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Comment renforcer la confiance en soi chez l'enfant ?Psy Enfant - Ado

Confiance en soi chez l’enfant : pourquoi un suivi en psychologie aide vraiment ?

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Confiance en soi chez l’enfant : c’est, on le sait, un mot qui revient souvent lors des réunions avec les profs, des discussions avec d’autres parents ou en consultation chez le pédiatre. Mais que cache-t-il vraiment ? Pourquoi certains enfants osent participer en classe, essayer de nouvelles activités, relever la tête face aux difficultés, alors que d’autres, au contraire, semblent se cacher dans leur coquille ? Si vous lisez ces lignes, c’est peut-être parce que vous sentez justement que votre enfant manque d’assurance, hésite, peine à affronter les petits défis du quotidien. Cette confiance en soi, elle ne tombe pas du ciel. Pas plus qu’une graine ne pousse sans la bonne terre, un peu d’eau et du soleil.

Pour certains, oui, tout coule de source. Pour la majorité, c’est un chemin. Et, parfois, ce chemin nécessite un coup de pouce venant de la psychologie de l’enfant. Vous vous demandez pourquoi faire appel à un psychologue aiderait vraiment ? Cet article est là pour éclairer justement ce sujet bien précis : en quoi un suivi psychologique peut transformer la façon dont les enfants se perçoivent… et le monde autour.

Comment reconnaitre un manque de confiance en soi chez l’enfant ?

Ce n’est pas toujours évident. Beaucoup de parents passent à côté, pensant que la timidité ou la réserve sont simplement des traits de caractère. Pourtant, le manque de confiance en soi chez l’enfant laisse souvent des indices, comme un fil rouge que l’on retrouve, épisode après épisode, dans différentes situations de la vie quotidienne.

Voyez-vous parfois votre enfant baisser les yeux dès qu’on lui adresse la parole ? Ou refuser catégoriquement de s’essayer à une nouvelle activité, par peur de se tromper ? D’autres indices sont plus discrets : un enfant qui s’excuse sans arrêt, qui juge ses propres dessins, qui souffle “je n’y arrive jamais”, ou qui demande mille fois l’avis d’un adulte sur le moindre geste. Le manque de sécurité intérieure s’exprime différemment selon chacun, mais il a toujours ce point commun : le doute constant, la peur de mal faire.

Parfois, ce manque se cache derrière des attitudes inattendues. Un petit “clown” de la classe peut en réalité camoufler ses insécurités derrière les rires. Un adolescent qui fait preuve d’arrogance ou de provocation tente parfois de masquer sa réelle fragilité intérieure. Ne vous fiez donc pas toujours aux apparences !

Selon les dernières études, près de 30% des enfants scolarisés disent manquer de confiance en eux “souvent ou tout le temps”. Chez les ados, ce chiffre bondit encore. C’est énorme. Ce n’est pas qu’un simple trac passager : c’est un filtre sur la vie, une manière de la percevoir comme semée d’obstacles insurmontables.

Vous vous souvenez d’un moment à votre âge, où lever la main ou donner la bonne réponse semblait une épreuve aussi difficile qu’un saut à la perche ? Pour l’enfant en manque d’assurance, la vie de tous les jours, c’est un peu ça… mais tout le temps.

Heureusement, il existe des solutions. La psychologie de l’enfant offre tout un éventail d’outils pour repérer, comprendre, et renforcer les “muscles” de la confiance en soi, un peu comme un coach accompagne un sportif débutant vers la victoire.

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Pourquoi l’accompagnement psychologique soutient le développement de la confiance en soi ?

Un enfant naît avec un potentiel. Mais la confiance, elle, s’apprend, se construit par l’expérience et le dialogue avec l’entourage. Alors pourquoi faire appel à un spécialiste ? Parce que, très souvent, les parents, aussi aimants et attentifs soient-ils, manquent justement de recul ou d’outils concrets pour aider leur enfant dans ce domaine-là.

Imaginons : au début, c’est un petit doute discret. “Maman, j’ai peur d’aller à la piscine, et si je me noie ?” Plus tard, le doute s’incruste. “Papa, tu crois que je vais réussir à l’examen ?”. Puis, tout devient occasion d’angoisse et de repli. Sans intervention, parfois la boule grandit, jusque dans l’adolescence et même l’âge adulte.

Le psychologue, lui, voit tout cela à travers un prisme bien particulier : celui de la neutralité. Ni parent, ni enseignant, il n’a pas d’attentes, n’est pas là pour juger. Il accueille, tout simplement (non, ce n’est pas un cliché), ce qu’amène l’enfant ou l’ado. C’est d’ailleurs bien plus difficile que ça en a l’air. Car il faut du temps, et une expertise certaine, pour que l’enfant ose dire “je n’y arrive pas”, puis, peu à peu, “j’ai envie d’y arriver”.

La psychologie infantile moderne offre aujourd’hui des outils sur-mesure : jeux de rôle, dessins, discussion autour des émotions, techniques de relaxation, et même tests spécifiques lorsque c’est nécessaire. Certains psychologues, comme Mme Ariane Humblet, travaillent ainsi à identifier précisément où et comment se situe la faille de confiance, afin d’apporter des solutions adaptées à chaque enfant.

Aux alentours de Liège, nombreux sont les parents qui consultent, souvent parce que les difficultés scolaires ou relationnelles deviennent trop lourdes. Mais le suivi psychologique n’est pas réservé aux cas “urgents” ou “graves”. Un simple accompagnement ponctuel peut faire toute la différence pour remettre en route une spirale positive.

Précisons-le : le but n’est pas de “changer” l’enfant, de le transformer en super-héros. L’objectif, c’est de l’aider à mieux comprendre ses émotions, reconnaître ses forces, et apprendre à composer – petit à petit – avec ses faiblesses. Bref, à s’aimer, même imparfait.

Chez le jeune enfant et l’adolescent : des besoins différents, un même enjeu

Pour un petit de six ans, la confiance se tisse au fil des encouragements reçus. Ses premières victoires – apprendre à faire du vélo, réussir un puzzle compliqué – laissent une marque. L’adolescent, lui, fait face à des défis bien différents : acceptation par les autres, affirmation, gestion de la peur du regard, et quête d’identité. Mais le fond de l’histoire reste le même.

Le psychologue adapte ses outils selon l’âge, car un adolescent ne réagira pas comme un enfant de maternelle. Il faudra parfois utiliser la discussion, parfois des supports artistiques, ou même des activités concrètes pour briser la glace et aborder les vrais sujets.

L’intervention précoce est souvent la clé. Plus la confiance s’use, plus il est difficile de la “réparer”. Mais rien n’est jamais perdu : notre cerveau, et surtout celui des enfants, garde une incroyable capacité à renaître.

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En savoir plus sur les tests en psychologie de l’enfant

Psychologue – Mme Ariane Humblet

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Quelles sont les méthodes utilisées par le psychologue pour renforcer la confiance en soi ?

Chaque enfant est unique. Il n’existe pas de recette magique à appliquer partout, mais plutôt un panel de techniques que le psychologue adapte selon les besoins. Imaginez un artisan façonnant un objet avec patience et doigté, en modelant au fil de la rencontre une démarche qui ressemble à l’enfant et l’apaise.

Quand le petit ou l’ado vient en séance, il ne s’agit jamais d‘“allonger sur un divan et d’écouter”. La séance peut commencer par un dessin, un jeu de cartes, ou tout simplement une discussion informelle. Le professionnel va observer, écouter, questionner : “Est-ce difficile pour toi de demander de l’aide ?”, “As-tu peur de décevoir quelqu’un ?”.

Parmi les méthodes éprouvées, on retrouve :

  • Le travail sur les pensées : repérer les idées négatives, les croyances qui minent (“de toute façon, je suis nul, je n’y arriverai jamais”).
  • La dédramatisation de l’échec : apprendre que rater fait partie du chemin. Tous les champions ont essuyé des défaites, non ?
  • L’identification des réussites, même minuscules.
  • L’entraînement à l’affirmation de soi : oser dire non, poser une question, s’exprimer devant les autres.
  • La valorisation de l’effort, pas seulement du résultat.

Un psychologue ne fait pas tout, seul, dans son coin. Il place aussi, quand c’est possible, les parents et parfois l’école au centre du processus. Comment ? En partageant des techniques, des astuces, et parfois des “petites missions” à réaliser entre les séances. C’est un travail d’équipe. Personne n’avance vraiment isolé dans sa bulle.

Un exemple concret ? Anna, 10 ans, ne supportait plus les compétitions sportives. À la moindre erreur, elle pleurait, voulait tout abandonner. Doucement, au fil des rendez-vous, avec des exercices adaptés, elle a appris à valoriser les progrès, à partager ses peurs sans honte. Aujourd’hui, elle ose, même si elle ne gagne pas à chaque fois. C’est une victoire, et pas des moindres !

Un autre outil précieux : l’apprentissage des émotions. De nombreux enfants en Belgique souffrent de ne pas savoir mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. Le psychologue va alors travailler sur le vocabulaire émotionnel : foncer tête baissée dans la tristesse, apprivoiser la colère, identifier la peur… et comprendre tout simplement que ces émotions ne font pas d’eux des “mauvais” enfants.

Dans certains cas, un test psychologique – par exemple un test de QI – peut permettre d’écarter d’autres difficultés (déficits d’attention, troubles spécifiques…) ou d’ajuster l’accompagnement. Mais l’essentiel reste la relation : c’est ce socle-là qui permet à l’enfant de retrouver l’envie… et l’élan.

Quels bénéfices concrets du suivi psychologique pour l’enfant et la famille ?

On parle souvent de “mieux-être”, d’“accompagnement”, mais concrètement, qu’apporte un suivi en psychologie centré sur la confiance en soi ? Des changements étonnants, parfois rapides, parfois lents : chaque progrès, même minime, fait boule de neige. Un enfant qui ose demander de l’aide, qui ne se traite plus de “nul”, c’est bien plus qu’une simple transformation de vocabulaire. C’est le début d’un regard neuf sur le monde.

Pour la famille aussi, la différence est majeure. Finies les tensions à répétition, les incompréhensions autour des devoirs, des conflits pour chaque nouveauté. Quand l’enfant va mieux, tout le cercle familial en bénéficie. Les parents, parfois anxieux ou dépassés face au repli de leur enfant, retrouvent leur place et leur énergie : ça change tout !

Un chiffre parlant : en moyenne, selon plusieurs études européennes, 70 % des enfants qui entament un suivi psychologique voient leur confiance en soi “significativement” renforcée après quelques mois. Ce n’est pas un miracle. C’est le fruit d’un vrai travail d’équipe.

À Liège, certains enfants qui ont retrouvé confiance après un suivi psychologique témoignent : “Maintenant, je peux dire que je suis fière de moi, même si je ne réussis pas toujours”. Impossible de ne pas sourire en les entendant.

Enfin, la confiance acquise est une protection pour l’avenir. Ce n’est pas “juste” pour réussir à l’école ou se faire des amis : c’est la base de toute future autonomie, de la résilience face aux difficultés, du bien-être mental à l’âge adulte. Un peu comme raccrocher une bicyclette au mur du garage : même si elle ne sert pas tout de suite, elle sera là, solide, pour tous les trajets à venir.

La clé ? Rester à l’écoute, faire confiance au processus, et éviter la pression. Il ne s’agit pas de courir après la perfection : une bonne estime de soi, c’est déjà une victoire.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si mon enfant manque de confiance en soi ?

Certains signes sont révélateurs : difficulté à prendre des initiatives, peur constante de l’échec, critiques excessives envers lui-même. Si ces comportements persistent et entravent son quotidien, il est important d’en parler avec un professionnel.

Pourquoi consulter un psychologue pour renforcer la confiance en soi de mon enfant ?

Le psychologue dispose d’outils adaptés pour aider l’enfant à dépasser ses peurs et croyances limitantes. Un accompagnement ciblé permet souvent des progrès visibles, à l’école comme à la maison.

Quand le manque de confiance en soi devient-il inquiétant ?

Lorsqu’il bloque l’enfant dans ses apprentissages, ses relations, ou entraine de l’isolement, de la tristesse durable ou des somatisations, il est recommandé de consulter sans attendre. Plus l’intervention est précoce, plus elle est efficace.

Faut-il impliquer les parents dans le suivi psychologique ?

Oui, leur engagement est un facteur clé : les psychologues impliquent souvent la famille pour renforcer les acquis de la thérapie et instaurer un climat de confiance au quotidien.

Références scientifiques

Baumeister, R. F., Campbell, J. D., Krueger, J. I., & Vohs, K. D. (2003). Does High Self-Esteem Cause Better Performance, Interpersonal Success, Happiness, or Healthier Lifestyles? Psychological Science in the Public Interest, 4(1). Résumé : Cette méta-analyse étudie l’impact de l’estime de soi sur la réussite scolaire et sociale chez les jeunes.

Rubie-Davies, C. M., Hattie, J., & Hamilton, R. (2006). Expecting the Best for Students: Teacher Expectations and Academic Outcomes. British Journal of Educational Psychology, 76(3). Résumé : Les attentes des enseignants influent sur la confiance en soi et la réussite scolaire des enfants.

Barendse, M. E., et al. (2020). Longitudinal change in adolescent well-being: A systematic review. Child and Adolescent Psychiatry and Mental Health, 14(1). Résumé : La qualité du soutien psychologique est liée à une amélioration du bien-être et de l’estime de soi chez l’adolescent.

Dweck, C.S. (2006). Mindset: The New Psychology of Success. Random House. Résumé : Explique le rôle de la mentalité de croissance dans le développement de la confiance et de la réussite infantile.

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