Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 95 90 51
Dysorthographie : un mot qui inquiète de nombreux parents, enseignants et enfants. Mais derrière ce terme technique se cachent, bien souvent, des difficultés quotidiennes avec l’orthographe, des fautes d’accord fréquentes, des oublis de lettres et une souffrance à l’école peu exprimée. Dans la région de Liège, la prise en charge précoce par un logopède compétent peut transformer le parcours scolaire d’un enfant.
Découvrons ensemble comment repérer les premiers signes de ce trouble, pourquoi il ne faut pas banaliser certaines erreurs, comment s’organise un bilan logopédique et quels sont les soutiens disponibles pour les enfants présentant une dysorthographie.
La dysorthographie est un trouble spécifique et durable de l’acquisition et de la maîtrise de l’orthographe. Contrairement à un simple retard d’apprentissage, elle résulte d’un dysfonctionnement dans le traitement du langage écrit, souvent indépendant d’un trouble intellectuel ou d’un contexte d’apprentissage défavorable. Elle rend la mémorisation de l’orthographe et l’application des règles grammaticales particulièrement difficile pour l’enfant, qui accumule alors les fautes d’accord, les omissions, les inversions ou les ajouts de lettres.
Il est essentiel de distinguer les erreurs ordinaires, inhérentes à l’apprentissage, des erreurs persistantes évoquant une dysorthographie. Un enfant qui apprend à écrire commet normalement des fautes, mais si celles-ci sont nombreuses, variées et persistent malgré un enseignement adapté, elles peuvent traduire un trouble plus profond, nécessitant un bilan précis.
Les origines de la dysorthographie sont principalement neurologiques et génétiques. Elle peut être isolée ou associée à une dyslexie. Certains facteurs augmentent le risque comme des antécédents familiaux, une prématurité, des troubles du développement du langage oral ou des troubles attentionnels. Elle touche autant les filles que les garçons, et transcende les milieux sociaux et culturels.
La dysorthographie s’exprime par différents signes :
Les enseignants alertent généralement lorsqu’ils constatent une accumulation de ces erreurs et une absence de progression malgré les remédiations habituelles.
La dyslexie est un trouble d’apprentissage de la lecture, tandis que la dysorthographie concerne quant à elle l’écriture des mots et l’orthographe. Ces troubles peuvent être dissociés, mais ils sont fréquemment présents ensemble chez un même enfant. À l’école, un élève avec une dysorthographie peut parfaitement bien lire, mais écrit avec de nombreuses fautes. Inversement, un dyslexique éprouve d’abord des difficultés de déchiffrage, impactant indirectement son orthographe.
La dysorthographie peut exister sans dyslexie. Dans ce cas, les productions écrites ne reflètent ni les compétences orales ni le niveau de compréhension. Ces enfants peuvent parler aisément, lire correctement, mais rencontrer une résistance inexpliquée devant la page blanche lorsque l’écrit est en jeu. Ce profil est souvent déconcertant pour les familles comme pour les enseignants.
À partir du CP-CE1 en France (équivalent P1-P2 en Belgique), un certain nombre de règles orthographiques sont abordées en classe. Lorsque les outils d’aide pédagogiques (listes de mots, dictées, autocorrections) restent sans effet sur un élève, il convient de s’interroger sur une cause plus profonde.
Voici les signaux qui doivent inciter à une évaluation :
L’enseignant peut échanger avec la famille, entamer des démarches pour une observation plus formelle, notamment avec l’appui d’un(e) logopède.
Avant toute démarche médicale, la récolte d’écrits quotidiens, de dictées ou de productions libres permet de mieux cibler la difficulté. La mise en place d’une différenciation pédagogique (dictées aménagées, aide humaine, matériel adapté) évaluera la réponse de l’enfant à ces adaptations. L’absence d’amélioration constitue un signal en faveur d’une évaluation spécialisée.
Sur l’ensemble du territoire en Belgique, la prévalence de la dysorthographie est estimée aux environs de 4 à 5% des enfants scolarisés. À Liège et dans ses communes voisines, les équipes éducatives et les logopèdes sont particulièrement sensibilisés à la détection précoce et à l’accompagnement des enfants en difficulté d’orthographe, grâce à des formations régulières et une structuration accrue des réseaux de soins.
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Le bilan logopédique est une évaluation complète, réalisée par un(e) logopède, visant à comprendre le fonctionnement de l’enfant face à l’écrit. Il comprend plusieurs volets :
Ces explorations s’appuient sur des outils standardisés et permettent de déterminer précocement s’il existe un trouble spécifique, une comorbidité avec d’autres troubles des apprentissages ou une simple difficulté passagère.
Plus le diagnostic est précoce, plus les interventions sont efficaces. En instaurant rapidement un accompagnement ciblé, on limite la prise de retard et le découragement scolaire. Le bilan logopédique donne des pistes concrètes pour personnaliser la remédiation et orienter d’éventuels aménagements pédagogiques en classe.
Un environnement rassurant et la valorisation des efforts fournis sont essentiels. Il est recommandé d’expliquer à l’enfant que le bilan n’est pas un examen, mais une aide pour mieux comprendre pourquoi l’orthographe pose problème. La collaboration avec les familles et les enseignants facilite l’intégration et le suivi des résultats dans le quotidien scolaire.
À Liège, plusieurs pôles de logopèdes spécialisés existent, tant en cabinet qu’en milieu scolaire et médical. Un médecin (pédiatre, généraliste, neuropédiatre) peut prescrire un bilan logopédique si nécessaire. Il s’agit d’un acte reconnu et pris en charge sous conditions en Belgique.
Le logopède (ou orthophoniste) accompagne et rééduque les troubles du langage oral et écrit. Face à une dysorthographie, il propose un projet personnalisé avec :
La régularité de la prise en charge, l’évaluation des progrès et la bonne communication entre intervenants favorisent la progression et l’autonomie de l’enfant.
Les équipes pédagogiques ont pour mission de mettre en œuvre des adaptations en classe, validées et personnalisées selon les préconisations du logopède. Cela peut inclure du temps supplémentaire, la simplification des consignes, l’utilisation d’un ordinateur, la correction adaptée des écrits, et un renforcement positif des compétences orales de l’enfant.
Certains aménagements sont particulièrement pertinents :
L’objectif est de permettre à l’enfant d’exprimer son potentiel sans être freiné par ses difficultés spécifiques d’orthographe.
Les logiciels de correction orthographique, les claviers prédictifs et la dictée vocale sont autant d’alliés pour compenser le handicap orthographique. Leur usage est encouragé, en complément d’un suivi régulier, pour rendre l’enfant plus autonome et moins dépendant du regard correcteur de l’adulte.
La dysorthographie peut être source de découragement, d’évitement des tâches écrites, voire d’angoisse ou de refus scolaire. Souvent, l’enfant redoute le regard de ses pairs, le jugement de l’enseignant ou la dévalorisation, ce qui peut altérer la confiance en soi. Un accompagnement empathique, un dialogue ouvert et la valorisation de ses réussites en dehors du champ orthographique sont essentiels pour préserver l’estime de soi.
Les familles jouent un rôle central dans le repérage, la stimulation et la sécurisation émotionnelle. Éviter l’hypercorrection, encourager toute prise d’initiative dans l’écriture et maintenir des activités valorisantes en dehors de la sphère scolaire sont des recommandations consensuelles.
La dysorthographie peut coexister avec d’autres troubles des apprentissages (dyscalculie, dyspraxie, TDA/H), rendant nécessaire un accompagnement pluridisciplinaire. Les bilans croisés (psychologue, ergothérapeute, psychomotricien) apportent une compréhension plus large des difficultés et mieux soutenir l’enfant dans sa globalité.
Les études montrent que les interventions précoces limitent le décrochage scolaire, le découragement et les conséquences à long terme de la dysorthographie. Dès la primaire, la vigilance des enseignants et le soutien des familles constituent la première brique d’un parcours de soins réussi.
En cas de doute, il est conseillé de consulter un logopède pour un premier bilan. Cela permet de préciser la nature de la difficulté, de démarrer rapidement une prise en charge adaptée, et d’instaurer d’éventuels aménagements individualisés en classe. La rapidité de la mise en place d’un parcours de soins est déterminante pour l’acquisition d’une écriture fonctionnelle.
Pour un bilan logopédique ou un suivi aux alentours de Liège, il est possible de solliciter :
Une prescription médicale facilitera la prise en charge par l’Assurance Maladie (INAMI) pour le bilan et le suivi si un trouble avéré est diagnostiqué.
La demande de bilan est généralement satisfaite sous 1 à 2 mois, selon les lieux. Des listes d’attente existent parfois, d’où l’intérêt d’alerter rapidement dès la phase de l’école primaire. Le suivi se poursuit alors à raison d’1 à 3 séances hebdomadaires, en fonction de la sévérité du trouble et de l’âge de l’enfant.
La dysorthographie n’est ni une fatalité, ni une preuve d’un manque d’intelligence. Grâce à une prise en charge adaptée, l’enfant peut progresser significativement, acquérir des stratégies d’adaptation et gagner en assurance. Les progrès sont parfois lents mais réels ; un accompagnement bienveillant et la reconnaissance de ses autres talents feront toute la différence.
La dysorthographie se manifeste par des fautes d’orthographe nombreuses, persistantes, notamment des oublis de lettres, des erreurs d’accord et des difficultés importantes malgré les apprentissages classiques. Si ces signes surviennent sur une longue durée, il est conseillé de consulter pour un bilan logopédique.
Le bilan logopédique permet d’établir un diagnostic précis, de distinguer une simple difficulté des troubles spécifiques et de proposer une remédiation adaptée. Il est la première étape vers un accompagnement efficace à l’école et à la maison.
Dès que l’enfant cumule des fautes importantes, sans qu’il y ait d’amélioration malgré l’aide habituelle en classe, ou si l’écrit devient source de souffrance, il vaut mieux consulter. Plus la prise en charge est précoce, plus l’enfant progresse.
Même en l’absence de trouble de type dysorthographie formellement diagnostiqué, l’école peut proposer des adaptations si une difficulté durable entrave les apprentissages. Un bilan logopédique oriente vers les solutions les plus efficaces selon chaque situation.
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