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Dyscalculie : Dépistez tôt les troubles d’apprentissage liés aux chiffres et quantitésLogopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux Sprimont

Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Dépistez tôt pour mieux accompagner : le bilan logopédique, clef pour repérer les troubles d’apprentissage liés aux chiffres et aux quantités

Vous l’avez peut-être déjà ressenti. Ce malaise diffus quand votre enfant compte difficilement ses billes ou bloque devant la notion de quantité sans pouvoir expliquer pourquoi. Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est pas un simple manque d’attention. Derrière l’échec scolaire, il existe parfois une difficulté profonde, invisible à l’œil nu : les troubles d’apprentissage liés à la manipulation des chiffres et des quantités. Dans notre système éducatif, reconnaître ces troubles n’est pas toujours évident. Pourtant, un bilan logopédique spécialisé peut changer la donne.

On va tout détailler ici, en langage clair. Pas de jargon inutile. Pourquoi, comment, pour qui. Ce que le bilan logopédique évalue vraiment, les signaux d’alerte à surveiller, et surtout comment agir, à temps.

Quels sont ces troubles liés aux chiffres ? Quand s’inquiéter d’un retard d’apprentissage ?

Pourquoi certains enfants peinent-ils avec les chiffres, alors que d’autres les manipulent du bout des doigts ? Ce n’est pas qu’une question de bonnes notes. C’est souvent plus subtil et parfois, plus douloureux.

On parle ici surtout de dyscalculie, ce trouble du développement qui affecte la capacité à acquérir le sens du nombre, à comparer ou manipuler les quantités, à effectuer des calculs simples. Eh oui, cela existe : tout comme la dyslexie pour la lecture, il y a la dyscalculie pour le calcul. On y pense moins, pourtant 3 à 6% des enfants seraient concernés. Imaginez : dans une classe de 30 élèves, potentiellement un ou deux élèves.

Les signes ne trompent pas toujours. Mais il arrive aussi que les enseignants, ou les parents, mettent ces difficultés sur le compte d’un manque de pratique, d’attention, voire de volonté. Mais les soucis persistent. L’enfant oublie systématiquement les tables de multiplication, confond les chiffres, ne parvient pas à lire un problème mathématique ou pioche au hasard les réponses. À la maison, c’est un drame pour compter les couverts, pour calculer la monnaie à la boulangerie ou même ranger ses jouets par paire. Quelque chose cloche. Si ces signes sont récurrents, ce n’est pas la faute d’un mauvais sommeil ou d’une crise de croissance passagère.

On confond trop souvent la dyscalculie avec un simple désintérêt pour les maths. Pourtant, ce trouble spécifique du développement nuit à l’estime de soi, aux résultats scolaires et surtout, à la progression dans l’apprentissage global. L’enfant finit par craindre tout ce qui touche aux chiffres. Un peu comme quelqu’un qui aurait peur de la profondeur et qui éviterait tout bassin d’eau, fût-ce une simple flaque.

Mais il n’y a pas que la dyscalculie. Parfois, les difficultés touchent d’autres aspects : le sens du nombre, la compréhension des quantités (plus, moins, autant…), la notion d’ordre (avant, après), ou même la capacité à comprendre des consignes impliquant les nombres (“Tu prends trois bonbons et tu me rends le double, combien en restes-tu ?”).

À ce stade, il est important de ne pas rester seul et de consulter un professionnel, notamment un(e) logopède spécialisé(e) dans l’évaluation des troubles d’apprentissage du calcul et de la numération. Une démarche que de nombreux parents de la région à Liège et en Belgique choisissent de faire quand les difficultés ne passent pas, au contraire.

Vous hésitez ? La règle est simple : dès que les difficultés deviennent chroniques, que le blocage apparaît malgré des efforts et des explications répétées, il vaut mieux se tourner vers un bilan logopédique. Mieux vaut prévenir que guérir, non ?

Le bilan logopédique : comment ça se passe ? À quoi s’attendre ?

Vous vous imaginez peut-être un test de QI, des questionnaires compliqués, une ambiance d’examen. Ce n’est pas ça du tout. Le bilan logopédique est avant tout un moment d’écoute, de compréhension et d’observation fine. D’ailleurs, chaque logopède a ses petites méthodes, adaptées à l’âge, à l’histoire et aux difficultés précises de l’enfant, parfois même de l’adolescent.

Le rendez-vous commence souvent par un entretien. On pose des questions simples, qui retracent l’histoire des difficultés : “Depuis quand cela dure-t-il ?” “Y a-t-il d’autres membres de la famille qui ont eu des soucis similaires ?” “L’enfant présente-t-il des difficultés pour s’exprimer, pour lire, pour faire des suites logiques ?”

Ensuite, place à l’évaluation proprement dite. Là, chaque test cible un aspect précis. Voici ce que le/la logopède regarde en pratique :

  • La connaissance des chiffres : reconnaître visuellement les chiffres, les nommer, les écrire dans le bon ordre (de 0 à 9, et plus loin !).
  • La manipulation de quantités : associer un chiffre à une quantité réelle (par exemple, montrer “5 bonbons” dès qu’on voit le chiffre 5), ranger des objets par ordre croissant ou décroissant, comprendre “plus” ou “moins”.
  • Le calcul mental et écrit : additions, soustractions, voire multiplications et divisions, selon l’âge. C’est ici qu’on observe l’apparition d’erreurs, d’omissions, de blocages anxieux.
  • La compréhension des problèmes mathématiques : est-ce qu’on saisit la consigne, ou bien l’enfant se perd-il dans le flot d’informations ?
  • L’estimation : savoir “presque” combien il y a d’objets en un coup d’œil, sans compter chaque élément (subitizing).
  • L’acquisition de la suite numérique : compter en avant, en arrière, sauter des chiffres, énumérer de 2 en 2, ou dire ce qui vient après un nombre donné.

Tout au long du bilan, le ou la logopède observe aussi l’attitude : y a-t-il de l’anxiété, de la fatigue, de la frustration ? Certains enfants, face aux chiffres, se sentent comme devant une langue étrangère. D’autres, au contraire, avancent prudemment mais finissent par s’emmêler devant les quantités abstraites.

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Parfois, des évaluations complémentaires sont proposées. On vérifie le langage oral (vocabulaire des nombres, compréhension des consignes), la mémoire de travail (utile pour retenir une suite de chiffres), ou encore l’attention. Tout cela permet de cerner l’origine du trouble : s’agit-il d’une vraie dyscalculie, ou bien d’un problème de langage qui gêne l’accès au nombre ?

Le rythme est adapté à l’enfant, on fait des pauses, on rassure, on encourage. Même si le bilan met en lumière de vraies difficultés, il se conclut toujours par un échange avec les parents et, parfois, avec l’enseignant. On explicite ce qu’on a observé, on présente les résultats, et surtout… on propose des solutions concrètes, et un plan d’accompagnement personnalisé.

À quoi sert vraiment le bilan logopédique ? (Ce que les parents ignorent souvent…)

On imagine parfois que le bilan ne sert qu’à poser une étiquette, un diagnostic, une case de plus à cocher. C’est tout l’inverse. Le bilan n’est pas une sentence : c’est une lampe torche qui éclaire les zones d’ombre du chemin d’apprentissage. Il permet de :

  • Comprendre pourquoi l’enfant bute sur les chiffres, où se situent précisément ses difficultés ;
  • Montrer les points forts de l’enfant : mémoire visuelle, raisonnement logique, intuition… Il y a toujours des forces cachées derrière les faiblesses ;
  • Construire, avec l’équipe éducative, une stratégie de remédiation adaptée : exercices ciblés, aménagements scolaires, soutien individualisé.

Cela offre aussi une vraie bouffée d’oxygène aux familles. Oui, il y a un vrai problème, ce n’est pas leur faute, ce n’est pas “juste dans la tête”. On sort de l’isolement, on trouve des chemins nouveaux. Oubliez le sentiment d’impuissance. La recherche a montré qu’un accompagnement logopédique, initié jeune, permet à l’enfant d’accéder aux apprentissages numériques, à son rythme.

L’un des points essentiels du bilan logopédique : il prend en compte l’environnement social, familial, scolaire. À quoi bon progresser sur les chiffres, si tout le reste bloque ? C’est aussi une occasion de coordonner les efforts de tous : enseignants, parents, thérapeutes. Le réseau, c’est souvent la clef.

Combien de temps dure le bilan et pour qui ?

La durée d’un bilan logopédique, c’est un peu comme la taille d’une recette de cuisine : cela varie en fonction des ingrédients. Généralement, il faut compter deux à trois séances, parfois plus si la situation est complexe. À chaque étape, le logopède prend soin de s’adapter : certains enfants fatiguent vite, d’autres ont besoin de temps pour se sentir en confiance. On écoute, on observe, on prend le temps.

Ce bilan n’est pas réservé qu’aux petits enfants. Les difficultés de manipulation des chiffres et des quantités peuvent aussi surgir plus tard : à l’adolescence, lors du passage en secondaire, ou même chez l’adulte reprenant une formation. Cela surprend, mais c’est fréquent, notamment dans le contexte des remises à niveau ou de la formation continue.

Mais le “cœur de cible”, ce sont surtout les enfants du primaire. À cet âge, les bases du calcul et de la numération s’installent ou vacillent. Un chiffre : on considère que 5 à 10% des enfants suivis en orthophonie/ logopédie présentent des difficultés sévères d’acquisition du nombre. Si le trouble est repéré tôt, le travail personnalisé porte ses fruits. Quand on agit tôt, c’est comme recoller les morceaux d’un vase avant qu’il ne soit trop cassé.

Et pour qui au juste demander un bilan ? Voici quelques situations types :

  • L’enfant pointe de grosses difficultés avec les maths, bien plus marquées qu’avec les autres matières.
  • Il compte sur ses doigts bien plus longtemps que ses camarades. Même pour des petites quantités simples.
  • Il confond des chiffres qui n’ont pourtant rien à voir (ex : 6 et 9, 4 et 5), inverse l’ordre des chiffres dans un nombre, oublie des zéros.
  • Il refuse, voire évite ouvertement les jeux de société impliquant du comptage, de la manipulation de monnaie, des dés…
  • À l’école, les enseignants notent une lenteur excessive voire un refus de participer lors des exercices de calcul.

Dans toutes ces situations, le bilan logopédique apporte un éclairage précis. Et permet, si besoin, de préciser le diagnostic différentiel (dyscalculie, trouble global du langage, TDA/H, troubles anxieux secondaires à l’échec scolaire, etc.).

Dans la région aux alentours de Liège, il existe des réseaux de logopèdes spécialisés dans ces évaluations, en lien avec les écoles et les centres psycho-médico-sociaux. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des structures de votre commune.

Quels aménagements ? Quelles solutions après le diagnostic ?

On ne guérit pas une dyscalculie. Mais on apprend à vivre avec, à compenser, à progresser différemment, à apprivoiser les nombres comme un animal farouche dont on aurait enfin trouvé la bonne laisse. Les solutions sont variées, toujours personnalisées.

Le premier pas, c’est l’accès à la remédiation logopédique. Concrètement, cela passe par des séances adaptées, portant sur :

  • L’automatisation des procédures de calcul. Par exemple, via des jeux répétitifs, du matériel concret (jetons, cubes, perles…), qui rendent palpable la notion de quantité.
  • Le renforcement du sens du nombre : comprendre que 7, c’est “plus” que 5, et pouvoir le voir d’un coup d’œil sur un ensemble d’objets. On vise l’aisance, pas la rigidité.
  • La maîtrise du vocabulaire mathématique : comprendre ce que veut dire “additionner”, “doubler”, “la moitié”. Le langage est ici autant un appui qu’un frein.
  • L’aide à la reconnaissance visuelle des chiffres, la différenciation (6/9, 4/7…) par des techniques visuelles, des codes couleur ou formes.
  • L’apprentissage de stratégies de compensation : accepter l’usage de la calculatrice, apprendre à poser une opération étape par étape, utiliser des moyens mnémotechniques.
  • La gestion des émotions : reprendre confiance en soi, en ses capacités, et sortir de la spirale de l’échec. Un élève rassuré ose plus, progresse mieux.

À la maison, les parents peuvent aussi jouer un rôle clé. Au quotidien, multipliez les occasions de compter « pour de vrai » : préparer une recette (combien de cuillères, combien de personnes), compter le nombre de marches à gravir, l’argent pour un achat simple, ou l’heure qu’il reste avant le goûter. La manipulation ancre l’apprentissage. À l’école, des aménagements sont possibles, comme l’adaptation du temps lors des contrôles, le recours à des supports visuels, ou encore la possibilité d’expliquer verbalement un raisonnement plutôt que de le poser par écrit.

Parfois, des outils numériques sont proposés : tablettes éducatives, jeux spécialisés, logiciels conçus pour entraîner le calcul ou la reconnaissance des quantités de manière ludique. Mais attention à ne pas tout miser sur le “tout numérique” : le concret garde sa place. La manipulation reste la porte d’entrée, surtout pour les jeunes enfants.

Enfin, il ne faut jamais sous-estimer l’effet boule de neige des progrès. Un petit succès sur un exercice qu’on croyait impossible peut débloquer bien d’autres compétences. Ouvrir la porte des chiffres, c’est ouvrir celle de l’autonomie. Petit à petit, la peur des nombres s’estompe, laisse la place à la curiosité. C’est pour cela que le bilan logopédique est si précieux : il ne résume pas l’enfant à un trouble, il lui offre des alternatives très concrètes pour avancer.

Restez optimiste, même si le parcours peut être long. Face à certaines difficultés, il faut du temps, de la patience, et surtout un accompagnement bienveillant. Rien n’est jamais perdu. Beaucoup d’adultes, même avec des troubles persistants, gèrent parfaitement leur quotidien. Ils compensent, rusent, utilisent leurs forces. Cela commence souvent par un bilan logopédique, ce coup de projecteur sur le fonctionnement unique de chaque cerveau.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant a besoin d'un bilan logopédique pour les chiffres ?

Si votre enfant rencontre des difficultés récurrentes avec le calcul, oublie les tables, compte sur ses doigts longtemps ou présente une anxiété notable avec les chiffres, un bilan logopédique peut s’avérer utile. Cette évaluation permet de distinguer un simple retard d'apprentissage d’un trouble spécifique à la manipulation des quantités.

Pourquoi faire un bilan logopédique et non juste des exercices à la maison ?

Un bilan logopédique permet d'identifier précisément la nature et la source des difficultés, ce qu'un simple entraînement à la maison ne peut pas faire. Grâce à l'expertise du logopède, des solutions personnalisées et efficaces sont proposées pour surmonter le trouble.

Quand effectuer ce type de bilan chez un logopède ?

Il est conseillé de réaliser un bilan logopédique dès l’apparition de blocages persistants liés aux chiffres ou aux quantités, généralement dès l’école primaire. Plus le trouble est dépisté tôt, plus les chances de progrès et d’adaptation sont grandes.

Faut-il s’inquiéter d’un enfant qui ne comprend pas les quantités en maternelle ?

Un certain retard est normal en maternelle, mais si un enfant présente des difficultés très marquées et durables pour comparer, manipuler ou verbaliser les quantités, il est pertinent de consulter pour un dépistage. Le bilan logopédique permettra de déterminer s'il s’agit d’un trouble nécessitant un accompagnement spécifique.

Pour aller plus loin, voici quelques références scientifiques sur le repérage des troubles d’apprentissage numérique et le rôle du bilan logopédique :

Butterworth, B., Varma, S., & Laurillard, D. "Dyscalculia: From Brain to Education." Science, 2011. Résumé : Cette revue analyse comment la dyscalculie affecte le cerveau et détaille les interventions éducatives efficaces.

Desoete, A., Ceulemans, A., Roeyers, H., & Huylebroeck, A. "Subtypes of mathematics learning disabilities: A cross-sectional perspective." Research in Developmental Disabilities, 2012. Résumé : L’article expose différents sous-types de troubles mathématiques et l’importance du diagnostic logopédique différentiel.

Landerl, K., Bevan, A., & Butterworth, B. "Developmental dyscalculia and basic numerical capacities: A study of 8-9-year-old students." Cognition, 2004. Résumé : Étude sur le développement des compétences numériques et les manifestations de la dyscalculie chez les jeunes élèves.

Mazzocco, M. M. M., Feigenson, L., & Halberda, J. "Preschoolers’ Precision of the Approximate Number System Predicts Later School Math Performance." PLoS ONE, 2011. Résumé : Analyse du lien entre le sens des quantités à la maternelle et les performances en calcul à l’école primaire.

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