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Consultation psychologue enfants TDAH : à Liège, comment ça se passe ?Psy Enfant - Ado

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Consultation psychologue à Liège pour enfants TDAH : à quoi s’attendre ?

Quelques lettres et tout un univers d’incertitudes. TDAH. Lorsque ce diagnostic résonne dans la maison, mille questions fusent. Qu’est-ce qui attend mon enfant en consultation psychologue à Liège ? Comment s’y préparer ? Le TDAH, ou trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, bouleverse souvent la vie de famille. Mais une chose est sûre : franchir la porte d’un cabinet psychologique, c’est souvent le premier pas vers une vie plus apaisée… pour l’enfant, mais aussi pour les parents. Ici, on lève le voile avec des mots simples, bienveillants, avisés. Vous n’êtes pas seuls sur ce chemin.

Qu’est-ce que le TDAH chez l’enfant et pourquoi consulter à Liège ?

Imaginez un petit moteur qui tourne sans répit, une radio capricieuse incapable de rester sur la même station, même trente secondes. Le TDAH, c’est un peu ça : l’attention s’échappe, la concentration se fait la malle, et le corps paraît secoué de tempêtes, tantôt visibles, tantôt intérieures. C’est difficile à vivre – pour l’enfant, mais aussi pour ses proches. Deux enfants sur 30 en Belgique sont concernés, soit une moyenne d’une classe sur trois.

D’abord, il faut évacuer une idée reçue : le TDAH n’est pas le fruit d’une mauvaise éducation. Encore moins de l’absence de limites. C’est un trouble neurodéveloppemental. Le cerveau de l’enfant avec TDAH fonctionne différemment. Ça peut ressembler à de l’étourderie, de l’agitation ou même à de la provocation. Mais ce n’est pas intentionnel.

Vous habitez aux alentours de Liège et suspectez peut-être un TDAH chez votre enfant (oubli régulier des affaires d’école, difficultés à rester assis ou concentré, impulsivité) ? La première étape est souvent un rendez-vous avec un psychologue spécialisé enfants. Pourquoi ? Pour faire le tri entre les comportements “classiques” de l’enfance et ceux qui relèvent vraiment d’un trouble.

Consulter permet de :

  • Dresser un premier tableau des difficultés rencontrées par l’enfant, à la maison comme à l’école.
  • Repérer d’éventuels symptômes associés (anxiété, troubles des apprentissages, difficultés relationnelles).
  • Mettre en place, si besoin, un parcours d’évaluation plus poussé (tests cognitifs, entretien avec l’école, avis médical).

Le psychologue joue ici le rôle de chef d’orchestre : il écoute, observe, questionne… toujours avec tact et pédagogie. L’enfant TDAH n’est pas uniquement agité ou rêveur. Souvent, sous la surface, se cachent une fatigue grignotée par la tension constante, une estime de soi cabossée et ce regard des autres, dur à porter. La mission du psychologue commence par là : poser un regard expert, mais jamais jugeant, sur la situation du jeune patient.

Comment se déroule une première consultation psychologique pour un TDAH ?

Première visite. Pour la plupart des familles, l’entrée dans le cabinet se fait en apnée, entre espoirs et appréhensions. “Et si on n’était pas compris ?” “Et si c’était pire ?” Toutes ces craintes sont légitimes. À Liège, dans un cabinet comme celui de Psychologue – Mme Ariane Humblet, la première consultation, c’est comme ouvrir une boîte à outils. On ne répare rien d’emblée. On regarde, on questionne, on ausculte.

Le déroulement, concrètement ? Très souvent en trois temps, un peu à la manière d’une trilogie :

  • Étape 1 : L’entretien avec les parents. Sans pression. On retrace l’histoire scolaire, médicale, familiale de l’enfant. On explore : depuis quand les difficultés existent ? Sont-elles constantes ou fluctuantes ? L’école a-t-elle déjà fait des remarques ? C’est aussi le moment où le parent peut exprimer ses doutes, ses colères, sa fatigue. Ici, tout se dépose sans honte ni tabou.
  • Étape 2 : L’accueil de l’enfant. La rencontre est adaptée à chaque âge. Parfois, ce sont des jeux, des dessins, des tests de QI (vous pourrez trouver des informations précises à ce sujet sur cette page dédiée), ou simplement une discussion à bâtons rompus. L’objectif ? Mettre l’enfant à l’aise, comprendre son ressenti, repérer ses forces autant que ses difficultés.
  • Étape 3 : Le recueil des informations scolaires. Souvent, le psychologue propose d’entrer en contact avec l’enseignant. Pourquoi ? Parce que le TDAH se révèle souvent à l’école, dans la difficulté à rester attentif, à suivre les consignes, à respecter les consignes collectives. Avoir ce regard complémentaire est précieux.

Cette approche globale est capitale. On ne pose jamais un diagnostic de TDAH sur la base d’une unique consultation. On observe, on croise les sources, on prend le temps. Parfois la démarche prendra du temps, nécessitant un suivi sur plusieurs semaines. “C’est long” se disent souvent les parents. Mais c’est nécessaire. Il ne s’agit pas d’une recette miracle, mais d’une enquête minutieuse, patiente.

Pour les familles, cette première consultation, c’est parfois le seul endroit où l’on cesse de se sentir “à côté de la plaque”. La parole est libre. On parle d’échecs scolaires, de colères, de crises. Mais on évoque aussi les réussites, les passions, les ressources de l’enfant. Le but n’est jamais de “changer” l’enfant, mais de l’aider à s’affirmer, à comprendre son mode de fonctionnement.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Quel type d’accompagnement après le diagnostic TDAH ? Que propose le psychologue ?

Si un diagnostic de TDAH se dessine (attention, ce n’est pas toujours immédiat !), plusieurs chemins sont possibles. Pas de formule magique. À chaque famille, sa trajectoire, son tempo. Mais il existe des points communs, des “classiques” dans l’accompagnement psychologique du TDAH à Liège :

Le suivi psychoéducatif : comprendre, accepter, avancer

Le cœur de l’accompagnement ? Comprendre ce que vit l’enfant au quotidien, lui donner des repères et renforcer son estime de soi. Le suivi psychoéducatif, c’est la boussole. Pour l’enfant, cela veut souvent dire :

  • Apprendre à reconnaître ses difficultés et ses réussites (ex : “J’ai réussi à rester concentré 10 minutes !”).
  • Mettre en place des routines adaptées, des outils concrets pour canaliser l’attention.
  • Travailler sur la gestion des émotions (parfois, derrière l’agitation, il y a une colère ou une inquiétude qui cherche désespérément à s’exprimer).
  • Développer la motivation par le jeu, la récompense, de petites victoires répétées.

Certains psychologues utilisent des jeux de rôle ou des outils ludiques, pour faire passer les messages. D’autres misent sur le dessin, sur l’imaginaire. Plus rarement, des exercices de pleine conscience ou de relaxation sont proposés. Cela dépend du profil de l’enfant. Mais toujours, le fil rouge reste : comprendre le TDAH, pour moins le subir.

Pour les parents… l’accompagnement, c’est souvent une révélation. On apprend à mettre en place des stratégies éducatives spécifiques. Par exemple : annoncer une consigne à la fois ; encourager plutôt que punir ; aménager le coin devoirs pour limiter les distractions. Parfois, on apprend simplement à souffler, à ne plus culpabiliser. Un bel article sur le sujet existe d’ailleurs sur l’importance de se déculpabiliser dans la parentalité : lire ici.

L’enfant TDAH avance par petits pas. Ce n’est pas une course. Chaque progrès, même minime, compte. Les psychologues le rappellent sans cesse aux familles. “Courage, vous faites de votre mieux. Et c’est déjà énorme.”

Parfois, lors de ces consultations, des émotions fortes affluent : la honte (“On pense que je ne sais pas éduquer mon enfant”), la colère (“Pourquoi chez nous ?”), la tristesse (“Je ne veux pas que mon enfant souffre à vie”). Le psychologue sert de médiateur, de rempart. Il pose des mots, rend la situation moins menaçante. Le temps fait son œuvre. Petit à petit, ce qui était tempête devient brise maîtrisée.

En Belgique, une approche pluridisciplinaire est souvent recommandée (médecin, logopède, psychologue), car le TDAH n’agit pas seul. Il “se faufile” dans tous les pans du quotidien, de l’école au sport, de la chambre au salon familial. Parfois, un traitement médicamenteux est discuté avec le pédiatre. Mais l’accompagnement psychologique demeure la pierre angulaire.

À quoi ressemblent les outils et conseils proposés au fil des séances ?

Concrètement, de quoi parle-t-on lors des séances de suivi d’un enfant TDAH en consultation psychologue ? Parlons vrai.

  • D’abord, de stratégies d’organisation : plans visuels pour les devoirs, rituels matin/soir, time-timer (minuteur visuel), listes à cocher. Bref, tout ce qui structure ce quotidien si souvent chaotique.
  • Ensuite, de trucs et astuces “anti-distractions” : boîte à outils pour éviter la dispersion, méthodes pour rester sur la tâche en cours (jeu du chronomètre, pauses régulières, morceaux de musique adaptés), etc.
  • Beaucoup de séances creusent le travail sur l’estime de soi. C’est capital. À force d’entendre : “Arrête, concentre-toi !”, “Qu’est-ce que tu fais encore ?”, l’enfant finit par croire qu’il n’est “pas normal”. Là, le psychologue tisse patiemment un nouveau récit : tu es différent, pas moins capable.
  • Il est aussi fréquent d’aborder la gestion des relations sociales : comment se faire des amis, comment calmer l’impulsivité, comment demander de l’aide. Car le TDAH peut isoler, même dans une cour de récréation pleine à craquer.
  • Enfin, les parents repartent généralement avec tout un panier de conseils éducatifs. On parle de bienveillance, de récompenses adaptées, de régulation des écrans, de gestion des crises. On échange des astuces concrètes, issues de la pratique quotidienne.

Souvent, c’est comme si le psychologue devenait le GPS pour toute la famille. Il recalcule la route à chaque imprévu, rassure, encourage, ajuste. L’objectif demeure toujours : faire grandir un enfant heureux, confiant, entouré, et des parents sereins. Ce n’est pas un parcours sans embûches. Mais avec de bons outils, on avance, ensemble.

Il ne faut jamais imaginer que le suivi psychologique “guérit” le TDAH. Il permet d’apprendre à vivre avec. Un peu comme on apprend à dompter un cheval fougueux : au début, il cabre, il rue. Avec de la patience, du calme et de la méthode, on apprend à avancer côte à côte, sans peur.

Vous vous demandez quand consulter ? Envisager une consultation lorsque le quotidien est compliqué à gérer, que les crises deviennent fréquentes, que la scolarité se dégrade, ou que l’enfant exprime de la souffrance. Mieux vaut ne jamais attendre que l’épuisement soit installé. Le plus tôt, le mieux, comme pour toute tempête.

FAQ – Questions fréquentes

Comment préparer la première consultation psychologique pour un enfant TDAH à Liège ?

Afin de préparer la première consultation chez un psychologue spécialisé à Liège, il est conseillé de rassembler les observations sur le comportement de l’enfant, ses difficultés à la maison et à l’école, et tout document ou rapport scolaire utile. Préparez également une liste des questions, vos attentes et soyez prêt à parler franchement de votre ressenti parental.

Pourquoi consulter un psychologue plutôt qu’un psychiatre pour un enfant avec TDAH ?

Le psychologue est spécialisé dans l’évaluation, le soutien éducatif et l’accompagnement comportemental, tandis que le psychiatre est sollicité principalement en cas de besoin d’un traitement médicamenteux. Pour la plupart des familles, l’accompagnement psychologique souple et personnalisé permet d’améliorer durablement la qualité de vie de l’enfant et de son entourage.

Quand faut-il envisager un suivi psychologique pour un enfant suspecté de TDAH aux alentours de Liège ?

Il est recommandé de consulter dès que les troubles d’attention, d’hyperactivité ou d’impulsivité nuisent à la vie quotidienne, aux apprentissages ou aux relations sociales de l’enfant. Agir rapidement permet de limiter les conséquences négatives sur l’estime de soi et la scolarité.

Faut-il un diagnostic officiel de TDAH pour débuter un accompagnement psychologique en Belgique ?

Non, il n’est pas nécessaire d’avoir un diagnostic formel pour commencer un suivi chez le psychologue : un accompagnement précoce permet au contraire de mieux comprendre les difficultés et de poser, si besoin, le diagnostic plus tard après observation approfondie.

Références scientifiques

Barkley, R. A., “Attention-deficit hyperactivity disorder: A handbook for diagnosis and treatment”, Guilford Press, 2014. Résumé : Ouvrage de référence présentant les critères diagnostics, les outils d’évaluation et les stratégies thérapeutiques pour le TDAH chez l’enfant.

Faraone, S. V. et al., “Attention-deficit/hyperactivity disorder”, Nature Reviews Disease Primers, 2015. Résumé : Synthèse internationale sur les mécanismes, diagnostics et traitements du TDAH, centrée sur la prise en charge pluridisciplinaire.

Lavigne, J. V., “Psychosocial treatments for attention-deficit hyperactivity disorder”, Journal of Clinical Child & Adolescent Psychology, 2016. Résumé : Cette revue analyse l’efficacité des interventions psychologiques non médicamenteuses auprès des enfants TDAH.

Banaschewski, T. et al., “Non-pharmacological interventions for ADHD: Systematic review and meta-analyses of randomized controlled trials”, European Child & Adolescent Psychiatry, 2022. Résumé : Passage en revue de l’impact des approches psychoéducatives et comportementales dans l’accompagnement des enfants TDAH.

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