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Consultations Psychologie Intégrative à Liège : Maîtrisez votre HypersensibilitéPsy Diane

Psychologue – Mme Diane Perrot

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0456 66 34 69

💻 RDV en Ligne : Psychologue – Mme Diane Perrot

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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💻 RDV en Ligne : lire cet article sur les transitions de vie), vivent un burn-out, un deuil, ou des difficultés dans la gestion du stress familial (burn-out parental). Son objectif ? Offrir un espace où la vulnérabilité n’est plus un défaut, mais un point d’appui pour rebondir.

Et concrètement, cela donne quoi en consultation ?

  • Un travail sur la gestion de l’anxiété (avec des techniques de sophrologie, méditations guidées, outils cognitifs de recentrage…).
  • Des échanges autour de l’histoire personnelle, pour comprendre les racines profondes de la sensibilité (certains traumas, certains non-dits familiaux…).
  • L’utilisation d’exercices concrets à ramener chez soi : tenue d’un carnet émotionnel, exercices corporels, défis progressifs pour sortir de sa zone de confort…
  • Le soutien pour restaurer l’estime de soi, souvent fragilisée par des années de jugements reçus (“tu es trop fragile”, “il faut grandir un peu”, etc.)

On avance pas à pas, à son rythme. Car la rapidité n’est pas le but ici, mais bien la solidité des changements. Chez certains, il faudra parfois “désapprendre” des automatismes presque réflexes (anticipation de l’échec, autocritique, rumination). Chez d’autres, renforcer leur capacité à savourer le positif, à oser être “trop”, justement, sans culpabilité.

L’approche intégrative invite aussi à l’humilité. On n’a pas toujours réponse à tout. Parfois, la séance permet seulement de déposer un trop-plein, d’oser “dire” sans filtre, ce qu’on n’oserait jamais dans le cercle familial ou amical. C’est déjà immense.

Quels outils concrets pour mieux gérer l’hypersensibilité dans son quotidien ?

Peut-être vous êtes-vous déjà surpris à taper : “comment gérer l’hypersensibilité au travail ?”, “solutions pour hypersensibles”, ou encore “techniques pour arrêter de pleurer pour rien”. Rassurez-vous. Ça arrive à beaucoup, et il existe de nombreux outils concrets pour s’apaiser, à condition de les adapter à son profil et à son environnement de vie.

Car, une idée reçue a la vie dure : non, l’hypersensibilité ne condamne pas à souffrir ou à manquer d’épanouissement. C’est parfois même un moteur au travail, dans la création, dans la capacité à lire entre les lignes ou à deviner les besoins des autres. L’enjeu est de construire des digues et d’apprendre à poser ses limites. Sinon, l’épuisement guette. Un peu comme une mare déborde après une nuit de pluie intense. Pas étonnant donc que l’on parle d’un lien entre hypersensibilité et burn-out dans certains cas…

Voici les principales pistes repérées par les psychologues intégratifs :

1. Apprivoiser ses émotions plutôt que lutter contre elles

L’idée paraît simple : “il suffit d’accepter ses émotions”. Mais sur le terrain, c’est un vrai défi. L’émotion arrive comme une vague. Si on cherche à la retenir, elle gonfle et finit par déborder. Si on la fuit, elle attendra son heure pour resurgir (parfois sous forme de symptôme physique…). D’où l’importance d’apprendre à accueillir ses émotions. D’abord, par une identification précise : qu’est-ce que je ressens, concrètement ? À quel endroit du corps ? Certains outils de pleine conscience sont ici précieux.

Tenir un journal émotionnel aide à mieux cerner ces flux. Noter la situation déclenchante, l’intensité émotionnelle, la réaction du corps, l’envie d’agir ou d’éviter. Petit à petit, on repère les “mécanismes d’emballement”. On s’aperçoit qu’une même situation n’occasionne pas toujours la même réaction, qu’il existe des modulateurs (fatigue, contexte, relation aux autres…). Cela permet de ne plus être “emmuré” dans la même réaction à chaque fois, mais de choisir – parfois – sa façon de répondre.

Dans ce processus, la validation est essentielle. Le travail se fait dans la bienveillance : on accueille l’émotion sans la juger, on la nomme. Ce qui, pour l’hypersensible, est déjà une victoire. Car souvent, il a été poussé à minimiser ce qu’il vit (“tu exagères”), à se taire ou à ruminer en silence. L’expression fait alors office de soupape.

En cabinet, les consultations spécialisées pour femmes proposent des mises en situation et des jeux de rôles pour s’entrainer à mieux “dire”, à différer la réaction immédiate. Respirer, boire un verre d’eau, marcher : cela crée un espace de liberté entre le stimulus et la réaction. Un petit pas vers l’autonomie émotionnelle.

2. Gérer le “trop-plein” sensoriel et émotionnel

Certains hypersensibles se sentent vite débordés par leur environnement. Les sons, les odeurs, les écrans… En consultation, on apprend à repérer ces “déclencheurs” pour, étape par étape, construire son espace de sécurité. Que ce soit au travail, chez soi, ou même lors d’évènements familiaux. Installer des rituels de retour au calme (balade, lecture, respiration abdominale) permet au cerveau de souffler. On peut s’offrir des “bulles” chaque journée : pauses sans écran, marche dans la nature, méditation. Cela n’a rien de gadget. Une étude menée à l’université de Louvain montre que la pratique régulière de la pleine conscience réduit significativement le stress et améliore la régulation émotionnelle chez les personnes à forte sensibilité.

Les outils corporels ne doivent pas être négligés : beaucoup d’hypersensibles vivent leur stress dans le corps (maux de tête, dos, tensions). Les méthodes de relaxation, le yoga doux, voire l’auto-massage (comme se frotter les bras ou les mains avant de dormir) offrent de vraies soupapes.

À signaler : chez les adolescentes, il est fréquent de voir une hypersensibilité se manifester à certains âges clés (adolescence, ménopause…). L’accompagnement intégratif aide alors à décoder ces variations, à ne pas pathologiser les crises, mais à poser des repères. Ici aussi, Mme Perrot accompagne ados et adultes dans la tempête émotionnelle, en relai parfois avec les familles, ou lors d’entretiens “mixtes”.

3. Reprendre la main sur les pensées envahissantes

La plupart des hypersensibles ont une activité mentale foisonnante. Les idées tournent en boucle, la nuit empêche de dormir, l’analyse du passé tourne sans fin… Difficile alors de faire la part des choses entre intuition, anxiété, et vraie information. Ici, il ne s’agit pas d’éradiquer ce mode de fonctionnement, mais d’apprivoiser cette richesse, tout en se protégeant des dérives.

Oser parler de ses peurs en consultation libère déjà une partie du poids (“si je le dis, c’est juste une pensée, ça ne va pas forcément arriver…“). La reformulation, pratiquée en cabinet, consiste à débusquer les croyances négatives (“je suis trop compliqué à aimer”, “je n’y arriverai jamais”) pour en apporter une version moins tranchée (”je suis parfois vulnérable, mais aussi résilient…”). Divers exercices issus des TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales) peuvent venir renforcer ce travail, tout comme l’exposition progressive à ses “petites peurs du quotidien”. Parfois, oser dire non une fois, s’affirmer différemment… Cela change la donne.

Pour ceux et celles qui vivent des épisodes d’anxiété généralisée, il est possible de croiser ce travail avec un accompagnement plus poussé (lire sur ce sujet anxiété généralisée). Le tout, toujours à son rythme. Le but ? Que la pensée cesse d’être une agression, et retrouve sa force de créativité, d’intuition, de connexion à l’autre.

On oublie souvent aussi le rôle du sommeil. Beaucoup d'hypersensibles souffrent de troubles du sommeil, épuisant leur réserve de patience et de lucidité. L’accompagnement d’un professionnel formé à ces questions permet d’installer, jour après jour, des routines d’endormissement, de diminuer l’exposition aux écrans le soir, et de décrypter les liens entre fatigue, irritabilité, et vagues émotionnelles. Ce travail progressif, même s’il paraît parfois fastidieux, porte ses fruits dès les premières semaines.

La gestion de l’hypersensibilité ne doit jamais être vue comme une lutte constante mais plutôt comme une navigation : parfois la mer est calme, parfois il faut lever les voiles, ou jeter l’ancre. Accepter ses cycles, ajuster son cap, et surtout, ne pas oublier de savourer les escales. Voilà ce que propose l’approche intégrative.

Attention à ne pas tomber dans les pièges : comment l’accompagnement intégratif évite la médicalisation abusive ou l’isolement ?

On le répète souvent aux patients à hypersensibilité : “vous n’êtes pas un trouble, ni un diagnostic médical”. Et pourtant, il est fréquent de se heurter à des jugements, à des prescriptions un peu trop rapides (“vous devriez prendre quelque chose”) ou à la tentation du retrait social. D’où l’importance d’un accompagnement qui donne du sens, redonne du pouvoir d'agir – sans forcer, ni infantiliser.

Dans la littérature scientifique, on constate une tendance inquiétante à sur-pathologiser la sensibilité. Or, un suivi adapté est bien plus efficace que la simple prescription médicamenteuse pour bon nombre de patients, comme le montre une méta-analyse parue dans le Journal of Affective Disorders. À Esneux, le soutien psychologique structuré s’appuie sur la parole. L’écoute, la transmission d’outils et la possibilité de revenir sur ses avancées d’une séance à l’autre. C’est déjà un ancrage fondamental pour éviter l’isolement.

La première étape dès la consultation, c’est toujours de sortir du “tout médical” : on n’éradique pas une sensibilité, on la compose, on la module. Au besoin, la psychologue oriente vers d’autres spécialistes (psychiatre, médecin, sophrologue…), mais sans jamais nier la part psychologique et humaine. La démarche intégrative c’est aussi, plus globalement, d’inviter à créer ou retrouver du lien. Rejoindre un groupe de parole, approfondir une activité créative, relancer la dynamique familiale avec son conjoint, ses enfants ou ses proches (le rôle de la famille).

Autre point clé, et pas des moindres : l’isolement, parfois aggravé par les épisodes d’anxiété, de burn-out ou de deuil. Beaucoup de patients n’osent pas en parler, de peur de passer pour “faibles”. Pourtant, un hypersensible isolé, c’est comme un orchestre sans public. On a tous besoin d’un lieu où poser sa voix. Le suivi proposé par Mme Diane Perrot offre ce filet de sécurité. Envisager la psychologue comme un “coach émotionnel” ou une “alliée du quotidien” aide à dédramatiser la démarche. Prendre soin de sa santé mentale n’est pas un aveu d’échec, mais un investissement durable pour soi… et pour les autres.

Enfin, il est essentiel de rappeler – et c’est souvent un point abordé lors des consultations – que l’hypersensibilité n’est pas figée. Les outils appris, les expériences vécues transforment le regard sur soi et sur la façon d’avancer dans la vie. À l’image d’une plante arrosée, la sensibilité bien accompagnée devient force, source d’empathie, de créativité, d’engagement. Elle n’est plus un fardeau, mais une passerelle vers l’autre et vers soi-même.

Pour aller plus loin, certains choisissent aussi un accompagnement spécifique en période de transitions, ou lors de “pics” émotionnels : déménagement, rupture, naissance d’un enfant, maladie d’un proche. Autant d’instants où la sensibilité se révèle, où l’ambivalence est dense (“je suis fort(e), mais aussi très vulnérable”). L’accompagnement sur-mesure permet alors de faire le tri entre ce qui appartient à son histoire, et ce qui relève des circonstances du moment. Un vrai soulagement pour beaucoup.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si je suis hypersensible ou simplement plus émotif que la moyenne ?
L’hypersensibilité se manifeste par une intensité persistante face aux stimuli émotionnels ou sensoriels, et ce de façon durable. Si vous remarquez des variations intenses et récurrentes dans vos émotions, accompagnées de réactions physiques ou cognitives marquées (fatigue, pensées envahissantes…), il est utile de consulter un spécialiste pour affiner ce ressenti et poser des mots sur votre vécu.

Pourquoi l’approche intégrative est-elle recommandée pour gérer l’hypersensibilité ?
Parce qu’elle permet de prendre en compte la personne dans sa globalité : émotion, corps, pensée et environnement. Une approche intégrative évite les solutions toutes faites et s’ajuste continuellement à vos besoins et à votre histoire. Cela favorise l’autonomie, la bienveillance envers soi et l’émergence de ressources variées, adaptées à l’évolution du vécu.

Quand faut-il envisager une consultation spécialisée pour l’hypersensibilité ?
Lorsque l’intensité des ressentis impacte durablement votre quotidien, votre qualité de vie ou vos relations, il peut être utile de consulter. Si vous ressentez de l’isolement, de l’épuisement, ou le sentiment d’être incompris, une psychologue spécialisée, comme Mme Diane Perrot à Esneux, peut vous accompagner avec des outils personnalisés et un espace d’expression bienveillant.

Faut-il absolument consulter si l’on se pense hypersensible ?
Non, la consultation n’est pas obligatoire mais elle peut offrir un réel soutien pour mieux comprendre, canaliser et transformer cette sensibilité. Un accompagnement psychologique aide à identifier ses atouts, à apprivoiser ses difficultés et à mieux vivre ses émotions dans son environnement, notamment à Liège ou en Belgique.

Références scientifiques

1. Aron, E. N., & Aron, A. (1997) — "Sensory-processing sensitivity and its relation to introversion and emotionality." *Journal of Personality and Social Psychology.* Cette étude fondatrice décrit le concept d’hypersensibilité sensorielle et sa prévalence dans la population générale.

2. Liss, M., Mailloux, J., & Erchull, M. J. (2008) — "The highly sensitive person: Stress and mental health." *Personality and Individual Differences.* Les auteures identifient les liens concrets entre l’hypersensibilité, le stress chronique et l’adaptation mentale.

3. Greven, C.U., Lionetti, F., et al. (2019) — "Sensory processing sensitivity in the context of environmental sensitivity: a critical review and development of research agenda." *Neuroscience & Biobehavioral Reviews.* Les chercheurs explorent les bases neurobiologiques de l’hypersensibilité et appellent à une prise en charge personnalisée.

4. Pluess, M., & Boniwell, I. (2015) — "Sensory-Processing Sensitivity, Psychological Well-being and the Impact of Mindfulness." *Social Behavior and Personality.* Cette publication révèle l’efficacité de la pleine conscience dans l’accompagnement des personnes hypersensibles.

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