AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
Vous entendez… mais vous ne comprenez pas ? Vous n’êtes pas seul·e ! L’un des motifs de consultation les plus fréquents chez les personnes présentant des troubles auditifs s’exprime ainsi : « J’entends, mais je ne comprends pas bien ce que l’on me dit. » Ce phénomène, source d’une réelle gêne au quotidien, peut altérer la communication, le plaisir de la vie sociale et même la confiance en soi. Mais pourquoi est-il possible d’entendre sans vraiment comprendre ? Quelles solutions existent pour y remédier durablement ? Découvrez-le ici, avec le regard croisé des sciences et de l’audioprothèse moderne.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Nombreux sont ceux qui, en avançant en âge, constatent une relative facilité à percevoir les sons (cloches, bruits de la rue, voix) sans pour autant réussir à saisir toutes les paroles dans une conversation. Ce phénomène, bien connu des spécialistes, porte un nom : la dissociation entre audition et compréhension.
Contrairement aux idées reçues, l’audition ne se limite pas à la simple perception d’un son. L’oreille capte, le cerveau analyse, trie, compare, puis étiquette ce que nous entendons. Le processus est complexe, d’autant plus lorsque plusieurs voix parlent en même temps ou qu’il existe du bruit de fond. Ainsi, la compréhension du langage nécessite une bonne audition, mais aussi la capacité à traiter rapidement et efficacement les signaux reçus.
De récentes études confirment ce ressenti : l’appauvrissement des fréquences perçues avec l’âge (presbyacousie) altère la capacité cérébrale à décoder les syllabes et intonations, particulièrement dans un environnement bruyant. Selon Pichora-Fuller et al. (« Auditory and cognitive processing in older adults: Evidence from the Canadian Longitudinal Study on Aging », PubMed), la capacité de compréhension du langage décline davantage que la simples performances auditives brutes.
En résumé, on peut conserver une audition de base correcte mais souffrir d’une compréhension lacunaire, surtout lors des échanges complexes au sein d’un groupe ou face à une diction rapide.
Les raisons de cette dissociation sont multiples :
Ainsi, entendre mais ne pas comprendre résulte généralement d’une combinaison de facteurs sensoriels et cognitifs, souvent exacerbés par le vieillissement ou une exposition prolongée au bruit.
La plainte de ne « pas bien comprendre » se manifeste principalement de ces façons :
Ces indices sont autant de signaux d’alerte invités à consulter un professionnel, au même titre qu’un trouble de la vue ou une douleur chronique.
Seule une consultation auprès d’un audioprothésiste ou d’un ORL spécialisé peut différencier :
Un audiogramme complet, souvent associé à des tests de compréhension de la parole, permet de préciser si le déficit porte sur la perception du son ou sur sa compréhension. Il est recommandé de passer ces tests régulièrement à partir de 60 ans, ou dès qu’une plainte apparaît.
Sachez que le centre AUDIKA d’Esneux, près de Liège, réalise ces bilans gratuitement sur rendez-vous (04 268 18 67).
C’est la plainte la plus courante : « Je comprends bien en tête à tête, mais dans le bruit, je me perds ! » Le bruit de fond perturbe le filtrage et la localisation des sons. Avec l’âge, le cerveau a plus de mal à isoler la voix de son interlocuteur des autres informations sonores (« effet cocktail party »).
La recherche menée par Liberman et al. (« Hidden Hearing Loss and Cognitive Decline », PMC) souligne que le déficit de compréhension dans le bruit est l’un des premiers signes d’un trouble auditif central débutant, même en l’absence de perte auditive très marquée à l’audiogramme standard.
Certains mots, notamment les fins de phrase ou les consonnes « ch, s, f », s’effacent. La phrase devient incompréhensible, obligeant le cerveau à deviner, interpréter, et parfois se tromper…
Ne pas comprendre favorise la gêne et la perte de confiance. Nombre de patients réduisent involontairement leurs sorties, limitent les interactions ou restent passifs lors des réunions. Ce cercle vicieux isole et peut alimenter un sentiment d’inutilité ou de dévalorisation.
Sur le plan émotionnel, ces troubles de la communication peuvent retentir jusqu’à la sphère intime. Comme l’explique Charlotte Cession, psychologue-sexologue à Esneux, la perte de compréhension impacte parfois l’estime de soi et la qualité des échanges au sein du couple ou de la famille, de la même façon qu’un climat de malentendus ou de non-dits dans la vie intime.
Sur le long terme, il a été démontré que la privation auditive accélère le déclin cognitif et favorise l’apparition de troubles de la mémoire (cf. Lin, F.R., et al., « Hearing loss and cognitive decline in older adults »).
L’appareillage auditif ne vise pas seulement à amplifier le son. Les appareils modernes sont conçus pour restaurer la clarté de la parole, en complément de la simple amplification sonore :
Ainsi, il ne s’agit pas d’« entendre plus fort », mais d’« entendre mieux » et surtout de comprendre toutes les subtilités du langage parlé
L’une des erreurs courantes consiste à repousser le port d’appareils sous prétexte que « l’audiogramme n’est pas catastrophique » ou que « je survis sans ». Or, moins on stimule le cerveau avec des sons clairs, plus il perd ses capacités de décodage fin. Le port précoce d’une aide adaptée préserve donc la compréhension à long terme.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande de faire évaluer la compréhension de la parole dès les premiers symptômes et de s’appareiller tôt pour éviter le cercle vicieux de la privation sensorielle.
Un rendez-vous de dépistage, sans engagement, peut faire toute la différence (AUDIKA Esneux : 04 268 18 67).
Porter des appareils auditifs nécessite une période d’adaptation. Le cerveau doit réapprendre à décoder l’ensemble des sons perçus, parfois oubliés depuis des années. Une vraie rééducation auditive est alors réalisée, en associant :
La patience et l’assiduité portent leurs fruits ! Après quelques semaines, la clarté, la rapidité de traitement et la confiance auditive s’améliorent nettement.
Au-delà des appareils, adopter certains réflexes permet de restaurer la compréhension :
Ces simples aménagements permettent de faciliter l’adaptation et d’améliorer la qualité des échanges.
Les appareils ultra-discrets ou invisibles séduisent, mais leur efficacité doit rester l’objectif premier. Chaque oreille, chaque profil de compréhension, chaque mode de vie dicte un choix individuel. L’audioprothésiste propose souvent une période d’essai gratuite, afin de comparer plusieurs modèles, profils et réglages, pour coller au mieux aux besoins réels de la personne.
Il s’agit d’un vrai accompagnement sur mesure, associant évaluation médicale, ergonomie, confort et personnalisation du traitement.
La restauration de la compréhension a un impact immédiat et profond sur la vie sociale, la famille, la confiance en soi. Plusieurs études internationales (cf. Mahmoudi, E., et al. « Association Between Hearing Aid Use and Health Outcomes », PubMed) prouvent que l’appareillage auditif réduit significativement les risques d’isolement, de dépression et de déclin cognitif chez les personnes concernées.
Les bénéficiaires rapportent une diminution de la fatigue mentale, un retour du plaisir de converser et une meilleure intégration dans la famille et la société. C’est une étape essentielle pour préserver la qualité de vie, et parfois… sa sécurité ! (ex. : entendre les alarmes, klaxons, annonces publiques, etc.)
Il existe un lien direct entre qualité de la communication et qualité des relations affectives, y compris sexuelles. Charlotte Cession, psychologue-sexologue à Esneux, explique que le partage de ressentis, le consentement et la sécurité émotionnelle reposent sur une écoute et une compréhension fines.
« Un trouble de l’audition non compensé peut générer des malentendus, des frustrations et des silences pesants, similaires à ce que l’on observe chez les couples qui évitent de parler de sexualité par peur de blesser » (voir ici). L’appareillage auditif, en restaurant le dialogue, participe donc pleinement à l’harmonie des relations.
Le bon réflexe ? Ne pas attendre que la gêne devienne majeure. Un dépistage, un conseil spécialisé et, si besoin, un appareillage bien adapté permettent d’inverser la tendance et de préserver une vie sociale, familiale et affective épanouissante.
Demandez conseil à votre médecin, ORL, ou à votre audioprothésiste de confiance.
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Entendre mais ne pas comprendre : vous n’êtes pas seul·e ! Il s’agit d’un phénomène scientifiquement reconnu, traité aujourd’hui de façon efficace grâce à la technologie et au conseil personnalisé. Vous pouvez, dès à présent, agir pour rompre ce cercle vicieux et retrouver le plaisir d’échanger, en famille… ou dans l’intimité.
Ne laissez pas l’incompréhension gagner du terrain. Un simple bilan auditif peut transformer votre quotidien et préserver une communication épanouie à tous les âges de la vie.