Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0494 58 17 54
Dans les familles, à l’école ou lors des activités périscolaires, de nombreux enfants manifestent une agitation motrice débordante : ils gigotent, se lèvent sans cesse, touchent à tout, semblent incapables de rester assis ou de se concentrer plus de quelques minutes. Ce phénomène intrigue, interroge, parfois inquiète. Pourquoi certains enfants bougent sans arrêt ? Cette question est centrale dans le travail du psychologue pour enfants et adolescents, un professionnel qui accompagne les familles dans la compréhension de ces comportements parfois déroutants. Cet article vous aidera à comprendre, à repérer les signes distinctifs et à agir efficacement, avec un éclairage clinique, scientifique et empathique.
L’agitation motrice ne doit jamais être banalisée ni dramatisée à l’excès. Elle concerne un pourcentage important d’enfants, en particulier lors de certaines périodes du développement. Les petits de moins de six ans, par exemple, sont biologiquement programmés pour bouger, explorer, manipuler, sauter, grimper. Mais lorsque l’agitation persiste, devient problématique à la maison ou à l’école, il est pertinent de s’interroger : est-ce un comportement normal, temporaire, ou bien le signe d’une difficulté plus profonde ?
Le psychologue pour enfants et adolescents se penche alors sur différents aspects du développement : la motricité, les capacités de concentration, l’environnement familial et scolaire, et la présence éventuelle de troubles neuro-développementaux (comme le TDAH). Grâce à une observation attentive, des questionnaires spécifiques et des entretiens personnalisés, il/elle aide à distinguer l’agitation « normale » de celle qui pourrait nécessiter une prise en charge ou un accompagnement adapté.
Entre la naissance et l’adolescence, le cerveau de l’enfant connaît un développement spectaculaire. Les circuits responsables de l’inhibition, de la gestion des impulsions et de la mobilité ne se mettent en place que progressivement. Un jeune enfant bouge naturellement plus qu’un adolescent – son cerveau lui commande d’explorer le monde !
Cependant, chez certains enfants, la maturation de ces circuits est plus lente ou atypique. On parle alors de différences individuelles, parfois renforcées par des facteurs génétiques, environnementaux ou émotionnels. Le psychologue spécialisé enfants saura identifier les variations du développement moteur et repérer les cas où l’agitation motrice est liée à un trouble sous-jacent, comme le TDA/H (Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) ou le trouble du traitement sensoriel.
On sait aujourd’hui que la capacité de se concentrer dépend en partie du contrôle moteur. Pour de nombreux enfants, bouger est une manière d’activer leur attention. Certains ont besoin de manipuler un objet ou de s’agiter légèrement pour rester présents et actifs ; d’autres, au contraire, sont perturbés par les stimuli moteurs et ont du mal à se focaliser. Ce lien complexe entre motricité et attention ne doit pas être négligé : il explique en partie pourquoi certains enfants bougent sans arrêt et semblent incapables de se poser.
Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
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La vie moderne stimule beaucoup – parfois trop – les enfants : écrans, bruits, activités multiples, exigences scolaires, rythmes effrénés. Ces éléments peuvent accroître l’agitation motrice, surtout chez les enfants naturellement dynamiques ou chez ceux qui n’ont pas assez de temps pour se dépenser physiquement. À l’inverse, un manque d’opportunités pour libérer leur énergie (cour de récréation courte, journées assis prolongées) peut accentuer leur « besoin de bouger » à des moments inadaptés.
Le psychologue enfants à Liège observe également l’ambiance familiale : tensions, séparation, déménagement, difficulté à fixer un cadre… Autant de situations pouvant nourrir un terrain d’agitation. Dans ce cas, accompagner les parents dans la mise en place de repères clairs et dans l’expression émotionnelle apaise souvent la situation.
Camille, 7 ans, est une petite fille vive et créative. Son institutrice s’inquiète : elle se balance sur sa chaise, se lève sans autorisation, bavarde, a du mal à finir ses exercices. À la maison, Camille enchaîne les activités, interrompt souvent les adultes, peine à s’endormir le soir. Ses parents, désemparés, consultent un psychologue aux alentours de Liège. L’analyse révèle que Camille a un rythme de sommeil irrégulier, consomme trop d’écrans et manque de modèles pour réguler son énergie. Quelques séances d’accompagnement parental, l’instauration de rituels, des pauses physiques dans la journée et une valorisation de ses efforts permettent rapidement d’améliorer le quotidien de Camille et de sa famille.
Bien entendu, il existe une limite entre la vitalité naturelle des enfants et une agitation pathologique. Voici quelques signes qui doivent amener à consulter :
Chez certains jeunes, ces symptômes évoquent un trouble attentionnel (TDAH), un trouble du développement psychomoteur ou une souffrance psychologique plus globale. Dans tous ces cas, la rencontre avec un professionnel de la psychologie expérimenté en troubles du développement est indispensable pour poser un diagnostic différentiel, rassurer la famille et proposer les outils thérapeutiques adaptés.
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) représente la cause la plus connue d’agitation motrice excessive. Il se manifeste par une combinaison d’inattention, d’impulsivité et d’hyperactivité. Toutefois, de nombreux enfants bougent beaucoup sans présenter de trouble neurodéveloppemental : il peut s’agir d’un mode de fonctionnement personnel, d’une réaction à un environnement inadapté, ou encore d’une conséquence d’un stress émotionnel.
Dans tous les cas, il est important de ne pas qualifier un enfant d’« hyperactif » sans évaluation approfondie : seul un professionnel peut déterminer la nature exacte des difficultés et éviter les diagnostics abusifs.
En Belgique, les parents ont de plus en plus recours à un psychologue pour enfants et adolescents pour comprendre ce type de problématique. Son expertise s’articule autour de plusieurs axes :
À l’issue de cette évaluation, le psychologue restitue ses observations, explique la situation à la famille, puis élabore un programme d’accompagnement personnalisé.
Une prise en charge efficace ne vise pas à « brider » l’enfant, mais à l’aider à canaliser son énergie au bon moment, à exprimer ses émotions différemment et à trouver un équilibre entre mouvement et concentration. Voici quelques pistes validées par la pratique clinique :
Ces stratégies s’intègrent dans une démarche globale, adaptée aux besoins de chaque enfant et à sa famille. L’objectif est de transformer cette « énergie débordante » en ressource, plutôt que de la vivre comme un handicap.
La prévention repose sur l’éducation émotionnelle, la valorisation des temps de mouvement et l’implication active des adultes dans le quotidien de l’enfant.
L’expérience en psychothérapie montre également que l’implication des deux parents, lorsque cela est possible, favorise un meilleur ancrage des repères éducatifs et réduit le sentiment de culpabilité parentale souvent associé à l’agitation motrice intense.
Chaque cas étant unique, il convient d’adapter les interventions à la personnalité, à l’histoire et au contexte de l’enfant. Aux alentours de Liège, de nombreux professionnels proposent une guidance complète, articulant psychothérapie, soutien à la parentalité, bilans psychométriques et ateliers collectifs. Cette approche globale optimise le bien-être de l’enfant et de ses proches, sur le long terme.
Psychologue Lara TRESALLI, spécialisée en enfance et adolescence, utilise une palette d’outils adaptés :
Son objectif ? Redonner confiance, aider à mieux décoder les signaux du corps et de l’esprit, et soutenir la famille sur le chemin d’un apaisement durable.
Il n’existe pas de solution miracle ni de remède universel. Comprendre le sens du mouvement chez l’enfant, c’est comprendre qui il est, ce dont il a besoin, et l’accompagner vers son autonomie. En valorisant l’expression corporelle, en respectant son rythme et en guidant son apprentissage des règles, le chemin est souvent bien plus simple qu’il n’y paraît. Pour chaque enfant qui bouge « trop », il existe un espace d’écoute et de compréhension, à Liège comme ailleurs.
On recommande de solliciter un avis spécialisé dans les situations suivantes :
Un bilan précoce, une orientation vers les ressources adéquates et un accompagnement bienveillant font toute la différence pour l’enfant et sa famille.
Si votre enfant ou adolescent bouge beaucoup, sachez qu’une grande partie des difficultés est temporaire, liée à la croissance, au besoin de mouvement, à l’exploration. Mais si cette agitation perturbe l’harmonie familiale, la vie de classe ou l’estime de soi, il est essentiel de se faire aider. Un psychologue spécialisé saura analyser finement la situation et proposer des stratégies individualisées. Retenons-le : bouger, ressentir, explorer sont les piliers du développement de l’enfant. Apprenons à transformer cette force en ressource, pour grandir dans l’équilibre et la confiance.
Certains enfants bougent sans arrêt en raison de leur besoin naturel d’explorer et de se dépenser, en lien avec leur développement cérébral et leur énergie. Mais cela peut aussi révéler un trouble de l’attention ou une difficulté d’adaptation à l’environnement. Un psychologue pour enfants saura faire la part des choses lors d’un bilan personnalisé.
Il est conseillé de consulter dès lors que l’agitation motrice a un impact négatif sur la scolarité, les relations sociales ou la qualité de vie familiale. Une consultation précoce permet d’éviter l’installation des difficultés et d’offrir un accompagnement adapté dès le début.
Pour aider un enfant à se concentrer, il vaut mieux respecter ses besoins de mouvement en lui proposant des pauses motrices, en aménageant l’environnement et en instaurant une routine claire. L’accompagnement d’un psychologue pourra également apporter des outils personnalisés selon le profil de l’enfant.
Si l’agitation se manifeste surtout à l’école, cela peut venir du contexte ou des exigences particulières du milieu scolaire. Une évaluation auprès d’un psychologue spécialisé en Belgique permettra de comprendre l’origine du trouble et de travailler avec l’école pour adapter l’accueil de l’enfant.
1. Cortese, S. et al. "Attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD): Clinical features, evaluation, and diagnosis." Pediatrics, 2020. Résumé : Cet article propose un état des lieux clinique et scientifique sur le diagnostic du TDAH chez l’enfant et l’impact du développement cérébral sur l’agitation motrice.
2. Diamond, A. "Executive functions." Annual Review of Psychology, 2013. Résumé : La revue scientifique insiste sur les liens entre fonctions exécutives (attention, impulsivité) et comportements moteurs chez l’enfant.
3. Willcutt, E. G. "The prevalence of DSM-IV attention-deficit/hyperactivity disorder: A meta-analytic review." Neurotherapeutics, 2012. Résumé : Analyse épidémiologique des différents degrés d’agitation chez l’enfant et leur identification clinique.
4. Smith, A. L. & Hoza, B. "Peer relationships in children with ADHD." Journal of Attention Disorders, 2007. Résumé : Cette étude analyse l’impact de l’agitation motrice sur les relations sociales et la réussite scolaire des enfants présentant un profil d’hyperactivité.