Psy Enfant - AdoPsychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Personne ne rêve de devoir expliquer à son enfant : “Papa et maman vont maintenant vivre séparément”. Pourtant, chaque année, des dizaines de milliers de couples se séparent en Belgique. Beaucoup d’enfants vivent cette expérience comme une tempête intérieure. L’équilibre familial, d’un coup, vacille. On se retrouve à marcher sur des œufs, à chercher comment protéger au mieux la santé mentale de ceux qui comptent le plus. Que peut-on concrètement mettre en place ? Comment le suivi psychologique peut-il adoucir le choc ? Cet article vous prend par la main – parents, proches, éducateurs – et vous guide pas à pas face à ce défi.
On ne gomme pas l’amour, ni les habitudes. Lorsqu’un couple se sépare, le monde connu de l’enfant explose en mille morceaux. Du jour au lendemain, son quotidien change : nouvelles règles, deux maisons, deux armoires, parfois deux écoles. Il n’y a pas que le meuble à vêtements qui se partage, mais son cœur aussi. Les spécialistes en psychologie infantile le répètent : la rupture du couple parental, même lorsqu’elle est menée “dans les règles de l’art”, provoque une cascade d’émotions violentes chez l’enfant. Anxiété, tristesse, colère, sentiment de culpabilité, peur de l’abandon… Autant de vagues émotionnelles qui peuvent s’abattre, parfois sans prévenir.
Imaginez un bateau dans la tempête. Sans boussole, il tangue, il subit. Un enfant privé de repères familiaux, c’est ce bateau balloté. Son cerveau “digère” la séparation différemment selon son âge, sa maturité, son vécu. Chez les plus petits, l’incompréhension domine. Dès 6-7 ans, la culpabilité (“Si j’avais été plus sage, papa serait resté…”) s’infiltre. À l’adolescence, le besoin d’indépendance rend la chose parfois explosive : la colère et le rejet des parents peuvent surgir.
Ne sous-estimez jamais la force de la parole parentale. Ce que vous expliquez, comment vous réagissez, le ton de votre voix… Ces détails sculptent la manière dont l’enfant va intégrer, ou non, cette nouvelle réalité. Enfin, il est fondamental de rappeler que chaque situation familiale est unique. À Liège, en milieu rural ou urbain, certains enfants sont plus résilients que d’autres. Mais tous ont besoin d’un socle sécurisant, sans lequel ils risquent de perdre pied durablement. Un suivi psychologique peut alors s’assimiler à une bouée solide, offerte au bon moment.
“J’aurais préféré le savoir avant”, “On ne m’a rien expliqué, tout a changé d’un coup”… Souvent, les adultes, pris dans leurs propres orages émotionnels, pensent protéger l’enfant en lui cachant la vérité ou en édulcorant le discours. Grave erreur. Si vous attendez le dernier moment, l’enfant le sentira. Il capte les tensions invisibles, les chuchotements tard le soir, les silences appuyés à table. Mieux vaut préparer le terrain et poser des mots, même maladroits, que le laisser dans le flou total.
Mais alors, quelle recette appliquer ? Déjà, retenez une règle d’or : annoncez la séparation en présence des deux parents, sauf en cas de conflit violent. L’enfant a besoin de comprendre que papa et maman restent ses piliers, même s’ils vivent séparés. Un détail qui change tout. N’oubliez pas d’adapter vos mots à son âge. Faites court, pas de roman. Le message essentiel : “Tu n’y es pour rien, tu restes aimé, rien ne va changer dans l’amour qu’on te porte, même si notre vie va à présent s’organiser différemment”.
Anticipez les réactions émotionnelles. Parfois, l’enfant pleure, crie, ou reste de marbre. C’est normal. Il va digérer la nouvelle progressivement, à son rythme. Ne brusquez pas ses émotions. Laissez-lui le temps de poser ses questions, ou de laisser reposer tout cela avant d’en reparler. Si vous sentez que vous déraillez, ne craignez pas d’être accompagné par un professionnel, surtout aux alentours de Liège.
Il n’existe pas de moment parfait. Misez plutôt sur l’honnêteté, la patience, le calme. Une anecdote ? Camille, 12 ans, confie à sa psychologue : “Quand mes parents se sont séparés, ils m’ont expliqué le pourquoi, sans se déchirer devant moi. J’ai quand même pleuré, mais j’ai compris que leur décision ne changerait rien pour moi”. Le rôle du parent dans ces moments ? Rassurer, expliquer, épauler. Comme un phare dans la nuit, vous restez son repère, malgré la houle.
Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Un enfant peut bien évidemment traverser une séparation parentale sans suivi psychologique formel. Mais c’est un pari risqué. Pourquoi ? Parce que l’impact émotionnel est parfois silencieux, parfois différé. Pensée commune : “Ça va passer… il va s’habituer.” Parfois oui, parfois non. On observe chez certains enfants des symptômes en apparence anodins : troubles du sommeil, changements d’appétit, baisse de motivation scolaire, colères soudaines. Souvent, ces signes sont le sommet de l’iceberg.
Le suivi psychologique joue alors ce rôle de détecteur mais aussi de cocon sécurisant. L’enfant y apprend à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Il y découvre que ses émotions n’ont rien d’anormal. Un psychologue qualifié accompagne à son rythme, en respectant sa personnalité : jeu pour les petits, dessins, discussions pour les plus grands. Petit à petit, l’enfant pose ses bagages émotionnels, allège son fardeau. Autant de grains de sable de moins dans la machine.
Un exemple concret ? Un garçon de 8 ans, à la suite de la séparation, se met à mouiller son lit alors qu’il avait dépassé l’âge. Diagnostic : anxiété liée à la peur de perdre le parent avec lequel il ne vit plus. Une thérapie brève, centrée sur la verbalisation et des outils simples, lui a permis en trois mois de retrouver confiance. Autre exemple : une adolescente refuse d’aller chez l’un de ses parents. Ne pas forcer, mais écouter. Le psychologue explore avec elle ce qui coince, restaure la communication, dédramatise l’alternance.
Le suivi psychologique ne cherche jamais à “recoller les morceaux” du couple parental, mais à offrir à l’enfant une zone neutre, sans jugements, où il peut déposer ses peines. Un psy n’est ni magicien ni juge – il est là pour catalyser la résilience naturelle de l’enfant. Cela passe par le jeu, la parole, parfois la médiation parent-enfant. N’ayez pas peur : consulter un spécialiste n’est pas un aveu de faiblesse. C’est le signe d’une maturité parentale, qui ose mettre l’enfant au centre des priorités.
La santé psychique, comme une plante, demande de l’attention régulière. En marge du travail thérapeutique, la famille peut mettre en place des rituels rassurants qui servent de repères à l’enfant. Parmi les outils les plus efficaces : établir un calendrier bien visible, pour qu’il sache chez qui il dort tel ou tel soir. Même pour les tout-petits, les images, les couleurs, facilitent la compréhension du temps. Rien de pire que le sentiment d’incertitude perpétuelle : “Où serai-je demain ?”
Gardez un canal de communication ouvert. Prenez chaque jour un petit moment pour recueillir ses émotions. Posez les questions autrement : “Qu’est-ce qui t’a le plus plu aujourd’hui ?” “Y a-t-il une chose qui t’a rendu triste ou en colère ?” Parfois, la parole vient par ricochet : en cuisinant, en bricolant, ou le soir avant de s’endormir.
Soyez attentif : l’enfant, même jeune, a souvent besoin de sentir qu’on respecte sa relation à l’autre parent. Ne le mettez jamais en position d’arbitre, encore moins de confident pour vos propres peines. Il n’a pas à choisir “son camp”. Ce n’est pas sa guerre, mais celle des adultes. La littérature jeunesse propose de nombreux livres sur ce thème, adaptés à chaque âge. Certains psychologues à Liège recommandent même de les intégrer dans la routine du coucher.
Enfin, n’oubliez jamais la routine : horaires réguliers, objets “doudous” qui circulent entre les deux maisons, appels téléphoniques programmés avec le parent absent. Un petit élément qui paraît anodin (une photo, un jouet préféré dans chaque maison), c’est une ancre, un repère dans l’océan des changements. Si vous hésitez, n’hésitez pas à faire appel à une consultation spécialisée pour bénéficier de conseils adaptés à votre situation. Découvrez des ressources complémentaire à ce sujet dans l’article La pression de la parentalité : apprendre à se déculpabiliser.
C’est la question qui taraude tous les parents. “Suis-je en train d’en faire trop ?” ou, à l’inverse, “Est-ce que j’ai loupé un signal ?” Voici quelques repères pour se décider. S’il existe des indicateurs “classiques” : isolement, tristesse persistante, régressions, troubles alimentaires ou du sommeil, baisse de résultats scolaires, appelez sans tarder. Mais il ne faut pas attendre l’apparition de symptômes graves. Parfois, une simple anxiété ou des questions répétées sur la séparation signalent qu’un accompagnement serait bénéfique. Il s’agit plus de prévention que de réparation.
Vous vous dites : “Mais si l’enfant refuse absolument d’y aller ?” Ne forcez pas, ne dramatisez pas. Proposez simplement, dans un premier temps, une rencontre “pour parler de tout et de rien”. Le psychologue saura, par le biais du jeu et de la douceur, rassurer votre enfant et respecter son rythme.
Les parents eux aussi ont souvent besoin d’écoute. Un rendez-vous de guidance parentale peut être aussi utile qu’une séance pour l’enfant. Se donner les moyens d’adapter la communication familiale, d’apprendre à gérer les conflits, c’est éviter d’en faire porter le fardeau aux plus jeunes. Des outils pratiques (fiches, jeux, calendriers) sont parfois proposés lors de ces consultations, facilement applicables à la maison.
Dans la région de Liège et aux alentours de Liège, il existe un réseau de professionnels formés spécifiquement à la psychologie de l’enfant confronté à la séparation. L’écoute d’un tiers neutre permet souvent d’éviter l’escalade de la détresse. N’attendez pas que la situation empire : mieux vaut prévenir que guérir. Un accompagnement personnalisé favorise le mieux-être de l’enfant, mais aussi celui des parents, qui retrouvent ainsi confiance dans leur “compétence parentale”.
Vous vous demandez peut-être : “Et après ? Combien de temps dure la prise en charge ?” La durée varie selon la situation, mais il ne s’agit jamais de s’engager “à vie”. Quelques séances peuvent parfois suffire à rétablir l’équilibre, à restaurer la confiance familiale. Chaque suivi psychologique est conçu sur-mesure, en harmonie avec votre réalité familiale et les besoins précis de votre enfant.
Comment préparer son enfant à l’annonce d’une séparation parentale ?
Pour bien préparer son enfant, il faut informer ensemble, avec des mots simples, en rassurant sur l’amour et la stabilité que vous offrirez malgré tout. Accompagnez-le dans l’expression de ses émotions, restez à l’écoute de ses réactions et évitez de le placer en situation de juge ou de médiateur entre les deux parents.
Quand consulter un psychologue après une séparation parentale ?
Il vaut mieux consulter dès les premiers signes de mal-être : troubles du sommeil, tristesse prolongée, régression ou repli sur soi. Un accompagnement précoce permet de prévenir l’installation d’une souffrance plus profonde et aide l’enfant à retrouver des repères stables.
Pourquoi enclencher un suivi psychologique pour l’enfant après la séparation ?
Un suivi psychologique offre à l’enfant un espace neutre de parole, sécurisant, pour mettre des mots sur ses émotions et diminuer l’angoisse ou la culpabilité. Cela facilite le retissage de repères dans sa nouvelle vie et améliore la qualité de la relation parent-enfant.
Faut-il inclure les deux parents dans le suivi psychologique de l’enfant ?
Oui, dans la mesure du possible, la participation des deux parents permet une cohérence éducative et rassure l’enfant sur la solidité de ses liens. Le psychologue peut organiser des séances séparées ou ensemble, selon la situation et le vécu familial.
Kelly, J.B., Emery, R.E. Children’s Adjustment Following Divorce: Risk and Resilience Perspectives. Family Relations, 2003. Synthèse sur les facteurs de vulnérabilité et leviers de résilience des enfants post-séparation.
Amato, P.R. The consequences of divorce for adults and children. Journal of Marriage and Family, 2000. Analyse des impacts psychologiques à différents stades de développement.
Lamb, M.E. (Ed.). Noncustodial fathers and their impact on the children. Developmental Psychology, 2012. Étude sur le rôle des liens parentaux post-divorce dans le bien-être de l’enfant.
Lebrun, A., Kapogiannis, D., Parent, S. Comment annoncer la séparation à l’enfant : étude qualitative auprès de familles. Psychologie Française, 2018. Analyse des stratégies parentales d’annonce et impact sur le vécu émotionnel de l’enfant.