AcupunctureAcupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
Un ventre qui tire, gonfle, fait des siennes. Des ballonnements mystérieux, parfois après un repas, parfois au réveil. Vous connaissez ? Vous n’êtes pas seul(e). On estime que près d’un adulte sur trois, en Belgique, souffre régulièrement de troubles digestifs. Parfois, ce sont des crampes qui coupent l’envie de sortir. D’autres jours, un simple café devient source d’angoisse : vais-je réussir à m’en sortir, ou finir plié(e) en deux à cause des douleurs ? L’inconfort digestif mine le moral, la vie sociale, la confiance en soi.
Et dans le cabinet d’acupuncture, ce motif de consultation revient. Encore et encore. Pourquoi ? Parce que la médecine chinoise, et plus précisément l’acupuncture, propose une lecture différente du ventre. Ici, ce n’est pas qu’un tas d’organes. C’est le centre d’énergie, le « capitaine » du navire. On parle de Rate, d’Estomac, mais aussi de circulation, de blocages, de vide ou de trop-plein. Et dans ce dédale de contacts humains, d’interrogations, d’échanges, les patients cherchent avant tout du soulagement – un mieux-être concret, pas des promesses vagues.
Balayons donc ensemble les illusions : l’acupuncture, ce n’est ni une baguette magique ni juste une affaire de croyances anciennes. C’est une pratique (de plus en plus) validée par la science, portée par des milliers de praticiens diplômés, et recherchée par celles et ceux qui veulent comprendre, agir et retrouver la paix au ventre. Dans cet article, on vous dévoile comment la consultation d’acupuncture se déroule quand les troubles digestifs sont au cœur de vos préoccupations. Le tout, avec des anecdotes, des explications techniques abordables, et les dernières découvertes. Prêt(e) pour le voyage ?
Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
Ventre qui gronde, ventre qui pèse, ventre qui tire. On a souvent l’impression d’avoir tout essayé, du yaourt probiotique à la tisane de grand-mère. Mais pourquoi notre convive intestinale est-elle aussi capricieuse ?
Dans la vision de la médecine chinoise traditionnelle (MTC), l’appareil digestif – on parle surtout du binôme Rate-Estomac – est la racine de l’énergie et de l’équilibre intérieur. C’est le point de départ de la vitalité, la zone qui « digère » autant la nourriture que les chocs émotionnels. La MTC n’a certes pas découvert les enzymes ou les bactéries intestinales, mais elle a compris que le ventre n’est jamais isolé du reste de la personne.
En Occident, on parle désormais d’« axe cerveau-intestin », de microbiote, de stress qui épuise le tube digestif. Eh bien la MTC, depuis des siècles, met ce lien au cœur de sa lecture : un stress chronique affaiblit la Rate, qui ne distribue plus bien l’énergie extraite des aliments. Résultat ? Ballonnements, selles irrégulières, fatigue inexpliquée, voire anxiété flottante. L’Estomac, lui, gère toute la mécanique des liquides et nourrit la transformation. Trop de froid, d’aliments crus ou de nourriture avalée dans la précipitation, et « l’humidité » s’accumule. C’est l’image d’un marais stagnant : on se sent lourd, vaseux, embourbé.
La MTC décrit aussi des « plénitudes » (quand ça bloque, que ça coince) ou des « vides » (quand on est à plat, digestions lentes, transit mou). Le but de l’acupuncture ? Poser le bon diagnostic énergétique en croisant vos symptômes, l’écoute de votre ventre (et de vos paroles), et des signes subtils : langue, pouls, aspects du visage et de la voix. L’acupuncteur cherche alors à réactiver la dynamique, à relancer la circulation, souvent grâce à quelques aiguilles très fines posées sur les méridiens adéquats. Mais au fond, tout commence par une question : que dit votre ventre de votre vie ? Est-il le porte-voix de l’excès, du manque ou d’une stagnation à débloquer ?
Vous l’aurez compris : la consultation d’acupuncture, ce n’est surtout pas « une fiche, une recette ». C’est une enquête, parfois à mi-chemin entre Sherlock Holmes et le traducteur. Car chaque ventre a son histoire. Les études récentes, notamment sur le syndrome de l’intestin irritable, confirment ce pressentiment : il y a autant de tableaux digestifs que de patient(e)s, et les outils de la MTC permettent d’affiner, de personnaliser le soin.
À Liège, de nombreux praticiens constatent que le retour au corps, à l’écoute des signaux digestifs, redonne confiance aux personnes. C’est parfois le premier pas : sortir du cercle infernal « je redoute / j’évite / j’aggrave » pour redevenir acteur. Mais alors, comment ça marche, concrètement ?
Le premier rendez-vous en acupuncture ressemble rarement à ce qu’on imagine. Certains arrivent stressés, peur de l’aiguille (qui n’est qu’un cheveu d’épaisseur). D’autres entrent, déjà blasés par les échecs des traitements classiques. La réalité, c’est que tout commence par un dialogue – détaillé, sans tabou, ouvert à l’inattendu.
Votre acupunctrice, Katty Lhermitte, va d’abord écouter : à quel moment les troubles digestifs sont-ils les pires ? Qu’est-ce qui les déclenche ? Y a-t-il une histoire de vie, de stress, de rythme alimentaire, de coups durs récents ? On explore ensemble l’état général du transit : fréquence, texture des selles, sensation après les repas, mais aussi appétit et état de fatigue. Au fil des questions, l’acupuncteur repère s’il y a davantage de « plénitude » (tensions, blocages soudains, douleurs crampes) ou de « vide » (fatigue, digestions interminables, ballonnements sans fin, tonus faible).
Ensuite, place à la palpation : examen du ventre (zones de tension, sensibilité), observation de la langue (saviez-vous qu’elle peut révéler inflammations cachées ou humidité interne ?), prise du pouls chinois. Ce sont les outils du diagnostic oriental, auxquels on peut mixer des éléments médicaux occidentaux si nécessaire (analyse des derniers bilans, antécédents, traitements en cours).
Arrive le moment phare : les aiguilles. Un choix précis des points est effectué. Ils ne sont pas tous sur l’abdomen ! Certains « commandent » à distance : poignet, tibia, cheville, haut du dos… L’idée ? Réveiller la circulation, lever les obstacles, retonifier le système digestif sans agressivité. Vous êtes allongé(e), temps de pause de 20 à 30 minutes, au chaud, souvent bercé(e) par le calme ou une lumière douce. La plupart des personnes ressentent un apaisement immédiat ou, à tout le moins, une détente profonde.
Il n’est pas rare que des émotions remontent. Parfois, le ventre libère ses tensions en même temps que des souvenirs enfouis, des peurs ou des colères. « Ça m’a fait pleurer, mais après j’ai senti mon estomac se réveiller ! », raconte une patiente venant régulièrement aux alentours de Liège. Voilà : l’acupuncture, c’est aussi cela. Un soin intégral, où le psychique et le corps dialoguent, main dans la main.
En général, on prévoit plusieurs séances, rapprochées au début, puis espacées selon l’évolution. Chaque rendez-vous permet d’ajuster, de faire le point, d’affiner si nécessaire (certains points changent selon la météo intérieure et extérieure !).
Et bien sûr, l’acupuncteur peut associer des conseils alimentaires, des astuces issus de la phytothérapie chinoise ou, pourquoi pas, suggérer de revoir certaines habitudes de vie. Comme le dit la médecine traditionnelle, il s’agit de « rétablir la libre circulation du Qi » (l’énergie) et d’équilibrer l’ensemble du quotidien. Avouez : c’est loin de l’image « poussette d’aiguilles sans réflexion », non ?
Pour ceux qui veulent aller plus loin et qui s’intéressent aux mécanismes profonds sommeil-digestion, découvrez comment l’acupuncture agit sur le sommeil et pourquoi harmoniser le repos améliore également le transit.
Souvent, on caricature l’acupuncture. Méthode « empirique », sans preuve. Pourtant, la science rattrape petit à petit son retard sur les savoirs ancestraux. Il suffit de fouiller PubMed ou les grandes revues de médecine intégrative pour voir : oui, il existe des essais contrôlés, des meta-analyses, sur l’efficacité de l’acupuncture dans les troubles digestifs fonctionnels.
Commençons par les faits : la revue « Alimentary Pharmacology & Therapeutics » a publié dès 2017 une synthèse : l’acupuncture améliore significativement la qualité de vie et la fréquence des symptômes chez les personnes avec un syndrome de l’intestin irritable (SII) comparée à la seule hygiène de vie. Mieux, la pose d’aiguilles sur des points précis réduit les douleurs abdominales, la sensation de ballonnement, la gêne au quotidien. Nulle question de croire ou pas croire : ce sont des résultats mesurés par questionnaire validé, sur des cohortes comparables.
Autre exemple : les douleurs de l’estomac, type dyspepsie fonctionnelle (cette lourdeur qui gâche les repas sans explication organique), sont clairement atténuées dans les groupes ayant reçu de véritables séances d’acupuncture par rapport à des points « factices ». Score de ballonnements, d’acidité, de troubles du transit : tout ceci baisse significativement dans l’immense majorité des essais cliniques récents. Et le gain sur le moral est loin d’être secondaire. En effet, améliorer la digestion, c’est briser l’engrenage du stress digestif – ce fameux cercle vicieux où pensées et ventre s’empoisonnent mutuellement.
La question qui fâche alors : comment ça marche ? L’explication récente la plus partagée concerne la modulation du système nerveux autonome. L’acupuncture stimule le nerf vague, chef d’orchestre du système parasympathique (« repos et digestion »), favorisant ainsi la motricité digestive et réduisant la perception de la douleur viscérale. Ce n’est pas tout : des études IRM montrent que les zones cérébrales liées au contrôle de la douleur et à la régulation émotionnelle sont aussi activées pendant une séance. Effet placebo ? Sûrement en partie (comme tout acte de soin), mais largement dépassé par la réalité neurophysiologique mesurable aujourd’hui.
Une dernière piste : les effets anti-inflammatoires de l’acupuncture pourraient jouer sur l’intestin, en diminuant localement les marqueurs d’inflammation de bas grade (ceux, notamment, impliqués dans les hypersensibilités digestives chroniques ou les colopathies fonctionnelles). Les praticiens à Esneux et à Liège recueillent depuis des années des retours concrets de patients qui racontent, séance après séance, une sensation de ventre « dégonflé », de regain d’appétit, de liberté retrouvée.
Une patiente, venue de Belgique pour tester « une fois, juste pour voir », témoigne ainsi : « Je croyais que tout était dans ma tête. Après trois séances, mon ventre a arrêté de gonfler tout le temps. Je peux enfin aller au resto sans craindre de rentrer pliée en deux. » Ces histoires, il y en a des centaines !
Pour celles et ceux qui veulent approfondir, d’autres ressources scientifiques détaillent comment l’acupuncture s’intègre au parcours global, parfois en parallèle d’autres accompagnements (nutrithérapie, psychologie, naturopathie, etc.). N’hésitez pas à lire sur l’acupuncture pour les douleurs articulaires ou à explorer ses relations avec la fatigue chronique et l’énergie globale du corps (voir : l’expérience de sportifs de haut niveau). Le lien : la circulation du Qi, et la restauration des équilibres internes.
C’est la question qui chatouille tous les patient(e)s : « Et demain, j’irai mieux ? ». La réponse est, comme souvent en santé, : ça dépend. Pour quelques-un(e)s, le dégonflement est quasi-immédiat. Une patiente raconte « avoir senti ses intestins se relâcher tout de suite après la sortie du cabinet ». Mais, plus fréquemment, l’amélioration se pose en douceur, sur quelques jours : digestion allégée après les repas, pause des douleurs nocturnes, regain d’énergie digestive.
En règle générale, l’acupuncture pour troubles digestifs s’envisage en cure : 3 à 6 séances pour relancer la dynamique, puis un suivi plus espacé si besoin. Il ne faut pas négliger l’effet cumulatif : l’organisme apprend à se réguler, l’inconfort se fait plus rare, le moral suit. Dans certains cas, le praticien pourra recommander, en plus, quelques gestes tout simples :
– Mastiquer lentement, bien assis(e), éviter de manger sous stress
– Prendre 5 à 10 minutes de repos après le repas (la sieste du Qi !)
– Ralentir sur les aliments ultra-transformés, sursucrés, trop gras
– Tester, pourquoi pas, quelques tisanes digestives après validation médicale (menthe poivrée, gingembre doux, fenouil)
– Travailler sur la respiration abdominale (un exercice que Katty Lhermitte propose souvent en cabinet, très prisé par ses patients de la région de Liège).
Il est possible que certains effets secondaires surviennent : impression de « vidange » du ventre, besoin de boire beaucoup, légère fatigue dans les heures suivant la séance. C’est normal, raconte Katty, cela signifie que le corps remet de l’ordre dans la maison. Ces phénomènes sont très transitoires, disparaissant en 24-48h. De même, il arrive que la première séance déplace un peu les choses (le ventre grogne, les selles varient), avant qu’une meilleure stabilité ne s’installe.
L’acupuncture est souvent compatible avec d’autres approches naturelles, que ce soit de la micronutrition, un soutien psychologique, ou encore la pratique régulière d’une activité apaisante (yoga, marche en pleine nature, méditation). Le praticien peut d’ailleurs orienter, si besoin, vers d’autres spécialistes pour une prise en charge globale. D’ailleurs, nous recommandons souvent aux patient(e)s d’aborder les questions de stress, car ces derniers sont fréquemment impliqués, comme on le montre dans l’article sur acupuncture et stress.
Retenez ceci : l’acupuncture digestive n’est pas un « patch » à effets immédiats. C’est une méthode de fond, durable, qui vise à reprogrammer l’équilibre digestif sur le long terme. À force de régularité, on s’éloigne de la spirale « médicaments/effets secondaires/déception » vers une vraie autonomie. Et pour les pathologies complexes, n’hésitez pas à explorer aussi l’accompagnement du syndrome de l’intestin irritable, qui propose des protocoles adaptés aux troubles digestifs chroniques sévères.
Pour prolonger l’expérience et comprendre quand et pourquoi faire appel à un spécialiste, découvrez les spécificités de l’acupuncture contre les migraines, souvent reliées aux fluctuations digestives et nerveuses.
Comment savoir si l’acupuncture peut améliorer mes ballonnements chroniques ?
L’acupuncture est particulièrement recommandée quand les ballonnements perdurent malgré une bonne hygiène de vie ou après avis médical. À la première séance, un bilan énergétique personnalisé permet de cibler votre profil digestif et d’ajuster le protocole. Les améliorations peuvent être notées dès les premières séances, notamment si l’inconfort est associé au stress.
Pourquoi choisir l’acupuncture pour des troubles digestifs plutôt qu’un médicament classique ?
L’acupuncture apporte une régulation de fond sans effet secondaire médicamenteux, en rééquilibrant le fonctionnement digestif et nerveux. Elle vise aussi à traiter la racine du trouble, et non seulement à masquer les symptômes. C’est une démarche complémentaire, respectueuse de votre corps et adaptée dans la durée.
Quand faut-il consulter en cas de douleurs abdominales et ballonnements ?
Il est conseillé de prendre rendez-vous rapidement si ces désagréments affectent votre qualité de vie, votre sommeil ou votre moral. Toutefois, en cas de douleurs aigües, de fièvre ou de symptômes inquiétants, consultez en priorité un médecin pour exclure une urgence. L’acupuncture intervient ensuite en complément du suivi médical.
Faut-il arrêter ses traitements classiques avant de débuter l’acupuncture digestive ?
Non, il n’est généralement pas nécessaire d’arrêter les médicaments prescrits pour les troubles digestifs. L’acupuncture travaille en synergie et vise à réduire la fréquence et l’intensité des symptômes sur le long terme. Seul votre médecin pourra décider d’un éventuel allègement du traitement.
S. Chao et al., "Efficacy of acupuncture in irritable bowel syndrome: a systematic review and meta-analysis", Alimentary Pharmacology & Therapeutics, 2017.
– Cette meta-analyse conclut à l'efficacité significative de l'acupuncture dans la réduction des symptômes du SII par rapport aux traitements standards.
H. Lim et al., "Acupuncture for treatment of functional dyspepsia: a systematic review and meta-analysis", BMC Complementary Medicine and Therapies, 2020.
– L’étude synthétise les preuves d’efficacité de l’acupuncture sur les symptômes de la dyspepsie fonctionnelle, ballonnements compris.
H. de Jong et al., "Neural effects of acupuncture in the human brain: evidence from neuroimaging", Autonomic Neuroscience, 2019.
– L’article montre la modulation du système nerveux autonome et des circuits douloureux intestinaux par l'acupuncture à l'IRM fonctionnelle.
Z. Liu et al., "Acupuncture on gastrointestinal diseases: influence on gut microbiota and immune system", World Journal of Gastroenterology, 2023.
– Un travail récent détaille comment l’acupuncture influe sur le microbiote digestif et pourrait enrayer l’inflammation de bas grade chez les patients à risque.