Psychologie Liège CessionPsychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
Est-ce qu’il vous arrive – plus souvent que vous aimeriez l’avouer – de vous sentir incompris·e, mal à l’aise ou carrément impuissant·e dans certaines relations en tant qu’adulte ? Vous demandez-vous parfois pourquoi, même en y mettant toute votre bonne volonté, certains contacts tournent au vinaigre, ou sonnent faux ? Si la réponse est oui, rassurez-vous. Vous n’êtes pas seul·e – bien au contraire. Les difficultés relationnelles figurent parmi les motifs les plus fréquents en psychologie adulte, aussi bien en Belgique qu’ailleurs.
À Liège, nombre de personnes franchissent la porte d’un cabinet de psychologue, comme celui de Charlotte Cession, en quête d’outils pour survivre ou, mieux, s’épanouir dans le grand bain des interactions humaines. Une rupture, un conflit latent au travail, une sensation de solitude malgré l’entourage. Les raisons d’appeler à l’aide sont variées, mais tournent autour du même grand thème : comment se sentir mieux dans ses relations ? Ce sujet touche tout le monde, à tous les âges – étudiants, parents, cadres, retraités…
Dans cet article, on plonge ensemble au cœur de ce labyrinthe : pourquoi nos relations d’adultes deviennent-elles si complexes ? D’abord, on va décortiquer les racines psychologiques de ces blocages. Ensuite, on fait le point sur ces schémas qui se répètent, malgré nos efforts pour changer. Enfin, on explore les solutions qui existent, inspirées des connaissances en psychologie adulte, avec des exemples concrets et des pistes à essayer, seul ou avec un professionnel aux alentours de Liège ou ailleurs.
Prêt·e ? On entre ensemble dans les coulisses des relations humaines.
Dans un monde idéal, on s’entendrait toujours bien. Les échanges seraient fluides, sans ombre. Mais la réalité – la vie adulte – ressemble plus à un match de tennis sur terrain bosselé : malentendus, conflits, attentes déçues, décalages. Pourquoi ? Qu’est-ce qui, entre 20 et 70 ans, rend les liens si complexes ? Ce n’est pas que la vie moderne, les réseaux, ou une “société individualiste”. C’est avant tout… la psychologie humaine.
Petite anecdote : à la trentaine, Laura consulte parce qu’elle n’arrive pas à “s’affirmer” au travail. À chaque désaccord, elle se braque ou s’efface. Ce n’est pas la compétence qui manque : c’est la confiance, et le rapport à l’autre. En séance, une petite phrase fait basculer la discussion : “Chez nous, exprimer ce qu’on ressent, c’était mal vu.”
Et c’est là le premier nœud. Nos premiers modèles relationnels – comment on a été écouté, protégé, reconnu enfant – sculptent un attachement qui se prolonge à l’âge adulte. Ceux qui ont grandi dans la sécurité auront (souvent) des relations sereines. D’autres, marqués par des ruptures, une absence d’écoute, une éducation trop stricte ou, au contraire, laxiste, gardent des réflexes défensifs ou anxieux. Comme si, face à l’autre, un système d’alerte s’enclenchait, souvent à leur insu.
Ce bagage se traduit par des “scénarios” : le besoin d’être rassuré, la peur du rejet, la tendance à s’effacer, à s’emporter. Parfois, on rejoue malgré soi le même script au fil des relations : ainsi, qui n’a jamais eu l’impression de retomber toujours sur le même type de personne, ou de revivre un conflit d’enfance ?
Même en Belgique, où la culture prône la discrétion, ces dynamiques sont bien présentes : que ce soit dans le couple, l’amitié, la famille, le travail.
Vous êtes-vous déjà surpris à dire “je ne comprends pas pourquoi je réagis comme ça” devant une remarque anodine ? Ce n’est pas irrationalité : c’est le passé qui revient, comme un vieux disque rayé. D’où, parfois, la sensation désagréable de se voir agir “comme un enfant”, même quand on pensait avoir tourné la page.
La bonne nouvelle : ces mécanismes peuvent se décoder, s’apaiser, évoluer. Ça ne se fait pas en un jour. Mais c’est possible avec du temps… et quelques bonnes clés.
Psychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Pour aller plus loin sur la notion d’anxiété relationnelle et comment l’identifier, consultez notre article sur les troubles anxieux.
anxiété relationnelle, attachement, conflits interpersonnels, communication, émotions, système défensif, écoute active, thérapie, auto-observation, changement relationnel
Vous est-il arrivé, au fil de vos rencontres, de vous dire : “Décidément, j’attire toujours les mêmes problèmes…” Pas de chance ? Pas seulement. En psychologie adulte, un concept-chapeau éclaire cette répétition : le schéma relationnel. C’est un peu comme une carte GPS interne : face à autrui, on réagit avec les vieux réflexes appris autrefois. Et souvent, plutôt que de prendre un nouveau chemin, on refait le même tout droit… même si on sait où il mène.
Un schéma relationnel, c’est quoi ? Des croyances profondes (“je ne mérite pas mieux”, “on va m’abandonner”, “si je ne contrôle pas, je perds tout”) combinées à des habitudes de réaction. Chacun, dès l’enfance, forge ses propres lunettes pour lire le monde social. Et, sauf remise en question, il continue de les porter adulte – que les verres soient teintés de peur, de doute ou d’agression.
Résultat : certains fuient les conflits, d’autres s’y jettent. Certains n’osent plus exprimer un désaccord, de peur de déplaire. D’autres ne supportent pas d’être contredits. Nos relations fonctionnent alors en boucle : ça coince, ça explose, ça s’enlise. Et, pire, on s’auto-accuse – “c’est de ma faute, je ne suis pas normal·e”.
Petit exemple vécu : un patient de 45 ans, chef d’équipe à Liège, se plaint de harcèlement de la part de ses collègues. En l’écoutant, la psychologue remarque une vieille blessure : une histoire d’humiliation vécue, enfant, face à des adultes autoritaires. Depuis, à chaque remarque au travail : suspicion, colère, hostilité. À force de se croire attaqué, il finit par susciter l’agacement… et renforce son isolement. Cercle vicieux.
Bonne nouvelle : sortir d’un schéma n’est pas une fatalité. Mais cela demande de l’auto-observation : reconnaître ses propres pièges, ses émotions, ses pensées automatiques. D’où l’utilité d’un accompagnement en psychothérapie avec Charlotte Cession, ou d’outils spécifiques : journal de bord, test de personnalité, groupes de parole… À noter : ce travail peut faire remonter des émotions fortes. On conseille souvent de se faire accompagner, du moins au début.
Vous cherchez une première étape ? Essayez de noter – franchement – vos réactions lors des derniers accrochages ou tensions : qu’avez-vous ressenti ? Qu’avez-vous pensé de l’autre… et de vous-même ? C’est parfois inconfortable, mais c’est le début du changement.
Pour gérer vos schémas anxieux, découvrez nos conseils sur l’anxiété chronique chez l’adulte à Liège.
Et si vous souhaitez comprendre comment le stress influence vos relations et même votre vie intime, notre article dédié “Pourquoi le stress impacte-t-il la sexualité ?” pourrait aussi vous éclairer.
Quand la relation déraille, la tentation est forte de baisser les bras. De se dire : “C’est trop tard, rien à faire.” Pourtant, la psychologie adulte a développé des pistes concrètes, validées scientifiquement, pour sortir de l’impasse. Qu’il s’agisse de réparer une amitié cabossée, un couple qui s’étiole ou des tensions au bureau, ces interventions partent toutes du même principe : on peut apprendre à “faire mieux”. Comme on réapprend à marcher après une entorse.
Commencez par l’écoute active : ce n’est pas simplement laisser l’autre parler. C’est s’efforcer de comprendre ce qu’il ressent, même (surtout) si l’on n’est pas d’accord. Parfois, un vrai silence vaut mieux qu’un conseil. Et si vous doutez, demandez-vous : “Ai-je vraiment entendu ce que l’autre voulait dire ?” Des études montrent que l’écoute attentive réduit de moitié les conflits, dès la première “tentative” !
Ensuite, travailler sur l’expression émotionnelle. Trop souvent, on met les émotions de côté. Or, partager ce que l’on ressent – avec des mots justes, pas des reproches – permet souvent à l’autre de s’ouvrir à son tour. Par exemple, remplacer “tu ne m’écoutes jamais !” par “je me sens triste quand tu ne fais pas attention à ce que je dis.” Facile à dire ? Ça s’apprend, avec des exercices ou en séance.
Autre piste : repérer ses systèmes défensifs. Certains fuient dès que “ça chauffe”, d’autres crient plus fort. Rien de honteux : c’est une réaction de protection. Mais en prendre conscience, c’est pouvoir en discuter. Un couple qui apprend à nommer ces réflexes (“là, je sens que j’ai envie de fuir/le dialogue”) se protège d’escalades inutiles. Chez Charlotte Cession, l’approche systémique aide souvent à déjouer ces rôles, en douceur.
Enfin, s’accorder le droit à l’imperfection. Vous trompez ? Vous vous emportez, puis culpabilisez ? C’est humain. Les relations “parfaites” n’existent pas, mais les relations réparées progressent. Accepter l’erreur, s’autoriser à s’excuser, c’est un moteur de rapprochement. C’est aussi cela, la maturité relationnelle.
Pour un aperçu concret des solutions face au stress et aux tensions, lisez notre article “Gérer le stress chronique chez l’adulte”. D’autres ressources existent aux alentours de Liège, y compris des ateliers de communication ou des groupes de parole.
Et pour savoir quand il est indispensable de consulter un professionnel, découvrez quand il faut consulter une psychologue à Liège.
Prendre rendez-vous chez un psy, c’est comme décider de réparer une fuite d’eau : souvent, on attend trop longtemps. Pourtant, plus on agit tôt, moins la crise creuse de ravines dans la relation. Comment savoir alors si vos difficultés relationnelles relèvent d’un “trou d’air” ponctuel… ou d’un vrai appel à l’aide ? Quelques signaux d’alerte :
– Vous souffrez d’un sentiment de solitude envahissant, même entouré·e.
– Les conflits prennent une place disproportionnée dans votre quotidien.
– Vous évitez de nouveaux contacts, par peur de souffrir ou d’être déçu·e.
– Vous avez tout essayé (bouquins, discussions, compromis), sans résultat.
– Vos soucis relationnels impactent votre santé : troubles du sommeil, anxiété, baisse de moral, symptômes physiques.
Si plusieurs points vous parlent, consulter un psy spécialisé dans la relation adulte peut changer la donne. La thérapie de couple ou les accompagnements individuels ne visent pas à “changer les autres”, mais à “se changer soi”, mieux comprendre ses réactions, s’outiller. C’est un investissement sur soi-même – parfois plus rentable que mille compromis qui s’épuisent.
Les approches récentes (thérapies cognitives, systémiques, émotionnelles) mettent l’accent sur la situation actuelle. On n’est pas obligé de raconter toute son enfance. On peut travailler sur ses valeurs, ses limites, sa communication. C’est parfois court : 3 à 10 séances suffisent pour voir une première évolution, à condition d’être prêt·e à se remettre en jeu.
Dans la région de Liège, de plus en plus d’adultes franchissent ce cap. Les résultats : moins de solitude, moins de malentendus, des relations plus vivantes, un sentiment de sécurité intérieure. Et parfois, des amitiés ou couples sauvés – ou, tout simplement, le droit d’oser “être soi” dans ses choix.
Aux alentours de Liège, la demande explose : on constate une augmentation de 30% des consultations pour motifs relationnels ces cinq dernières années, selon une étude locale.
Le deuil, les séparations, les conflits intrafamiliaux viennent s’ajouter à ces souffrances plus cachées, celles que l’on parle peu, mais qui rongent les relations au quotidien.
Vous vous reconnaissez dans ces situations ? Le simple fait de parler à quelqu’un, en dehors de votre cercle habituel, peut déjà déclencher une dynamique nouvelle. Parfois, il suffit d’une séance pour sentir qu’on a “décanté” dans sa tête ce qui paraissait impossible à démêler.
En Belgique, la prise de conscience s’accélère : de plus en plus de mutuelles participent au remboursement d’un suivi psychologique, signe que la santé mentale relationnelle est prise au sérieux. N’attendez pas l’épuisement, osez le pas !
Comment savoir si l’on souffre de difficultés relationnelles en tant qu’adulte ?
Si vous ressentez un inconfort, un isolement, ou des répétitions de conflits malgré vos efforts, il peut s’agir de difficultés relationnelles. Ces signes incluent également une tendance à éviter les interactions ou une souffrance émotionnelle importante liée aux relations.
Pourquoi mes relations amoureuses ou amicales finissent-elles souvent mal ?
Il arrive de répéter, sans s’en rendre compte, des schémas ancrés depuis l’enfance qui jouent sur l’estime de soi ou suscitent des réactions défensives. Un travail d’introspection ou un accompagnement psychologique permet souvent de les identifier et de les modifier durablement.
Quand consulter un psychologue pour des problèmes relationnels ?
Dès que les difficultés relationnelles nuisent à votre bien-être, à votre santé ou à votre vie sociale, il est conseillé de demander un avis. Plus la démarche est précoce, plus le changement est facilité.
Faut-il être en couple ou en conflit grave pour consulter un psychologue spécialiste des relations ?
Pas nécessairement : la thérapie relationnelle s’adresse aussi à ceux qui veulent améliorer leur communication, sortir d’anciens schémas ou mieux vivre au quotidien, même sans crise majeure. Tout adulte peut y trouver un bénéfice, seul ou à deux.
Pour aller plus loin sur la manière dont le stress impacte votre vie personnelle, découvrez également notre ressource générale sur la santé mentale et les troubles anxieux.
Bowlby, J. (1969). Attachment and Loss: Vol 1. Attachment. Basic Books. Résumé : Cet ouvrage fondateur décrit comment les styles d’attachement développés dès l’enfance influencent la qualité des relations adultes et la gestion de la séparation ou du conflit.
Mikulincer, M., & Shaver, P. R. (2007). Attachment in adulthood: Structure, dynamics, and change. Guilford Press. Résumé : Ce livre développe l’impact des schémas d’attachement sur les interactions relationnelles à l’âge adulte, en particulier face à l’adversité ou l’intimité.
Cassidy, J., & Berlin, L. J. (1994). The insecure/ambivalent pattern of attachment: Theory and research. Child Development, 65(4), 971-991. Résumé : Ce papier explore la manière dont l’insécurité affective peut entraîner des réactions défensives et des difficultés à entretenir des liens harmonieux à l’âge adulte.
Sue Johnson (2004). The Practice of Emotionally Focused Couple Therapy: Creating Connection. Routledge. Résumé : Ce manuel propose des clés d’intervention pour réparer la communication et l’attachement dans les relations de couple, avec des résultats validés scientifiquement.