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Comment reconnaître un vaginisme et apprendre à en parler ?Sexologue Mme Bauwens

Comment reconnaître un vaginisme et apprendre à en parler ?

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

Le vaginisme. Derrière ce mot compliqué, une réalité parfois invisible et souvent silencieuse. Mais si vous lisez ces lignes, c’est que le sujet vous interpelle. Peut-être parce que, sans toujours le reconnaître, il plane comme une ombre sur votre intimité ou celle de votre couple. Parlons-en sans détour, comme on parlerait à une amie autour d’un café à Liège, ou au cabinet d’une sexologue à Esneux. Car comprendre ce qu’est le vaginisme, c’est déjà franchir un premier pas vers le mieux-être. Vous êtes prêtes, prêts ? Plongeons.

Qu’est-ce que le vaginisme ? Symptômes, causes et idées reçues

Le vaginisme est un trouble sexologique. Il touche principalement les femmes, mais, étonnamment, peu en parlent. Il s’agit d’une contraction involontaire des muscles du périnée, particulièrement ceux autour de l’entrée du vagin. Cette réaction musculaire, c’est un peu comme un réflexe de défense : on essaie, le corps dit non. Impossible alors – ou très douloureux – de pénétrer ; que ce soit lors d’un rapport sexuel, d’un examen gynécologique ou même à l’insertion d’un tampon.

Les études montrent que le vaginisme concerne entre 1 à 7% des femmes, selon les sources (parfois plus, parfois moins, car la gêne à en parler fausse les chiffres). Mais derrière les statistiques, il y a des vécus. Ceux d’une jeune femme qui n’ose pas consulter en Belgique, de celle qui pense "c’est dans ma tête" ou d’un couple qui n’ose plus se toucher…

On distingue deux formes principales :

  • Vaginisme primaire : présent depuis toujours, la pénétration n’a jamais été possible
  • Vaginisme secondaire : apparaît après une période de sexualité sans problème. Suite à un événement, un choc, un changement corporel…

Les symptômes ne sont pas seulement physiques. Ils s’accompagnent souvent de peurs (peur de la douleur par exemple), de honte, d’angoisses de ne "pas être normale", de conflits de couple etc.

Mais au fond, pourquoi ce réflexe de défense existe-t-il ? Parfois, le corps envoie un signal d’alarme là où l’esprit croyait tout contrôler. Les causes sont souvent complexes, multi-factorielles :

  • Facteurs psychologiques (peur de la douleur, anxiété, éducation stricte, traumatismes)
  • Facteurs relationnels (conflits de couple, pression de performance, attentes non partagées)
  • Facteurs médicaux (sécheresse vaginale, infections, maladies, interventions chirurgicales…)

Mais… il n’y a pas de culpabilité à avoir ! Le vaginisme n’est ni une faiblesse, ni une punition. C’est une réaction automatique comme une alarme qu’on n’aurait pas programmée, mais qui retentit dès qu’on approche d’un seuil interdit.

Ça peut arriver à n’importe qui, à n’importe quel âge. Les jeunes femmes, comme les femmes d’âge mûr, peuvent traverser cette difficulté. Certaines l’expérimentent juste avant leur première fois, d’autres après un accouchement ou un traumatisme. Il y a autant d’histoires que de femmes.

Les idées reçues sur le vaginisme sont coriaces : "Ce n’est que dans la tête !" ou "Il suffit de se détendre". Si seulement c’était si facile. Cela revient à dire à quelqu’un qui fait une crise de panique : "Respire, ça va passer !" Or, il s’agit vraiment de contractures musculaires automatiques mêlées à une réponse émotionnelle profonde.

Vous vous reconnaissez peut-être dans ces mots. Ou alors, vous pensez à votre partenaire… Quoi qu’il en soit, il existe des solutions, et surtout, il est possible de surmonter le vaginisme et d’en parler.

Pour approfondir la compréhension psychosexuelle, vous pouvez consulter cette ressource sur la gestion de l'anxiété et la sexualité.

Comment reconnaître un vaginisme et casser le tabou ?

Comment savoir s’il s’agit de vaginisme ou d’autre chose ? Après tout, tout n’est pas toujours blanc ou noir dans la sphère de la sexualité féminine. Un inconfort passager ne signe pas forcément un trouble. Mais certains signes ne trompent pas :

  • La pénétration (sexuelle, médicale ou hygiénique) est difficile, voire impossible
  • Vous ressentez une douleur intense dès qu’on tente la pénétration
  • Votre corps se contracte involontairement, alors que la tête dit "oui"
  • La simple idée d’un examen gynécologique génère une peur disproportionnée
  • Dans les couples, l’évitement, la culpabilité et la frustration s’installent petit à petit

Attention, le vaginisme n’est pas la même chose que la dyspareunie (douleurs sexuelles). Il y a une barrière franche, mécanique, qui empêche la pénétration ou la rend quasi impossible. Ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas de désir. Bien au contraire : de nombreuses femmes concernées par le vaginisme ont une libido forte. Elles souhaitent des rapports, mais… leur corps tire le frein à main.

Comment vérifier ? Seul un professionnel peut établir ce diagnostic. Parfois, la prise de conscience naît lors d’un examen médical ou d’un échec récurrent lors des rapports. Certaines personnes, perdues, tentent d’innombrables astuces : lubrifiants, relaxation, alcool, positions… En vain. Quand la contraction est là, rien ne passe.

S’insinue alors une honte difficile à partager. On évite le sujet. Parler du vaginisme, c’est souvent plus difficile que le vécu lui-même. Vous avez l’impression de porter une étiquette : “femme inaccessible”, “bloquée”, “anormale”. Ce qui est, soyons clairs, une fausse croyance.

Rompre le silence, c’est déjà commencer à guérir. Mais à qui en parler ?

À son partenaire ? À un médecin ? À une sexologue à Esneux ou aux alentours de Liège ? Ce n'est pas évident d’oser, surtout quand on ne met pas encore de mot. Pourtant, oser mettre le mot “vaginisme” sur ce que vous vivez allège déjà le fardeau psychologique. Saviez-vous qu’en moyenne, une femme attend entre deux et cinq ans avant de consulter pour un souci de pénétration ? Autant d’années à douter de soi, à adopter des stratégies d’évitement, à souffrir en silence.

Dans la majorité des cas, c’est lors d’une grossesse, d’un projet de bébé, ou d’un examen gynécologique que les langues se délient enfin. Parce qu’il n’y a plus d’échappatoire. Parce qu’il faut, tout simplement, avancer.

Casser le tabou, ça peut être commencer par écrire ce que vous ressentez, ou parler à une amie bienveillante. Parfois aussi, lire des témoignages aide à lever la culpabilité. Si le besoin se fait sentir, des spécialistes, comme Sabrina Bauwens, sexologue à Esneux, sont là pour vous écouter sans jugement ni a priori.

Qu’en est-il du couple ? Le vaginisme ne concerne pas seulement la femme, mais aussi le ou la partenaire. La difficulté de pénétration peut vite s’immiscer dans la vie de couple comme un poison lent : doutes, malentendus, reproches ("C’est moi le problème ? ", "Tu ne veux plus de moi ?").

Parfois, les relations se raréfient, la tendresse laisse place à l’évitement… Si le couple n’en parle pas, le non-dit grandit. Mais oser mettre des mots, c’est désamorcer la bombe à retardement et préserver la relation.

Vous reconnaître dans ce portrait ne fait pas de vous une personne "défaillante". Au contraire. Vous avez le courage de vous interroger, de vous informer et, peut-être, de consulter.

Pour aller plus loin sur la question, découvrez cet article sur les solutions pour vaincre le vaginisme avec une sexologue à Liège.

Pourquoi consulter une sexologue et comment se passe l’accompagnement ?

Vous vous demandez : "Quand dois-je consulter ?" ou "À quoi sert la consultation chez une sexologue pour ce problème ?" La réponse est simple : quand le vaginisme commence à peser sur votre vie, votre couple, votre estime de vous-même. Et ce, peu importe votre âge. Il n’y a pas de timing parfait, juste le vôtre.

L'accompagnement se fait toujours dans l’écoute et la bienveillance. Oubliez l’image des séances formelles où l’on vous juge. Ici, aucune question n’est taboue. Au contraire, tout commence par la parole, parfois difficile à poser, parfois en larmes, mais souvent libératrice.

Voici comment s’organise généralement la prise en charge :

Le premier rendez-vous : poser les mots, comprendre l’histoire

Le premier contact dure généralement une heure. On prend le temps d’écouter. Pas de jugement, pas de pression. Vous parlez de votre ressenti, de vos peurs, de votre parcours, de votre sexualité. Rien n’est imposé.

Souvent, les femmes arrivent la boule au ventre, persuadées "que tout est fichu". Puis les faits se racontent maladroitement : "Je n’arrive pas…", "Ça coince…", "J’ai mal…" Parfois, c’est le ou la partenaire qui accompagne. Et puis, tout doucement, les choses se démêlent. Le professionnel va examiner – avec votre accord – votre histoire, vos essais, vos peurs, le contexte médical aussi.

Sexologue – Mme Sabrina Bauwens

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33

En parallèle, si besoin, un bilan gynécologique peut être demandé pour écarter toute cause organique. En effet, certaines douleurs ou contractures viennent d’infections, de cicatrices (épisiotomie, césarienne), de maladies (endométriose, lichen scléreux, etc.). Mais souvent, tout est normal à l’examen. Ce qui confirme que le problème est d’ordre fonctionnel, émotionnel, ou relationnel.

Le diagnostic de vaginisme est encore trop peu posé alors que c’est l’une des causes de difficultés sexuelles féminines les plus fréquentes aux alentours de Liège. Beaucoup de praticiens pensent d’abord à des causes purement médicales. La formation en sexologie n’est pas systématique en médecine générale ou en gynécologie. Ne soyez donc pas étonnée si, parfois, il faut insister pour que votre plainte soit entendue.

Durant cet accompagnement, la sexologue vise à :

  • Déculpabiliser et rompre le cercle vicieux de la peur/douleur/coupure
  • Redonner confiance en son corps, à son rythme
  • Travailler sur la relaxation des muscles périnéaux
  • Assouplir les croyances négatives avec des exercices adaptés
  • Impliquer, au besoin, le ou la partenaire dans le processus

La thérapie se fait souvent avec des outils concrets. Un peu comme rééduquer un muscle "en grève". Avec douceur : techniques de respiration, exercices de Kegel, désensibilisation, usage de dilatateurs vaginaux graduels, imagerie mentale, massages périnéaux, etc. Ce sont des exercices à reproduire à la maison, toujours sans douleur et respectant vos limites.

Vous vous sentez isolée dans ce vécu ? Sachez que vous n’êtes pas seule. Des centaines de femmes, chaque année, consultent pour cette raison en Belgique. À Liège, plusieurs cabinets de sexologie (dont celui de Sabrina Bauwens) proposent une écoute ciblée, de qualité et totalement confidentielle.

La durée de la prise en charge dépend de chaque histoire. Certains progrès sont rapides – en quelques séances –, pour d’autres le chemin est plus long. Ce qui compte, c’est l’accompagnement personnalisé, à votre propre rythme.

Et le couple dans tout cela ? Chez certains, la sexualité semble impossible. Pourtant, réinventer la sexualité sans pénétration est une étape clé. On réexplore les caresses, l’intimité, les zones de plaisir délaissées. Loin du diktat "il faut" ou "ça doit marcher". Il existe une infinité de manières de s’aimer. Une bonne communication à ce moment-là est précieuse. Pour d’autres conseils pratiques, découvrez comment renforcer l’intimité au sein du couple en consultation de sexologie.

Pour ceux qui souhaitent explorer l’aspect psychologique et la notion de pression sociale ou d’image de soi dans le rapport au corps et à la sexualité, vous pouvez consulter cet article sur la dépendance affective et la sexualité.

Parler du vaginisme sans tabou : au quotidien, dans le couple, en société

Le véritable défi, une fois le diagnostic posé, c’est d’apprendre à parler du vaginisme, à mettre le mot, le vôtre, sur ce qui freine. Car, disons-le franchement, la sexualité féminine reste un grand silence. On parle facilement d’éjaculation chez l’homme, moins des soucis féminins. Et pourtant, la gêne, la peur de la pénétration, la contraction involontaire sont des réalités nombreuses.

Dans la vie quotidienne, le vaginisme agit comme un filtre entre soi et l’autre. L’envie d’éluder les discussions intimes. La peur d’être "démasquée". Beaucoup craignent l’incompréhension ("Encore une histoire de nana…") ou la minimisation ("Ça va passer tout seul").

Vous avez peur de parler à votre partenaire ? Voilà quelques conseils éprouvés :

  • Préférez un moment calme, sans enjeu immédiat (ni relation prévue, ni dispute)
  • Choisissez des mots simples : "Ce n’est pas contre toi. J’ai un souci qui me fait peur, qui bloque mon corps sous la douleur, est-ce qu’on en parle ?"
  • Valorisez son soutien, proposez de rencontrer ensemble une sexologue si vous le souhaitez

À l’inverse, pour le partenaire, évitez pression, culpabilité, ou raccourcis. Le vaginisme n’est la faute de personne.

L’entourage peut aussi jouer un rôle-clé. Parfois, confier sa difficulté à une amie de confiance soulage. Car, à bien y regarder, autour de nous, combien de femmes se taisent sur leur souffrance intime pour ne pas briser "l’image parfaite" ? Parler, ce n’est pas chercher la pitié, mais trouver quelques mots justes pour poser sans honte ce que l’on traverse. Vous seriez surprise du nombre de personnes qui s’y retrouvent.

En société, il existe encore beaucoup de jugements. Le vaginisme reste peu abordé dans les médias ou les débats publics. Pourtant, normaliser ces difficultés, c’est aussi permettre une meilleure prise en charge médicale – et plus de compréhension dans le quotidien. En parler, c’est agir contre l’isolement, briser la spirale de la solitude.

Certaines femmes se demandent si elles pourront un jour mener une grossesse à terme (ou même avoir un enfant "naturellement"). Bonne nouvelle : avec une prise en charge progressive, la plupart parviennent à une sexualité épanouie et à des grossesses sans problème. Il n’existe aucun “profil parfait” pour le succès : tout repose sur l’adaptation, la patience, le soutien, la bienveillance, et surtout, la communication.

Le plus important : ne vous comparez pas. Chaque histoire de vaginisme est différente. Vous n’êtes pas seule, même si la société donne l’impression du contraire.

Pour aller plus loin, et savoir comment bénéficier d’une prise en charge du vaginisme à Liège, explorez les ressources mises à disposition par des professionnels reconnus.

FAQ – Questions fréquentes

Comment savoir si je souffre réellement de vaginisme ?

Si la pénétration est impossible ou très douloureuse malgré l’envie, si votre corps se contracte involontairement à chaque tentative, il est probable que vous soyez concernée. Un.e sexologue ou un.e professionnel.le de santé peut confirmer le diagnostic et vous accompagner pour avancer.

Pourquoi le vaginisme apparaît-il plus souvent chez certaines personnes ?

Les causes sont souvent multiples : antécédents de douleurs, éducation stricte, anxiété, traumatismes ou expériences négatives, parfois même sans cause apparente. Il n’existe pas un profil type, mais la pression sociale autour de la performance sexuelle favorise parfois ce trouble.

Faut-il consulter rapidement ou attendre que ça passe ?

Il n’est jamais trop tôt pour consulter. Plus tôt vous mettez des mots sur vos difficultés, plus vite il sera possible de lever les tabous, de comprendre et d’agir avec des outils concrets et bienveillants. Plus on attend, plus la souffrance risque de s’installer au quotidien et dans le couple.

Comment en parler à son ou sa partenaire sans générer une crise ?

Privilégiez l’écoute, la douceur, un moment où la pression n’est pas présente. Dites que vous ressentez une gêne ou une douleur, sans culpabiliser ni vous accuser ni accuser l’autre. Suggérez d’avancer ensemble, éventuellement grâce à l’aide d’un professionnel, et rassurez sur vos sentiments amoureux.

Enfin, n’oubliez jamais que le vaginisme est un trouble fréquent, qui peut être surmonté grâce à une écoute bienveillante, des solutions concrètes et un accompagnement personnalisé. Oser en parler, c’est déjà agir. Et si besoin, l’équipe de Sabrina Bauwens, sexologue à Esneux, vous écoute aux portes de Liège, en toute confidentialité.

Références scientifiques

Borg, C., et al. "Prevalence and characteristics of vaginismus in a population-based survey of French women." European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology, 2019. Étude épidémiologique détaillant les caractéristiques du vaginisme et son impact psycho-social.

Reissing, E. D., Binik, Y. M., & Khalifé, S. "Etiological correlates of vaginismus: Sexual and physical abuse, sexual knowledge, sexual self-schema." Journal of Sex & Marital Therapy, 2003. Cette recherche explore l'influence des antécédents et de la représentation de soi sur le développement du vaginisme.

Ter Kuile, M. M., Weijenborg, P. T., & Spinhoven, P. "Cognitive behaviour therapy for women with lifelong vaginismus: Process and prognostic factors." Behaviour Research and Therapy, 2009. L’article décrit les effets positifs de la thérapie comportementale sur le vaginisme chronique.

Graziottin, A. "The clinical management of vaginismus: An integrative approach." The Journal of Sexual Medicine, 2014. Revue de littérature sur l’évaluation clinique du vaginisme et les stratégies de prise en charge multidisciplinaire.

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