Comment identifier et accompagner l'anxiété scolaire chez les enfants à Liège

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Quand la peur de l’école devient un mur : comprendre et accompagner l’anxiété scolaire chez les enfants et les adolescents

Dans la région de Liège, comme partout en Belgique, de plus en plus de parents constatent chez leur enfant un malaise profond lié à la scolarité. Pleurs avant de partir à l’école, maux de ventre récurrents, crises d’angoisse à l’approche du lundi matin, refus catégorique de se rendre en classe, isolement, voire déscolarisation partielle ou totale : autant de signes trop souvent banalisés, qui relèvent pourtant d’un véritable phénomène aux conséquences marquantes sur le développement personnel et social. L’anxiété scolaire s’est imposée comme un motif fréquent de consultation psychologique, aussi bien en ville qu’aux alentours de Liège. Mais comment reconnaître ce trouble, le comprendre en profondeur, et surtout, aider efficacement son enfant à lever ce mur invisible ? Cet article s’appuie sur les données scientifiques les plus récentes et sur l’expertise de professionnels tels que Mme Ariane Humblet (psychologue enfants et adolescents à Esneux), pour faire la lumière sur l’accompagnement de l’anxiété scolaire, un enjeu majeur pour les familles et les établissements scolaires de la périphérie liégeoise.

Qu’est-ce que l’anxiété scolaire ? Une distinction essentielle avec le stress classique

L’anxiété scolaire se distingue du simple stress ou de la nervosité passagère à l’idée de passer une évaluation. Elle s’installe dans la durée et devient source de souffrance. C’est un état de tension psychologique marqué, directement relié à l’école, à ses exigences ou à son environnement social. Selon l’OMS, elle gêne le fonctionnement quotidien et peut même entraîner un évitement scolaire, soit ponctuel (absentéisme répété), soit complet (phobie scolaire).

Dans la province de Liège, nombre de parents s’inquiètent de voir leur enfant manifester physiquement- ou émotionnellement- son mal-être face à l’école. Concrètement, l’anxiété scolaire se traduit par :

  • Des troubles somatiques (maux de tête, nausées, douleurs abdominales avant chaque départ à l’école) survenant de façon récurrente sans problématique médicale identifiable.
  • Un état de préoccupation envahissant à l’idée d’aller en classe ou de passer un examen.
  • Des interruptions de scolarité ou des retards répétés en classe.
  • De la peur de l’échec, du regard des autres, du jugement des enseignants ou des camarades.
  • Un isolement social croissant au sein de l’établissement.

Contrairement à la simple appréhension liée à certaines situations scolaires, l’anxiété scolaire ne disparaît pas systématiquement après un bon résultat ou une discussion rassurante. Elle mérite un accompagnement spécifique, souvent pluridisciplinaire.

Pourquoi l’anxiété scolaire explose-t-elle ? Facteurs de risque en Belgique, et près de Liège

Les raisons derrière l’apparition de l’anxiété scolaire sont multifactorielles. Elles associent des composantes individuelles, familiales et contextuelles :

  • Pression scolaire accrue : la réforme des rythmes, la multiplication des évaluations et la course à la réussite mettent de nombreux enfants et adolescents sous tension, y compris en province de Liège. Cela touche particulièrement les élèves attachant une grande importance à l’obtention de résultats parfaits (“bons élèves anxieux”), ou ceux éprouvant des difficultés d’apprentissage.
  • Rapport difficile avec l’autorité ou le groupe : une relation compliquée avec certains enseignants, l’exposition au harcèlement, à la stigmatisation ou à l’exclusion au sein de la classe favorisent l’émergence d’un mal-être profond.
  • Facteurs familiaux : des périodes d’instabilité (divorce, parentalité monoparentale, deuils, maladies) ou la surprotection parentale altèrent le sentiment de sécurité interne de l’enfant et sa capacité à affronter l’extérieur.
  • Evènements personnels récents : arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, déménagement récent dans la région liégeoise, tensions dans la fratrie, etc., peuvent aussi jouer un rôle de catalyseur.
  • Facteurs biologiques : certains enfants sont naturellement plus sensibles à l’anxiété de par leur héritabilité émotionnelle ou la présence de troubles anxieux familiaux (Southam-Gerow & Kendall, 2000).

À Liège comme ailleurs, le mode de vie post-Covid (isolement, exposition accrue aux écrans et réseaux sociaux, diminution des activités de groupe) est souvent cité parmi les détonateurs récents de l’anxiété scolaire, notamment chez les collégiens et lycéens.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Les signes qui ne trompent pas : identifier l’anxiété scolaire pour mieux agir

Dans la région liégeoise, de nombreux parents consultent suite à l’apparition de troubles physiques sans cause somatique avérée : douleurs abdominales chaque dimanche soir, vomissements lors des contrôles, insomnies la veille de la rentrée… Ces symptômes masquent souvent une souffrance psychique. Mais l’anxiété scolaire se manifeste aussi par :

  • Un évitement actif (fugue, refus catégorique d’entrer en salle de classe, négociation pour rester à la maison…)
  • Une irritabilité ou une tristesse persistante, un repli sur soi, un désintérêt pour la vie sociale ou extrascolaire.
  • Des pleurs et de la panique à l’idée de croiser certains camarades ou enseignants (fréquent en cas de harcèlement scolaire).
  • Des troubles du comportement : agitation, colère, apparente désobéissance (en réalité, défense contre l’angoisse).
  • Un recours abusif à des justificatifs médicaux pour s’absenter.

Selon une étude de Dyrbye et al. (Dyrbye LN, et al., 2005), près de 10% des adolescents européens rapportent à un moment ou un autre des symptômes d’anxiété scolaire suffisamment sévères pour justifier une aide spécialisée.

Attention : l’évolution est rarement linéaire. Certains enfants “encaissent” avant de s’effondrer brutalement (rupture scolaire, dépression réactionnelle, trouble anxieux généralisé, troubles du sommeil). D’où l’importance de consulter précocement, surtout lorsqu’on remarque une perte d’intérêt croissante pour l’école ou des changements de personnalité marqués.

L’anxiété scolaire chez le jeune enfant : spécificités maternelles et adaptation à l’environnement scolaire

En maternelle et en primaire, l’anxiété scolaire est fréquemment confondue avec la peur de la séparation. Mais lorsque la détresse revient de manière cyclique, au-delà du simple cap du début d’année, il s’agit bien d’une anxiété liée à l’environnement scolaire, au bruit, à la foule, aux exigences des enseignants, ou à la peur de l’erreur.

L’enfant peut développer des phobies spécifiques (ex : peur de l’alarme incendie, panique à l’idée de parler devant la classe, peur d’aller aux toilettes à l’école) ou subir une pression pour “être sage”, réussir, ne pas contrarier l’adulte. Quand ce terrain anxieux s’accompagne d’estime de soi fragile, de maladresses sociales et de difficulté à expliciter ses besoins, l’intervention spécialisée s’avère indispensable : un repérage précoce évite que l’anxiété ne s’aggrave ou ne se propage à d’autres sphères (Vieillevoye & Piquard, 2006).

Dans les communes à la périphérie liégeoise, les écoles sont attentives à ces signes, mais les ressources sont souvent limitées, d’où la nécessité d’une collaboration avec des psychologues spécialisés comme Mme Ariane Humblet, intervenant à Esneux et proche de Liège.

Anxiété scolaire à l’adolescence : entre pression des pairs et enjeux d’orientation

Chez l’adolescent, l’anxiété liée à l’école prend des allures plus complexes : la peur du jugement social, de l’exclusion du groupe, la peur de rater son orientation, l’incertitude face à l’avenir, ou les conséquences du harcèlement en ligne, s’ajoutent à la pression académique.

Les adolescents issus des lycées et écoles secondaires de la province de Liège rapportent plus fréquemment de l’insomnie, de l’apathie matinale, des attaques de panique, voire le recours à des conduites à risque pour “fuir” la réalité (absentéisme, consommation de substances, conduites alimentaires perturbées, etc.).

Selon l’analyse menée par Westenberg PM et al. (1999), plus de 30 % des adolescents rapportant une anxiété scolaire importante présentent un risque accru de troubles dépressifs à moyen terme. D’où l’intérêt d’un dépistage systématique en milieu scolaire et d’un accompagnement individualisé fondé sur l’écoute active et l’implication des parents.

Le rôle crucial des parents : comment accompagner son enfant face à l’anxiété scolaire ?

Dans la région de Liège, les familles qui vivent l’anxiété scolaire de leur enfant se sentent souvent isolées, voire incomprises. Pourtant, l’attitude parentale constitue un levier majeur d’apaisement ou, au contraire, de cristallisation du trouble. Voici quelques repères issus de la clinique et validés scientifiquement :

  • Ecouter avant d’agir : prendre au sérieux la parole de votre enfant, même si son malaise vous semble disproportionné. L’invalidation (“ce n’est rien”, “tu exagères”, “tout le monde va à l’école”) aggrave l’angoisse et renforce le sentiment d’isolement.
  • Distinguer l’anxiété du caprice : impossible de “raisonner” un enfant anxieux. L’anxiété scolaire n’est pas un choix, mais une authentique souffrance. Sanctionner ou minimiser n’entraîne qu’un repli supplémentaire, voire des manifestations psychosomatiques plus intenses.
  • Valoriser les progrès, pas uniquement les résultats : l’éloge des efforts, de la persévérance, du courage d’affronter l’école, vaut davantage qu’une obsession du bulletin.
  • Eviter la surprotection : même si le tentation est grande de céder et d’autoriser l’absentéisme en cas de crise, l’évitement total renforce le cercle vicieux anxieux. Privilégier une reprise progressive, avec un accompagnement et, si nécessaire, un protocole d’adaptation qui peut être mis en place dans certaines écoles aux alentours de Liège.
  • Réclamer un relais professionnel : un psychologue spécialisé en anxiété infantile et adolescente pourra réaliser un diagnostic différentiel, proposer des outils adaptés, associer l’école au suivi et engager un travail sur le renforcement de l’estime de soi.

De nombreux parents proches de Liège témoignent d’une amélioration durable grâce à l’implication régulière d’un professionnel de la santé mentale, en synergie avec les enseignants, le médecin généraliste ou le pédiatre.

Les pistes thérapeutiques : prise en charge de l’anxiété scolaire en province de Liège

Plusieurs approches thérapeutiques font leur preuve, souvent combinées, pour aider l’enfant ou l’adolescent à surmonter l’anxiété scolaire :

  • L’accompagnement psychologique individuel : les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont recommandées comme première ligne. Elles reposent sur l’identification des pensées anxieuses (“je suis nul, je n’y arriverai jamais”), leur restructuration, des exercices de relaxation, d’affirmation de soi ou d’exposition graduée à l’école (Gren-Landell M, et al., 2010).
  • L’implication de la famille : des séances en présence des parents permettent de clarifier la posture éducative, de renforcer la cohérence parentale et de mettre en place des supports concrets (tableaux d’exposition, planning progressif, fiches de retour d’expérience). Certaines familles optent pour un accompagnement en groupe pour dédramatiser le vécu et sortir de l’isolement.
  • La collaboration avec l’école : indispensable ! À la périphérie de Liège, de nombreux établissements acceptent de mettre en place un suivi individualisé : accueil décalé, tiers temps pour les évaluations, présence de repères sécurisants (tuteur, éducateur référent, possibilité de téléphoner aux parents, etc.). Il est crucial de communiquer ouvertement avec l’équipe éducative afin d’éviter les malentendus et de solliciter une adaptabilité bienveillante, sans stigmatisation.
  • Les apports complémentaires : relaxation, sophrologie, activités artistiques ou sportives encadrées peuvent soutenir le processus d’apaisement émotionnel. La psychoéducation (apprendre à nommer ses émotions, comprendre les mécanismes de l’anxiété) donne à l’enfant et à l’adolescent des outils pour reprendre le contrôle.
  • En cas de crises sévères ou de phobie scolaire authentifiée : une hospitalisation de jour (rare à Esneux, mais possible dans la région liégeoise) ou un suivi intensif pluridisciplinaire associent santé mentale, soins somatiques, scolarité adaptée et accompagnement social.

Des solutions existent également pour les parents qui travaillent loin de la province de Liège, via la téléconsultation, afin de maintenir un cap thérapeutique quelle que soit la mobilité familiale.

Quand consulter et à qui s’adresser ?

Dans la majorité des cas, un premier repérage chez le médecin traitant oriente les familles vers une psychologue spécialisée en anxiété de l’enfant et de l’adolescent, comme Mme Ariane Humblet à Esneux. N’hésitez pas à consulter :

  • Dès les premiers signes d’évitement scolaire persistants.
  • Si l’enfant manifeste des symptômes physiques répétitifs et inexpliqués (maux de ventre, vomissements, migraines, troubles du sommeil…)
  • En cas de changement de personnalité : irritabilité croissante, tristesse, retrait social, repli sur soi.
  • Face à la détérioration des résultats scolaires ou de la motivation pour l’école.
  • Lorsque l’absentéisme scolaire devient massif et s’installe dans la durée.

Une intervention rapide permet de limiter le risque de chronicisation et de prévenir le développement d’autres troubles associés (dépression, isolement social, addictions).

Anxiété scolaire et estime de soi : un cercle vicieux à briser

L’anxiété scolaire et le manque d’estime de soi chez l’enfant marchent souvent main dans la main. L’enfant anxieux doute de ses compétences et anticipe l’échec, ce qui le pousse à éviter l’école, à ne pas tenter certaines matières, à se désengager et à renforcer son image négative (“je ne vaux rien”, “je n’y arriverai jamais”).

Ce mécanisme est décrit dans de nombreuses recherches, notamment par Muris P. et al. (Muris P, et al., 2001), qui soulignent l’importance de renforcer la confiance en soi dès la prise en charge de l’anxiété scolaire. Encourager l’enfant à identifier ses réussites, même modestes, à formuler des objectifs réalistes, à s’exprimer sans crainte de jugement, sont des chemins essentiels pour sortir du cercle vicieux de la peur scolaire.

Un psychologue enfant en province de Liège travaille sur ces aspects lors des entretiens cliniques, via des outils ludiques et adaptés au niveau de développement de l’enfant (jeux de rôle, dessin, histoires personnalisées…).

Points clés pour les parents et les enseignants de la région de Liège : que retenir ?

  • L’anxiété scolaire est un trouble fréquent, invalidant, qui demande une prise au sérieux précoce.
  • Elle peut toucher tous les enfants et adolescents, indépendamment de leur niveau scolaire, de leur histoire familiale ou de leur intelligence.
  • Ses manifestations sont souvent physiques (troubles somatiques, fatigue, crises d’angoisse), mais l’impact psychologique et social est majeur.
  • Une relation de confiance avec l’enfant, une collaboration ouverte avec l’école et un accompagnement psychologique spécialisé sont les piliers d’un rétablissement durable.
  • Dans la région liégeoise, il existe de nombreux dispositifs d’accompagnement, et des professionnels expérimentés comme Mme Ariane Humblet à Esneux peuvent proposer un diagnostic personnalisé et un suivi adapté à chaque enfant et à chaque famille.

Pour approfondir la question de la gestion de l’anxiété chez l’enfant, retrouvez également notre article sur l’accompagnement de l’angoisse infantile en région liégeoise, ou explorez ce dossier sur le soutien psychologique des jeunes à Esneux.

Conclusion : briser la spirale de l’anxiété scolaire, priorité de la parentalité moderne à Liège

L’anxiété scolaire, loin d’être un caprice ou une simple phase transitoire, s’impose comme une véritable urgence de santé mentale en Belgique et particulièrement dans la région de Liège. Savoir l’identifier, l’accueillir sans jugement et solliciter au besoin un accompagnement spécialisé constitue un acte de parentalité bienveillante et responsable.

Loin d’être une fatalité, ce trouble peut être dépassé grâce à une synergie étroite entre enfant, famille, école et thérapeute. Mettre des mots sur la souffrance, proposer des outils concrets, rétablir la confiance en l’école et en soi-même sont les clés d’un retour progressif et harmonieux à la scolarité.

Si votre enfant ou votre adolescent montre des signes d’anxiété scolaire, n’attendez pas que la situation se dégrade. Psychologue – Mme Ariane Humblet accueille enfants et familles à Esneux, dans la région de Liège, pour un accompagnement bienveillant et personnalisé.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

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Références scientifiques

  • Dyrbye LN, Thomas MR, Shanafelt TD. Medical student distress: causes, consequences, and proposed solutions. Mayo Clin Proc. 2005 Dec;80(12):1613-22.
  • Westenberg PM, Drewes MJ, Goedhart AW. A developmental analysis of self-reported fears in late childhood through mid-adolescence: Social-evaluative fears on the rise? J Child Psychol Psychiatry. 1999;40(4):567–575.
  • Muris P, Meesters C, Blijlevens P. Self-reported reactive and regulative temperament in early adolescence: Relations to the Big Five personality factors and psychopathology symptoms. J Adolesc. 2007 Dec;30(6):1035-49.
  • Gren-Landell M, Ekerfelt Allodi M, Ekerfelt M, et al. School Absenteeism: A Comprehensive Overview Of How Families’ Functioning May Influence Adolescent School Refusal. Int J School Couns. 2010;5(2), 4–18.
  • Vieillevoye S, Piquard L. La phobie scolaire: évaluation, processus et prise en charge. Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence. 2006;54(6):347-354.
  • Southam-Gerow MA, Kendall PC. Emotion regulation and understanding: Implications for child psychopathology and therapy. Clin Psychol Rev. 2002;22:189–222.