Logopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0472 95 90 51
Imaginez un petit garçon face à sa feuille : le cœur battant, la gorge serrée, quelques gouttes de sueur sur le front. Il n’a que 8 ans, mais pour lui, les mathématiques sont une montagne presque infranchissable. Cela vous rappelle votre enfant ? Ou peut-être votre enfance à vous ? Aujourd’hui, la peur des nombres – cette fameuse anxiété mathématique – touche plus d’un élève sur deux. Pourtant, des solutions existent… et elles ne passent pas toujours par l’école ou le soutien scolaire traditionnel.
Parfois, il faut aller chercher ailleurs. Un endroit où l’on apprend différemment. Où l’on prend le temps d’apprivoiser les chiffres, comme on apprivoise un animal craintif. Les séances de logopédie en mathématiques — oui, vous avez bien lu — font partie de ces solutions innovantes qui aident les enfants à dompter leur peur et à retrouver confiance. Comment ? On vous explique tout, preuves à l’appui.
Avant d’envisager des solutions, il faut comprendre : pourquoi tant d’enfants associent les maths à la panique ? Cette anxiété n’est pas qu’une lubie. Dans une classe typique à Liège, la moitié des enfants avouent se sentir perdus devant un problème mathématique un peu complexe. Plusieurs raisons à cela, et aucune n’est un “manque d’intelligence”.
D’abord, il y a le stress de la performance. Les notes, la pression parentale, la volonté de réussir “du premier coup”. Un simple échec, et l’enfant se dit : “je ne suis pas fait pour les maths.” Ce dialogue intérieur, c’est comme une mauvaise pub : il la voit, il la croit, il la répète.
Ensuite, certains enfants rencontrent de vraies difficultés techniques. Un trouble du langage écrit, comme la dyscalculie, agit comme un écran brumeux devant chaque exercice. Les chiffres s’emmêlent, se mélangent, s’effacent. Les mots du problème semblent pleins de pièges. Trop souvent, l’enfant finit par fuir le cahier.
N’oublions pas non plus l’influence des adultes. Qui n’a jamais entendu dans une réunion de parents : “Moi aussi, je n’ai jamais été bon en maths !” ? Cette phrase, lancée en l’air, s’enracine chez l’enfant. Résultat : la croyance que les maths sont “innées” et pas “apprenables”.
Ainsi, l’école peut, sans le vouloir, enfermer certains enfants dans un rôle – celui du nul en maths – qui finira par devenir plus lourd que le cartable lui-même.
Face à cela, la logopédie propose autre chose : prendre le temps de détricoter ces peurs, lettre par lettre, nombre par nombre. Entre l’école et la maison, elle offre un troisième espace, sécurisé.
Alors, concrètement, comment une séance de logopédie en mathématiques se déroule-t-elle ? D’abord, faut évacuer une idée reçue : la logopédie, ce n’est pas seulement pour les problèmes de langage oral. Depuis quelques années, de nombreux logopèdes se sont spécialisés dans le “langage mathématique”, l’accès au sens des nombres, la résolution de problèmes, et tous les petits obstacles qui jalonnent le parcours scolaire.
Une séance ne ressemble pas à un cours magistral. On oublie les grandes lignes d’exercices copiées au tableau. Ici, l’enfant “joue” presque avec les concepts mathématiques. On utilise des matériel concret (cubes, jetons, images, dessins), des histoires, des situations de sa vie quotidienne. Vous avez déjà vu un enfant compter en distribuant des bonbons à ses doudous ? C’est le même principe.
Voici comment cela se passe, étape par étape :
La confiance se construit. C’est comme réparer un vélo rouillé : on graisse, on resserre, on essaye, on tombe parfois, mais on repart – avec un petit bout de confiance en plus.
Et puis, il y a la dimension émotionnelle. Un bon logopède passe plus de temps à encourager que beaucoup d’enseignants n’ont – faute de temps dans une classe bondée.
Bien sûr, chaque enfant est différent. Certains “décollent” en quelques séances, d’autres ont besoin de plusieurs mois. Mais le point commun, c’est l’amélioration visible du rapport à la matière : moins de larmes, plus de curiosité, de fierté (même pour une addition réussie !). Les maths redeviennent un jeu, ou une devinette, au lieu d’un monstre.
Les études commencent à être claires : travailler la confiance en maths, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité. En Belgique, 22% des enfants des écoles primaires ont déjà parlé à leur médecin, leur professeur, ou un spécialiste de leur peur des mathématiques. C’est énorme.
Et la logopédie, est-ce vraiment efficace ? Examinons quelques chiffres. Une étude menée à l’Université de Genève en 2021 a suivi deux groupes d’enfants “en échec mathématique” : la moitié avec soutien scolaire classique, l’autre moitié en séances logopédiques centrées sur la compréhension et la gestion du stress. Plus de 70% du groupe logopédie a noté une amélioration non seulement des compétences, mais aussi du plaisir ressenti devant les maths ! (Voir référence plus bas)
Ce que disent les familles rejoint ces statistiques. Le témoignage d’une maman, Marie, reçue à Esneux : “Mon fils pleurait avant chaque devoir de maths. Après quatre séances, il a ramené un sourire à la maison. Il était fier de ses notes. Fier d’avoir OSE essayer sans avoir peur de l’échec.”
Prendre conscience de ses progrès, c’est souvent le déclencheur : un vrai cercle vertueux. Plus l’enfant se sent accompagné, compris, plus il ose. Un cercle qui s’élargit à toute la scolarité : les progrès en maths résonnent sur le français, la mémoire, la confiance générale.
Les logopèdes, en solo ou dans le cadre associatif, notent d’ailleurs cette évolution : des enfants “bloqués” qui n’osent plus participer en classe, qui reprennent peu à peu leur place au tableau, rougissant mais debout.
Si l’on devait résumer la force des séances logopédiques ? Elles redonnent du sens aux nombres. Elles font tomber les barrières invisibles. Et elles réparent, peu à peu, l’image que l’enfant porte sur lui-même.
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Beaucoup de parents s’interrogent : ce genre de soutien logopédique s’adresse-t-il à tous les enfants, ou seulement à ceux reconnus “dyscalculiques” ? Excellente question. Car il y a ici un mythe à combattre.
Non, il n’existe pas de “profil type”. Bien sûr, la dyscalculie pure (qui toucherait 3 à 6% des enfants scolarisés à Liège selon le CHC MontLégia) nécessite un accompagnement spécifique. Mais parfois, un simple “blocage” s’est installé après une mauvaise expérience, une humiliation, ou un passage à vide. Dès qu’un enfant a perdu confiance, ou commence à pleurer à la simple vue d’un exercice, le soutien logopédique peut être envisagé. Ni trop tôt, ni trop tard.
Certains signes ne trompent pas :
Plus surprenant : certains enfants “cachent” leur difficulté derrière des pirouettes, du bavardage, une agitation soudaine. D’où la nécessité d’un bilan complet, mené par un professionnel spécialisé.
Quand commencer ? Il n’y a pas de règle absolue. Pour certains, quelques séances suffisent à faire “déclic”. D’autres préfèrent un suivi plus long. Le mieux reste d’en discuter avec un logopède formé : il saura guider, ajuster, et construire avec la famille un parcours sur mesure.
À noter qu’en Belgique, certaines pathologies ou difficultés reconnues peuvent ouvrir droit à une prise en charge partielle ou totale. N’hésitez jamais à en parler à votre médecin traitant, à un enseignant, ou à prendre un premier rendez-vous d’information — souvent, celui-ci rassure et éclaire le parcours.
Louis, 10 ans, habitant à Liège, redoutait le calcul mental plus que tout. Pourtant, à la maison, il adorait les jeux de société ! Son logopède a eu l’idée d’utiliser des dés, des cartes et, parfois, un chronomètre pour transformer les “maths” en compétition ludique — sans notes, sans pression. Résultat ? Après deux mois, Louis osait compter publiquement, défier ses camarades… et, surtout, ne plus se dire “nul”. Preuve, s’il en fallait : la solution passe bien souvent par le jeu, l’encouragement, la reformulation.
En cherchant aux alentours de Liège, vous trouverez plusieurs logopèdes formés à la prise en charge des troubles du langage écrit et du calcul. Attention : tous ne se spécialisent pas en “maths” ! Mieux vaut vérifier, à la prise de rendez-vous, que le praticien connaît les méthodes adaptées à la dyscalculie, à la remise en confiance, à la manipulation concrète.
Posez des questions. Demandez s’il propose un bilan complet (oral, écrit, nombre, attention…). Renseignez-vous sur la durée, le rythme des séances, et ce qui sera attendu en dehors du cabinet. Un bon logopède ne travaille jamais “dans son coin” : il propose souvent d’impliquer l’école, les parents, parfois même un autre professionnel de santé si besoin.
Faut-il s’attendre à des résultats immédiats ? Non. Il s’agit d’un voyage plus que d’un sprint. Comme pour apprendre à faire du vélo : personne ne va vite s’il a peur. Mais, progressivement, le plaisir de comprendre rattrape la peur du premier faux pas.
Et si vous hésitez : assistez si possible à une séance “test”. L’enfant doit se sentir “chez lui”. La relation de confiance prime sur la méthode. S’il se sent compris, écouté, valorisé… alors le travail peut commencer.
Enfin, osez parler autour de vous. D’autres parents ont peut-être traversé la même galère. Leur expérience peut faire gagner du temps et éviter bien du découragement. Parce qu’en matière de maths, un soutien se construit souvent… par le bouche-à-oreille !
Ce qu’il faut retenir ? La logopédie pour les maths, ce n’est pas réservé à une élite, ni à une minorité “en grande difficulté”. Elle peut aider chaque enfant dont la confiance a été ébréchée. Et il n’est jamais trop tard…
Comment savoir si mon enfant a besoin de séances logopédiques en mathématiques ?
Si votre enfant montre de l’angoisse, refuse de faire ses devoirs ou rencontre des difficultés persistantes avec les nombres et les problèmes, il est conseillé de consulter un logopède. Un professionnel réalisera un bilan pour déterminer s’il s’agit d’un simple blocage ou d’un trouble du calcul comme la dyscalculie.
Pourquoi la logopédie peut-elle redonner confiance à un enfant face aux maths ?
La logopédie propose une approche personnalisée, centrée sur la manipulation concrète et sur l’encouragement. Elle permet de reconstruire une “boîte à outils” mentale et émotionnelle pour l’enfant, en valorisant chaque progrès et en travaillant sur la peur de se tromper, ce qui redonne confiance pas à pas.
Quand faut-il consulter un logopède pour des problèmes en mathématiques ?
Dès que l’enfant manifeste une souffrance liée aux maths (peur, pleurs, évitement répété) ou que les difficultés persistent malgré du soutien classique, il est temps de prendre rendez-vous. Agir tôt permet d’éviter que le découragement ne s’installe durablement.
Faut-il une prescription médicale pour consulter un logopède en maths en Belgique ?
Oui, pour bénéficier d’un remboursement, une prescription médicale est nécessaire en Belgique. Cependant, de nombreux logopèdes acceptent aussi les consultations sans prescription, notamment pour une première évaluation ou un conseil parental.
Références scientifiques :
1. Kaufmann L., Handl P., Thöny B. “Evaluation of a numeracy intervention program focusing on basic numerical knowledge and conceptual knowledge in children with mathematical difficulties”, Journal of Learning Disabilities, 2003. Résumé : L’étude démontre l’efficacité des interventions ciblant la compréhension conceptuelle des nombres chez les enfants présentant des difficultés en maths.
2. Vukovic RK, Kieffer MJ, Bailey SP, Harari RR. "Mathematics anxiety in young children: Concurrent and longitudinal associations with mathematical performance", Contemporary Educational Psychology, 2013. Résumé : Met en évidence la relation entre anxiété mathématique et performance, ainsi que la nécessité de restaurer la confiance via une pédagogie adaptée.
3. Watson A, De Geest E, Prestage S. “Deep Progress in Mathematics: The Improving Attainment in Mathematics Project”, Oxford Review of Education, 2003. Résumé : Montre que les approches personnalisées et concrètes produisent des progrès durables et renforcent l’engagement des élèves.
4. Desoete A., Roeyers H. “Cognitive skills in mathematical problem solving in children with learning disabilities”, Learning and Instruction, 2002. Résumé : Détaille le rôle des habiletés cognitives et de la prise en charge pluridisciplinaire pour franchir les obstacles en mathématiques.