Ostéopathe📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Qui n’a jamais entendu une amie, une sœur ou une collègue soupirer “je suis pliée en deux aujourd’hui” à cause de ses règles ? Pour beaucoup, les douleurs menstruelles sont un fardeau cyclique, entre coups de poignard dans le bas-ventre, crampes, fatigue, voire migraines. C’est bien simple : chaque mois, la vie s’arrête, ou presque. Pourtant, les antidouleurs classiques – ibuprofène, paracétamol, bouillotte sur le ventre – ne sont pas toujours suffisants ni exempts d’effets secondaires. On finit ainsi, souvent, par croire que c’est “normal” de souffrir. Mais… et si ce n’était pas nécessaire ? Et si l’ostéopathie pouvait offrir une alternative naturelle, douce et efficace ? Dans cet article, nous décryptons comment l’ostéopathie intervient sur ce terrain où tant de femmes peinent à trouver du réconfort. Au programme : comprendre d’où viennent ces douleurs, le regard de la science, les gestes de l’ostéopathe et… à quoi s’attendre vraiment lors d’une séance. Prête à changer de lunettes sur vos cycles ? Suivez le guide.
Prenons le temps de poser le décor. Les dysménorrhées – c’est le terme médical pour parler des douleurs de règles – touchent environ 8 femmes sur 10. Des chiffres qui impressionnent ! Pourtant, chaque histoire est différente : certaines ont une gêne légère et passagère, d’autres vivent des épisodes incapacitants, parfois dès l’adolescence.
Mais pourquoi a-t-on mal, exactement ? Le processus n’est pas qu’une question d’utérus. Pour faire simple, quand l’endomètre (paroi utérine) se détache au moment des règles, le corps réagit en produisant des substances inflammatoires (“prostaglandines”), responsables de contractions plus ou moins douloureuses. S’ajoutent parfois des troubles digestifs, des douleurs lombaires, voire des irradiations dans les jambes ou le dos.
À Liège, comme ailleurs, l’idée reçue reste trop fréquente : la souffrance serait inévitable. Pourtant, ce n’est pas une fatalité. Certains facteurs peuvent amplifier la douleur : sédentarité, stress, traumatismes abdominaux antérieurs, ou encore des antécédents d’inflammation pelvienne. Dans la plupart des cas, les examens médicaux sont normaux. Mais le ressenti, lui, ne l’est jamais.
Là où l’ostéopathie entre en jeu, c’est dans cette vision holistique. L’ostéopathe ne regarde pas que l’utérus : il observe, touche, interroge l’ensemble du corps. C’est un peu comme si on essayait de rééquilibrer la mécanique d’une horloge dont chaque engrenage compte. Une petite tension ici, un blocage là, et le corps souffre.
Mais comment repérer concrètement un trouble d’origine mécanique derrière des douleurs menstruelles ? Souvent, les patientes concernées décrivent aussi des lombalgies récurrentes, une sensation de tiraillement dans l’aine, ou même un transit capricieux au moment des cycles. Si la douleur “rayonne”, s’aggrave lors de la station assise prolongée, ou s’accompagne d’un sentiment de pesanteur pelvienne, il est temps de consulter. Surtout si les traitements classiques ne font plus d’effet.
Dans une approche globale de santé, l’ostéopathe va donc chercher des liens entre toutes ces manifestations. Par exemple : un bassin légèrement déplacé, une cicatrice (même ancienne !), une tension diaphragmique… Tous ces éléments sont des pistes à explorer.
La question qui revient sur toutes les lèvres : “Est-ce vraiment efficace, ou c’est un effet placebo ?” C’est normal de douter : la médecine conventionnelle parle rarement d’ostéopathie pour les dysménorrhées. Pourtant, depuis une vingtaine d’années, la recherche médicale documente de plus en plus son effet bénéfique sur la sphère pelvienne et gynécologique.
Un premier fait rarement mis en avant : l’utérus, les ovaires et les ligaments pelviens sont connectés non seulement à la colonne vertébrale, mais aussi au diaphragme, au bassin, aux muscles psoas et à la zone lombaire. Toute restriction de mobilité (un déséquilibre postural, un bassin “figé” après une chute ou un accouchement), peut ainsi gêner la circulation du sang, des influx nerveux et amplifier la douleur.
Plusieurs études (voir références en bas d’article) ont montré qu’une prise en charge en ostéopathie, par des techniques douces, améliore la mobilité de la zone pelvienne et diminue la fréquence/intensité des crampes. Les patientes rapportent : moins de médication, des cycles moins invalidants, et une meilleure qualité de vie. C’est une prise en charge qui ne se substitue pas au suivi médical (gynécologique notamment), mais qui agit en complément.
Ici, les techniques utilisées visent à :
En Belgique, plusieurs instituts universitaires suggèrent d’intégrer l’ostéopathie dans les parcours de soins pour dysménorrhée, surtout chez les patientes désireuses de limiter les médicaments et qui présentent des facteurs mécaniques évidents (antécédents de chutes, douleurs lombaires, chirurgie pelvienne).
Un autre point clé : l’ostéopathie ne propose pas une “manipulation magique”. Le geste est précis, doux, souvent indolore, adapté à chaque patiente. On est à l’opposé des clichés sur les “craquements” : on parle d’un travail minutieux, parfois presque imperceptible.
Pour plus de détails sur la prise en charge des douleurs musculaires associées, il existe également un article approfondi à ce sujet : traitement ostéopathique des douleurs musculaires.
Vous n’êtes jamais allée voir un ostéopathe pour ce motif ? Voici ce qui vous attend, étape par étape. D’abord, place à l’écoute. L’ostéopathe commence par une anamnèse détaillée (historique médical, description précise des douleurs, facteurs déclenchants). Il n’est pas rare que la discussion évoque aussi le sommeil, l’alimentation, le niveau de stress… car tout compte. Après l’écoute, vient l’observation. Le praticien regarde votre posture, vos mouvements, la souplesse de votre bassin. Puis il évalue, par le toucher, les zones en tension. C’est souvent ici que le déclic se fait : “Ah, c’est là que ça bloque !”
La consultation, concrètement :
Après la séance, que ressent-on ? Beaucoup de patientes expliquent une sensation de légèreté, une baisse des tensions, parfois une fatigue “de détente”. Les effets sur la douleur arrivent progressivement : souvent, dès le cycl e suivant, les crampes sont moins fortes ou plus brèves. Il est courant de proposer trois séances espacées, puis d’ajuster le suivi selon la réponse du corps.
Et pour celles qui se reconnaissent dans les troubles lombaires associés, il est intéressant de consulter l’article dédié sur la prévention des douleurs du bas du dos.
Petit conseil d’ostéo : venez de préférence en dehors de la phase la plus douloureuse du cycle. Le meilleur moment, c’est souvent juste après les règles. Et pour celles qui habitent aux alentours de Liège, sachez qu’il existe de nombreux praticiens formés spécifiquement à la prise en charge de ces douleurs féminines.
On l’oublie trop facilement : le bassin, c’est la fondation du corps. Un déséquilibre – même microscopique – et toutes les structures voisines (utérus, ovaires, lombaires, muscles pelviens) s’en ressentent. Imaginez une maison dont l’un des piliers penche : tout le reste finit par grincer.
Chez certaines femmes, une ancienne entorse de cheville, une chute sur les fesses, une sur-sollicitation sportive laissent des séquelles invisibles. Le bassin se verrouille, la mobilité diminue, le petit bassin “chauffe”. L’ostéopathe va alors chercher, tel un enquêteur, la cause première : car soulager ne suffit pas, il faut comprendre. Seul ce travail minutieux, patient, adaptée à chaque parcours de vie, permet de soulager durablement.
Vous êtes concernée par d’autres douleurs pelviennes ou lombaires ? Il peut être pertinent de lire aussi : blocage du bassin et ostéopathie à Liège.
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Tout le monde peut-il bénéficier de l’ostéopathie pour les douleurs menstruelles ? La réponse : oui, sauf dans quelques cas particuliers (pathologie organique grave, endométriose non diagnostiquée, infection aiguë). En clair, une consultation médicale préalable reste indispensable si la douleur semble anormale (fièvre associée, douleurs très localisées d’apparition récente, règles anormalement abondantes).
Ensuite, chaque vécu est unique. En pratique :
Sachez aussi que le travail ostéopathique s’inscrit dans le temps. Une ou deux séances peuvent déjà changer la donne, mais l’intérêt est de cibler aussi la prévention. L’ostéopathe propose, selon les cas :
Pour celles qui hésitent parce qu’elles ont déjà tout essayé (“tout a été fait, rien n’a marché”), il faut savoir : la consultation ostéopathique est avant tout personnalisée. C’est un travail de “couture” plutôt que de prêt-à-porter. Parfois, quelques gestes suffisent à libérer une tension ancienne, ignorée jusque-là.
Une anecdote : Julie, 33 ans, consultante à Liège, traînait depuis le lycée des cycles chaque mois insupportables. Après deux séances, elle décrit une amélioration nette : “Au début, j’étais sceptique. Puis j’ai dormi comme jamais, la première nuit après la séance. Mes règles sont arrivées, plus douces, moins de crampes. Pour moi, c’est un vrai bonus au quotidien.”
Vous avez des troubles lombaires qui empirent au même moment que vos règles ? L’ostéopathe peut faire le lien et agir “sur mesure”. Consultez également cet article : ostéopathe pour soulager la sciatique à Liège.
Autre conseil pour bien profiter des séances d’ostéopathe : notez, avant votre rendez-vous, tout ce qui semble aggraver ou améliorer vos symptômes. Notez aussi si les douleurs reviennent dans d’autres situations (après des efforts, après des émotions fortes…). Cela aidera le professionnel à cibler son travail.
Enfin, sachez que la relation de confiance prime. Ce n’est pas un hasard si de plus en plus de femmes, en Belgique et à travers l’Europe, élisent l’ostéopathie comme alliée “cycle après cycle” : ici, pas de jugement, pas de banalisation. Juste un accompagnement bienveillant pour aller mieux, mois après mois.
Comment l’ostéopathie peut-elle soulager les douleurs menstruelles ? L’ostéopathie agit en relâchant les tensions du bassin, du bas du dos et du diaphragme, favorisant une meilleure circulation et diminuant les contractions douloureuses. L’ostéopathe utilise principalement des techniques douces, adaptées à chaque femme et à chaque situation. Ce complément de soin peut atténuer significativement les crampes et améliorer la qualité de vie.
Quand faut-il consulter un ostéopathe pour des douleurs menstruelles ? Il est conseillé de consulter dès que les douleurs deviennent récurrentes, invalidantes ou résistent aux traitements classiques. Le moment idéal : en dehors des règles, pour faciliter les manipulations sur une zone moins douloureuse. Un entretien préalable permet d’écarter toute cause organique, surtout lors des premières douleurs inhabituelles.
Pourquoi choisir l’ostéopathie plutôt que les traitements médicamenteux ? L’ostéopathie offre un accompagnement global, en s’attaquant aux causes mécaniques des douleurs plutôt qu’uniquement aux symptômes. Cette approche est particulièrement intéressante pour celles qui souhaitent limiter leur consommation de médicaments ou qui ne trouvent plus de soulagement avec les antalgiques classiques. De plus, elle favorise la prévention sur le long terme.
Faut-il arrêter les autres traitements lors d’un suivi ostéopathique ? Non, l’ostéopathie se combine en toute sécurité avec un suivi gynécologique ou une médication adaptée. Il n’est jamais question de remplacer un avis médical ou un traitement prescrit par un professionnel de santé. L’objectif est d’offrir une approche complémentaire et personnalisée, dans le respect de votre parcours.
Benevides L., et al., "Osteopathic Manipulative Treatment in Women With Primary Dysmenorrhea: A Systematic Review", Journal of Bodywork and Movement Therapies, 2022. Cette revue systématique montre que l’ostéopathie peut réduire significativement l’intensité et la fréquence des douleurs menstruelles.
Licciardone J. C., "Osteopathic Manual Treatment for the Management of Chronic Pelvic Pain: A Randomized Controlled Trial", American Journal of Obstetrics and Gynecology, 2010. L'étude prouve un bénéfice durable de l’ostéopathie sur les douleurs pelviennes cycliques, comparée au placebo.
Pizzol A., et al., "Manual therapy in the treatment of primary dysmenorrhea: A systematic review and meta-analysis", Complementary Therapies in Medicine, 2021. Les données indiquent des effets positifs des thérapies manuelles, ostéopathiques comprises, sur la réduction de la douleur menstruelle.
King H. H., et al., "Osteopathic Manipulative Treatment and Its Effect on Gynaecological and Obstetric Disorders", Clinical Obstetrics and Gynecology, 2019. Cette revue souligne la pertinence des techniques ostéopathiques dans l’amélioration de différents troubles gynécologiques, dont la dysménorrhée.