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Diagnostic oublié à Liège : Le trouble de l’attention sans hyperactivité, la “face cachée” des troubles en enfance et adolescence

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54

Diagnostic oublié à Liège : Le trouble de l’attention sans hyperactivité, la “face cachée” des troubles en enfance et adolescence

Lorsque l’on évoque les troubles de l’attention chez l’enfant ou l’adolescent, l’image d’un jeune hyperactif, agité, ayant du mal à tenir en place, vient immédiatement à l’esprit. Pourtant, il existe une forme bien plus discrète mais tout aussi invalidante : le trouble de l’attention sans hyperactivité, que l’on désigne souvent par l’acronyme TDA, par opposition au TDAH (trouble de l’attention avec hyperactivité). Mal connu, fréquemment ignoré à l’école, en famille et même parfois dans le milieu médical, ce trouble tend pourtant à affecter significativement la vie quotidienne, la réussite scolaire, la confiance en soi et l’adaptation sociale des jeunes concernés, notamment à Liège et dans toute la région francophone.

Qu’est-ce que le trouble de l’attention sans hyperactivité ?

Le trouble de l’attention sans hyperactivité, aussi appelé TDA de l’anglais "Attention-Deficit Disorder" (ADD), correspond à une difficulté durable à maintenir l’attention, à être organisé, à finir les tâches, à gérer la mémoire de travail et à écouter, sans jamais présenter l’hyperactivité motrice ou l’impulsivité des profils TDAH. Dans le DSM-5, ce profil correspond à la forme "inattentive" du TDAH, mais son absence de manifestations bruyantes (agitation, impulsivité) en fait un trouble discret.

Bien loin des clichés de l’enfant "turbulent", ces jeunes sont souvent perçus comme "rêveurs", "dans la lune", "lents", "timides" ou même "paresseux". Leur trouble passe souvent inaperçu aux yeux de l’entourage, alors que leur souffrance invisible ne l’est pas pour eux. Psychologue pour enfants et adolescents, le repérage du TDA sans hyperactivité est fondamental pour adapter le soutien éducatif et psychologique et prévenir l’isolement ou l’échec scolaire.

Les signes qui alertent : repérer le trouble chez l’enfant ou l’ado

L’un des principaux écueils dans l’identification du trouble de l’attention sans hyperactivité réside dans l’image même de l’enfant en difficulté. Ces jeunes, aux alentours de Liège comme ailleurs, ne posent généralement pas de problèmes disciplinaires. On attend d’eux qu’ils "fassent plus d’efforts", sans réaliser qu’ils luttent déjà chaque jour.

Parmi les manifestations les plus fréquemment relevées par les psychologues spécialisés :

  • Une distraction fréquente, l’impression de "rêver pendant les cours" ou lors des conversations
  • Des oublis, pertes d’affaires scolaires, matériel mal organisé ou oublié à la maison
  • Des difficultés à commencer ou terminer une tâche, même simple
  • Une tendance à éviter ou repousser les activités demandant un effort mental soutenu
  • Des consignes fréquemment mal comprises ou oubliées
  • Une inattention aux détails, des erreurs d’étourderies récurrentes
  • Un rendement inconstant : capable du meilleur comme du pire, selon l’intérêt porté

Contrairement au TDAH, l’enfant avec TDA sans hyperactivité n’est pas agité; il peut sembler calme, voire passif. À l'école, ces profils passent souvent sous le radar, d’autant que leurs enseignants attribuent parfois leurs difficultés à un manque de volonté plutôt qu’à une difficulté neurodéveloppementale.

Un diagnostic trop souvent tardif

La discrétion des symptômes retarde souvent la prise de conscience du trouble. De nombreux enfants ou adolescents ne sont identifiés qu’au collège, voire parfois à l’âge adulte, lorsqu’une accumulation d’échecs et de frustrations provoque un mal-être profond ou des troubles secondaires, tels que l’anxiété ou la dépression.

Une vigilance particulière est requise en Belgique, où les dispositifs de dépistage sont encore trop peu adaptés à ces formes moins visibles du trouble de l’attention. Il n’est pas rare que des profils TDA "purs" soient erronément étiquetés comme "manque de motivation", "désinvestissement scolaire", ou "problèmes familiaux", occasionnant alors de la culpabilité et un sentiment d’injustice chez l’enfant et les parents.

Des conséquences délétères sur la scolarité et l’estime de soi

Loin d’être un simple “défaut d’attention”, le TDA sans hyperactivité impacte profondément le parcours scolaire des enfants, comme cela est régulièrement constaté chez la psychologue pour enfant à Esneux. Les difficultés à focaliser, organiser et retenir les consignes entraînent :

  • Un retard dans l’acquisition des apprentissages
  • Des notes décevantes par rapport au potentiel
  • Des oublis de leçons ou de devoirs
  • Des remontrances répétées prises comme un rejet
  • Un découragement croissant, menant parfois à la phobie scolaire

À terme, il n’est pas rare de retrouver une baisse profonde de l’estime de soi, des symptômes anxieux voire dépressifs, des troubles du sommeil, parfois même un repli social ou des difficultés d’incarnation dans le groupe-classe.

Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Pourquoi ce trouble continue-t-il d’être sous-diagnostiqué à Liège ?

La sous-reconnaissance du trouble relève de plusieurs facteurs : méconnaissance par les professionnels et les familles, manque de formation spécifique, absence de protocoles de dépistage systématique en milieu scolaire et carence d’outils adaptés à la diversité des profils du spectre attentionnel.

Les enfants TDA sans hyperactivité ayant un comportement calme et ne perturbant pas la classe, ils sont rarement adressés à un spécialiste. Et lorsque leur souffrance surgit par des symptômes anxieux ou des troubles de l’humeur, le lien avec la sphère attentionnelle est rarement fait d’emblée.

Les particularités selon le sexe : une invisibilité chez les filles

Le TDA sans hyperactivité est particulièrement sous-diagnostiqué chez les filles. En effet, ces dernières expriment davantage leur détresse par le retrait, la fatigue, la discrétion extrême plutôt que l’agitation. Leur réussite scolaire peut masquer des efforts démesurés qui, à long terme, conduisent à l’épuisement psychique.

Les recherches récentes montrent un biais persistant dans le diagnostic du TDAH et de ses variantes en fonction du sexe, renforçant la nécessité d’un regard pluriel chez le psychologue pour enfants à Liège.

Le rôle essentiel des psychologues spécialisés en enfance et adolescence

Face à la multiplicité des symptômes et à la difficulté de les objectiver par des questionnaires standards, le recours à une psychologue spécialisée pour enfants et adolescents prend ici tout son sens. À l’échelle locale, le travail de repérage, d’entretien clinique, de bilan neuropsychologique et de guidance parentale mené par ce type de professionnel est indispensable pour permettre l’instauration d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge adaptée.

À Liège, c’est notamment le cas de Madame Lara TRESALLI, psychologue pour enfants & ados à Esneux qui propose un accompagnement sur mesure basé sur l’écoute, la compréhension de l’individualité et des besoins spécifiques de chaque jeune.

Le bilan psychologique, étape clef du diagnostic

La réalisation d’un bilan en psychologie de l’enfant ou de l’adolescent consiste en un entretien approfondi avec l’enfant, ses parents et, souvent, l’enseignant, pour recueillir l’histoire développementale, les antécédents familiaux et les points d’appui ou de fragilité détectés au fil de la scolarité. Ce bilan s’appuie sur des outils validés pour objectiver les fonctions attentionnelles, la mémoire de travail, la vitesse de traitement, ainsi que les impacts émotionnels et relationnels associés.

Un test de QI, à lui seul, n’est jamais suffisant pour diagnostiquer un trouble de l’attention, mais il permet de repérer un éventuel décalage entre les compétences intellectuelles et le rendement effectif, souvent révélateur d’une difficulté d’attention passée inaperçue.

Pour en savoir plus sur la démarche et le déroulement des évaluations psychologiques adaptées aux enfants et adolescents, vous pouvez consulter cet article détaillé sur les tests de QI enfants.

Les critères diagnostiques : vigilance et subtilité

L’évaluation du trouble de l’attention doit toujours être réalisée dans une approche globale : elle intègre des questionnaires auprès des proches et de l’école, des observations cliniques et, dès que possible, un retour sur le vécu subjectif du jeune. L’objectif : établir un diagnostic différentiel avec d’autres troubles (anxiété, dépression, précocité, difficultés d’apprentissage) qui partagent parfois des symptômes similaires.

En l’absence d’hyperactivité, seuls les spécialistes formés à la diversité des manifestations du TDAH savent déceler ces formes silencieuses mais non moins pénalisantes.

L’importance d’un accompagnement ciblé et empathique

Lorsque le diagnostic est posé, l’accompagnement psychologique s’organise en plusieurs axes :

  • Aider l’enfant ou l’adolescent à mieux comprendre son fonctionnement et à renforcer son estime de soi
  • Accompagner la famille dans la compréhension du trouble, la déculpabilisation et la mise en place de stratégies éducatives adaptées (emploi du temps visuel, listes de tâches, environnement propice à la concentration…)
  • Soutenir le dialogue avec l’école pour lever les malentendus et mettre en place des aménagements pédagogiques (possibilités de prise de notes, horaires adaptés…)
  • Développer des compétences attentionnelles et organisationnelles par des exercices pratiques spécifiques

Selon l’âge, le vécu et la gravité des symptômes, la rééducation neuropsychologique, la remédiation cognitive ou le suivi émotionnel peuvent être proposés. Le rôle de la psychologue pour adolescents est également d’accompagner le passage parfois difficile à l’adolescence, où les exigences scolaires et sociales s’intensifient.

Vers une meilleure reconnaissance locale : initiatives et perspectives

À Liège comme dans d’autres régions du pays, des actions de sensibilisation sont menées auprès des enseignants, des médecins et du grand public pour mieux repérer les profils à risque. Mais une large part des diagnostics de trouble de l’attention sans hyperactivité reste encore à faire, pour garantir à chaque enfant une égalité de chances dans son parcours scolaire et personnel.

Il est crucial de rappeler que, pris en charge de manière précoce et bienveillante, un enfant atteint de ce trouble peut pleinement déployer son potentiel et construire une estime de soi solide, grâce à l’alliance thérapeutique et éducative de son entourage et de son psychologue référent.

Des conseils pour les parents : comment agir ?

  • Écouter sans culpabiliser : il est essentiel de ne pas attribuer les difficultés à une mauvaise volonté ; le trouble de l’attention n’est ni un caprice, ni la conséquence d’une mauvaise éducation.
  • Repérer les signes précoces et solliciter rapidement un professionnel reconnu, idéalement psychologue spécialisée enfance – adolescence.
  • Collaborer étroitement avec l’école et partager le diagnostic pour adapter les exigences et aménagements pédagogiques.
  • Favoriser un environnement calme, prévoir des pauses régulières pendant les devoirs, utiliser des listes visuelles ou des alarmes.
  • Dédramatiser et valoriser les forces de l’enfant (créativité, empathie, curiosité...) pour renforcer sa motivation et sa confiance.

Vous souhaitez aller plus loin dans la gestion de l’accompagnement parental ? Découvrez notre article complet sur la pression de la parentalité et les moyens de soutenir votre enfant sans culpabilité excessive.

Pourquoi consulter une psychologue spécialisée à Esneux et Liège ?

La particularité du suivi psychologique en région liégeoise tient à la formation des praticiens locaux et à leur connaissance du système éducatif, des contraintes scolaires et des particularités sociales du territoire. En optant pour une psychologue pour enfants à Esneux, vous bénéficiez d’un accompagnement global, ancré dans la réalité du territoire et des besoins spécifiques de votre enfant.

Ce suivi individualisé est d’autant plus recommandé que le TDA sans hyperactivité affecte aussi la vie familiale, les fratries, et parfois la relation conjugale, bien souvent épuisée par des années d’accompagnement sans réponse claire au mal-être de l’enfant.

Agir pour briser l’isolement et restaurer la confiance

Le trouble de l’attention sans hyperactivité n’est ni une fatalité, ni un handicap permanent, à condition d’être reconnu et accompagné de manière précoce. Plus la prise en charge est initiée tôt, plus les stratégies de compensation peuvent être développées, pour que l’enfant ou l’ado retrouve le plaisir d’apprendre, ose s’exprimer, tisse des liens de confiance avec son environnement et déploie tout son potentiel.

L’alliance forte entre la famille, l’école et la psychologue experte en enfance et adolescence est la clef d’un mieux-être durable.

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître un trouble de l’attention sans hyperactivité chez un enfant ou un ado ?

Le TDA sans hyperactivité se manifeste par des oublis, des difficultés d’organisation, une grande distraction et un rendement scolaire inconstant, sans agitation motrice. Il est souvent confondu avec de la paresse ou un manque de motivation, alors que c’est un trouble neurodéveloppemental spécifique. Un bilan chez une psychologue spécialisée permet de confirmer le diagnostic.

Pourquoi le TDA sans hyperactivité est-il difficile à diagnostiquer chez les jeunes, notamment à Liège ?

Ce trouble est discret, sans agitation ni perturbation, ce qui fait que l’entourage scolaire et familial n‘y prête pas attention. La méconnaissance du profil, en particulier chez les filles, engendre souvent des diagnostics tardifs et un traitement inadapté. Une sensibilisation accrue et un repérage fin à Liège et ailleurs sont essentiels.

Quand faut-il consulter une psychologue spécialisée en enfance pour un TDA sans hyperactivité ?

Dès que des difficultés d’attention récurrentes, des oublis ou des échecs scolaires inhabituels apparaissent malgré les efforts fournis, il est conseillé de solliciter une évaluation professionnelle. Plus l’accompagnement est initié tôt, plus l’enfant bénéficie de conseils personnalisés et d’un plan d’aide efficace.

Faut-il prévenir l’école du diagnostic de TDA sans hyperactivité de mon enfant ?

Oui, informer l’école permet de mettre en place des aménagements pédagogiques favorisant la réussite et l’intégration de l’enfant. Le dialogue entre la famille, l’école et la psychologue spécialisée optimise la prise en charge et limite les malentendus dans la compréhension du trouble.

Références scientifiques

  • Barkley, R.A., “Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder, Third Edition: A Handbook for Diagnosis and Treatment”, The Guilford Press, 2006. Résumé : Synthèse exhaustive sur le diagnostic et la prise en charge du TDAH et de ses formes inattentives.
  • Willcutt, E.G., “The Prevalence of DSM-IV Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder: A Meta-Analytic Review”, Neurotherapeutics, 2012. Résumé : Cet article fait une analyse des sous-types de TDAH, dont la forme inattentive, et leur prévalence chez l’enfant.
  • Geurts, H.M., & Embrechts, M., “Language profiles in ADHD, SLI, and typical development”, Journal of Child Psychology & Psychiatry, 2008. Résumé : Étudie les impacts du trouble de l’attention sur le profil de langage, sans manifestations d’hyperactivité.
  • Caye, A. et al., “Attention-deficit/hyperactivity disorder: advances in neuroscience, diagnosis and treatment”, The Lancet, 2016. Résumé : Un point actualisé sur la diversité des profils TDA, le diagnostic et les options thérapeutiques.
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