AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
Vous arrive-t-il régulièrement de demander à répétition à vos proches de répéter les phrases ? Vous percevez tous les sons, mais quand une conversation commence, certaines paroles vous échappent, surtout dans le bruit ou à la télé ? Cette impression paradoxale d’entendre sans réussir à comprendre les mots est l’un des motifs de consultation les plus fréquents chez l’audioprothésiste et concerne des millions de personnes. À travers un dossier complet et actualisé, découvrons ensemble pourquoi ce phénomène trouble le quotidien de tant de malentendants, comment y remédier scientifiquement, et en quoi l’adaptation d’un appareil auditif moderne change la vie.
Notre oreille ne sert pas seulement à entendre les sons, mais aussi à les analyser. Les sons captés par le pavillon sont acheminés vers le tympan, transmis par l’oreille moyenne puis transformés en signaux nerveux dans l’oreille interne. Ces signaux atteignent ensuite le cerveau, qui doit alors décoder, interpréter et donner du sens à ce qu’il reçoit.
Or, « entendre », c’est percevoir le son ; « comprendre », c’est réussir à le décoder et à lui donner du sens. Un déficient auditif, notamment une personne âgée, peut tout à fait percevoir un bruit ou une parole sans saisir le message prononcé. Ce trouble est appelé techniquement trouble de compréhension de la parole ou trouble de l’intelligibilité.
Avec l’âge, la transmission des sons au cerveau est perturbée, pas uniquement parce que l’oreille perçoit moins bien. Il existe aussi un ralentissement et une perte d’efficacité du traitement central au niveau du cortex auditif, ce qui complique la distinction entre différentes consonnes, syllabes ou mots proches, même lorsque les sons arrivent indiscutablement à l’oreille. Ce phénomène est appelé presbyacousie.
Des études telles que celle menée par Wingfield et al., 2000 (PubMed) montrent que la compréhension de la parole dans le bruit diminue de façon significative avec l’âge, même chez des personnes dont l’audition est conservée en apparence aux tests classiques.
La presbyacousie est la perte auditive progressive liée à l’âge. Elle débute souvent par la diminution de la perception des aiguës. Or, la compréhension du langage dépend fortement des aigus car ils contiennent l’essentiel des informations utiles à distinguer les mots, surtout leurs consonnes. Beaucoup de personnes âgées entendent donc encore les sons graves (bruits de fond, voix masculines, moteurs, etc.), mais peinent à reconnaître les mots, d’où cette impression de « ne pas comprendre ».
Quand le cervelet ou les voies nerveuses auditives sont perturbés, une vraie surdité centrale ou « trouble de traitement auditif central » peut survenir (voir Tremblay et al., 2019, PMC). Dans ces cas, le message sonore est reçu mais mal décodé. L’individu entend, mais ne comprend plus, même dans le silence. Cette situation concerne surtout certaines pathologies neurologiques ou les personnes très âgées.
Beaucoup de malentendants décrivent une situation paradoxale : en tête-à-tête, tout va (presque) bien ; mais en groupe ou dans le bruit, plus rien n'est clair. Dans l’oreille déficiente, la capacité à filtrer et amplifier un son au détriment des autres (capacité dite de sélectivité attentionnelle) est altérée. Résultat : le cerveau reçoit tout en bloc, mélange les conversations et fatigue rapidement.
Enfin, la compréhension peut être diminuée en cas de grande fatigue, de stress, ou par la prise de certains médicaments. Ceux-ci peuvent modifier la perception auditive ou ralentir la vitesse de traitement de l'information sonore.
Vivre avec ce type de trouble est très difficile. Bien souvent, les proches constatent « tu fais répéter tout le monde », « tu ne participes plus aux discussions ». Ce cercle vicieux favorise l’isolement social, la baisse de l’estime de soi, et même la dépression, comme démontré par Livingston et al., 2017 (PMC).
Pour « raccrocher » à la conversation, la personne malentendante développe une forte concentration qui mène à une grande fatigue intellectuelle (« fatigue d’écoute »). Sur le long terme, cela occasionne migraines, irritabilité, ou pire : un retrait total des activités nécessitant un effort lié à l’audition.
De plus, les informations mal comprises sont plus difficiles à mémoriser, menant à des oublis fréquents. L’audition dégradée aggrave le déclin cognitif, un point scientifiquement reconnu (voir, par exemple, perte auditive et mémoire).
Si vous vous reconnaissez dans ces situations :
Alors il est grand temps de consulter un audioprothésiste ou un ORL !
Le professionnel réalisera :
L’observation d’une différence marquée entre la perception (audiogramme tonal) et la compréhension (audiogramme vocal) caractérise ce trouble.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
Les appareils auditifs d’aujourd’hui dépassent largement la simple « amplification des sons ». Grâce à une électronique de pointe, ils filtrent, sélectionnent, et travaillent le signal pour optimiser scientifiquement la clarté du message vocal, tout en limitant le bruit de fond. Il existe une multitude de réglages qui s’adaptent précisément à votre degré de perte et surtout à l’intelligibilité mesurée lors du bilan.
La plupart des modèles actuels disposent de :
Certains appareils connectés intègrent même des applications intelligentes pour ajuster en temps réel l’amplification selon la situation (restaurant, salle de spectacle, télévision, etc.).
Un appareillage réussi passe par un travail minutieux d’adaptation personnalisée : le professionnel ajuste finement l’amplification en fonction de la gêne signalée et des résultats aux tests de compréhension. Plusieurs rendez-vous sont parfois nécessaires, afin d’habituer progressivement le cerveau à traiter à nouveau des signaux clairs.
De très nombreuses études scientifiques démontrent l’efficacité des aides auditives pour restaurer l’intelligibilité du langage, spécialement dans le cadre de la presbyacousie (Chisolm et al., 2007, PubMed). Cependant, le bénéfice est variable selon la précocité de l’appareillage, la rééducation et l’implication du patient.
Les résultats sont généralement très positifs dans les situations : conversation en petit groupe, à la maison, au travail, lors d’échanges téléphoniques ou à la télévision. La compréhension dans le bruit ambiant reste parfois limitée, mais les progrès sont constants grâce aux innovations technologiques.
Plus la prise en charge s’effectue tôt, moins le cerveau « désapprend à comprendre les mots ». Il existe une sorte de plasticité cérébrale qui permet, même à distance, une amélioration des capacités de compréhension si l’appareil est porté régulièrement. D’où la nécessité, pour ne pas voir s’installer un trouble irréversible, de consulter rapidement au moindre doute (audiogramme et appareillage).
Parfois, une rééducation orthophonique, complémentaire à l’appareillage, est proposée pour re-stimuler les circuits auditifs et améliorer le décodage du message de parole, surtout chez les personnes âgées appareillées tardivement ou avec trouble central. Des exercices d’écoute active, de reconnaissance de mots ou de compréhension de phrases dans le bruit sont possibles, souvent avec d’excellents résultats.
Le port quotidien est nécessaire pour permettre à votre cerveau de (re)prendre l’habitude de traiter des informations plus claires. Porter irrégulièrement ses appareils limite la progression et entretient le trouble de la compréhension.
Il est bénéfique de prévenir vos proches : « J’ai une difficulté à comprendre, cela n’est pas un problème de concentration ou d’effort, mais une question d’audition. N’hésitez pas à articuler, à parler face à moi et à répéter si nécessaire. »
Un appareil auditif mal entretenu ou bouché par du cérumen perd son efficacité : pensez à faire vérifier régulièrement le fonctionnement par le professionnel, à changer les filtres et les piles, à nettoyer les embouts.
L’audition évolue au fil du temps, ainsi que vos besoins. Un rendez-vous au moins annuel permet à l’audioprothésiste de réajuster si besoin le réglage, pour garantir une compréhension optimale. En cas d’acouphènes, il pourra proposer des solutions complémentaires.
Plus qu’une simple amélioration des performances auditives, un appareillage adapté permet de :
N’hésitez pas à consulter un article sur le suivi personnalisé en audioprothèse pour aller plus loin.
Non, et aucun appareil ne restitue une audition naturelle à 100 %. Par contre, il améliore nettement la compréhension, la facilité à suivre les conversations, limite la fatigue et rend le quotidien moins « flou ». L’appareillage précoce et le port régulier restent la clef d’une efficacité optimale.
La plupart des modèles disponibles aujourd’hui sont très discrets : mini-contours, intra-auriculaires sur-mesure, appareils invisibles ou modèles à placer dans le conduit auditif. Le choix est large et vous pouvez trouver une solution adaptée à vos préférences et besoin auditif.
Contactez un audioprothésiste AUDIKA proche de Liège pour organiser un test auditif complet et bénéficier rapidement d’un accompagnement personnalisé, incluant conseils et adaptation d’appareillage.
Ne laissez pas le doute sur votre audition ou la peur de l’appareillage limiter votre quotidien. Si vous vous surprenez à souvent demander « Pouvez-vous répéter ?», que vous saisissez mal les mots alors que vous entendez bien les sons, consultez sans attendre. Un appareillage auditif adapté change profondément la qualité de vie, permet de retrouver le fil des conversations, de participer activement à la vie familiale et sociale, et contribue à un mieux-être global. Après tout, bien entendre c’est surtout bien comprendre les autres !
Pour plus d’informations pratiques sur le parcours auditif, consultez notre page dédiée à l’examen auditif chez l’enfant ou prenez rendez-vous pour un test auditif gratuit à Esneux.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67