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Dysorthographie à Esneux : Quand les fautes deviennent un handicap scolaire - Focus sur l'exclusion et l'accompagnement logopédiqueLogopède Bilan Séances Logopédie Rendez-vous Liège Seraing Comblain

Louise REYNERTZ - Logopède Sùeances LE SAMEDI À ESNEUX - Spécialisées Langage Oral et Langage Écrit Bilan Séances Logopédiques

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Dysorthographie à Esneux : Quand les fautes d’orthographe deviennent un handicap à l’école. Focus sur l’exclusion scolaire et l’accompagnement logopédique

Vous trouvez que “trop de fautes” peut couper les ailes ? Plongée dans la réalité des enfants avec dysorthographie à Esneux

Imaginez : c’est le matin, le cartable est prêt, mais un mot se glisse dans la tête de Léo. Il a peur. Aujourd’hui, il y a dictée. C’est simple, il redoute ce moment. Comme une petite pierre dans la chaussure, la dysorthographie le suit partout. Parfois, on ne la voit pas. Mais pour lui, chaque mot écrit est un terrain miné. Et ici, à Esneux, comme ailleurs, de plus en plus d’enfants se retrouvent face à ce mur invisible.

On a tous déjà fait des fautes d’orthographe. Soyons honnêtes : qui peut se vanter de n’avoir jamais hésité sur “essayer” ou “essai” ? Pourtant, il existe une différence immense entre de simples erreurs et la dysorthographie. Là, le cerveau dit “non” à la règle, même après vingt explications. La page blanche fait peur, pas à cause de l’idée à trouver… mais du stress de se tromper. Encore et encore.

Cela touche plus d’enfants qu’on ne le croit, notamment en Belgique. On parle de 5 à 10% des élèves (source : APA, 2015). Parfois, l’école s’impatiente. “Encore des fautes !”, soupire un professeur. Mais la réalité est plus crue : pour certains, la faute d’orthographe, c’est comme avoir un caillou dans la chaussure pendant un marathon. On avance, mais on souffre. Les regards, les notes, les remarques… L’enfant se construit avec cette étiquette : “mauvais en français”. Sauf qu’ici, l’orthographe devient vite un critère d’exclusion. Et peu à peu, la confiance s’émousse. Le décrochage scolaire se profile, silencieux.

Pourtant, la dysorthographie n’est ni la paresse, ni un manque d’attention. C’est un trouble reconnu, souvent associé à une dyslexie, parfois isolé. Mais alors, pourquoi tant d’exclusion scolaire ? Jusqu’où va la spirale infernale ? Et quelle place pour l’accompagnement logopédique, ici à Esneux ?

Prenons un exemple – appelons-la Clara. Clara n’est pas un cas isolé. Elle a des idées lumineuses mais une dictée plombée de rouge. Un jour, sa maîtresse glisse une critique blessante devant les camarades. Résultat : Clara ose de moins en moins prendre la parole à l’oral, de peur d’être interrogée à l’écrit juste après. Un cercle vicieux se met en place. Moins elle écrit, moins elle progresse, plus elle est en marge. C’est ça, le handicap invisible.

Le diagnostic ne tombe pas toujours du premier coup. Parfois, il faut des mois, des années. On entend : “Il est lent”, “c’est une question de volonté”… Non. C’est un trouble spécifique, qui nécessite un regard expert. Et c’est là qu’une logopède va jouer un rôle de boussole. Parce que face à une montagne, il vaut mieux ne pas escalader seul.

Dysorthographie, exclusion scolaire, épuisement psychologique, repli sur soi... Un vrai cocktail à haut risque.

Et si, plutôt que d’accumuler les échecs, on ouvrait le dialogue ? Si on mettait les bons mots sur les maux ? C’est le pari lancé par certains thérapeutes logopédiques ici-même, à Esneux. On en reparle juste après, avec des pistes concrètes. Mais d’abord, incarnons le phénomène par des histoires et des chiffres qui parlent à tous. Parce que, peut-être, un de vos élèves — ou même votre enfant — en souffre en silence.

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📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

Pourquoi l’école exclut-elle, parfois sans le vouloir, ceux qui écrivent “mal” ?

“Faites moins de fautes” : une consigne redoutée, presque banale. Mais si vous souffrez de dysorthographie, elle devient écrasante. Difficile à comprendre pour les autres, cette difficulté ressemble à un obstacle permanent. Un peu comme courir un 100 mètres, mais avec des chaussures trop petites. Pour ceux qui ne vivent pas ce trouble, il paraît invisible, subtil. Mais dans la vie scolaire, il explose à chaque dictée, chaque devoir sur table.

Les enseignants, surchargés, moyens limités, peinent à faire la différence entre l’élève “distrait” et celui qui est vraiment en difficulté. Pourtant, le handicap orthographique existe. Les études récentes, menées notamment aux alentours de Sprimont et dans des écoles rurales, confirment qu’un pourcentage non négligeable d’enfants se voient pénalisés socialement, simplement à cause de fautes récurrentes. “Tu n’es pas fait pour l’école”, entend-on parfois. Cette petite phrase détruit plus qu’on ne l’imagine.

Les conséquences ? Marginalisation insidieuse. L’élève n’est pas forcément rejeté ouvertement. Mais il sent qu’il “n’est pas à la hauteur”. Les groupes de travail s’organisent sans lui. Les interventions à l’oral l’angoissent. Les notes chutent, pas parce qu’il n’a pas compris la leçon, mais parce que l’orthographe plombe tout le reste. Puis la confiance s’effrite. En quelques mois seulement, l’école — ce qui devait être un tremplin — devient un terrain d’angoisse.

Parfois, les enseignants n’ont pas la formation voulue pour repérer une dysorthographie. Ou alors on confond tout : manque de travail, soucis d’attention, ou même problème familial. Pourtant, il existe des signes-clés : l’élève mémorise mal les mots fréquents, confond les sons, intervertit les lettres, applique mal la grammaire même connue. Pour lui, apprendre l’orthographe, c’est comme apprendre la logique d’un coffre-fort dont on change le code chaque jour.

Et cette exclusion se vit mal. Selon une enquête de l’Université de Liège, 38% des enfants diagnostiqués en primaire rapportent déjà un sentiment d’isolement. Trente-huit pour cent, c’est quasiment un sur deux. Plus terrible encore, près d’un quart de ces enfants finissent par décrocher partiellement, voire totalement, dans leur parcours scolaire.

Des anecdotes ? Un jeune garçon de 12 ans, contacté lors d’un bilan logopédique, lâche : “J’ai arrêté d’écrire juste pour qu’on arrête de se moquer. C’est plus simple, non ?” Mais ce silence est aussi un cri. Un appel à l’aide déguisé.

On oublie trop que l’orthographe, c’est aussi un marqueur social. Une clé d’entrée ou une porte qui claque. À l’école, mais aussi plus tard sur le marché du travail. Ceux qui ont mauvaises notes accumulent, souvent à tort, les freins, les doutes, les peurs. Et personne ne gagne à cette exclusion silencieuse.

Peut-on faire autrement ? Oui, si l’on accepte de regarder la réalité en face. Et d’accompagner, au lieu de stigmatiser.

Dysorthographie et exclusion scolaire : le poids sur la famille, la santé mentale… et pourquoi un(e) logopède peut tout changer sur Esneux

Ce qui se joue à l’école déborde vite à la maison. Les parents, eux aussi, subissent. C’est une souffrance en cascade. Imaginez devoir aider à faire les devoirs alors que chaque mot est une épreuve ? Multiplié par trente-six semaines d’école, ça use. C’est l’histoire d’Isabelle, maman d’un garçon dysorthographique : “J’évitais de demander à Maxime d’écrire la liste de courses. Il pleurait rien qu’à l’idée de prendre un stylo.”

L’anxiété scolaire touche un enfant sur vingt avec un trouble d’apprentissage. Et dans trop de cas, cela débouche sur une forme de décrochage social. L’enfant évite la bibliothèque, les exposés, les concours de poésie… Peu à peu, il s’efface. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 54% déclarent avoir peur des moqueries, selon une étude publiée par l’Université de Louvain-La-Neuve. Ceux qui les soutiennent, les parents la plupart du temps, se sentent souvent désemparés. “On culpabilise”, explique un père rencontré lors d’un bilan. “On se dit que c’est de notre faute, qu’on n’a pas su l’aider.”

C’est ici qu’intervient le regard neuf du ou de la logopède. À travers un bilan précis, des séances adaptées, le travail logopédique consiste à “recâbler” le circuit orthographique. Cela peut sembler technique, mais en réalité, ce sont surtout des ponts qu’on reconstruit. Ponts entre l’enfant et sa propre confiance, entre l’école et la maison, entre les mots et leur sens.

En séance, il n’est pas rare de voir des enfants retrouver le sourire après avoir réussi, pour la première fois, une dictée sans faute. Même minuscule, cette victoire change tout. C’est comme donner une lampe torche à quelqu’un qui se croyait condamné à marcher dans le noir. Petit à petit, l’enfant ose. Prend des initiatives. Et, surtout, comprend qu’il n’est pas “nul”, juste différent.

Le rôle de la logopède ne s’arrête pas à l’apprentissage de l’orthographe. Elle agit aussi comme médiatrice avec l’école, pour ajuster les attentes, sensibiliser les enseignants, proposer des aménagements. Dictée à trous, usage de l’ordinateur, exercices adaptés… autant de solutions qui doivent devenir la norme, surtout pour que l’école redevienne inclusive.

Et pour ceux à Esneux, on trouve heureusement des professionnels sensibles au sujet. Par exemple, la logopède Louise Reynertz, bien implantée localement, propose un accompagnement sur mesure chaque samedi. Ces séances, parfois courtes, offrent un souffle — une pause dans la lutte scolaire du quotidien. Elles réparent du découragement là où l’école échoue parfois.

Mais tout n’est pas qu’affaire de professionnels. Parler, expliquer, dédramatiser en famille joue aussi un rôle énorme. “Ensemble, on a décidé d’arrêter de compter les fautes le soir”, raconte Delphine, une maman de la région d’Esneux. “On célèbre les progrès, pas les erreurs. Et ça a tout changé.”

Preuve qu’il n’y a pas que les notes qui comptent. La confiance doit primer — sinon tout le monde perd.

Alors, faut-il vraiment s’inquiéter dès la première dictée ratée ? Non, bien sûr. Mais si les difficultés persistent, s’il y a cette angoisse qui monte, il serait dommage de ne pas faire appel au regard d’un expert. Car quelques séances suffisent parfois à ouvrir de nouveaux chemins.

En cherchant à comprendre, à accompagner plutôt qu’à condamner, on donne à l’enfant le droit de rêver. Et, un jour, d’écrire sa propre histoire. Sans crainte.

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Quelles solutions pour remettre les enfants sur la bonne voie ? L’apport des logopèdes pour dépasser l’exclusion

Face à la dysorthographie, baisser les bras ? Impossible ! Oui, les fautes de Léo ou Clara ne partiront pas toutes du jour au lendemain. Mais il existe mille et une façons d’avancer — ensemble. La première étape, c’est le dépistage. Plus il est précoce, moins le découragement prend racine. Parents, enseignants, prenez le temps d’observer : si les fautes persistent sur les mots simples, malgré l’apprentissage par cœur, ou que l’enfant donne l’impression de réinventer la grammaire à chaque phrase, c’est un signal d’alerte.

Le bilan logopédique se présente comme un GPS, cartographiant les atouts et faiblesses. Les séances vont bien au-delà de l’application de règles. Le but ? Rééduquer les mécanismes défaillants par des exercices ludiques, personnalisés. Par exemple, travailler la mémoire auditive et visuelle, rendre les règles concrètes avec des cartes ou des images, utiliser l’informatique comme levier (correcteurs, dictée vocale…). Car pourquoi se priver de la technologie pour aider ?

Parlons chiffres et efficacité : 70% des élèves suivis en logopédie montrent une amélioration nette dans la maîtrise orthographique au bout de 6 à 18 mois. C’est le fruit d’une alliance étroite entre enfant, famille, école et thérapeute. Rien n’est magique, mais c’est possible — mot après mot, comme des briques que l’on ajoute à une maison qui menaçait de s’effondrer.

Puis il y a la question du regard : il faut que l’école adapte ses exigences. Pourquoi pénaliser lourdement une copie parfaite sauf pour les fautes ? La pédagogie inclusive, prônée partout en Europe, recommande d’isoler l’évaluation de l’orthographe du fond. Concrètement ? Des dictées aménagées, des points donnés pour la structuration des idées, non pour chaque “s” oublié.

Voici ce que propose la logopédie :

  • Tests individualisés pour cibler les difficultés
  • Programmes sur-mesure selon les besoins
  • Stratégies mnémotechniques concrètes
  • Accompagnement psychologique pour restaurer la confiance
  • Dialogue famille-école-thérapeute, pour éviter toute culpabilisation

Une prise en charge multidimensionnelle. C’est ce que recommande la Fédération belge des logopèdes : pas d’intervention unique, mais un « filet de sécurité » autour de chaque enfant. On évite le naufrage, et, surtout, on lui offre de vraies chances de s’épanouir.

Rappelez-vous : chaque progrès compte. Un mot écrit sans faute, c’est une pierre en moins dans la chaussure. Un sourire retrouvé, c’est un pas vers l’autonomie. Parce qu’avec la dysorthographie, il n’y a pas de remède miracle — mais, heureusement, des ponts à construire.

Votre rôle, en tant que parent, enseignant, citoyen ? Ne jamais réduire un enfant à ses fautes. Les fautes ne sont pas un résumé d’une vie, encore moins une condamnation. Mettez en avant les qualités, redistribuez les cartes du courage, ouvrez la fenêtre pour respirer autre chose que “la honte”. Et pourquoi pas, offrez la main d’un expert quand il le faut.

Une anecdote concrète

Prenez Paul, 9 ans, suivi depuis 9 mois. “Avant, il cachait ses dictées. Maintenant il envoie des petits textos à sa mamie pour lui raconter ses journées !”, confie sa mère. On ne “guérit” pas toujours de la dysorthographie, mais on apprend à vivre avec, à avancer, à rêver — sans plus craindre le stylo.

Alors, ne doutez jamais : même si le chemin paraît long, il existe des solutions. Les logopèdes, par leur approche bienveillante et leur expertise, sont les guides indispensables pour traverser cette route semée d’embûches… jusqu’à pouvoir écrire sans peur, et pourquoi pas, avec fierté ?

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître les symptômes de la dysorthographie chez un enfant ?
Les premiers signes sont des fautes récurrentes, malgré les apprentissages répétés, des difficultés à mémoriser l’orthographe des mots simples ou à utiliser correctement la grammaire. Quand l’enfant confond régulièrement des sons, inverse des lettres, ou peine à écrire des mots fréquents, il est utile de consulter un logopède spécialisé afin d’établir un bilan précis.

Pourquoi la dysorthographie peut-elle mener à l’exclusion scolaire à Esneux ?
La dysorthographie n’est pas toujours comprise dans les écoles, ce qui amène à confondre le trouble avec du manque de travail ou d’attention. À force de multiplier les échecs et les remarques, l’élève peut perdre confiance, se sentir isolé et finir par s’exclure des groupes de travail voire décrocher scolairement, ce qui rend l’accompagnement logopédique d’autant plus essentiel.

Quand faut-il consulter un logopède pour dysorthographie ?
Dès que les difficultés persistent sur plusieurs mois, malgré un accompagnement scolaire et familial attentif, il est conseillé de prendre rendez-vous avec un logopède. Un bilan précoce permet une meilleure prise en charge et évite l’installation de troubles secondaires, comme l’anxiété ou le repli sur soi.

Faut-il systématiquement demander des aménagements scolaires en cas de dysorthographie ?
Oui, les aménagements pédagogiques sont recommandés pour permettre à l’élève de réussir selon ses compétences réelles, sans être pénalisé par son trouble. Dictées adaptées, outils informatiques, évaluations différenciées : ces solutions préviennent l’exclusion et redonnent confiance à l’enfant.

Références scientifiques

Bosse M-L., Tainturier M-J., Valdois S., “Developmental dysorthographia and morphological processing,” Annals of Dyslexia, 2007.
Résumé : L’étude démontre l’importance des processus morphologiques dans la dysorthographie développementale et propose des pistes d’intervention précoce.

Ziegler J.C., Castel C., Pech-Georgel C., George F., Alario F-X., Perry C., Morais J., & Demonet J-F. , “Developmental dyslexia and the disruption of the orthographic lexicon,” Reading and Writing, 2008.
Résumé : Analyse la formation du lexique orthographique et ses perturbations chez les enfants souffrant de troubles du langage écrit, dont la dysorthographie.

Joye N., Werker D., “Identifying Dysorthographia: Clinical and Educational Challenges,” Journal of Learning Disabilities, 2016.
Résumé : Cet article passe en revue les méthodes actuelles de détection de la dysorthographie et souligne le rôle central du dépistage logopédique.

Sprenger-Charolles L., Colé P., “Reading acquisition and developmental dyslexia,” Annals of Psychology, 2013.
Résumé : Présente la distinction entre la dyslexie et la dysorthographie, avec un focus sur l’impact de ces troubles sur l’inclusion scolaire.

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