Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Les crises d’angoisse chez l’adolescent constituent un motif de consultation de plus en plus fréquent à Liège et aux alentours. Transition délicate entre l’enfance et l’âge adulte, l’adolescence est une période jalonnée de bouleversements physiques, émotionnels et sociaux. Mais comment différencier le stress « normal » d’un vrai trouble anxieux ? À quel moment s’inquiéter ? Que peuvent faire les parents ou un professionnel pour aider un adolescent confronté à des attaques de panique récurrentes ?
La crise d’angoisse, ou crise de panique, se manifeste par une montée soudaine et intense de peur, d’appréhension ou de malaise, souvent accompagnée de symptômes physiques. Chez l’adolescent, elle survient fréquemment dans des contextes scolaires, sociaux ou familiaux, et peut mener à un évitement massif de certaines situations.
On estime que jusqu’à 10 % des adolescents vivront au moins une crise d’angoisse au cours de leur vie, certains développant même un véritable trouble panique (Burstein et al., J Am Acad Child Adolesc Psychiatry, 2012).
Les symptômes physiologiques et psychiques d’une crise d’angoisse peuvent être impressionnants :
D’après les recherches de Hayward et al. (Am J Psychiatry, 2000), ces épisodes durent généralement de quelques minutes à une demi-heure, laissant le jeune très fatigué et anxieux quant à la survenue d’une nouvelle crise.
Les adolescents en province de Liège ne sont pas différents d’ailleurs : l’apparition de crises d’angoisse résulte d’une conjugaison de facteurs génétiques, biologiques, psychologiques et contextuels :
Il existe aussi, selon l’INSERM, un risque augmenté lorsque d’autres troubles anxieux, des phobies, ou un trouble dépressif sont présents.
L’adolescence est caractérisée par l’immaturité de certaines régions cérébrales, notamment celles qui gèrent la peur et la régulation émotionnelle (amygdale, cortex préfrontal). Les jeunes doivent en même temps s’affirmer, faire face au regard des autres, et négocier de nouvelles responsabilités : autant de défis qui exacerbent la vulnérabilité anxieuse.
Les enjeux scolaires constituent souvent le premier terrain d’expression des crises d’angoisse, en particulier dans la région liégeoise où l’excellence académique reste très valorisée. Peur de l’échec, de parler en public, d’être « jugé » ou rejeté : chaque situation peut potentiellement se transformer en piège anxiogène. Un adolescent victime d’attaques de panique risque alors de s’absenter de plus en plus, redoutant la survenue d’une nouvelle crise en classe ou dans la cour.
Psychologue – Mme Ariane Humblet
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Toutes les crises d’angoisse ne témoignent pas d’un trouble anxieux pathologique. Voici les critères qui doivent alerter les familles ou les éducateurs de Liège :
Lorsque ces symptômes apparaissent depuis plusieurs semaines, il est important de consulter un professionnel spécialisé, notamment une psychologue d’enfants et adolescents à Esneux, afin d’établir un diagnostic et débuter une prise en charge adaptée.
Laisser évoluer de vraies crises d’angoisse sans intervention comporte un risque de chronicisation. L’adolescent peut développer une phobie scolaire, une anxiété généralisée, voire une dépression (Burstein et al.). À terme, le décrochage social et scolaire, la perte de confiance en soi et l’apparition de conduites d’évitement accentuent la souffrance.
Plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic. À la périphérie de Liège, un accompagnement psychologique adapté permet de restaurer le contrôle émotionnel, d’éviter l’installation d’un trouble anxieux durable, et de sécuriser l’entourage familial.
Lorsque la crise éclate, le parent peut :
Il est important de ne pas forcer le jeune à « passer outre » ou à affronter brutalement ses peurs. En province de Liège, comme ailleurs, la compréhension et la patience sont les piliers d’une bonne réaction parentale.
En consultation psychologique, la première étape est le recueil du vécu : comprendre quand surviennent les crises, dans quelles circonstances, et avec quels antécédents personnels ou familiaux.
Puis, l’accompagnement va permettre :
Un suivi psychologique dans la région de Liège, comme celui proposé par Madame Ariane Humblet, implique toujours la famille, afin de créer un environnement sécurisant et d’éviter que l’entourage ne « nourrisse » involontairement l’anxiété.
La thérapie cognitive et comportementale (TCC) est la plus validée scientifiquement pour la gestion des crises d’angoisse à l’adolescence (Compton et al., J Am Acad Child Adolesc Psychiatry, 2010). Elle vise à casser les cercles vicieux anxieux par des exercices concrets, une gestion des pensées catastrophistes, et l’exposition progressive à la peur.
D’autres approches peuvent être proposées à Liège : relaxation, pleine conscience, travail corporel, mais aussi mise en place d’un carnet de crises pour objectiver les situations à risque et constater les progrès.
Dans de rares cas, lorsque la souffrance est massive, l’association d’un traitement anxiolytique ou antidépresseur peut être envisagée en début de prise en charge et toujours sous la supervision d’un pédopsychiatre. Mais la psychothérapie reste le traitement de choix pour les adolescents de la région liégeoise.
La famille joue un rôle majeur dans la réussite de l’accompagnement. Voici quelques pistes d’action concrètes :
La création d’un climat familial apaisant est essentielle pour sécuriser le jeune et l’aider à retrouver la maîtrise de ses émotions.
Il est important de consulter immédiatement un professionnel, voire de contacter les urgences, si :
À Liège et dans sa périphérie, de plus en plus d’établissements scolaires s’associent à des psychologues pour détecter et accompagner les jeunes sujets aux crises de panique. Une collaboration école-famille-soignant permet de sécuriser les retours en classe, d’adapter temporairement les exigences ou les évaluations, et d’éviter la stigmatisation.
Prévenir les crises d’angoisse à l’adolescence passe par le développement des compétences socio-émotionnelles dès le plus jeune âge : apprendre à repérer ses émotions, à les nommer, à leur donner une place, à oser demander de l’aide. Ce « bagage » favorise la résilience face aux bouleversements de l’adolescence.
Divers ateliers existent en province de Liège pour initier les jeunes à ces pratiques : groupes de parole, jeux de rôle, relaxation, expression artistique… N’hésitez pas à consulter pour plus d’informations.
Si l’anxiété perturbe de manière chronique les apprentissages, un bilan neuropsychologique peut s’avérer pertinent pour évaluer le retentissement sur la mémoire, l’attention ou la concentration scolaire. Pour en savoir plus sur l’utilité du bilan neuropsychologique pour enfants et adolescents proche de Liège, consultez notre article sur la passation de bilan QI.
En cas de suspicion de trouble associé (TDAH, troubles des apprentissages), une orientation en neuropsychologie est donc recommandée par la neuropsychologue de la région d’Esneux.
Les structures d’accompagnement à l’enfance et à l’adolescence se sont multipliées dans la région d’Esneux, Liège et ses alentours. Entre psychologues, neuropsychologues, psychiatres, associations de soutien parental, éducateurs spécialisés, l’intervention coordonnée d’une équipe multidisciplinaire garantit une prise en charge globale, adaptée au rythme et aux besoins de chaque jeune.
Bien accompagnés, la quasi-totalité des adolescents concernés par des attaques de panique ponctuelles ou récurrentes retrouvent une vie sociale et scolaire normale. De plus, avoir traversé un épisode d’angoisse aiguë permet souvent de développer une maturité émotionnelle, une capacité à demander de l’aide et un sens de l’altérité renforcés. Le pronostic dépend principalement de la rapidité du repérage et de la mobilisation du réseau d’aide local, notamment à Liège et dans sa périphérie.
Parents : il existe des groupes de parole, des ateliers thématiques, des soutiens spécialisés à Liège et à proximité. Ne restez jamais seuls face à la souffrance de votre enfant ou de votre adolescent. Sollicitez l’expertise de Mme Ariane Humblet, psychologue à Esneux, et rapprochez-vous des associations locales d’aide à la parentalité.
À l’heure où la santé mentale des adolescents est un enjeu majeur, il est crucial de détecter, de comprendre et d’accompagner les crises d’angoisse plutôt que de les banaliser ou de les dramatiser. Une prise en charge rapide favorise la guérison et permet au jeune de reprendre confiance en ses ressources et son avenir. Dans la région liégeoise, de nombreux professionnels formés sont à votre écoute pour soutenir chaque étape de ce parcours vers le mieux-être et l’autonomie émotionnelle.
Références scientifiques :
Burstein M, Ameli-Grillon L, Merikangas KR. "Shyness Versus Social Phobia in US Adolescents." J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. 2012;51(3):329‐338.
Hayward C, Killen JD, Kraemer HC, Taylor CB. "Predictors of panic attacks in adolescents." Am J Psychiatry. 2000;157(8):1189‐1194.