Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Au cœur de la parentalité moderne, la gestion des émotions chez l’enfant est devenue une préoccupation centrale, notamment à Liège et dans sa région proche. Qu’il s’agisse de grosses colères, de crises fréquentes ou d’explosions de tristesse, les émotions débordantes des petits peuvent rapidement déstabiliser les parents. Mais pourquoi l’enfant est-il souvent en proie à tant d’intensité émotionnelle ? Quelle est la place de l’éducation émotionnelle dès le plus jeune âge ? Découvrons ensemble les mécanismes psychologiques en jeu et les stratégies pratiques pour accompagner nos enfants vers plus de sérénité émotionnelle.
Les premières années de vie sont le théâtre d’un apprentissage émotionnel intense. Entre deux et sept ans, le cerveau de l’enfant passe par une période de croissance exceptionnelle, mais la maturation du cortex préfrontal – le « chef d’orchestre » des émotions et de l’auto-contrôle – n’est pas encore suffisante pour permettre une réelle régulation émotionnelle autonome. Résultat : les réactions sont souvent bruyantes, immédiates, et l’expression émotionnelle dépasse fréquemment ce qui nous paraît acceptable chez l’adulte.
Le répertoire émotionnel de l’enfant s’élargit progressivement : peur, tristesse, joie, colère. Mais l’enfant, avant l’âge de six ou sept ans, ne sait pas toujours mettre des mots sur ce qu’il ressent et, surtout, il ignore comment agir face à ces ressentis forts. Les situations de frustration, de séparation, d’incompréhension ou de changement peuvent déclencher de véritables tempêtes émotionnelles.
Selon le rapport de Denham et al. (Denham, S.A., et al., "Emotional development in young children", The Guilford Press, 2022), la capacité d’identification et d’expression des émotions serait le premier pas vers la régulation émotionnelle. Un enfant qui apprend progressivement à reconnaître ce qui se passe en lui devient plus apte à gérer la colère, la déception ou l’anxiété liée, par exemple, à une rentrée scolaire en province de Liège.
Les parents et les enseignants jouent un rôle essentiel dans cette éducation émotionnelle. À la maison, chaque réaction parentale face à la colère ou aux pleurs façonne l’apprentissage chez l’enfant : la stigmatisation émotionnelle (« arrête de pleurer ! », « fais pas ta colère ! ») risque de renforcer la honte et de bloquer l’expression saine des émotions, alors qu’un accueil bienveillant permet de sécuriser et d’ouvrir à la discussion.
À Liège, de plus en plus de familles consultent pour des difficultés liées aux crises émotionnelles, confirmant ainsi une prise de conscience croissante de l’importance de la santé mentale de l’enfant dans nos sociétés contemporaines.
Psychologue – Mme Ariane Humblet
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Il est essentiel de différencier les manifestations émotionnelles liées au développement normal, et celles qui peuvent alerter sur un trouble plus marqué du comportement ou des émotions. L’enjeu est d’éviter l’hyperpathologisation, tout en restant attentif aux signaux qui nécessitent de consulter un ou une psychologue pour enfants à Liège.
Faire une colère dans un supermarché, pleurer fort à l’idée de dire au revoir le matin, refuser l’arrivée d’un nouvel enfant dans la famille… Ces manifestations sont souvent liées à la maturité émotionnelle balbutiante de l’enfant, à la découverte de ses propres limites et à sa manière de tester les réactions de l’adulte. Ces crises peuvent être brèves, intenses, mais elles ne durent pas et laissent place à un apaisement quand l’adulte est présent, bienveillant et posé.
Cependant, certains indices doivent alerter :
Dans ces cas, une évaluation par un professionnel proche de Liège est vivement recommandée. Un entretien, une évaluation et, parfois, un suivi psychologique vont aider à comprendre ce qui sous-tend cette difficulté émotionnelle : anxiété, trouble de l’attachement, dépression infantile ou contexte familial compliqué tel qu’une séparation ou un deuil (voir aussi l’accompagnement du deuil chez l’enfant).
Dresser la liste des situations qui déclenchent les crises est essentiel. Est-ce la fatigue ? La faim ? Un changement d’habitude ? La séparation du matin lorsque vous partez au travail ? Les enfants, et plus encore les tout-petits, restent en grande partie dépendants de la régularité de leur environnement. Une consultation autour de ces questions, notamment en cas de difficultés scolaires liées à l’anxiété, permet d’identifier les facteurs de vulnérabilité.
Parler des émotions au quotidien, montrer l’exemple en expliquant ce que l’adulte ressent – « Je suis contrarié parce que… », « Je me sens un peu triste aujourd’hui… » – participe à une meilleure identification des ressentis. Proposer à l’enfant de nommer ses émotions, ou d’utiliser une roue des émotions, un dessin, ou même des couleurs ou images, favorise leur expression.
La recherche de Morris et al. (Morris AS et al., "The Role of the Family Context in the Development of Emotion Regulation", Social Development, 2007) met en exergue que la verbalisation précoce et répétée de l’émotion améliore la capacité de l’enfant à exprimer ses besoins autrement que par la crise ou la colère.
Reconnaître le droit de ressentir et d’exprimer des émotions – sans pour autant valider tous les comportements (pas question de casser ou d’insulter !) – est un pilier de la parentalité bienveillante. On peut dire : « Je vois que tu es très en colère car tu aurais aimé… », « Tu sembles très triste, veux-tu en parler ? ». Ce message rassure l’enfant et l’aide à se calmer plus efficacement.
Prendre le temps de s’accroupir, de parler à hauteur d’enfant, de maintenir un contact visuel apaisant, tout cela donne à l’enfant le sentiment d’être compris et sécurisé, y compris lors de moments émotionnels intenses aux alentours de Liège.
Une fois l’émotion nommée et accueillie, il s’agit de guider l’enfant vers des stratégies d’apaisement : respirer profondément, aller dans une « tente de calme » ou une pièce tranquille, utiliser un objet transitionnel (doudou, peluche), dessiner, écouter de la musique douce, serrer fort un coussin… À chaque famille de trouver ce qui fonctionne !
Pour les plus grands, l’incitation à verbaliser, à écrire ou à dessiner des solutions permet de renforcer la confiance en soi et l’autonomie émotionnelle.
Féliciter l’enfant d’avoir réussi à exprimer une émotion au lieu de crier, mettre en avant le chemin parcouru (« Tu as vu comme tu as réussi à respirer calmement cette fois ! ») renforce positivement l’apprentissage de la gestion émotionnelle. Cela encourage l’enfant à reproduire ces efforts lors des prochains débordements.
L’environnement familial, incluant la fratrie, joue un rôle à ne pas négliger. Les relations entre frères et sœurs, souvent sources de jalousie, de comparaison ou de conflits, constituent un terrain d’expérimentation émotionnelle permanent. À la périphérie liégeoise, de nombreux parents consultent pour des difficultés relationnelles dans la fratrie, ce qui montre l’importance de cet apprentissage collectif.
Il s’agit d’aider chaque enfant à se sentir entendu, à recevoir un temps d’attention exclusif, à poser des règles claires quant au respect de l’autre et à l’espace personnel. Accompagner un enfant lors de la naissance d’un petit frère ou sœur implique d’exprimer ce qui peut inquiéter – peur de perdre l’amour des parents, sentiment d’abandon –, et de rappeler que toutes les émotions sont « normales » dans ces périodes de changement.
La parentalité bienveillante, ou « positive », repose sur la conviction que l’enfant agit selon ce qu’il peut, non selon ce qu’il veut. L’objectif n’est pas de céder à toutes les demandes ni d’éviter la frustration coûte que coûte, mais d’apporter un cadre sécurisant et cohérent, empreint d’empathie et d’écoute. Ceci est vrai que l’on vive en pleine ville de Liège ou dans des villages alentours.
Quelques principes-clés :
Même si la bienveillance n’est pas synonyme de permissivité, elle transforme le rapport au conflit et au débordement : l’enfant apprend non le refoulement, mais la gestion éthique et saine de ce qu’il traverse.
Les enfants se sentent plus rassurés lorsqu’ils évoluent dans un environnement où les réactions adultes sont prévisibles. Il est donc important, entre parents ou avec tous les intervenants éducatifs (crèche, école, grands-parents), de discuter des attentes et des réactions attendues face à la colère ou au chagrin. Travailler sur la cohérence éducative, c’est aussi tenir compte du contexte socio-culturel propre aux alentours de Liège, où les habitudes familiales peuvent varier d’une commune à l’autre.
Certains parents hésitent à demander de l’aide, pensant que les crises émotionnelles de leur enfant sont « bien pires qu’ailleurs », alors que la majorité des familles traversent des épisodes similaires. Libérer la parole et échanger avec des professionnels ou d’autres parents en région liégeoise permet de normaliser ces étapes, et de bénéficier de conseils adaptés.
Un professionnel de la psychologie de l’enfant et de la famille permet d’offrir un espace d’écoute, de compréhension et d’analyse des difficultés émotionnelles. Que ce soit en prévention, lors d’une aggravation des manifestations, ou pour apprendre à gérer des émotions envahissantes, la rencontre avec un spécialiste – Psychologue – Mme Ariane Humblet – est bénéfique pour toute la famille.
Le travail du psychologue peut prendre plusieurs formes :
En province de Liège, un accompagnement de proximité offre aussi la possibilité d’interagir avec les écoles et autres partenaires, pour une prise en charge globale et efficace. Trouver une aide pour parler de la gestion des émotions avec son enfant devient alors un levier pour le bien-être de toute la famille.
Les approches recommandées sont variées : pleine conscience adaptée à l’enfant (exercices ludiques de respiration consciente, body scan, méditation), éducation émotionnelle (livres, jeux de cartes, jeux vidéos éducatifs), communication non violente, ou encore outils issus de la thérapie cognitivo-comportementale pour enfants anxieux ou colériques. Le choix de l’approche dépend du vécu de la famille et de l’âge de l’enfant.
De plus, l’accompagnement peut inclure une sensibilisation à l’attention portée aux écrans, aux rythmes de vie, à l’importance de la qualité du sommeil (en savoir plus ici), et à la gestion de l’équilibre entre temps en collectivité et solitude réparatrice.
Un enfant qui acquiert progressivement des compétences émotionnelles sera mieux armé pour faire face à la frustration, à la contrariété, à la jalousie (notamment dans les fratries de la région de Liège) et à l’anxiété liée à l’école ou à la séparation. Cela aura un impact direct :
Les études longitudinales (Denham S.A., et al.) montrent par ailleurs que la régulation émotionnelle précoce prédit un meilleur ajustement social, scolaire et même professionnel à l’adolescence, y compris dans les contextes urbains ou ruraux (proche de Liège).
Les parents eux-mêmes en retirent un sentiment d’efficacité retrouvé, moins de conflits quotidiens et un climat familial apaisé. Parfois, les parents confrontés à la multiplication des crises émotionnelles traversent un épuisement ou un sentiment d’échec (« burn-out parental »). Se faire accompagner près de chez soi – à Esneux, à Tilff ou à Liège – donne la force de traverser ces étapes et d’expérimenter d’autres façons d’interagir.
Il est important de souligner que chaque enfant évolue à son rythme : la progression n’est pas linéaire, et il arrive que des rechutes surviennent (déménagement, arrivée d’un bébé, divorce, difficulté à l’école…). La disponibilité d’un soutien personnalisé, empathique, en province de Liège, reste un atout majeur pour orchestrer ces adaptations continues.
Les crises émotionnelles de l’enfant, aussi épuisantes soient-elles pour les adultes, révèlent avant tout l’immense travail de maturation du cerveau et du cœur des plus petits. Face à la complexité de la vie affective, chaque famille de la région liégeoise peut s’outiller pour offrir à son enfant un accompagnement sur-mesure. Savoir écouter, nommer et accueillir l’émotion, proposer des alternatives concrètes, et ne pas hésiter à solliciter une aide professionnelle si besoin, sont des actes fondateurs.
À l’ère de la parentalité bienveillante et des nouveaux enjeux familiaux, n’oublions pas : un enfant qui apprend à vivre calmement ses émotions aujourd’hui deviendra un adulte capable de résilience, de respect d’autrui et de sérénité demain.
Pour aller plus loin ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé, n’hésitez pas à contacter Psychologue – Mme Ariane Humblet, spécialiste des enfants et familles en province de Liège.
Références scientifiques :
- Denham, S.A., et al. (2022). Emotional development in young children. The Guilford Press.
- Morris AS, Silk JS, Steinberg L, Myers SS, Robinson LR. The Role of the Family Context in the Development of Emotion Regulation. Social Development. 2007;16(2):361-388.
Pour d’autres sujets autour de la gestion émotionnelle, découvrez ce guide complet sur la gestion des émotions ou approfondissez l’accompagnement du deuil chez l’enfant.
Enfin, pour explorer l’accompagnement de l’anxiété scolaire chez l’adolescent, consultez ce dossier thématique sur le site d'Esneux Médical.
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