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Consultation pour jeunes adultes en crise existentielle : comprendre, accompagner, rebondirPsy Enfant - Ado

Consultation pour jeunes adultes en crise existentielle : comprendre, accompagner, rebondir

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Vous connaissez peut-être ce sentiment? Un matin, impossible de sortir du lit, comme si le sol vous retenait davantage que d’habitude. Plus envie de rien. Les questions tournent en boucle : à quoi bon ? Qui suis-je vraiment ? Où vais-je ? Si ces phrases résonnent, ce n’est pas de la paresse, ni un simple coup de blues. Non. C’est possiblement une crise existentielle chez les jeunes adultes. Un passage redouté, mais souvent incontournable, sur le chemin vers l’âge adulte. À l’heure où les repères changent et où la société met la pression du « réussir sa vie », de plus en plus de jeunes entre 16 et 25 ans traversent ce tunnel d’incertitudes. Pourtant, cette crise peut aussi être une formidable occasion de se découvrir — à condition d’être accompagné. Alors, comment reconnaître une crise existentielle chez le jeune adulte ? Quand consulter ? Quelles solutions concrètes existent dans la région, à Liège et aux alentours ? Voilà ce que nous allons explorer, sans tabous, avec des conseils pratiques et l’œil du terrain.

Comment la crise existentielle s’installe-t-elle chez les jeunes adultes ?

Parfois, tout semble aller pour le mieux, et puis… la tempête. La crise existentielle ne frappe jamais de la même façon. Pour certains jeunes adultes, elle se manifeste d’abord par une lassitude, une impression de vider son coffre-fort d’envies. Pour d’autres, c’est une explosion de doutes : parcours professionnel, relations amicales, orientation… tout devient flou. Certains fuient. D’autres s’effondrent. Au fond, la crise existentielle, c’est la traversée d’un pont sans rambarde, entre l’adolescence et un âge adulte aux contours encore nébuleux.

« Pourquoi je fais tout cela ? ». C’est souvent la petite phrase qui allume la mèche. Un jeune qui se pose cette question ressent une angoisse diffuse, comparable à un navigateur sans boussole au beau milieu de l’océan. Et, soyons honnêtes, la société ne simplifie rien : réseaux sociaux, choix infinis, emploi incertain, climat anxiogène, tout concourt à semer la confusion. Un chiffre ? En Belgique, près de 30 % des 18-24 ans disent souffrir régulièrement d’angoisses existentielles (source : Eurostat, 2019).

La crise peut survenir brutalement, à la suite d’un événement marquant – échec d’examen, rupture, décès –, ou bien s’installer progressivement. Certains jeunes décrivent une sensation de vide ou une perte de goût pour les choses simples du quotidien : sortir, manger, échanger avec des amis. D’autres évoquent des peurs irrationnelles, des insomnies, parfois même des idées noires. Des symptômes somatiques sont aussi fréquents : fatigue chronique, maux de ventre, troubles alimentaires.

Le plus trompeur ? Beaucoup de jeunes adultes masquent leurs tourments derrière un « tout va bien », de peur de décevoir ou de paraître faibles. Mais à force de tenir bon, les signaux d’alarme sont là : agitation, isolement, procrastination. Chaque personne expérimente sa propre météo intérieure.

La pression des choix à faire n’aide pas. Orientation universitaire, vague de départs dans la famille, question du premier job… Autant de carrefours qui accentuent cette tension intérieure. Il arrive aussi que la crise existentielle réactive des fragilités anciennes, nées à l’enfance ou à l’adolescence, comme un feu couvant sous la cendre. Soudain, la peur de l’échec ou celle de décevoir ressurgit. Tout se mélange.

L’impact de cette crise est profond. Les jeunes adultes en pleine remise en question se retrouvent parfois démunis devant leurs propres émotions. Ils alternent épisodes d’énergie et abattement. Certains se plongent dans le travail ou dans des fêtes sans fin, pour ne pas ressentir ce vide. D’autres deviennent dépendants aux réseaux sociaux, comparant leur vie à celles des autres, alors qu’en réalité, chacun porte ses propres incertitudes.

La prise de conscience est la première étape. Un jeune adulte qui ose s’avouer « en crise » fait déjà un pas vers la guérison. Seul, il est difficile de distinguer crise normale et début d’un mal-être plus profond. Voilà pourquoi il est important d’en parler, d’abord avec l’entourage, puis avec un professionnel qualifié. Car non, cette tempête n’est pas une fatalité. Elle peut être transformée en tremplin pour se connaître vraiment.

Pourquoi consulter lors d’une crise existentielle ?

Certains parents ou amis minimisent la crise existentielle, pensant qu’il s’agit d’une passade qui « va vite passer ». Pourtant, pour le jeune, la souffrance est réelle. Imaginez une course de fond, mais avec des chaussures trop petites. Impossible d’aller loin sans s’arrêter. Consulter un psychologue, c’est s’autoriser à déposer ce fardeau, à mettre des mots sur ses tourments, à se donner la chance d’un nouveau départ.

En consultation, le jeune adulte trouve d’abord une oreille attentive, sans jugement. Le professionnel ne donne pas de recette magique, mais il aide à dénouer la pelote des questionnements. En séance, le jeune découvre que ses doutes ne sont ni pathologiques, ni le signe d’une incapacité à grandir. Au contraire ! Bien accompagnée, la crise existentielle devient une occasion d’explorer ses valeurs, ses besoins, ses rêves réels. Comme on taille une haie encombrée pour la rendre belle à nouveau.

Voici quelques signaux qui doivent amener à consulter :

  • Sentiments persistants de vide ou d’absurdité
  • Pertes de motivation, isolement social
  • Difficultés à se projeter dans l’avenir
  • Troubles du sommeil, fatigue inexpliquée
  • Pensées noires ou anxieuses récurrentes
  • Conflits répétés avec l’entourage

À Liège ou partout ailleurs, franchir la porte d’un psychologue ne doit plus être tabou. C’est devenir acteur de sa propre histoire. D’ailleurs, les professionnels spécialisés dans l’accompagnement des jeunes adultes sont formés à repérer la nature de la crise — passagère ou annonce d’un trouble plus profond (dépression, anxiété, etc.).

Anecdote : lors d’une consultation, Marco, 21 ans, explique : « J’avais l’impression d’être sur un manège, sans pouvoir descendre. Parler m’a aidé à voir que mes peurs du futur étaient normales, même partagées par beaucoup. Mon angoisse s’est allégée dès que j’ai su que rien n’était figé. »

La consultation vise donc à remettre du sens. Le psychologue guide le jeune dans l’exploration de ses valeurs et l’aider à distinguer ce qui vient de lui, et ce que la société attend. Les angoisses existentielles sont souvent liées à des schémas de pensée hérités de l’enfance ou de l’éducation. Parfois, un « sac à dos invisible » devenu trop lourd, hérité de pressions familiales ou scolaires.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Le rôle du thérapeute n’est pas de faire disparaître la crise, mais d’accompagner le jeune à la traverser, à la transformer. Le but ? Retrouver confiance, redéfinir ce qui compte et sortir enrichi de l’épreuve. La crise n’est plus une fatalité, elle devient une étape de croissance.

Pour les familles, la consultation offre aussi un espace de parole : comprendre ce que traverse leur enfant, éviter les malentendus, adopter une écoute bienveillante. Vous souhaitez en savoir plus sur les outils possibles ? Lisez ce dossier sur la psychologie et les tests QI chez les adolescents.

En consultation, un professionnel comme Mme Ariane Humblet peut aussi repérer une éventuelle « double peine » : la crise existentielle doublée d’un terrain anxieux ou dépressif. Parfois, le jeune adulte essaye de tout porter, jusqu’au burn-out : sommeil absent, repli social, pensées envahissantes. À ce stade, un accompagnement spécifique devient urgent. Car lorsque la crise s’enlise, le risque est l’épuisement, voire des conduites à risque (consommation, conduites addictives, scarifications…).

Bien plus qu’une simple phase de doute, la crise existentielle doit donc être prise au sérieux dès les premiers signaux. Une prise en charge précoce peut réellement changer la trajectoire de vie du jeune adulte, en l’aidant à mieux se connaître, à transformer ce passage à vide en tremplin de maturité.

Quelles sont les démarches et outils utilisés en consultation ?

Vous vous demandez : « Ok, une fois la décision prise, que se passe-t-il vraiment lors d’une consultation psychologique ? » Beaucoup de jeunes angoissent à l’idée d’aller “sur le divan”, pensant à tort qu’on va obligatoirement fouiller leur passé ou les changer à tout prix. La réalité est bien différente : le psychologue structure la démarche autour de la personne, en respectant son rythme et ses besoins.

Les étapes clés de l’accompagnement : un chemin balisé vers la reconstruction

1. L’accueil sans jugement: Le jeune adulte est libre d’exprimer ce qu’il veut, comme il veut. La confidentialité est totale. Dès la première séance, il comprend qu’il n’est pas “anormal”, mais simplement en quête de sens.

2. L’analyse du vécu et des émotions: Le professionnel aide à repérer les pensées principales qui tournent en boucle : “Je sens que je ne suis à ma place nulle part”, “Je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie”, etc. À travers le dialogue et parfois des supports créatifs (dessin, écriture, photo…), le jeune adulte explore sa météo émotionnelle.

3. Identifier les leviers d’action : Ensemble, psychologue et jeune adulte vont mettre la lumière sur les ressources et obstacles : quelles sont les passions cachées, les réussites passées, les personnes inspirantes autour ? Parfois, un test de personnalité ou d’orientation peut aider à y voir plus clair (voir cette ressource sur la pression de la parentalité et la psychologie).

4. Travailler les schémas hérités: Il s’agit souvent de décoder les injonctions familiales ou sociales : “Tu dois réussir à tout prix”, “Il ne faut pas décevoir les parents”, etc. Ce travail permet de distinguer les envies personnelles des “il faut” extérieurs. En identifiant ces schémas, le jeune apprend à poser ses propres choix, et non ceux des autres.

5. Co-construire un projet: Il ne s’agit pas toujours d’orienter vers une voie professionnelle précise, mais bien de redonner du sens : renouer avec une passion délaissée, s’autoriser à prendre un temps de pause, rétablir une relation importante, etc. Parfois, une participation à un groupe de parole ou à une activité sociale balisée redonne confiance et énergie.

6. Acquérir de nouveaux outils: Cela peut aller de l’apprentissage de techniques de gestion du stress (respiration, pleine conscience, relaxation), à des exercices de projection dans l’avenir (“Où est-ce que je me vois dans dix ans ?”). L’idée n'est pas de donner une carte toute tracée, mais de muscler l’estime de soi, pierre angulaire pour repartir de l’avant.

La durée d’un accompagnement varie beaucoup. Pour certains, quelques séances suffisent à redonner du souffle. D’autres choisiront un suivi plus long. Dans tous les cas, le psychologue agit comme un phare : il éclaire, mais n’avance jamais à la place du jeune adulte. C’est cette approche humaniste qui fait la différence.

L’accompagnement peut aussi inclure, au besoin, un travail avec la famille, pour dénouer des tensions et favoriser la communication. Ce travail d’équipe est parfois indispensable, surtout si la crise existentiel cache des conflits non résolus ou un manque de soutien au sein du foyer.

Quelles ressources en Belgique et comment rebondir ?

Ici, on touche à un point souvent sous-estimé : la solitude du jeune adulte en crise. Pourtant, aux alentours de Liège, plusieurs lieux et dispositifs existent pour ne pas rester isolé. La première ressource reste la consultation individuelle ou familiale avec un psychologue spécialisé : écoute, guidance, soutien dans les moments charnières. Mais il existe aussi des groupes de parole, des ateliers de développement personnel, des associations jeunesses, accessibles à toute personne en questionnement existentiel.

Sur le plan pratique, il est possible de contacter les maisons médicales, les services de santé mentale pour jeunes adultes, voire des associations de prévention du suicide. Bien souvent, un premier contact en ligne suffit pour enclencher l’accompagnement. Le tarif des consultations peut varier, mais plusieurs services offrent des solutions adaptées au budget des étudiants ou jeunes actifs.

L’un des freins majeurs ? La peur du regard des autres. Faut-il rappeler qu’aller chez le psychologue témoigne aujourd’hui d’un vrai courage et d’une volonté de s’en sortir ? L’époque où consulter un professionnel était synonyme de faiblesse est révolue. Les psychologues spécialisés dans la crise existentielle connaissent les problématiques de cette tranche d’âge : nécessité d’émancipation, quête d’indépendance, confrontation aux valeurs familiales, etc. Leur expertise permet de cerner les racines du mal-être et d’accompagner la phase de transition.

Comment rebondir concrètement, une fois la crise diagnostiquée ? D’abord, reconnaître ses propres limites. Comme une voiture, le corps et l’esprit ont besoin de carburant et de temps de repos. S’accorder des moments “off”, se reconnecter à des passions oubliées, renouer avec la nature ou simplement couper les notifications des écrans : tout cela aide à sortir du cercle vicieux de l’anxiété. Ensuite, poser de petits objectifs. Réapprendre à se féliciter pour chaque pas, même minuscule. Oser demander de l’aide : coach scolaire, assistant social, conseiller en centre jeunes, il existe une multitude d’acteurs prêts à tendre la main.

Les jeunes adultes qui s’en sortent le mieux ne sont pas forcément les plus “forts” au départ. Ce sont ceux qui acceptent d’apprendre de leurs échecs, de demander du soutien, et de se donner du temps. La résilience se construit, pierre après pierre. Le propre de la crise, c’est qu’elle est rarement éternelle. Avec un accompagnement adapté, beaucoup trouvent un sens renouvelé à leur vie, une motivation profonde pour s’engager dans des projets qui leur ressemblent plus.

En Belgique, plusieurs campagnes de prévention ont été lancées pour briser le tabou autour de la santé mentale des jeunes adultes. Les établissements scolaires et les universités proposent également des points infos, des conférences, ou des séances avec des professionnels. À chacun donc de se saisir de ces ressources, sans attendre que la tempête ne prenne toute la place.

Pour aller plus loin sur l’accompagnement de l’adolescence à l’âge adulte, vous pouvez lire l’article sur l’évolution de la psychologie chez les jeunes.

Pour conclure, souvenez-vous : traverser une crise existentielle n’est pas un signe de faiblesse, mais la marque d’une sensibilité accrue aux changements. Accepter d’être accompagné, c’est s’offrir une chance de grandir. Les professionnels à Esneux, aux alentours de Liège, ou ailleurs, sont là pour épauler ce passage. Il n’y a jamais “honte” à demander de l’aide. Au contraire : le vrai courage, c’est de dire « je ne vais pas bien » pour pouvoir, demain, déclarer haut et fort « je vais mieux ».

FAQ – Questions fréquentes

Comment reconnaître une crise existentielle chez un jeune adulte ?

Les principaux signes d’une crise existentielle chez les jeunes adultes sont des remises en question fréquentes, une perte de motivation, un sentiment de vide ou d’absurdité, et l’incapacité à se projeter dans l’avenir. Des troubles du sommeil, une fatigue persistante et des changements de comportement peuvent également alerter l’entourage.

Pourquoi consulter un psychologue lors d’une crise existentielle ?

Consulter un psychologue permet au jeune adulte de bénéficier d’une écoute professionnelle, de mettre des mots sur son malaise et d’identifier les leviers d’action pour dépasser ce cap. L’accompagnement aide aussi à retrouver confiance et à redonner du sens à ses choix de vie.

Quand faut-il s’inquiéter d’une crise existentielle chez un jeune adulte ?

Si la crise existentielle dure depuis plusieurs semaines, s’accompagne de troubles importants du sommeil, d’isolement, de pensées noires ou d’une grande souffrance, il est important de consulter rapidement. Un professionnel pourra évaluer si un suivi spécifique est nécessaire.

Faut-il mettre en place des solutions autres que la thérapie en cas de crise existentielle ?

En complément de la thérapie, il peut être utile d’encourager le jeune adulte à participer à des groupes de parole, des activités sportives, créatives ou à s’engager dans des projets qui lui tiennent à cœur. Multiplier les ressources d’accompagnement permet souvent d’accélérer le processus de rétablissement.

Références scientifiques

Arnett, J.J. (2000). Emerging adulthood: A theory of development from the late teens through the twenties. American Psychologist, 55(5), 469-480. Cet article décrit la période d’émergence à l’âge adulte et les défis psychologiques qui l’accompagnent.

Leontiev, D.A., & Shilmanskaya, I.A. (2019). Existential crisis in adolescence and young adulthood: predictors and overcoming mechanisms. Psychology in Russia: State of the Art. Étude sur la prévalence des crises existentielles chez les jeunes et les leviers d’accompagnement.

Yalom, I.D. (1980). Existential psychotherapy. Basic Books. Ouvrage de référence sur l’abord thérapeutique des questionnements existentiels, y compris chez les jeunes adultes.

Mirowsky, J., & Ross, C.E. (2003). Social causes of psychological distress. Aldine Transaction. Recherche sur l’impact des pressions sociales et familiales dans l’apparition des troubles existentiels à l’adolescence et à l’âge adulte.

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