Psychologue – Mme Samanta Widart
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0484 96 18 21
La dépression postnatale est un sujet encore trop souvent tabou malgré ses impacts majeurs sur la santé mentale des adultes, en particulier des jeunes mères. Si la naissance d’un enfant est majoritairement entourée d’un imaginaire de bonheur et d’accomplissement, il n’est pas rare que ce bouleversement psychologique s’accompagne de difficultés profondes, parfois déstabilisantes. Cet article vise à informer, rassurer et guider toutes celles et ceux qui traversent cette étape difficile ou s'interrogent sur leur propre vécu, avec une approche centrée sur la psychologie clinique adulte et des outils concrets pour se faire aider.
La dépression postnatale, souvent appelée aussi « dépression du postpartum », désigne un trouble de l’humeur survenant après l’accouchement. Contrairement au « baby blues », qui touche un tiers à la moitié des femmes dans les jours qui suivent la naissance et s’estompe généralement en une à deux semaines, la dépression postnatale s’installe plus durablement (au moins deux semaines, souvent plusieurs mois) et se manifeste par des symptômes persistants impactant la vie quotidienne.
Ce syndrome n’est pas rare : il toucherait environ 10 à 20% des jeunes mères selon les études internationales. Les pères peuvent aussi en souffrir, bien que cela soit moins souvent diagnostiqué. En Belgique, la sensibilisation autour de la santé mentale maternelle progresse, mais beaucoup de personnes concernées hésitent encore à consulter, par culpabilité ou méconnaissance des solutions existantes.
La dépression postnatale se manifeste de façon plurielle : humeur dépressive, pleurs fréquents, sentiment de tristesse ou d’impuissance, anxiété excessive au sujet du bébé, grande fatigue, troubles du sommeil ou de l’appétit, perte d’intérêt pour les activités habituelles, difficultés de concentration ou d’organisation, voire pensées de dévalorisation chez l’adulte. Parfois, des idées noires ou suicidaires peuvent aussi survenir. Ce tableau clinique rend parfois le quotidien insurmontable, le lien mère-enfant plus fragile, et le couple vulnérable.
Si vous reconnaissez ces signes ou que vous vous sentez dépassé.e par cette période, il est essentiel d’agir. La dépression postnatale n’est ni une faiblesse, ni une fatalité : c’est une manifestation psychique fréquente liée à des bouleversements hormonaux, biologiques, psychologiques et sociaux. S’autoriser à demander de l’aide est déjà un premier pas vers le mieux-être.
Les causes de la dépression postnatale sont multiples et se conjuguent selon chaque histoire. Les facteurs peuvent être :
Ces éléments se cumulent dans un contexte de fatigue physique intense et d’une réorganisation profonde du quotidien. La dépression postnatale peut aussi résulter d’une absence d’écoute ou de reconnaissance de la souffrance psychique dans l’entourage ou auprès des professionnels de santé.
À Liège comme ailleurs, une forte pression entoure l’image de la maternité idéale : avoir un bébé, ce serait obligatoirement « le plus beau moment de la vie ». Pourtant, ce mythe contribue souvent au mal-être : lorsque la réalité est moins idyllique que prévue, la déception, la culpabilité ou le sentiment d’incompétence minent l’estime de soi. Cette dissonance cognitive favorise l’émergence d’un état dépressif. Briser l’isolement et parler de sa réalité avec une psychologue conventionnée INAMI de première ligne permet de sortir d’un cercle vicieux et d’être enfin compris.e.
Le premier enjeu est d’identifier ses symptômes et de comprendre que la dépression postnatale n’est pas honteuse ni un signe de faiblesse. Il n’est jamais trop tard pour consulter. Faire le point auprès d’une psychologue formée à la psychologie clinique adulte permet d’être écouté.e sans jugement, de poser un diagnostic si nécessaire, et de co-construire un plan de soins adapté.
La parole et la reconnaissance sont thérapeutiques. S’ouvrir à une spécialiste, mais aussi à son entourage, crée un espace de soutien et réduit la solitude. Beaucoup de personnes ayant traversé cette épreuve témoignent que le simple fait d’avoir été compris.e et entendu.e a marqué un tournant vers le rétablissement.
Psychologue – Mme Samanta Widart
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0484 96 18 21
Consulter une psychologue à Esneux s’avère l’une des démarches les plus efficaces pour traiter la dépression postnatale. Mme Samanta Widart, psychologue conventionnée INAMI de première ligne, propose un accompagnement respectueux, fondé sur l’écoute active et des techniques validées (entretien motivationnel, TCC, thérapies de soutien ou d’approche émotionnelle). Cela permet non seulement de comprendre l’origine des symptômes, mais aussi de retrouver confiance en soi, d’apprendre à gérer les émotions difficiles et de restaurer l’équilibre familial.
En complément du travail individuel, certaines séances de relaxation de groupe favorisent la détente, améliorent la qualité du sommeil et aident à relâcher les tensions psychiques. Mme Widart propose régulièrement ces ateliers aux jeunes mamans ou aux adultes qui éprouvent le besoin de sortir de l’isolement, de partager leur expérience et de s’autoriser un temps rien que pour eux.
Pour en savoir plus sur l’intérêt de consulter une psychologue dans ce contexte particulier, nos lecteurs peuvent se référer à cet article dédié à la santé mentale et à la consultation psychologique, qui approfondit aussi l’articulation entre événements de vie et troubles psychiques chez l’adulte.
Aucune honte à avoir : la dépression postnatale est fréquente et mieux elle est dépistée, mieux elle se soigne. Une prise en charge précoce garantit la diminution rapide de la souffrance, protège la relation mère-enfant, le couple, et diminue le risque de troubles psychologiques à plus long terme. Le soutien psychologique limite aussi la culpabilité et rompt l’isolement souvent ressenti « aux alentours de Liège ».
Si vous hésitez, osez en parler lors d’une première consultation : un entretien d’évaluation suffit parfois à lever le doute et à installer une dynamique saine pour la suite. Les outils utilisés sont adaptés à chaque profil : entretien individuel, mise en place de stratégies concrètes, coaching parental, relaxation, psychoéducation. En Belgique, les psychologues conventionnés INAMI garantissent un cadre éthique, confidentiel et accessible.
Si la majorité des études s’intéressent à la mère, la dépression postnatale touche aussi parfois les partenaires masculins. Épuisement, anxiété face à la nouvelle charge, difficultés conjugales, perte du sentiment d’utilité... Chez certains hommes, la paternité résonne avec des vulnérabilités préexistantes qui méritent aussi d’être prises en charge. Les psychologues spécialisés en psychologie des adultes sont formés pour accueillir toute parentalité et travailler sur la dynamique globale du foyer.
Une fois engagée, la thérapie individuelle permet non seulement d'apaiser le mal-être, mais aussi de renforcer les compétences parentales, d’identifier ses besoins, de déléguer certaines tâches, et de mieux communiquer avec son entourage. Cette démarche favorise le soutien du couple et diminue le risque d'apparition ou de rechute d’épisodes dépressifs ultérieurs. La psychologie clinique moderne, loin de la simple analyse des conflits intérieurs, vise à l’autonomisation du patient adulte et au dépassement des croyances limitantes héritées de la culture parentale ou sociétale.
La complémentarité avec la relaxation ou l'autohypnose peut être explorée pour apprendre à gérer le stress de la vie postnatale, retrouver un sommeil récupérateur et s’accorder un espace de respiration mentale entre les multiples responsabilités du quotidien.
Prendre soin de sa santé psychique dès la grossesse, suivre des ateliers de préparation à la parentalité ou bénéficier d’un soutien précocement en cas de fragilité permet de prévenir l'installation d’un trouble avéré. Certains outils (questionnaires de dépistage, psychoéducation sur les mythes maternels, travail sur l’estime de soi, relaxation en groupe ou en individuel) sont proposés par Mme Samanta Widart sur rendez-vous, pour adultes de tous âges.
À noter que certaines manifestations similaires à la dépression postnatale peuvent aussi apparaître à distance de l’accouchement, ou dans un contexte d’adoption, d’interruption médicale de grossesse ou de fausse-couche. Les mêmes ressources de soutien psychologique s’appliquent à toute forme de parentalité en souffrance psychique.
L’entourage joue un rôle clé dans la reconnaissance et l’accompagnement de la dépression postnatale. Un œil extérieur bienveillant repère parfois des signaux alarmants que la maman, submergée, n’identifie pas. Encourager la verbalisation, proposer son aide, accompagner en consultation… sont autant de gestes précieux qui peuvent tout changer.
Sans traitement, la dépression postnatale peut durer des mois, voire s’aggraver. Elle expose à un risque majoré de troubles anxieux, de difficultés relationnelles avec l’enfant, et de rechutes lors d’événements de vie ultérieurs. Il n’est donc jamais trop tôt pour agir : plus la prise en charge est rapide, plus le pronostic de guérison est favorable.
À l’inverse, une intervention adaptée débloque une dynamique positive, restaure la confiance, et permet d’aborder parenté et vie d’adulte avec plus de sérénité.
La dépression postnatale se manifeste par une tristesse persistante, un manque d’énergie, des troubles du sommeil, une perte d’intérêt et parfois des pensées négatives après la naissance d’un enfant. Si ces symptômes s’installent durant au moins deux semaines et affectent la vie quotidienne, il est conseillé de consulter un professionnel. L’écoute d’un spécialiste peut confirmer le diagnostic et proposer un accompagnement adapté.
Consulter une psychologue conventionnée INAMI de première ligne, comme Mme Samanta Widart, permet d’accéder à un soutien psychologique remboursé, structuré et sécurisé. Elle propose une évaluation personnalisée, un accompagnement adapté à chaque histoire et, si besoin, l’orientation vers d’autres professionnels de santé. C’est un gage d’écoute sans jugement et d’expertise en santé mentale chez l’adulte.
Les séances de relaxation de groupe sont particulièrement utiles lorsqu’on ressent un stress persistant ou un sentiment d’isolement dans la période postnatale. Elles permettent de relâcher les tensions, d’améliorer la qualité du sommeil et de créer du lien avec d’autres adultes traversant des difficultés similaires, en complément du travail individuel. Prendre part à ces temps collectifs soutient le processus de rétablissement.
Oui, il est recommandé de consulter si les symptômes du baby blues persistent au-delà de deux semaines, car cela peut signaler une dépression postnatale. Une évaluation rapide par un professionnel permet d’adapter le soutien et d’éviter une aggravation du trouble. Il n’existe pas de seuil “trop tardif” pour bénéficier d’une aide psychologique appropriée.
O’Hara, M. W., & McCabe, J. E. (2013). Postpartum depression: current status and future directions. Annual Review of Clinical Psychology, 9, 379-407. – Un article de référence présentant l’état des connaissances actuelles sur la dépression postnatale, ses causes et les stratégies de prise en charge.
Stewart, D. E., & Vigod, S. N. (2016). Postpartum depression: pathophysiology, treatment, and emerging therapeutics. Annual Review of Medicine, 67, 231-243. – Cette revue détaille les mécanismes biologiques et psychologiques impliqués dans la dépression postnatale, et les innovations thérapeutiques en cours.
Sockol, L. E., Epperson, C. N., & Barber, J. P. (2013). Preventing postpartum depression: a meta-analytic review. Clinical Psychology Review, 33(8), 1205-1217. – Les auteurs analysent l’efficacité des interventions psychologiques dans la prévention du trouble et soulignent l’importance d’un dépistage précoce.
Paulson, J. F., & Bazemore, S. D. (2010). Prenatal and postpartum depression in fathers and its association with maternal depression: a meta-analysis. JAMA, 303(19), 1961-1969. – Cet article met en lumière la fréquence de la dépression postnatale chez les pères et son lien avec celle vécue par la mère, recommandant un repérage systématique de la souffrance psychique parentale.