Psychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0491 34 89 76
Lorsque les jours raccourcissent et que la lumière du soleil faiblit, de nombreuses personnes ressentent une baisse de moral, une fatigue inhabituelle, voire une tristesse persistante. Ce phénomène, baptisé dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier (TAS), touche chaque année entre 2% et 8% de la population adulte. C’est surtout à Liège et dans d’autres régions tempérées du Nord que ce trouble impacte le plus la qualité de vie des habitants. Mais comment reconnaître ce mal-être cyclique et surtout, en quoi une consultation de psychologie adulte peut-elle vraiment aider à retrouver sérénité et énergie ? Cet article fait le point sur le sujet, tout en vous offrant des pistes concrètes pour agir, scientifiquement validées et adaptées au contexte liégeois.
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Le trouble affectif saisonnier (TAS) est un type particulier de dépression qui survient à la même période chaque année, le plus souvent à l’automne ou en hiver, lorsque les jours deviennent plus courts. Les symptômes typiques incluent une humeur dépressive persistante, une perte d’intérêt ou de plaisir, une fatigue accrue, des troubles du sommeil, une prise ou une perte de poids, des difficultés de concentration, et parfois une tendance à l’isolement social. Bien plus qu’un simple “coup de blues hivernal”, ce trouble affecte gravement la qualité de vie, la motivation et même la productivité au travail.
L’une des caractéristiques principales de la dépression saisonnière est la récurrence annuelle des symptômes, corrélés à la diminution de la luminosité naturelle. Ce trouble est reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et fait partie des raisons fréquentes de consultation psychologique chez l’adulte. Il ne doit pas être confondu avec une dépression dite “classique” même s’il présente de nombreux points communs sur le plan clinique.
Le TAS touche principalement les personnes vivant dans des régions où l’amplitude d’ensoleillement varie fortement selon les saisons, ce qui est le cas en Belgique. Entre 60% et 90% des patients sont des femmes, souvent entre 20 et 50 ans, mais les hommes n’en sont pas épargnés. Les antécédents familiaux de dépression ou d’autres troubles de l’humeur constituent des facteurs de risque importants.
Les régions situées aux latitudes septentrionales comme Liège et ses environs voient leurs habitants exposés à de faibles niveaux de lumière naturelle durant de longs mois. Cela perturbe le rythme circadien (l’horloge biologique interne) et la production de certaines hormones clés du bien-être, telles que la sérotonine (liée au moral) et la mélatonine (liée au sommeil). Ce déficit de lumière est directement responsable de l’apparition du trouble affectif saisonnier. De nombreux psychologues observent qu’aux alentours de Liège, la fréquence des états anxieux et dépressifs augmente nettement durant le dernier trimestre de l’année et tout l’hiver.
Outre la faible luminosité hivernale, d’autres facteurs aggravants jouent un rôle : l’humidité, les longues périodes de pluie, les carences en vitamine D, la diminution des activités extérieures, sans oublier l’effet psychologique du climat sur le mode de vie. À cela s’ajoute parfois une routine professionnelle fatigante ou isolante, fréquente chez de nombreux adultes actifs liégeois.
Repérer le TAS n’est pas toujours facile, car les premiers symptômes peuvent sembler anodins. Ils sont pourtant révélateurs d’un trouble installé si :
Un ou plusieurs de ces signes réapparaissent tous les ans à la même période ? Il est probable que vous soyez concernés par une dépression saisonnière.
Accepter de demander de l’aide est souvent le premier pas vers la guérison. Une psychologue adulte expérimentée adapte son approche en fonction des spécificités locales (influence du climat, style de vie, habitudes des Liégeois). Les thérapies validées scientifiquement aident à sortir de l’isolement, à donner du sens au vécu et à réapprendre à gérer ses émotions.
La consultation en psychologie permet d’identifier les mécanismes à l’œuvre : quelles sont les pensées négatives récurrentes qui se renforcent à l’automne ? Comment l’environnement professionnel et familial aggrave-t-il ou non la détresse émotionnelle ? Les séances offrent un espace neutre pour verbaliser ses difficultés, recevoir un diagnostic différentiel et établir un plan d’intervention structuré.
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La psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC), recommandée dans le traitement du trouble affectif saisonnier, aide à déconstruire les schémas négatifs (“c’est toujours pareil en hiver, je ne sers à rien, je n’ai plus le goût de rien”) et à retrouver du plaisir via des activités adaptées. Des exercices pratiques comme le travail sur la régulation de l’humeur, l’apprentissage de la gestion du stress ou la réactivation comportementale font partie de l’approche de nombreux professionnels installés à Liège.
La prise en charge inclut souvent :
L’exposition quotidienne à une lampe de luminothérapie à large spectre (au moins 10 000 lux), durant 20 à 30 minutes chaque matin, réduit significativement les symptômes du TAS. Utilisée en combinaison avec un accompagnement psychologique, elle accélère le retour de l’énergie et de la motivation. Les psychologues adultes intègrent ces outils innovants dans leur prise en charge : ils conseillent sur l’utilisation adéquate de ces dispositifs, leur intégration au quotidien et la prévention des abus (notamment chez les personnes bipolaires).
La réduction de l’activité sociale ou professionnelle aggravée par la mauvaise météo est un facteur de risque majeur. Les psychologues de la région mettent donc l’accent sur la réintégration progressive de routines stimulantes adaptées au climat : marche en milieu urbain en pleine journée, inscription à des activités de groupe en salle, pratique régulière du sport même modéré. Ces leviers réactivent la production d’endorphines et de dopamine, favorisant le mieux-être malgré la grisaille ambiante.
La propension à ruminer (“je n’avance plus”, “ça ne sert à rien”…), fréquente chez les adultes touchés par la dépression saisonnière, peut être combattue efficacement par des exercices de pleine conscience et de méditation. Les psychologues, comme Charlotte Cession, proposent des ateliers et des séances guidées pour apprendre à se reconnecter à l’instant présent et à s’extraire des automatismes mentaux négatifs.
Beaucoup de personnes hésitent à consulter, pensant que leur mal-être “passera avec le printemps”. Pourtant, le trouble saisonnier s’aggrave d’année en année s’il n’est pas pris en charge à temps. Les spécialistes recommandent de consulter dès la réapparition des premiers symptômes (fatigue, perte d’intérêt, tristesse persistante) qui durent plus de deux semaines. La précocité de la prise en charge augmente considérablement l’efficacité des interventions psychologiques et limite le risque d’évolution vers une forme sévère de dépression.
Pendant la première séance en psychologie, l’accent est mis sur l’écoute active, une exploration des antécédents médicaux et psychologiques, ainsi que de la situation familiale et professionnelle. Des outils d’auto-évaluation et des questionnaires spécialisés sont parfois utilisés pour affiner le diagnostic. L’objectif est d’établir ensemble le plan d’action le plus adapté en fonction des attentes du patient, du moment de l’année et des spécificités de son quotidien aux alentours de Liège.
L’un des grands apports du suivi psychologique chez l’adulte réside dans la constitution d’une véritable “boîte à outils” émotionnelle. Grâce à la thérapie, on apprend à anticiper les périodes à risque, à enrichir ses relations sociales (facteur protecteur prouvé contre la rechute dépressive), à mettre en place des rituels-bien-être au cœur de l’hiver. Cet apprentissage s’appuie entre autres sur la gestion des émotions difficiles et la restauration de l’estime de soi, deux axes-clés sur lesquels travaillent les psychologues aguerris.
Parler de ses difficultés à ses proches et demander leur soutien, notamment lors des périodes creuses, facilite la prévention des rechutes. Les thérapeutes peuvent proposer des séances de psychoéducation ou l’implication d’un membre de la famille dans le suivi, favorisant ainsi la création d’un cercle protecteur autour de la personne fragile.
Même si le trouble affectif saisonnier est strictement lié à la lumière, il peut parfois masquer une dépression chronique sous-jacente. La clairvoyance et l’expertise du psychologue aident à distinguer ce qui relève vraiment du TAS de ce qui nécessite une prise en charge plus globale (dépression majeure, troubles anxieux, burn-out).
Parfois, les symptômes s’aggravent au point de faire penser à une dépression sévère (pensées suicidaires, perte totale de motivation, repli social massif). Dans ce cas, une orientation vers un psychiatre et une mise en place de traitements spécifiques (antidépresseurs, hospitalisation) peuvent s’avérer nécessaires. Une vigilance constante est de mise et fait pleinement partie du rôle d’un bon psychologue en contexte adulte.
Choisir un professionnel compétent et formé à la prise en charge du trouble affectif saisonnier est primordial. De nombreux psychologues à Liège, comme Charlotte Cession, possèdent une expertise en gestion des troubles dépressifs, anxieux et de l’humeur. L’accès à un soutien de proximité, ainsi que la possibilité d’un accompagnement à distance lorsque l’énergie manque, sont deux atouts majeurs dans la région liégeoise.
Le bilan psychologique initial consiste à répertorier les antécédents personnels, la fréquence des épisodes dépressifs, mais aussi les attentes, obstacles éventuels et ressources du patient. Cette phase permet d’ajuster le contenu de la thérapie (fréquence, durée, outils proposés) et d’établir un climat de confiance, essentiel pour l’efficacité du travail thérapeutique.
La dépression saisonnière se distingue par des symptômes dépressifs récurrents qui apparaissent chaque année au même moment, en général à l’automne ou en hiver, et qui se dissipent naturellement au printemps. Si votre moral, votre énergie, votre sommeil et votre appétit chutent durablement pendant ces mois, il est conseillé de consulter un psychologue pour poser un diagnostic précis et bénéficier d’un accompagnement adapté.
Un psychologue formé aux troubles de l’humeur propose des stratégies personnalisées, validées scientifiquement, pour sortir de l’isolement, retrouver de l’énergie et prévenir les rechutes. L’accompagnement inclut des outils concrets pour mieux gérer la période hivernale, améliorer l’estime de soi et favoriser la résilience émotionnelle, ce qui est particulièrement efficace dans le contexte local.
Il est conseillé d’entamer la luminothérapie et/ou une psychothérapie dès l’apparition des premiers signes de baisse de moral, idéalement dès l’automne. Plus la prise en charge est précoce, plus elle limite la sévérité des symptômes et leurs conséquences sur la vie quotidienne.
Si les symptômes prennent une ampleur inhabituelle (perte totale de motivation, idées noires, pensées suicidaires), il est crucial de consulter rapidement un professionnel. Un suivi rapide permet de réévaluer la situation, d’adapter le traitement et, si besoin, d’orienter vers des solutions médicales complètes en collaboration avec d’autres spécialistes.
Rosenthal, N. E. et al. "Seasonal Affective Disorder: A Description of the Syndrome and Preliminary Findings with Light Therapy." Archives of General Psychiatry, 1984. Cette étude fondatrice décrit le trouble affectif saisonnier et pose les bases de la luminothérapie comme traitement efficace.
Golden, R. N. et al. "The Efficacy of Light Therapy in the Treatment of Mood Disorders: A Review and Meta-Analysis of the Evidence." American Journal of Psychiatry, 2005. Revue systématique concluant à l’efficacité de la luminothérapie dans la dépression saisonnière chez l’adulte.
Magnusson, A. "An overview of epidemiological studies on seasonal affective disorder." Acta Psychiatrica Scandinavica, 2000. Analyse épidémiologique des facteurs de risque et de la prévalence du TAS en Europe du Nord, incluant la Belgique.
Lam, R. W. et Levitan, R. D. "Pathophysiology of Seasonal Affective Disorder: A Review." Journal of Psychiatry & Neuroscience, 2000. Synthèse des mécanismes neurobiologiques impliqués dans la dépression saisonnière et des effets du traitement psychologique.