Psychologue – Mme Charlotte Cession
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Les conflits familiaux. Rien que ce mot crée un pic d’adrénaline. On pense aux disputes à table, aux silences tendus dans le salon ou aux regards qui se détournent les jours de fête. Personne n’y échappe vraiment, que ce soit dans une fratrie, avec ses parents, ses beaux-parents ou même ses propres enfants devenus adultes. Pourtant, il existe des clés. En tant qu’adulte, on peut apprendre à désamorcer ces bombes à retardement. Sortir du cercle vicieux où chaque parole devient une arme. C’est là que la thérapie psychologique intervient, avec des outils concrets, réalistes, humbles, qui ne promettent pas le miracle, mais peuvent transformer le quotidien.
À travers cet article, nous allons plonger dans le vif du sujet : comment la psychologie aide-t-elle à traverser ces conflits familiaux sans y laisser des plumes, ni sacrifier ses valeurs ? À quoi ressemblent ces outils qu’on vous propose en cabinet, loin des jugements et des conseils simplistes ? Nous nous appuierons sur la clinique, sur la science, et sur la réalité d’ici, en Belgique. Prêt à tourner les projecteurs sur ce qui bloque… et à voir comment on peut avancer, même si parfois la route est cabossée ? Suivez-nous.
On le sait tous, en grandissant, on rêve souvent d'une famille unie, harmonieuse. Mais la réalité est parfois autrement. Entre attentes, non-dits, secrets de famille et anciennes blessures, le terrain est miné. Pourquoi est-ce si douloureux quand un conflit éclate ? Parce que l'enjeu est énorme. Le cercle familial est supposé être un cocon. Quand il se fissure, c’est comme si le sol se dérobait. Dans la vie adulte, ces conflits prennent une tournure particulière. On n’est plus l’enfant impuissant. Mais on n’est jamais complètement à l’abri. La souffrance émotionnelle, parfois sourde, revient en vague. Fatigue, culpabilité, anxiété, tristesse ou colère bouillonnante : difficile de faire bonne figure au travail ou dans la vie sociale quand, à la maison ou dans la famille élargie, rien ne va plus.
Des statistiques ? Selon une étude publiée en 2022 dans “Family Process”, plus de 40% des adultes occidentaux déclarent avoir, régulièrement ou ponctuellement, un conflit douloureux avec un membre proche de la famille. Ça fait beaucoup de silences pesants, de SMS non répondus ou d’anniversaires gâchés. Et ce n’est pas qu’une histoire de tempérament. Les stratégies d’attachement (ce fameux héritage émotionnel transmis depuis l’enfance) ressortent souvent au grand galop. Les vieilles rancœurs remontent à la surface, même si on pensait les avoir enfouies “pour de bon”. Les petits riens du quotidien – la façon dont on place la chaise à table, le ton d’une remarque, le partage d’une information – peuvent devenir des champs de bataille. Comme si le passé, jamais digéré, se nichait partout.
Vous en doutez ? Demandez-vous : combien de fois avez-vous ruminer toute une journée après un repas de famille ? Combien de virages loupés à cause d’un mot de travers, ou de cette fameuse phrase “tu es comme ton père” ? En thérapie, on entend ces récits tous les jours. Ici Dans quel cas consulter une psychologue à Liège ? est un article qui montre à quel point les difficultés familiales reviennent constamment sur le devant de la scène des motifs de consultation.
Certains adultes en viennent à s’isoler, coupent les ponts ou, au contraire, s’épuisent à vouloir réparer ce qui semble irréparable. L’impact est concret : troubles anxieux, crises de panique, troubles du sommeil, baisse de l’estime de soi. Et tout cela… même quand on pense “ne pas être du genre à se laisser atteindre”. Les conflits familiaux agissent parfois comme une ombre tenace derrière soi – vous tournez la tête, elle est toujours là.
Consulter pour anxiété chronique : c’est parfois d’origine familiale
Dans cette souffrance, la psychologie adulte ne se limite pas à “analyser l’enfance” ou à “tirer un trait sur le passé”. Elle propose des outils, des balises et des expériences à vivre, ici et maintenant, pour que chacun retrouve une assise solide. Où qu’il soit, à Liège comme ailleurs. Mais avant de voir les remèdes, il convient d’oser regarder d’où vient la tempête.
L’immense force des conflits familiaux réside dans leurs racines souvent invisibles. On croit se fâcher pour un détail. Mais sous la surface, le sol est truffé de raisons enfouies, d’émotions anciennes. Vous l’avez déjà remarqué ? Deux adultes sérieux, posés, peuvent exploser en vingt secondes après une simple histoire de “vaisselle pas rangée”. Ce qui se joue là, ce n’est jamais juste le lave-vaisselle. C’est tout un maillage de droits, d’injustices ressenties, de loyautés et de peurs anciennes. En psychologie adulte, chaque conflit répétitif est une invitation à regarder derrière le rideau. Facile à dire, me direz-vous… C’est là que le thérapeute intervient, comme un “cartographe” de l’émotionnel.
Quatre mécanismes sont à l’œuvre dans la plupart des situations de crise familiale :
1. L’escalade émotionnelle
Comme un feu de forêt qui s’étend, une parole blessante allume la mèche, une riposte la nourrit, puis tout s’enflamme. En séance, la première étape est souvent de décortiquer ces moments. À quel moment la tension grimpe ? Où aurait-on pu poser une digue ? Parfois, c’est après une longue accumulation silencieuse. On “encaisse”, puis, un jour, ça déborde. En thérapie, on travaille à reconnaître ces signaux avant le point de non-retour.
2. Les attentes et l’histoire familiale
Chaque famille a ses non-dits, ses héritages émotionnels. Les rôles figés (“l’aîné responsable”, “le petit dernier à protéger”) collent à la peau, même à cinquante ans. Il n’est pas rare que des adultes se sentent encore prisonniers de leur position dans la famille d'origine. L’identification de ces schémas, c’est le pain quotidien d’un psychologue formé à la thérapie systémique. Comprendre, par exemple, que l’attente viscérale de reconnaissance d’un parent est la racine d’une souffrance.
3. Les loyautés invisibles
Ça paraît abstrait mais c’est très réel : beaucoup de personnes “encaissent” des conflits pour ne pas trahir la famille. Par peur d’être rejeté, ou de décevoir ses parents. Certains refusent, presque inconsciemment, de parler d’un malaise. Ou de s’autoriser à avoir une vie différente de celle attendue. Parfois, c’est une peur sourde de “sortir du rang”. On le voit souvent aux alentours de Liège, dans des familles où la tradition ou l’image de la famille “unie” reste un critère majeur.
4. Les croyances et scénarios appris
Beaucoup répètent sans le vouloir des phrases, des gestes ou des attitudes hérités. On réactive inconsciemment ce qu’on a connu. Le scénario de la dispute, du bouc-émissaire, du parent absent ou surprotecteur se rejoue, tant qu’on ne l’a pas identifié. La vraie première étape, c’est d’en prendre conscience – et ça fait déjà la moitié du chemin. Si vous souhaitez approfondir ces notions, vous pouvez lire La thérapie systémique face au deuil familial. Même si l’article traite du deuil, on y retrouve la même mécanique de dynamiques toujours présentes, bien au-delà de l’apparence du sujet.
Maintenant, vous avez ces éléments en main. Peut-être sentez-vous déjà une bribe d’identification. Ce “tiens, ça me parle”. Il n’y a pas de honte à reconnaître ces ressorts. Loin des stéréotypes, il s’agit d’une réalité humaine universelle, souvent encore plus marquée en Belgique, où la famille constitue parfois une référence fondamentale, presque sacrée.
Pourtant, comprendre n’est pas agir. C’est pourquoi la suite se concentre sur les outils concrets utilisés en cabinet. Les thérapies modernes ne proposent plus seulement d'”écouter vos plaintes”. Elles donnent des clefs pratiques pour sortir des impasses familiales.
Troubles anxieux et famille : une histoire souvent liée
Solutions pratiques pour gérer le stress chronique familial
Quand la tempête s’installe, ce n’est pas l’intellect seul qui sauve. Ce sont les outils psychologiques concrets, adaptés, progressifs. Voici ceux qui, en séance, font la différence. Ils ne viennent pas d’un chapeau magique, ni de livres de développement personnel. Mais de la clinique, de la recherche, du vécu de milliers de patients adultes. Mettons les pieds dans le plat :
1. L’identification et la verbalisation des émotions
On croit savoir nommer ce qu’on ressent. Erreur classique : on confond colère et blessure, tristesse et frustration. Le travail de base est d’apprendre à mettre des mots précis, nuancés. Pourquoi ? Parce que verbaliser, c’est déjà réduire la toute-puissance de l’émotion. Dire en séance “je me sens trahi”, ou “j’ai eu peur”, et pas juste “j’en ai marre”, enclenche un cycle différent. En thérapie, on travaille sur ce “langage émotionnel” comme sur une nouvelle grammaire. C’est laborieux au début. Mais c’est la condition pour se désengager du conflit automatique.
2. La relecture du scénario familial
Explorer comment les schémas se répètent, c’est se donner une carte pour mieux s’orienter. Le psychologue peut proposer des génogrammes (arbres familiaux détaillés, identifiant lignes de conflits, ruptures, alliances, événements marquants). C’est parfois vertigineux : on se rend compte qu’on rejoue un vieux film, dont on ne détenait pas le scénario. Cette prise de recul, loin de “culpabiliser”, permet souvent de décharger la tension. (“Ce n’est pas moi qui suis fou, c’est un système…”)
3. La dissociation du passé et du présent
L’un des gros outils de la thérapie adulte consiste à apprendre à “recoller” au présent. On identifie ce qui est de l’ordre du passé (“j’ai été abandonné enfant”), de ce qui appartient à l’ici et maintenant (“mon frère n’est pas mon parent”). Cette distinction apaise les réactions disproportionnées. Cela s’apprend par des exercices guidés, des jeux de rôle, parfois du travail corporel (respiration, ancrage, etc). L’idée : ne plus réagir instinctivement comme un enfant. C’est libérateur.
4. La communication non-violente (CNV)
Outil phare et éprouvé, surtout dans les contextes de conflits familiaux récurrents. Cela va bien au-delà de “ne pas crier”. La CNV, ça s’apprend, petit à petit. Identifier un besoin, exprimer une demande claire, sans accusation. Beaucoup d’adultes, même intelligents et bienveillants, tombent dans le piège du “tu ne fais jamais rien pour moi”. Il s’agit d’apprendre à formuler : “Quand il se passe X, je ressens Y, j’aurais besoin de Z”. En cabinet, de longues séances sont souvent consacrées à décortiquer des situations, à rejouer des scènes, pour trouver une formulation qui apaise (sans renier sa propre émotion).
5. Le travail sur la place et les limites
Se donner le droit d’exister, d’avoir une voix, de poser une limite saine. Quel adulte n’a jamais dit “je prends sur moi pour ne pas raviver la guerre” ? La thérapie aide à s’autoriser à poser un cadre, à dire non avec respect, à accepter que l'on ne peut pas plaire ou satisfaire tout le monde. Ce n’est pas de l’égoïsme : c’est une condition pour que les relations ne dérapent pas vers la fusion ou la rupture pure et dure.
6. L’élaboration de scénarios de résolution
Face aux situations bloquées, le thérapeute propose souvent de bâtir ensemble des “expériences alternatives”. Imaginer et tester d’autres issues que celles qui se répètent (fuite, attaque, silence). Ces scénarios, joués en séance ou préparés en amont, aident à aborder le prochain conflit différemment. C’est souvent une scène déjà vue : “La prochaine fois qu’on en parlera, je pourrai dire ça différemment, et voir ce qui se passe.” Parfois, ça change la donne.
Ce sont ces outils concrets que vous retrouverez en séance, que ce soit individuellement ou en famille, avec une spécialité en thérapie familiale ou adulte. L’enjeu n’est pas de “rendre tout parfait”. Mais de remettre de la fluidité, du respect, et parfois, simplement, de la paix intérieure.
Certains outils, comme la pleine conscience, les exercices d’ancrage corporel, ou la visualisation positive, sont aussi proposés pour aider à réduire l’anxiété induite par ces conflits. À noter : ces approches sont valides, testées, validées par la recherche (voir nos références ci-dessous). Votre psychologue choisira avec vous ce qui résonne le mieux pour votre histoire. Un peu comme un artisan qui adapte ses outils au matériau – il n’y a pas de standard, mais des chemins adaptés à chacun.
Stress familial et impact sur la vie adulte
Un point essentiel : ce travail peut être long. Mais même les petites évolutions changent le climat général. Un patient disait un jour : “Après, ce n’est jamais redevenu comme avant. Mais au moins, je dors la nuit, et mes enfants ne craignent plus les retrouvailles.” C’est souvent ça, la vraie victoire.
On y pense. On hésite. Rares sont ceux qui poussent la porte d’un psychologue à la première difficulté. Il y a la peur d’être jugé, la crainte d’exposer sa famille, parfois l’impression d’échec. Pourtant, consulter, c’est prendre une position adulte. Non pas pour “faire changer” l’autre, mais pour sortir de la spirale pathogène. Voilà ce que le cadre thérapeutique propose en pratique.
Vous avez à disposition, en Belgique, de nombreux psychologues spécialisés en famille, couple et adulte. À Esneux, par exemple, Mme Charlotte Cession reçoit régulièrement des adultes confrontés à des conflits de ce type. La première rencontre, c’est souvent une mise à plat : qu’est-ce qui se passe, pour qui, depuis quand ? On pose le décor, sans jugement. Le thérapeute voit où sont les urgences, les blocages, les attentes. S’engage alors un accompagnement sur-mesure.
Psychologue – Mme Charlotte Cession
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Que ce soit pour un accompagnement individuel ou familial, la démarche débute généralement par quelques séances de clarification. On analyse la dynamique actuelle, les ressentis, les attentes, puis on met en place petit à petit ces fameux outils. Rien n'est imposé. Le patient reste le pilote de son changement. Si les conflits concernent davantage un couple, la thérapie de couple est aussi une ressource efficace, car bien des tensions entre parents/spouses impactent la famille entière.
Souvent, dès la cinquième ou sixième séance, des améliorations concrètes apparaissent. Plus de distance, moins de réponses automatiques. Une capacité nouvelle à dire non, à préparer un dialogue, à vivre sans avoir en permanence la boule au ventre. On le voit même sur le corps : la tension diminue, le sommeil s’améliore, on se sent réhabilité dans sa vie d’adulte autonome.
Mais parfois, ça prend plus de temps, et c’est normal. Les situations empêtrées depuis des années ne se résolvent pas en une poignée de jours. Parfois, il faut accepter que certains liens doivent être transformés, voire distanciés pour préserver sa santé mentale. Ce n’est pas un échec, mais une forme de courage et de lucidité.
La thérapie vous permet également de travailler sur la confiance, sur le pardon (celui qu’on se doit à soi-même avant tout), et sur la redéfinition de sa place. Dans cette aventure, le thérapeute est un guide, jamais un arbitre. Il vous accompagne dans la recherche de vos propres solutions, de vos ressources intérieures. À Liège et dans les villes voisines, de nombreux adultes témoignent, après une prise en charge psychologique, d’une meilleure capacité à naviguer les tempêtes familiales, avec parfois, à la clé, une vraie réconciliation avec eux-mêmes.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la démarche ou le contexte de la thérapie adulte, cet article sur anxiété et acouphènes résonne beaucoup avec la réalité des conséquences familiales sur la santé mentale.
Comment réagir face à un conflit familial récurrent quand on est adulte ?
Il est essentiel de prendre du recul, d’identifier ses propres émotions et de ne pas chercher à régler le conflit "à chaud". Consulter un psychologue permet de sortir de la répétition des mêmes scénarios et d’obtenir des outils concrets pour avancer.
Pourquoi certains conflits semblent revenir sans cesse dans la famille ?
Les schémas familiaux, hérités souvent de l’enfance, se rejouent tant qu’ils n’ont pas été identifiés et travaillés. La thérapie aide à comprendre ces dynamiques et à adopter de nouveaux comportements relationnels plus sains.
Quand faut-il envisager une thérapie en cas de conflit familial ?
Quand la souffrance devient trop lourde, nuit au quotidien ou provoque anxiété, insomnie, perte de confiance ou isolement. Il n’est jamais trop tôt pour consulter: plus tôt le problème est pris en charge, plus vite des solutions s’installent durablement.
Faut-il venir en famille ou peut-on travailler seul sur ces difficultés ?
Chacun fait selon sa situation : beaucoup de personnes viennent en individuel pour commencer, et repartent ensuite avec des outils à tester en famille. Parfois, des rencontres familiales peuvent être organisées, si cela correspond au souhait et au rythme de chacun.