Psychologue-LiegePsychologue – Mme Samanta Widart
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0484 96 18 21
La dépression saisonnière. Rien que le nom fait déjà frissonner. Il suffit que la lumière baisse, que les jours raccourcissent, et certaines personnes se sentent happées dans une spirale d’épuisement, de tristesse et d’angoisse diffuse. Ce “coup de blues” récurrent n’est pas un simple caprice hivernal. Derrière les volets fermés, de nombreux adultes vivent ce trouble sans savoir, sans comprendre. Ce n’est pas dans la tête, c’est dans le corps, dans l'horloge, dans la chimie du cerveau. Mais aussi dans l’histoire de la personne. Vous ? Un proche ? À Liège, en Belgique, en plein cœur de l’hiver, on croise ces regards absents, ces sourires forcés, ces “ça va” qui sonnent creux.
Dans cet article, on va parler vrai. Qu’est-ce que la dépression saisonnière ? Pourquoi survient-elle ? Que faire, quand tout paraît “plus lourd” dès novembre ? Comment en sortir, concrètement, avec un accompagnement psychologique adapté ? Vous trouverez ici des réponses, des pistes, des conseils. Mais surtout, une lueur d’espoir. Car on peut en sortir.
La dépression saisonnière, aussi appelée trouble affectif saisonnier (TAS), n’est pas une dépression “comme les autres”. Ce n’est pas un simple coup de fatigue passager ou une flemme hivernale. Vous soulevez la couette à peine trois centimètres, et déjà, le froid et le gris semblent gagner la bataille. Le moral tombe comme les feuilles en automne. Mais à quoi reconnaît-on vraiment la dépression saisonnière ?
Le TAS commence en général à l’automne et s’aggrave en hiver. Puis disparaît au printemps – comme si tout à coup, “on respirait à nouveau”. Chez beaucoup, tout recommence d’année en année, un peu comme un métronome sinistre. Les principaux symptômes :
Cette liste fait froid dans le dos ? Vous vous reconnaissez dans certains symptômes ? Rassurez-vous. Vous n’êtes pas seul. La dépression saisonnière touche en moyenne 2 à 6% des adultes vivant sous des latitudes où les saisons sont bien marquées. Soit plusieurs centaines de milliers de personnes en Belgique. Aux alentours de Liège, des centaines consultent chaque année pour ces symptômes insidieux qui, trop souvent, restent invisibles pour l’entourage.
Attention : on confond souvent la dépression saisonnière avec un simple manque de motivation hivernal. Pourtant, dans la dépression saisonnière, il existe une vraie désorganisation des cycles biologiques et une souffrance psychique importante. Ce n’est pas “dans la tête”. C’est dans la lumière, la mélatonine, la sérotonine : tous ces messagers du cerveau qui gèrent l’énergie, l’humeur et la motivation.
Plus de six semaines avec ces symptômes ? N’attendez pas. C’est le moment de consulter un professionnel. Pourquoi ? Simple. Une dépression saisonnière non traitée peut durer jusqu’au retour du printemps, ou se chroniciser années après années. Comme une mélodie triste qui s’incruste longtemps dans la tête.
Certains facteurs rendent vulnérable : un terrain dépressif, un vécu de solitude, un stress professionnel (burn-out), ou encore des changements hormonaux.
Psychologue – Mme Samanta Widart
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Loin d’être un simple “gros coup de fatigue”, la dépression saisonnière cache une mécanique complexe où interviennent la lumière, le cerveau et le vécu de chacun.
La lumière, d’abord. Dès que les jours raccourcissent, notre corps reçoit moins de rayons solaires. Résultat : le cerveau ralentit sa production de sérotonine (l’hormone de la bonne humeur) et augmente celle de mélatonine (l’hormone du sommeil). Vous voyez la métaphore ? C’est comme si le chef d’orchestre de la joie déposait sa baguette, et que le chef des nuits prenait toute la place.
Les troubles du sommeil, la perte d’énergie, les envies de sucre... tout vient de là. Mais pas seulement.
Le cerveau, aussi. Certaines personnes sont génétiquement plus sensibles à la variation de lumière. Il existe, selon certaines études, un “gène du TAS” qui rend le cerveau plus sujet à ces déséquilibres chimiques en hiver.
Mais il y a aussi l’histoire de chacun, le parcours de vie. Un psychologue adulte vous le dira : les épisodes de déprime ne tombent pas du ciel. Stress chroniques, deuils, traumatismes anciens ou plus récents... tout ce vécu fragilise le terrain. Sans compter l’isolement, le manque de relations sociales, ou le sentiment d’ennui existentiel qui surgit quand la nature semble endormie.
À cela s’ajoutent des situations très concrètes : la pression professionnelle ou familiale avant les fêtes, la solitude, la lassitude de devoir “tenir”, coûte que coûte. C’est dans ce contexte qu’un accompagnement psychologique prend tout son sens.
Trop souvent, la dépression saisonnière est envisagée comme une fatalité : on attend le printemps, on patiente, on serre les dents. C’est une erreur. Le soutien d’un psychologue conventionné INAMI de première ligne, comme Samanta Widart, peut transformer radicalement la trajectoire d’un hiver difficile.
L’accompagnement psychosocial, c’est plus qu’une écoute. La psychothérapie – individuelle ou en groupe – donne des outils pour traverser la tempête, comprendre ce qui se joue et mettre la lumière sur ce qui bloque (littéralement).
Lors des premières séances, le patient pose ses mots. Fatigue, ennui, solitude, peur d’être jugé. Le tout, sans tabous. L’objectif ? Démêler ce qui relève de la dépression saisonnière, ce qui découle d’autres souffrances, ce qui nécessite parfois d’autres traitements (médicaux, nutritionnels, sociaux).
Surtout, on apprend à repérer les signes annonciateurs. À mettre en place des petites routines de prévention, des “rituels” qui aident à vivre les courtes journées. La psychologue travaille sur le rythme de vie, l’alimentation, le sommeil, les relations, la gestion du stress. Rien de magique, mais du pas à pas. Chaque semaine, on avance, on construit sa boite à outils anti-blues.
Prenez l’image d’un phare en pleine tempête. Le psychologue n’est pas là pour “sauver” ou “guérir” – il éclaire le chemin, indique les cailloux, aide à garder le cap jusqu’aux beaux jours.
Parlons concret. Quand on dit “soutien psychologique”, on pense parfois à des grandes discussions sur un divan. Dans la réalité, la prise en charge est bien plus large – et efficace. Le but : permettre à chacun de traverser la saison sans sombrer.
Un chiffre : dans une étude canadienne (2019), 70% des personnes suivies pour une dépression saisonnière ont vu disparaître leurs symptômes avec une prise en charge combinant soutien psychologique, ajustement du rythme de vie et luminothérapie. Le message ? On peut surmonter la tempête hivernale.
Qui n’a pas déjà repoussé le moment de demander de l’aide ? Se dire “ça va passer avec les beaux jours” est un réflexe fréquent. Pourtant, attendre peut sérieusement alourdir la suite. Plus les symptômes persistent, plus la spirale s’articule : fatigue → repli social → baisse de motivation → décrochage → isolement… C’est un cercle vicieux. Vous perdez l’élan, puis la croyance que c’est réversible.
Un jour, vous vous dites : “Ce n’est plus moi, je n’aime plus rien, je m’en fiche de tout.” C’est là que le coup de fil à une psychologue fait toute la différence.
En Belgique, l’accès aux consultations INAMI en première ligne vous permet de bénéficier d’un accompagnement financier adapté. La psychologue Samanta Widart est conventionnée INAMI, ce qui facilite le suivi pour tous – y compris pour les étudiants, les retraités, les personnes précarisées. Aucun tabou. Aucun “statut” à justifier.
Si vous habitez à Esneux, à Chaudfontaine, ou plus largement aux alentours de Liège, une prise en charge est possible rapidement, avec une équipe pluridisciplinaire si besoin.
Pourquoi consulter vite ?
L’approche de Mme Samanta Widart combine plusieurs outils : thérapie individuelle, séances de relaxation de groupe, psychoéducation, ateliers de gestion du stress. Des solutions adaptées à votre contexte personnel et professionnel, pas à un “modèle standard”.
Dans certains cas, la dépression saisonnière aggrave aussi d’autres troubles (addictions, troubles alimentaires, difficultés de couple). Le psychologue agit comme un chef d’orchestre qui coordonne la prise en charge avec les autres intervenants. L’objectif : éviter l’enkystement de la dépression, sortir du schéma d’abandon de soi. Comme dit un patient : “Un rendez-vous, c’est une bouée jetée au bon moment. On peut remonter la pente.”
Vous souhaitez des solutions concrètes et non théoriques ? Discutez aussi du rôle de l’autohypnose et de ses bénéfices dans la gestion du stress et des ruminations mentales, en consultant notre article sur l’autohypnose.
Une question fréquente : comment savoir si on se trouve “juste” dans un passage à vide ou s’il s’agit vraiment d’une dépression saisonnière ? Le bon repère : la durée (plus de cinq à six semaines), l’intensité (vous ne “fonctionnez” plus à votre niveau habituel), la souffrance ressenti (détresse morale, morosité persistante, pensées noires). N’attendez pas le miracle du soleil. Agissez. Vous verrez souvent des effets dès les deux à trois premières semaines de prise en charge adaptée.
Comment différencier une dépression saisonnière d’un simple coup de blues hivernal ?
La dépression saisonnière provoque des symptômes durables (plus de six semaines) : fatigue profonde, perte d’intérêt, troubles du sommeil, repli social. Un simple coup de blues hivernal est transitoire et ne perturbe pas autant la vie quotidienne. Si les symptômes impactent votre travail ou votre vie sociale, il vaut mieux consulter.
Pourquoi la lumière a-t-elle autant d’impact sur l’humeur en hiver ?
La lumière régule nos rythmes biologiques, surtout les hormones liées à l’humeur (sérotonine) et au sommeil (mélatonine). Quand les jours raccourcissent, ce déséquilibre peut provoquer une baisse d’énergie et de moral, favorisant l’apparition de la dépression saisonnière.
Quand consulter un psychologue pour une dépression saisonnière ?
Il est conseillé de consulter dès que les symptômes persistent plus de cinq à six semaines, ou si vous ressentez un mal-être handicapant au travail ou à la maison. Un suivi précoce, surtout avec une psychologue conventionnée INAMI de première ligne, permet d’éviter l’aggravation du trouble.
Faut-il obligatoirement faire une luminothérapie ou un traitement médical ?
Non, la luminothérapie est l’un des outils possibles parmi d’autres approches validées. Un accompagnement psychologique, des séances de relaxation et une adaptation du rythme de vie offrent déjà des résultats chez la plupart des adultes touchés par la dépression saisonnière.
Rosenthal, N.E. et al., "Seasonal Affective Disorder: A Description of the Syndrome and Preliminary Findings with Light Therapy", Archives of General Psychiatry, 1984. Première étude décrivant la dépression saisonnière et l’effet bénéfique de la luminothérapie.
Lam, R.W. et Levitan, R.D., "Pathophysiology of seasonal affective disorder: a review", Journal of Psychiatry & Neuroscience, 2000. Revue détaillant les mécanismes neurobiologiques de la dépression saisonnière.
Grimaldi, S. et Furlan, P.M., "A controlled evaluation of group cognitive therapy for seasonal affective disorder", Behavioural and Cognitive Psychotherapy, 2006. Etude montrant l’efficacité de la thérapie psychologique de groupe pour le TAS.
Magnusson, A., "An overview of epidemiological studies on seasonal affective disorder", Acta Psychiatrica Scandinavica, 2000. Article de synthèse des études épidémiologiques sur la prévalence du trouble dans différents pays.