Psy Enfant - AdoPsychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Vous vous souvenez de cette sensation de vertige, le premier soir où votre bébé est rentré de la maternité ? Cette impression d’avoir la vie d’un petit être entre vos mains, une montagne d’amour… mais aussi de responsabilités, de doutes et parfois d’inquiétudes persistantes. Devenir mère, c’est rentrer dans un tourbillon d’émotions, un véritable ascenseur émotionnel. Mais parfois, le stress ne s’arrête plus. Il vous suit, s’immisce dans votre quotidien, colore votre humeur et finit même – ce n’est pas un mythe – par teinter la vie de vos enfants. Consulter un psychologue à Liège permet d’agir avant que ce stress maternel ne s’installe comme un invité indésirable dans votre famille. Mais quels sont ces troubles liés au stress maternel ? Comment les reconnaître, et surtout, comment les soigner pour reprendre les rênes ?
Stress maternel. Pour certains, ça évoque l’usure du quotidien. Pour d’autres, c’est une avalanche silencieuse – un fardeau invisible, mais lourd comme un bloc de granite sur les épaules. Le stress maternel désigne ces tensions, préoccupations continues, cette impression de “jamais assez”, parfois alimentée par la culpabilité, qui touchent de nombreuses mères, surtout dans la société actuelle.
En Belgique, les chiffres étonnent : une étude récente indique que près d’une mère sur trois admet se sentir dépassée de façon régulière. La parentalité moderne s’est complexifiée. Tout doit être parfait : organisation de la maison, carrière, relations sociales, pression scolaire… Le “syndrome de la mère parfaite” plane, tel un aigle au-dessus de nos têtes, prêt à faire fondre la culpabilité à la moindre défaillance.
Il y a le stress “accidentel” – la voiture en panne, le rendez-vous chez le pédiatre manqué. Et puis il y a le stress “chronique” : sournois, insidieux, il s’infiltre jusque dans les relations avec son enfant. Parfois, une goutte suffit pour faire déborder le vase. Et c’est toute la famille qui boit la tasse.
Alors, pourquoi tant d’insistance sur ce sujet ? Parce que, d’un point de vue psychologique, le stress maternel n’est pas qu’un souci pour la mère. Quand il s’installent, les troubles qui y sont liés touchent aussi l’enfant, parfois durablement. Leur développement affectif, leur confiance, leur comportement, peuvent en être bouleversés.
Une étude phare dans l’univers de la psychologie infantile a montré que l’exposition précoce au stress maternel multipliait par deux le risque de troubles anxieux chez le jeune enfant. Les adolescents, eux aussi, peuvent présenter plus de symptômes d’anxiété, de troubles de l’humeur – mais aussi un décrochage scolaire ou une tendance à l’isolement.
Vous vous reconnaissez dans ces situations ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls. Aux alentours de Liège, des professionnelles comme Mme Ariane Humblet sont là pour vous accompagner et apaiser ce cercle vicieux.
Parfois, les signes sont subtils. D’autres fois, le tableau est plus criant : disputes récurrentes, pleurs inexpliqués, insomnies, crises de colère chez l’enfant, sentiment de débordement ou irritabilité chronique chez la mère. Le stress maternel agit comme une onde de choc. Il ne s’arrête pas à la porte de la chambre parentale.
Quelques témoignages (anonymisés, recueillis lors de consultations de psychologie infantile à Liège) le démontrent :
“Je pleurais beaucoup, sans vraiment savoir pourquoi. Mon fils a commencé à avoir peur d’aller à l’école. Je n’ai fait le lien que plus tard : il absorbait mon angoisse.”
“Ma fille se réveille la nuit, elle refuse de dormir sans moi. J’ai réalisé que lorsque je suis stressée, elle le ressent, et c’est comme si elle avait peur qu’il m’arrive quelque chose.”
Ces histoires sont plus fréquentes qu’on ne le croit. Qui n’a jamais eu ce sentiment de “tout commence à déraper” ? L’enfant, tel une petite éponge émotionnelle, perçoit les tensions du foyer. Il ne comprend pas toujours. Mais il ressent, il intègre et, parfois, il commence lui-même à manifester des troubles :
Ces symptômes sont parfois banalisés. Mais chez certains enfants, ils se chronicisent et installent un véritable mal-être. On parle alors de troubles anxieux, voire de début de trouble dépressif chez l’enfant ou l’adolescent.
Le stress chronique maternel peut avoir un véritable effet domino. Plusieurs recherches indiquent que plus le stress perdure, plus l’enfant risque de rencontrer des difficultés émotionnelles. Un exemple frappant : la régulation émotionnelle, ou l’art de gérer ses émotions, s’apprend avant tout… par l’exemple parental. Si la maman lutte au quotidien, l’enfant apprend ce même modèle d’adaptation.
Le stress agit comme une brume qui trouble la communication affective : on se comprend moins bien, les gestes tendres s’effritent, la communication devient vite une succession de malentendus. L’enfant finit par se sentir moins entendu – et, à son tour, se replie.
Chez les adolescents, le risque de développer une forme de “décrochage émotionnel” ou de conduites à risque augmente. Le stress parental chronique peut déclencher, chez certains, de l’opposition, de l’agressivité, ou à l’inverse, un retrait social.
C’est pourquoi il est si important de pouvoir consulter dès les premiers signes. Loin d’être un échec, l’appel à une psychologue spécialisée est un geste de protection, pour soi et pour sa famille.
Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Un coup de fil, parfois même un simple message sur Internet… Et c’est déjà un début pour sortir la tête de l’eau. Mais que se passe-t-il lors d’une consultation de psychologie à Liège dans le contexte du stress maternel ?
Concrètement, l’entretien commence par un accueil sans jugement. Mme Ariane Humblet, spécialisée en psychologie enfants adolescent parentalité, reçoit souvent des mamans fatiguées d’être fortes. Certaines disent “j’ai honte de parler de ça”. Et pourtant, ici, pas de place pour le tabou. Dire qu’on est à bout, c’est déjà courageux.
La première étape consiste à mettre des mots sur la situation : quels sont les moments les plus difficiles ? Comment le stress s’installe-t-il dans la journée ? Quelles sont les répercussions sur l’ambiance familiale ? L’objectif n’est pas de chercher un coupable, ni d’alourdir la culpabilité, mais de comprendre la mécanique et le contexte précis.
Pour les enfants, des outils adaptés sont employés : dessins, jeux, histoires, questionnaires. Les mots ne viennent pas toujours, alors on passe par d’autres portes pour entrer en communication avec l’enfant et comprendre ce qu’il vit et ressent.
Dans certains cas, une évaluation peut être proposée pour identifier d’autres difficultés éventuelles chez l’enfant – troubles anxieux, risque de TDAH, difficultés scolaires. Pour cela, des instruments scientifiquement validés existent, comme les tests d’anxiété ou les échelles de comportements (pour explorer ces outils, plus d’info sur les tests psychologiques pour enfants à Liège).
Souvent, des séances communes sont mises en place : parent et enfant réunis autour de la table, on apprend ensemble à repérer les signaux d’alarme, à rétablir une communication plus fluide, à retrouver confiance.
Un travail est aussi entrepris sur la gestion du stress maternel. Comment ? Avec des outils simples mais puissants :
Le tout adapté à la réalité de la famille : pas de recette miracle, mais un accompagnement sur-mesure. Une anecdote révélatrice : Mme Ariane Humblet raconte comment, lors d’une séance, un jeune garçon a pris un coussin pour “montrer la colère de sa maman” – image forte, mais point de départ d’un vrai dialogue soignant.
Plusieurs études montrent que six à dix séances suffisent souvent à engager une amélioration notable : sommeil retrouvé, crises moins fréquentes, climat familial apaisé. Le travail, ici, n’est pas de changer la mère, ni de “corriger” l’enfant, mais de rétablir le système relationnel.
Petit à petit, chacun retrouve sa place. La mère retrouve de la confiance. L’enfant sent la tension se dissiper comme un orage d’été. Et la famille respire à nouveau.
Ce qui aide au cabinet permet aussi de transformer la vie de tous les jours. Vous vous demandez peut-être : “Quels changements immédiats puis-je appliquer ? Est-ce que c’est forcément long ou compliqué ?” La bonne nouvelle : des gestes simples, ancrés au quotidien, font déjà beaucoup de bien.
Avant tout, commencez par écouter vos signaux d’alerte. Vous avez l’impression de “craquer”, vous dormez mal, vous perdez patience plus vite que d’habitude… Ce sont les messages de votre corps. Comme un feu orange sur le tableau de bord : n’attendez pas que ça vire au rouge.
Un conseil capital : lâchez la culpabilité parentale. Personne n’est parfait. Même pas les mamans “instagrammables” ! Accepter de demander de l’aide ou de prendre du temps pour soi, ce n’est pas délaisser ses enfants : c’est investir pour être plus disponible et sereine ensuite.
Voici quelques outils concrets à instaurer dans votre routine :
Au fil des jours, vous verrez : les enfants sont de véritables baromètres. Si la pression redescend, ils reprennent confiance et s’apaisent à leur tour. Ne vous étonnez pas s’ils réclament un câlin ou redemandent un rituel : c’est le signe qu’ils retrouvent leur sécurité intérieure.
Et si le doute persiste ou que les troubles s’installent, n’attendez pas pour consulter. Il vaut mieux agir avant que l’anxiété ne s’ancre durablement, aussi bien chez la maman que chez l’enfant ou l’adolescent.
Rappelons-le : chaque famille, chaque enfant, chaque histoire est unique. Mais ce qui unit tous les parents, c’est ce désir d’apporter sécurité et amour à ses enfants. Prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin des autres. C’est un cercle vertueux, à activer sans attendre.
Comment savoir si mon stress influe déjà sur le comportement de mon enfant ?
Observez si votre enfant montre des signes d’anxiété, d’opposition ou de tristesse inhabituelle, des troubles du sommeil, ou des plaintes fréquentes de maux de ventre. Si vous remarquez des changements persistants dans son comportement, il est conseillé de consulter un spécialiste.
Pourquoi consulter un psychologue à Liège peut-il faire la différence pour ma famille ?
La consultation permet de mettre des mots sur ce que vous vivez, d’apprendre à repérer les effets du stress sur votre dynamique familiale, et d’être guidé vers des solutions pour restaurer l’harmonie au sein du foyer. Une prise en charge locale et adaptée soutient aussi votre réseau social.
Quand faut-il s’inquiéter du stress maternel et demander de l’aide professionnelle ?
Si le stress impacte durablement votre humeur, votre sommeil, ou vos relations avec vos enfants, et que les difficultés persistent plusieurs semaines, il est temps de consulter. Mieux vaut agir dès les premiers signes pour éviter que les troubles ne s’installent.
Faut-il impliquer l’enfant dans la démarche psychologique ou commencer par soi ?
L’accompagnement psychologique peut concerner la mère seule, ou parent et enfant ensemble, selon les besoins. Parfois, commencer par prendre soin de soi permet d’amorcer de nouveaux équilibres que l’enfant ressentira ensuite positivement.
O’Connor, T.G., et al. “Maternal antenatal anxiety and behavioral/emotional problems in children: a test of a programming hypothesis.” Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2002. Étude longitudinale montrant l’impact du stress prénatal maternel sur le développement émotionnel de l’enfant.
Perry, B.D., et al. “Stress, trauma and post-traumatic stress disorders in children.” Child and Adolescent Psychiatric Clinics, 2011. Analyse des effets du stress parental sur la santé mentale de l’enfant.
Goodman, S.H., et al. “Maternal depression and child psychopathology: a meta-analytic review.” Clinical Child and Family Psychology Review, 2011. Synthèse des troubles psychologiques de l’enfant liés au stress maternel dépressif.
Murray, L., et al. “Maternal postnatal depression and the development of depression in offspring up to 16 years of age.” Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, 2011. Mise en lumière des conséquences à long terme du stress et de la dépression maternels sur l’enfant et l’adolescent.