ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 277 00 74
Votre petit vous semble parfois dans sa bulle ? Il oublie ce que vous demandez, ne réagit pas toujours quand on l’appelle… Parfois, ça ressemble juste à de l’inattention. Mais, et si c’était un problème d’audition ? Savoir si un enfant entend bien n’est pas toujours aussi simple qu’on le croit. L’ouïe, c’est la clé d’un bon développement : langage, apprentissage, sociabilité… Tout passe par là.
On ne compte plus les familles qui ont pris conscience, un peu tard parfois, que leur enfant n’entendait pas comme il faut… En Belgique, des milliers d’enfants sont concernés. Alors que les troubles de l’ouïe touchent environ 1 à 2 bébés sur 1000 à la naissance, mais aussi beaucoup plus d’enfants plus grands à cause d’otites, ou même de causes invisibles. L’oreille, ce n’est pas que pour les sons forts : une perte légère, et toute la vie peut basculer. Une maîtresse l’avait raconté : “Je voyais un enfant ailleurs, alors qu’en fait il ne percevait tout simplement pas ce que je disais.”
Alors, comment repérer les signes ? Ce n’est pas toujours un film où l’enfant ne répond jamais. Parfois, il tourne la tête pour mieux entendre, il monte le son, il semble “en retard” dans le langage…
Regardons les signaux d’alerte, dès la naissance et tout au long de l’enfance.
Chez le bébé, plusieurs signes d’alerte doivent attirer l’attention :
- Le nouveau-né ne sursaute pas à un bruit soudain (main qui claque, porte qui claque) - Il ne réagit pas à la voix des parents, ou ne tourne pas la tête quand on parle - Il ne babille pas vers 6-8 mois - Il semble indifférent au bruit des jouets ou à la musique
Bien sûr, chaque bébé a son rythme, mais la vigilance est de mise. Chez le tout-petit, le réflexe de sursaut est un repère important.
Chez le jeune enfant (vers 2-3 ans), l’alerte rouge, c’est le retard de langage. Beaucoup de parents minimisent : “Il parlera plus tard.” Parfois, oui. Mais souvent, le souci vient de l’oreille. Un enfant qui entend mal peine à reproduire les mots. Il parle peu, ou mal. Il a tendance à regarder la bouche de l’adulte. Il ne répond pas aux consignes quand il tourne le dos.
Vers l’âge scolaire, les signaux changent encore. Un enfant qui fait souvent répéter, qui confond certaines consonnes (“ta” au lieu de “ca”), qui a du mal à suivre les consignes à l’école, qui regarde les lèvres pour mieux comprendre ou qui s’isole dans le bruit… Ce sont des petits drapeaux rouges. L’enfant peut aussi montrer de l’agitation, comme s’il était distrait. Parfois, on pense à un trouble de l’attention. En réalité, il pige juste la moitié de l’histoire.
Et il y a les trucs plus subtils : un enfant place souvent la télé trop fort (plus fort qu’un adulte), il parle fort sans s’en rendre compte, il semble épuisé après une journée d’école (écouter, ça demande un effort énorme pour lui), il tire l’oreille souvent, ou se plaint de bruits dans les oreilles.
Un chiffre : selon une étude menée à Liège en 2020, 8% des enfants de moins de 6 ans ont connu au moins une otite ayant entraîné une diminution de l’audition, parfois non détectée pendant plusieurs mois. Impressionnant, non ? La réalité : la surdité, même partielle, bouleverse tout l’apprentissage. Les conséquences : isolement, difficultés scolaires, problèmes de comportement. Pas étonnant alors qu’il faille redoubler de vigilance.
Un détail qui a son importance (et que beaucoup de parents ignorent) : un trouble auditif n’est pas toujours total. Un enfant peut parfaitement entendre certains sons, mais passer à côté d’autres (aigus ou graves). Pas évident, dans ce cas, de s’en rendre compte. C’est comme si vous regardiez la télévision avec le son coupé sur certaines fréquences. On devine, sans vraiment comprendre.
Alors, comment faire la part des choses entre “n’entend pas” et “n’écoute pas” ? La différence n’est pas toujours visible à l’œil nu, ni même à l’oreille d’un parent.
Avant d’aller plus loin, gardez ce réflexe : face à un doute, parlez-en avec votre médecin ou un spécialiste.
ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 277 00 74
Imaginez un enfant dans une salle de classe, entouré du bourdonnement habituel. Pour un adulte, l’ambiance est vivante. Pour un enfant malentendant, chaque bruit devient une barrière. L’ouïe, c’est un peu comme la clé de voûte du développement. Quand elle flanche, tout le reste suit.
Le langage, d’abord. Apprendre à parler, c’est d’abord entendre. On imite, on répète, on module. Un doute sur l’audition, et la machine se grippe. Sans une bonne ouïe, le cerveau peine à reconnaître et produire les sons. Alors, l’enfant articule mal, construit mal ses phrases, invente d’autres mots pour compenser. Parfois, il finit par parler “dans sa tête”.
À cause d’une mauvaise perception des sons, l’enfant peut présenter un retard de langage (il parle peu ou “bizarrement”). Parfois, il confond des sons (comme le “f” et le “v”). À long terme, cela peut même avoir un impact sur la lecture, l’écriture, la compréhension à l’école. Ces lacunes linguistiques retentissent sur tout le parcours scolaire. Un vrai cercle vicieux.
Un chiffre très parlant : selon l’OMS, un enfant sur 10 avec une perte auditive non détectée présentera des soucis d’apprentissage importants. Le constat : plus on détecte tôt, mieux on compense. Voilà pourquoi, à la maternité déjà, on pratique un premier test de dépistage.
L’impact social, ensuite. Un enfant qui n’entend pas bien, c’est un enfant qui décroche vite des jeux ou discussions. Il répond à côté, il se sent incompris. Du coup, il s’isole. L’école devient une épreuve, parce qu’il doit rester hyper-vigilant pour comprendre. Résultat, en fin de journée, il est épuisé par cet effort d’écoute. Tout ça peut engendrer une perte de confiance, de la timidité, parfois même de l’agressivité – pour masquer son malaise. Un enfant malentendant n’ose pas toujours dire qu’il n’a pas compris. Alors, il fait semblant, ou s’éteint.
Et puis, il y a l’inattendu : la sécurité. Un enfant qui n’entend pas bien ne perçoit pas toujours les dangers (klaxon, voiture qui approche, avertissement d’un adulte). On oublie à quel point notre sécurité dépend de nos oreilles – entendre, c’est souvent anticiper.
Une anecdote : une institutrice confiait que certains élèves, “en difficulté scolaire” selon les bilans, se sont métamorphosés après un simple traitement ORL. Tout tenait à ça. Une otite chronique, jamais soignée, qui bouchait tout. D’où l’importance de consulter dès qu’un doute persiste, même minime.
Autre aspect : les situations passagères (comme une rhino, une otite, un bouchon) perturbent l’ouïe de manière invisible. L’enfant entend “dans l’eau”. Imaginez, une dictée : s’il rate une consigne, tout s’effondre. Là encore, c’est souvent aux alentours de Liège, ou dans toute famille, que l’on connaît une histoire de ce type. Tout le monde y gagne à rester vigilant.
La question du dépistage précoce est donc capitale. La bonne nouvelle ? Même détectée sur le tard, une surdité se rattrape. L’enfant s’adapte de façon incroyable – si tout le monde suit. On rectifie, on stimule, on équipe (aides auditives, orthophonie…). Le cerveau reste plastique jusqu’à l’adolescence.
Enfin, dans la vie de tous les jours, la malentendance peut s’infiltrer dans toutes les dimensions : sensibilité aux bruits forts, fatigue en société, difficulté à localiser la source d’un bruit… D’où la nécessité de prêter attention à la moindre alerte. La prévention, ici, c’est le nerf de la guerre.
Gardez en tête que l’audition ne se soigne pas toujours par un simple médicament. Parfois, il faut plusieurs rendez-vous, un suivi, du temps. Mais sauver ou améliorer l’audition, c’est littéralement changer la vie d’un enfant, de toute une famille. Plus la prise en charge est rapide, mieux c’est.
Vous l’avez peut-être déjà entendu : méfiez-vous des “je vais attendre, ça va passer.” L’oreille, elle, demande qu’on prenne le temps de vérifier. Beaucoup de parents se posent la question : “Dois-je faire tester mon enfant ?” Dès que la question se pose (babillage absent, retard de langue, otites à répétition…), la règle est claire : il faut vérifier.
Heureusement, il existe aujourd’hui des tests fiables, indolores, rapides, qui permettent de savoir si un enfant entend bien – à la maison comme au cabinet ORL. On les passe l’un après l’autre, un peu comme on vérifie les lumières d’une voiture avant de prendre la route.
À la maison, certains indices peuvent se glaner facilement. Asseyez-vous derrière votre enfant, dites-lui des mots simples. Regarde-t-il vers vous, ou reste-t-il impassible ? Tentez de faire du bruit d’un côté puis de l’autre (clés, téléphone). Observez : tourne-t-il la tête ? Poursuivez avec de petites consignes à voix basse pendant qu’il ne vous regarde pas. L’enfant semble-t-il surpris ? Ce n’est pas un test médical, mais une première alerte. Faites aussi attention à son comportement avec les écrans, ou avec les camarades. Dans le doute, on consulte – parce que, soyons francs, à la maison, ce n’est pas possible d’être certain du résultat.
En cabinet, le dépistage s’affine. Le plus petit test, c’est l’otoémission acoustique. Il s’agit d’un petit embout placé dans l’oreille, qui envoie un son. L’oreille interne réagit; on mesure la réponse. C’est ce que l’on fait généralement à la maternité, pour le tout-petit. Ce test a révolutionné le dépistage en Belgique, en permettant de repérer des troubles invisibles à l’œil nu. En cas d’anomalie, d’autres examens prennent le relais.
L’audiométrie comportementale est le test-phare pour les plus grands. L’enfant est placé dans une cabine insonorisée, et doit lever la main ou appuyer sur un bouton dès qu’il entend un son. Cela permet de repérer une surdité même minime. Le spécialiste module les fréquences, les volumes. Cela permet de cibler précisément le souci : est-ce sur les sons graves, aigus, des deux côtés ?
Il existe aussi l’audiométrie vocale, qui consiste à répéter des mots ou des phrases. Cela permet de tester la compréhension. Pour les plus petits, il s’agit de jeux sonores : “mets l’animal dans la boîte quand tu entends le bruit”. Le but ? Rendre l’examen aussi naturel et ludique que possible.
Un élément capital : ces examens ne sont pas douloureux. Ils n’inquiètent que très rarement les enfants, car tout est mis en place pour qu’ils s’amusent ou se rassurent. Le spécialiste peut aussi inspecter le tympan, tester sa mobilité avec un appareil appelé tympanomètre. Utile en cas d’otites à répétition ou de suspicion de liquide derrière le tympan.
En cas de suspicion de surdité profonde, d’autres examens (potentiels évoqués auditifs) peuvent compléter le bilan, souvent en hôpital ou dans un centre spécialisé.
Et après ? Un diagnostic posé n’aboutit pas forcément à un appareil auditif. Tout dépend de la nature du trouble. Parfois, il s’agit simplement d’attendre la fin d’une otite, de retirer un bouchon, de traiter une rhinopharyngite. Chez d’autres, un appareillage ou un accompagnement orthophonique s’impose. Tout l’art du médecin est de cibler la cause et la solution sur mesure.
Le saviez-vous ? La majorité des diagnostics de surdité infantile sont posés AVANT 2 ans quand le dépistage est systématique. Un vrai progrès. Mais la vigilance est de mise tout au long de la scolarité, car certains troubles n’apparaissent que plus tard (après une infection, un traumatisme sonore, etc.).
D’un point de vue pratique, prenez rendez-vous dès que vous avez le moindre soupçon. Un test ou l’avis d’un ORL, ce n’est jamais en trop.
On le sait : le doute ronge. Nombre de familles se disent “Je ne veux pas en faire trop, ce doit être une passade.” Mais, pour l’audition, l’attente peut coûter cher. Le bon réflexe : consulter sans traîner – quitte à s’entendre dire “ras, tout va bien.”
Première étape : discuter avec l’entourage. Demandez à la nounou ou à l’enseignant s’ils ont remarqué quelque chose. Parfois, un détail vous a échappé (difficultés à suivre à l’école, à comprendre des consignes, à participer dans le groupe). Croiser les regards, c’est précieux.
Puis, prendre rendez-vous avec votre médecin généraliste. Il pourra tester rapidement l’état du tympan, vérifier l’absence d’infection ou de bouchon. Mais seul un spécialiste ORL peut réaliser un bilan complet (dépistage auditif, audiométrie, tests spécifiques). Certains centres proposent même des consultations dédiées à l’enfant, pour éviter l’attente et la peur du “grand hôpital”.
N’oubliez jamais : prendre les devants, c’est éviter des conséquences durables. L’ouïe non traitée bloque non seulement la parole, mais aussi l’ouverture aux autres, et même l’autonomie future. Certains adultes se souviennent encore de leur timidité extrême, qui tenait à un simple souci d’oreille ignoré.
Après le bilan, le spécialiste explique. S’il y a trouble, il propose un accompagnement personnalisé. Parfois, il s’agit juste de contrôler régulièrement (exemple : otites séreuses). D’autres fois, un traitement médical est nécessaire. Plus rarement – mais ça existe – un appareil auditif est envisagé. Aujourd’hui, ceux-ci sont de plus en plus discrets, adaptatifs, même chez l’enfant en bas-âge. Un suivi orthophonique complète souvent la prise en charge, pour booster le langage et la confiance. Si tout va bien ? On reste vigilant, surtout lors des rhumes, des épisodes d’otites, ou après une infection virale ou bactérienne. L’ouïe peut fluctuer sans prévenir.
À noter, pour les familles résidant aux alentours de Liège, il existe plusieurs centres spécialisés qui proposent ces bilans. Mais la règle est la même partout : en cas de doute, il ne faut pas craindre de consulter, même pour une simple vérification. Un diagnostic rapide, c’est souvent une multitude de soucis évités par la suite.
Et l’école dans tout ça ? Si un trouble de l’audition est confirmé, votre enfant peut bénéficier d’aides spécifiques (matériel adapté, prise en compte par l’enseignant…). N’hésitez pas à mobiliser l’équipe éducative : plus votre enfant sera entouré, plus il progressera vite, tant sur le plan scolaire que social.
Dernier conseil : expliquez toujours à votre enfant ce qui se passe. Un petit, même bébé, sent si on s’inquiète pour lui. Parler, rassurer, montrer que ce n’est pas grave, que beaucoup d’enfants passent par là… Cela aide l’enfant à accepter un éventuel parcours “différent”. On parle souvent de super-pouvoirs chez les petits équipés d’appareils : ils entendent des sons que d’autres n’imaginent pas.
N’oubliez pas non plus de prendre soin des oreilles, au quotidien. Évitez l’écoute à fond du casque, protégez les oreilles durant les concerts, traitez vite les rhumes et otites… En un mot, soyez le gardien de l’ouïe de votre enfant. Car une oreille saine, c’est la promesse d’un avenir plus serein, tant pour l’enfant que pour ses proches.
Observez s’il réagit aux bruits forts, tourne la tête vers votre voix ou babille à partir de six mois. S’il ne montre pas ces réactions, prenez rendez-vous rapidement pour un dépistage auditif chez un ORL. La détection précoce est essentielle pour éviter les retards de langage.
Après une otite, du liquide peut rester derrière le tympan, ce qui “bouche” l’audition de façon temporaire. Cette gêne auditive disparaît souvent en quelques semaines, mais un contrôle médical reste important pour vérifier que tout est bien revenu à la normale.
En cas de doute (retard de langage, difficultés à l’école, otites fréquentes), il est conseillé de consulter sans attendre. Les dépistages sont recommandés dès la naissance, puis tout au long de l’enfance, surtout lors d’apparition de nouveaux symptômes ou après une maladie ORL.
Oui, au moindre doute (même léger), un bilan ORL permet de trancher rapidement. Un examen simple et sans douleur vaut mieux qu’un retard de diagnostic, car chaque mois compte pour le développement de l’enfant.
Pediatric hearing loss: diagnosis, treatment, and prevention. Ruben RJ. Pediatrics, 1999. Cet article souligne l’importance du diagnostic précoce des troubles auditifs chez l’enfant pour limiter les impacts sur le langage.
Hearing impairment in children: diagnosis and management. Morton CC, Nance WE. Lancet, 2006. Un point complet sur les méthodes actuelles de dépistage et de traitement des surdités infantiles.
Universal newborn hearing screening: systematic review to update the 2001 US Preventive Services Task Force Recommendation. Pimperton H, Kennedy CR. Pediatrics, 2012. Cette revue prouve le bénéfice du dépistage néonatal systématique pour améliorer le pronostic des enfants malentendants.
Early identification and interventions for infants with hearing loss. Yoshinaga-Itano C. Pediatrics, 2003. L’auteur démontre que des interventions précoces permettent de réduire significativement les retards de langage chez l’enfant sourd.