Psychologue – Mme Diane Perrot
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0456 66 34 69
💻 RDV en Ligne : retrouver son identité dans les transitions de vie" apporte un éclairage complémentaire sur ce bouleversement intime.
Revenons sur un point essentiel : il existe de multiples approches de l’accompagnement psychologique. Que propose de singulier la psychologie intégrative dans le contexte d’un deuil ? Pourquoi tant de patients, quels que soient leur âge et leur histoire, y trouvent-ils un soutien décisif, y compris aux alentours de Liège ?
L’intégratif, cela signifie piocher dans différents outils, mais aussi considérer la personne dans toutes ses dimensions. Pas uniquement ce qu’elle dit ni ce qu’elle ressent, mais aussi comment elle bouge, comment elle dort, comment elle interagit avec son environnement. C’est comme un artisan qui dispose d’une grande boîte à outils et qui choisit, avec vous, la bonne clé à molette – au bon moment.
Prenons l’exemple d’Elise, quarante-quatre ans, qui consulte suite à la perte de sa mère. “Je croyais aller bien. Et puis, j’ai commencé à tout éviter : mails, amis, courses. Impossible de regarder la photo de maman sans pleurer, même six mois après l’enterrement. Je me sentais faible, bloquée.” En séance, la psychologie intégrative ne va pas chercher à “corriger” le chagrin. Plutôt, à écouter ce que ce chagrin raconte : Quels besoins ne sont plus nourris ? Quelles habitudes se sont effondrées ? Où se loge la douleur dans le corps ? Souvent, à travers la voix, le souffle, les gestes, la psychologue repère ces signes subtils auxquels même l’entourage ne prête plus attention.
Parfois, la thérapie intégrative implique de mobiliser des techniques de relaxation, d’autres fois, d’encourager l’expression émotionnelle via l’écriture, le dessin ou le dialogue. L’enjeu : contourner l’impression de “tourner en rond”, d’être englouti par la tristesse. Redonner prise, même minime, sur son quotidien.
Il arrive qu’on reste prisonnier d’une boucle : colère contre le disparu (“Pourquoi m’as-tu laissé(e) ?”), auto-accusation (“J’aurais dû être là…”)… La psychologie intégrative permet d’accueillir ces ressentis, sans les juger, ni les nier. Ce sont des messagers. Pas des ennemis.
Chez certains, la douleur prend la forme du silence. Rien ne sort, tout reste en dedans. Ici, la psychologue mobilise d’autres leviers, comme le travail corporel ou la relaxation guidée. Parce que, parfois, le corps porte les larmes que l’esprit refuse de verser.
Une idée-force de l’intégratif : vous accompagner là où c’est possible aujourd’hui. Peut-être juste accepter de nommer la personne disparue, puis, plus tard, réussir à raconter un souvenir positif sans s’effondrer. Étape par étape. Le tempo, c’est le vôtre, pas celui des autres.
N’oublions pas que le deuil peut réactiver de vieux traumatismes ou tensions familiales. C’est pourquoi la psychologie intégrative laisse la place à tout ce qui “remonte”. Et parfois, il est utile d’élargir la consultation à un niveau systémique (famille, couple), surtout si le deuil déséquilibre la dynamique du foyer. Plus d’informations à ce sujet sur l’article "la thérapie systémique face au deuil".
La force de Madame Diane Perrot – psychologue à Esneux, agréée et spécialiste de l’intégratif – c’est cette capacité à s’ajuster finement à la détresse de chacun. Ni dans l’urgence, ni dans le déni, mais dans le respect du tempo intime.
Un point fondamental : la méthode intégrative différence ce qui appartient à la phase aiguë (pleurs intenses, sidération) de ce qui relève d’un blocage prolongé (dépression, anxiété sévère, retrait social). Car parfois, le deuil vire au pathologique. Là encore, la prise en charge ne se résume pas à “parler”. Des outils comme la relaxation, la visualisation, voire parfois une coordination avec le médecin traitant (selon la gravité) sont proposés.
À tout moment du chemin, la psychologue intégrative travaille main dans la main avec le patient pour faire émerger de nouvelles ressources, des appuis souvent insoupçonnés.
Envie de savoir si cette approche convient à votre situation ? L’article suivant, plus généraliste, détaille les options : "psychologie intégrative à Liège".
Psychologue – Mme Diane Perrot
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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💻 RDV en Ligne : psychologie au féminin".
En résumé : franchir la porte de l’accompagnement, ce n’est pas “défaillir”. C’est faire preuve d’un immense courage.
Il existe un tabou social très fort : “Si tu es heureux(se), c’est que tu oublies la personne disparue.” Tout faux ! Se reconstruire, ce n’est pas tirer un trait. C’est réinventer la place de l’autre en soi.
Pensons à cette image : le deuil, c’est comme un vêtement trop grand qu’on doit apprendre à porter différemment. D’abord, on s’y perd, il glisse, il gêne. Puis, progressivement, on l’ajuste, on le coud, on le transforme pour continuer à avancer avec.
La psychologie intégrative n’impose rien, ne fait pas “oublier par la force”. Elle guide vers une nouvelle alliance avec soi-même :
Souvent, la plus grande peur lors du deuil, c’est de sombrer dans l’oubli ou de perdre la paix intérieure définitivement. La psychologue intégrative, à travers des séances personnalisées, met en place des petits rituels, des actes symboliques, des projets de “reliance” (créer un album photo, écrire une lettre à relire, organiser une commémoration, transmettre un objet cher…).
Elle rappelle aussi que la personne disparue n’est pas absente de toute l’histoire future : elle continue de vivre dans les souvenirs partagés, les valeurs transmises, les anecdotes qui jaillissent lors des repas ou des balades en forêt.
Le travail sur l’anxiété, souvent présente pendant et après le deuil, est également crucial. Pour en savoir davantage, consultez l’article "sortir du voile de l’anxiété généralisée".
Dernier point, et pas des moindres : le regard collectif. En acceptant l’accompagnement, on bouscule un vieux tabou culturel, celui du deuil “honteux”, à cacher. Oser se faire aider, à Esneux comme partout ailleurs, c’est ouvrir une brèche dans le mur du silence. Une brèche par où entrent la lumière, le mouvement, la vie renouvelée.
Comment savoir si mon deuil devient pathologique ?
Si la tristesse intense, l’isolement ou les troubles du sommeil persistent au-delà de 6 à 12 mois et nuisent à la vie quotidienne, il peut s’agir d’un deuil compliqué, nécessitant une aide professionnelle. Une consultation en psychologie intégrative permet d’évaluer votre besoin et de vous proposer un accompagnement adapté.
Pourquoi consulter une psychologue intégrative pour un deuil ?
Une psychologue intégrative va prendre en compte tous les aspects de votre vécu : émotionnels, corporels, relationnels, spirituels, ce qui offre une approche globale. Cela vous évite de rester bloqué(e) sur une seule dimension (par exemple, la tristesse) et vous aide à vous reconstruire durablement.
Faut-il attendre longtemps avant de demander de l’aide après une perte ?
Il n’y a pas de “bon” ou de “mauvais” moment : certains se sentent prêts à consulter rapidement, d’autres ont besoin de quelques mois pour oser demander du soutien. L’essentiel est de respecter son rythme et de ne pas rester seul(e) si la souffrance devient envahissante au quotidien.
Quand consulter en cas de douleurs physiques qui persistent après un deuil ?
Si vous constatez une fatigue chronique, des douleurs inexpliquées ou un mal-être physique durable après une perte, il peut être utile de consulter une psychologue spécialisée. En complément, un passage chez votre médecin traitant est également conseillé pour vérifier l’absence de cause organique.
Stroebe, M. S., Schut, H., & Stroebe, W. (2007). Health outcomes of bereavement. The Lancet, 370(9603), 1960-1973. Résumé : Cette revue décrit les liens multiples entre deuil, santé physique, détresse psychologique et résilience, plaidant pour des approches adaptées au profil de chaque personne.
Neimeyer, R. A., Klass, D., & Dennis, M. R. (2014). A social constructionist account of grief: Loss and the narration of meaning. Death Studies, 38(8), 485-498. Résumé : Les auteurs rappellent l’importance du sens et des récits biographiques comme leviers de reconstruction identitaire après le deuil.
Bowlby, J. (1980). Attachment and loss: Sadness and depression. New York: Basic Books. Résumé : Les liens d’attachement façonnent les réactions au deuil et justifient l’approche personnalisée et évolutive en thérapie.
Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner (4th Ed.). New York: Springer. Résumé : Ce manuel fait autorité sur les interventions cliniques auprès des adultes endeuillés, en insistant sur la nécessité de l’adaptation et de l’écoute individualisée.