les troubles auditifs. Les enfants rêvent à toute allure. Parfois, ils déconnectent, ils font la sourde oreille. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais un fonctionnement cérébral encore immature. Un bruit, une lumière, une pensée fugace, et hop, l’attention s’égare. C’est comme essayer de retenir un poisson rouge dans un bocal ouvert.

Cela dit, certains éléments doivent vous mettre la puce à l’oreille.Combien de fois s’agit-il “d’ignorer” volontairement ou involontairement ? Un test tout simple existe. Appelez votre enfant alors qu’il joue et qu’il ne vous voit pas : s’il n’entend pas, répétez l’expérience à plusieurs moments de la journée. Si le résultat est toujours le même, il est temps de passer à l’étape suivante.

Impossible, bien sûr, de poser soi-même un diagnostic définitif. Mais tous ces indices sont essentiels : ils déterminent la suite à donner. En cas de doute, jamais trop tôt pour consulter un professionnel ORL.

Quand faut-il consulter un spécialiste ORL ? Les étapes du dépistage auditif

Vous hésitez encore ? Voici comment s’y retrouver, point par point, et quand prendre la décision de consulter.

D’abord, retenez ceci : répéter un mot ou une consigne de temps en temps n’est pas alarmant. Mais si le phénomène se répète tous les jours, en plusieurs contextes, et surtout si vous notez l’un des signes listés plus haut, la vigilance s’impose.

La première étape est souvent la rencontre avec le médecin traitant ou le pédiatre. Il connaît bien l’enfant, son environnement, et pourra réaliser certains tests auditifs simples (par exemple : observer l’audition à différents volumes, dans différentes positions, oreilles cachées ou non…). Parfois, le simple fait de regarder à l’intérieur du conduit auditif révèle la cause : otite, infection, bouchon de cérumen, obstruction. Dans ces cas, le problème est souvent réversible et rapidement pris en charge.

Mais si le doute demeure, ou si les signes persistent, il est alors capital d’obtenir un bilan auditif complet auprès d’un ORL (oto-rhino-laryngologiste), de préférence habitué à la prise en charge pédiatrique. Ce spécialiste réalisera différents tests : tympanométrie, audiométrie adaptée à l’âge (jeux sonores pour les petits), examens complémentaires selon le besoin.

L’avantage ? En moins d’une heure, on peut souvent faire le tri : audition normale, trouble passager, ou réelle perte d’audition durable. Parfois, il faut plusieurs rendez-vous : il n'est pas rare qu’un enfant anxieux bloque au premier test ! Mais la démarche se fait toujours en douceur.

ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 084 47 74 47

En Belgique, certains hôpitaux proposent des journées de dépistage auditif prévues dès la naissance, mais il ne faut pas hésiter à solliciter ces tests bien plus tard si quelque chose vous semble anormal.

Une dernière astuce que des parents partagent souvent : comparez aussi le comportement de votre enfant dans le silence ou le calme (lecture, temps sans écran) par rapport à des moments où plusieurs stimuli sont présents. Très souvent, c’est dans l’environnement bruyant que l’enfant atteint d’une surdité légère compense le moins bien, car il perd le fil du message.

Rien ne vaut le regard croisé de différents adultes : instituteur, nounou, grands-parents. Ils offrent un miroir précieux sur l’évolution de votre enfant. Si tous notent la même difficulté, la prudence est de mise. Car “l’oreille sélective” n’existe pas vraiment : elle cache parfois un début de trouble qu'il vaut mieux prendre par la main, avant qu'il ne devienne une montagne à gravir.

Quelles solutions face à l’inattention ? Et si ce n’était pas l’audition, mais l’attention qui flanche ?

Si après évaluation le spécialiste ORL écarte une perte d’audition, c’est déjà un énorme soulagement. Mais alors, pourquoi ce petit bout continue-t-il à faire répéter ? Et surtout, comment l’aider à progresser ?

L’inattention chez l’enfant n’est pas une tare — ni une fatalité. C’est un terrain en construction. Certains enfants rêvent plus que d’autres, décrochent dès qu’un bruit de mouche passe. D’autres sont de véritables éponges, mais peinent à trier l’afflux d’informations. On peut comparer cela à une boîte à lettres dont la serrure serait un peu rouillée : tout y entre, mais tout reste en vrac.

Savoir que votre enfant entend bien, c’est déjà éviter la fausse piste. Il existe ensuite des stratégies concrètes pour l’accompagner :

  • Captez son attention visuellement : attirez son regard avant de lui parler. Nommer d’abord son prénom, puis donner la consigne.
  • Réduisez les distracteurs : éteignez la télévision, rangez les objets qui pourraient “appeler” son attention. Mieux vaut un environnement neutre qu’un terrain de jeu sonore.
  • Adoptez un rythme calme : certaines consignes complexes méritent d’être découpées en étapes courtes. Mieux vaut deux phrases simples qu’un long développement.
  • Répétez, mais autrement : changer les mots, utiliser des gestes, des mimiques.
  • Faites le point avec l’enseignant(e) : l’école est un lieu d’observation privilégié. Confrontez vos impressions à celles du personnel éducatif : à l’école aussi, demande-t-on souvent de répéter ?

Parfois, l’inattention relève d’un profil neuro-développemental particulier (TDA/H, trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité). Si le doute existe, un bilan auprès d’un psychologue spécialisé ou d’un pédopsychiatre peut permettre de mieux comprendre le fonctionnement de l’enfant.

Mais dans la majorité des cas, rassurez-vous, l’inattention est temporaire, liée à la fatigue, aux émotions, à la nouveauté. Grandir, c’est apprendre à “canaliser” son attention — et ça ne se fait pas en un jour.

Un conseil (presque) universel : félicitez-le lorsqu’il “écoute d’un seul coup”. On encourage plus vite un comportement en soulignant le positif qu’en râlant contre le négatif. Un enfant est comme une petite plante : elle se redresse mieux vers la lumière que contre l’ombre.

Quels sont les enjeux d’une détection précoce ? Impact sur le langage, la scolarité, la vie quotidienne

Ignorer un trouble de l’audition chez l’enfant, c’est laisser s’installer un mal insidieux. C’est un peu laisser une fenêtre ouverte en plein hiver — le froid ne “se voit” pas tout de suite, mais il finit par gagner toute la maison.

Un trouble auditif même léger peut freiner l’acquisition du langage. L’enfant n’entend pas toujours tous les sons, il confond les mots, peine à mémoriser certains sons complexes. Cela peut se traduire, à la longue, par un retard de langage, des fautes d’orthographe inhabituelles, une lenteur à lire, ou des difficultés à comprendre les consignes. Parfois, c’est la sociabilité qui vacille : l’enfant n’ose plus participer, craint le ridicule, s’isole peu à peu.

L’école, elle aussi, devient un terrain glissant. Les consignes multiples, le bruit de fond, les échanges rapides entre élèves, tout cela peut déstabiliser un enfant qui n’entend pas bien ou n’arrive pas à se concentrer. En France, comme à Liège, les enseignants sont formés à repérer ces difficultés, mais ils ne peuvent tout détecter d’un seul coup d’œil. Mieux vaut leur signaler vos doutes, et solliciter leur retour.

L’impact global ? Un enfant parfois en retrait, moins à l’aise à l’oral, parfois incompris, accusé d’être paresseux, alors qu’il lutte contre une réalité sonore ou mentale difficile. Au quotidien, il se fatigue plus vite, rentre épuisé, lasse plus vite son entourage qui ne comprend pas ses demandes répétées.

La bonne nouvelle, c’est qu’une détection précoce change tout. Un appareil auditif adapté, quelques séances d’orthophonie, ou simplement des aménagements dans l’espace — et l’enfant reprend confiance, s’ouvre aux apprentissages comme une éponge sèche retrouve l’eau.

Pensez aussi à la prévention. Les sons forts (musique, téléphone, jeux), le coton-tige mal utilisé, les otites non soignées… tout cela use le capital auditif. Ce n’est pas pour rien que certains ORL à Liège ou en Belgique militent pour mieux protéger l’oreille de nos enfants.

L’enjeu est d’autant plus fort pour les familles vivant à Liège ou aux alentours, dans des milieux où l’accès aux soins peut parfois prendre du temps. Repérer tôt, c’est leur rendre un immense service : redonner au son toute sa place, et éviter de grandes difficultés scolaires ou sociales par la suite.

D’ailleurs, pour preuve : selon une étude française récente, l’appareillage précoce d’un enfant avec surdité partielle améliore dans 85 % des cas ses résultats scolaires, et double sa confiance lorsqu’il entre au collège. Plus tôt, mieux c’est. Comme pour un jeune arbre qui, bien tuteuré, brave plus vite les tempêtes.

Pour conclure : si votre enfant vous fait répéter “encore et encore”, ne vous contentez pas de hausser les épaules. Analysez, testez, demandez de l’aide — et surtout, ne le grondez pas sans savoir. Il grandit dans un monde sonore plus complexe qu’il n’y paraît. Offrez-lui toutes les chances de s’y épanouir pleinement.

FAQ – Questions fréquentes

Pourquoi mon enfant me fait-il répéter alors qu’il entend parfaitement ?
Certains enfants sont très absorbés par leurs pensées ou leurs jeux, ce qui les rend moins attentifs aux consignes de l’adulte. L’inattention peut aussi augmenter en cas de fatigue, d’émotions fortes ou de distractions autour d’eux. Cela ne signe pas toujours un problème d’audition, mais demande parfois d’adapter le mode de communication, en privilégiant le regard ou le toucher pour capter leur attention.

Comment reconnaître une perte d’audition chez un enfant de 4 ans ?
La perte d’audition se repère souvent grâce à des signes précis : difficultés à répondre lorsqu’on l’appelle, volume de la télévision trop fort, difficulté à articuler certains sons ou mots, ou encore isolement à l’école. Si ces signes persistent ou si le doute subsiste, il est conseillé de réaliser rapidement un test auditif chez un spécialiste ORL.

Quand consulter un ORL pour des troubles de l’audition chez l’enfant ?
Consultez sans attendre si l’enfant présente régulièrement un ou plusieurs signes d’appel : demande fréquente de répétition, retard de langage, otites à répétition, ou changement du comportement à l’école. Plus la prise en charge est précoce, plus les chances de rattraper un éventuel retard scolaire ou social sont élevées.

Faut-il s'inquiéter si mon enfant fait souvent répéter à la maison, mais pas à l’école ?
Si la problématique existe uniquement à la maison, il peut s’agir d’un environnement trop stimulant ou de différences dans le mode de communication. N’hésitez pas à demander un avis à la maîtresse ou à l’équipe éducative pour croiser les observations, et proposez des moments calmes à la maison pour observer si le phénomène persiste dans toutes les situations.

Mots-clés SEO utilisés : perte d’audition, inattention, test auditif, ORL, enfant, langage, dépistage, audition, scolarité, symptômes.

Références scientifiques :

Busby PA, Clark GM. "Auditory performance of children using cochlear implants: effects of etiologic factors and age at implantation." Ann Otol Rhinol Laryngol. 1998. — Résumé : Les résultats auditifs sont meilleurs chez les enfants implantés précocement, prouvant l’importance de la détection rapide des troubles auditifs.

Moeller MP. "Early intervention and language development in children who are deaf and hard of hearing." Pediatrics. 2000. — Résumé : L’intervention précoce sur la surdité favorise fortement l’évolution du langage et l’adaptation sociale chez l’enfant.

Vlachou A et al. "Auditory Processing Disorders in Children: A Review." Audiol Neurootol. 2013. — Résumé : La confusion entre troubles attentionnels et auditifs est fréquente, nécessitant un diagnostic différentiel soigné, notamment chez les petits.

Veuillet E, Collet L. "Screening of hearing disorders in children: a review." Archives de Pédiatrie. 2013. — Résumé : Le dépistage régulier est crucial pour repérer rapidement les pertes auditives, évitant des retards scolaires ou sociaux.

This is some text inside of a div block.