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Comment Gérer les Tensions d'Équipe avec la Psychologie du TravailPsy Travail Managers Cadres

Psychologue – Mme Delphine Gilman - Spécialisée : Entrepreneurs, Managers, Dirigeants, Cadres et Travail

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Tensions d’équipe : mieux communiquer grâce à la psychologie

Pourquoi la tension s’invite-t-elle dans nos équipes, et comment la psychologie peut faire la différence ?

Imaginez une salle de réunion, une réunion d’équipe ordinaire. Au début, les regards sont fuyants, les bras croisés, personne n’ose s’avancer. Peu à peu, les mots montent d’un ton. La tension, comme une corde qui se tend, finit par se faire entendre – parfois plus fort que la voix du manager. Ces tensions d’équipe, tout le monde les a connues : silence pesant, incompréhensions, désaccords qui s’enveniment… On se dit parfois que tout finirait par s’arranger “avec le temps”. Mais est-ce si simple ?

Dans le monde du travail actuel, que ce soit pour les dirigeants, entrepreneurs ou cadres, la question de la communication d’équipe revient sans cesse. Les challenges s’empilent, le rythme s’accélère, et les malentendus se multiplient. La psychologie, ici, agit comme un véritable GPS : elle permet de comprendre ce qui se passe sous la surface, d’anticiper les pièges classiques, et surtout, d’adopter des outils scientifiquement éprouvés pour se parler (enfin) vraiment. Et si communiquer mieux devenait la clé d’une équipe plus efficace, plus soudée – moins survolée par les conflits… ?

Pourquoi accorde-t-on autant de place à la psychologie du travail ? Parce que, tout simplement, une équipe, ce ne sont pas que des compétences et des chiffres sur des CV. Ce sont des êtres humains. Avec des histoires différentes, des émotions parfois à fleur de peau. Et pour les managers et dirigeants, savoir décoder ces dynamiques, ce n’est plus un “plus”, mais une nécessité.

Cet article va vous aider à plonger, pas à pas, dans la compréhension des tensions au sein d’une équipe. Quels sont les mécanismes psychologiques à l’œuvre ? Comment repérer les signaux d’alerte ? Quelles solutions concrètes et scientifiques existent pour communiquer autrement ? Ici, pas de recettes magiques, mais des outils réalistes, éprouvés, que vous pourrez mettre en pratique dès demain avec vos collaborateurs, que vous soyez en Belgique, à Liège, ou ailleurs.

Prêt à voir vos réunions autrement ? On y va.

Qu’est-ce qui alimente les tensions au travail, chez les managers et les équipes ?

Chiffres à l’appui : selon une étude parue dans la revue “Le Journal de la Psychologie du Travail et des Organisations”, près de 30% des managers déclarent vivre “des tensions récurrentes” au sein de leur équipe. Mais pourquoi ?

Derrière chaque tension, il y a souvent un cocktail explosif : pressions hiérarchiques, objectifs irréalistes, compétition interne, différences de valeurs. On pense parfois que le problème vient “d’une ou deux personnes difficiles”. Mais c’est rarement aussi simple. Les raisons se nichent souvent dans ce que les spécialistes appellent les “processus psychologiques collectifs” : besoins de reconnaissance, peurs (de l’échec, du jugement), jeux de pouvoir, ou encore gestion maladroite du stress collectif.

Imaginez l’équipe comme un orchestre. Si le chef dirige dans le stress, si chaque musicien joue sa propre partition sans écouter l’autre, la cacophonie guette. De la même façon, une équipe manquant de communication claire et réelle va vite se heurter à des “faux-pas” : malentendus, interprétations erronées, non-dits, frustrations accumulées qui rongent le climat.

Dans mon cabinet, je vois souvent arriver des dirigeants et des responsables qui ont “tout essayé”. Plus de réunions, plus de bilans, parfois plus de contrôles. Mais le malaise perdure. Pourquoi ?

L’humain aime les rituels. Pourtant, sans compréhension des mécanismes psychologiques individuels et collectifs, on reste en surface.

Voici quelques motifs fréquents de consultation :

  • Une sensation de “jouer un rôle” plutôt que d’être soi-même au travail. On met un masque, on se sur-adapte.
  • La peur de décevoir, ou au contraire, le besoin d’affirmer ses idées coûte que coûte.
  • Le sentiment d'être “invisible dans l’équipe”, voire exclu des cercles d’influence.
  • Des conflits larvés qui ne s’expriment jamais vraiment, jusqu’au jour où tout explose.

Ce n’est pas réservé aux “grands groupes" ou aux start-ups à la mode : aux alentours de Liège, dans de nombreuses PME, on retrouve ces mécanismes. Et parfois, la dynamique stressante finit en burn-out collectif. D’ailleurs, si la thématique du burn-out vous parle, je vous invite à consulter cet article sur le burn-out chez les managers et cadres, déjà publié sur notre site.

L’un des points fondamentaux : plus la culture d’entreprise est basée sur la rivalité ou la “peur de l’erreur”, plus les tensions se rigidifient. Avez-vous déjà vécu une situation où personne n’ose exprimer que “ça ne va pas” parce qu’on craint le regard du chef, ou des collègues ? Peut-être transportez-vous, vous-même, une peur ancienne de l’échec, qui influence votre manière d’installer – ou non – la confiance.

Côté managers, la tentation est grande de “ramener tout à l’individu” (“il ou elle ne fait pas d’effort”, “ce salarié râle tout le temps”). Mais la psychologie du travail enseigne que 70% des tensions sont liées aux interactions et à l’environnement, plus qu’aux personnalités isolées.

À Liège, il n’est pas rare d’entendre : “Chez nous, l’ambiance c’est chacun pour soi, mais on ne le dit pas, on avance.” Pourtant, le coût caché est lourd : turnover, arrêts maladie, démotivation progressive…

Il y a donc urgence à regarder plus en profondeur. La psychologie peut alors offrir une boussole précieuse pour sortir du schéma “c’est comme ça”, et ouvrir (enfin) un dialogue sain.

Pourquoi la communication échoue-t-elle, même dans les meilleures équipes ?

Vous avez déjà eu cette impression étrange, lors d’un mail ou d’une discussion, que “la personne n’a pas compris ce que je voulais dire” ? C’est le grand piège de la communication : croire qu’il suffit de parler pour se faire comprendre !

En psychologie, on sait que chaque individu "filtre" la réalité selon ses propres références : ses émotions du moment, son histoire, ses croyances… Ainsi, parfois, deux collègues croient dire la même chose, quand en réalité, ils parlent de deux mondes différents !

La clé réside donc d’abord dans l’écoute active. Cela semble simple, mais il s’agit de plus que de se taire pendant que l’autre parle. C’est chercher à comprendre sans juger. Répéter ce que l’on croit avoir entendu. Exprimer ses besoins, pas seulement ses reproches.

Les psychologues l’ont montré : ce qui désamorce les tensions, ce n’est pas tant “d’éviter le conflit”, mais de donner aux équipes un cadre protecteur pour que la parole circule, pour que chacun puisse exprimer frustrations, inquiétudes ou doute sans crainte de représailles.

Et si, demain, dans votre équipe, les échanges passaient « du non-dit qui ronge » à une expression respectueuse des désaccords ? Les tensions cachées baisseraient de plusieurs crans. Ce n’est pas utopique.

Mais cette démarche demande du courage, du temps, une méthode, et parfois un accompagnement professionnel. C’est justement le travail du psychologue du travail spécialisé, de former, accompagner et soutenir ce changement.

Petit cas réel : Un manager d’une PME “aux alentours de Liège” me consulte après une série de départs imprévus dans son service. L’ambiance, selon lui, était « cordiale mais tendue, chacun sur la défensive.” Avec un travail d’écoute, des sessions à visée psychologique centrées sur la communication et la relecture des non-dits, les premiers signes d’apaisement n’ont pas tardé. En quelques mois, la dynamique s’est assouplie. Moins d’absentéisme, plus de créativité… et même du plaisir à travailler ensemble.

La psychologie, une boîte à outils pour transformer la communication d’équipe

Vous l’avez compris : ouvrir la porte à une psychologie appliquée au travail, ce n’est pas “faire du blabla” ou “gérer des gens difficiles”. C’est offrir des solutions concrètes aux équipes, fondées sur des données scientifiques. Mais de quoi parle-t-on vraiment ?

Voici quelques outils utilisés par les psychologues du travail auprès des managers et de leurs équipes pour mieux communiquer et désamorcer les tensions :

  • L’analyse transactionnelle : ça consiste à décrypter les échanges entre personnes (le fameux “Parent-Parent” ou “Adulte-Enfant”), pour comprendre où ça coince et comment sortir des jeux de pouvoir toxiques.
  • L’approche systémique : elle invite à voir chaque échange comme un symptôme de l’ensemble du système. Parfois, c’est toute la structure collective qui “dysfonctionne”. L’intervention ne sera donc pas la même que s’il s’agit d’un problème individuel.
  • Les médiations et cercles de parole : c’est la mise en place de moments encadrés, où chacun peut partager ses besoins, ses freins, ses propositions, dans un climat sécurisé. On “remercie” les attaques et les plaintes, on favorise l’expression des ressentis et des attentes réciproques.
  • Débriefing émotionnel : peu utilisé en entreprise, mais très utile en période de crise. On prend le temps, collectivement, de nommer les émotions vécues lors d’un conflit, d’un changement, ou d’une tension aiguë. Effet quasi immédiat : les ruminations diminuent, la cohésion réapparaît – comme des nuages qui se dissipent après l’orage.
  • Formation et coaching à la communication non violente (CNV) : ici, on apprend à exprimer une difficulté sans accuser, mais aussi à recevoir un feed-back sans fermer la porte au dialogue. Sur le terrain, c’est une arme anti-frustrations puissante !

Si vous souhaitez approfondir, ces outils sont fréquemment détaillés sur des sites spécialisés. Vous pouvez aussi consulter notre page sur la psychologie pour managers, cadres et dirigeants pour plus d’informations.

Adopter ces outils, ce n’est pas “niveler par le bas” ou devenir bisounours. C’est, tout simplement, donner le droit à chacun de dire ce que personne n’osait nommer. C’est installer un filet de sécurité invisible mais solide. Même les équipes les plus performantes en voient les bénéfices : moins d’agressivité passive, plus de feed-back constructif, meilleur engagement général.

Le manager ne devient pas psychologue. Mais il apprend à reconnaître certains scénarios “classiques” : le bouc émissaire, la coalition contre l’autorité, le salarié qui “prend toute la place” pour masquer ses peurs… À force de les voir, on finit par agir non plus dans la réaction, mais dans l’anticipation.

Il est également important que ces démarches soient adaptées à la réalité “terrain” de chaque entreprise. À la différence de certains modèles anglo-saxons, la psychologie belge du travail valorise le pragmatisme, l’écoute des singularités, et le respect du rythme de chacun.

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Sentez-vous concerné ? Peut-être est-il temps d’essayer, sur un cas concret, une approche différente. De nombreux responsables “testent” une intervention psychologique sur un conflit précis, et découvrent – à leur étonnement – que l’outil s’intègre très vite dans la culture d’entreprise, même dans les secteurs jugés “difficiles” (industrie, construction…).

À ce titre, retrouver confiance dans le collectif passe souvent par un accompagnement extérieur temporaire. N’oubliez jamais : on ne voit pas toujours ses propres angles morts…

Pour aller plus loin sur les enjeux émotionnels au travail, découvrez cet article sur les relations toxiques au sein des équipes, traitant du cycle de la violence psychologique, également disponible sur notre site.

Comment mettre en place une communication apaisée dans votre équipe ?

D’accord, me direz-vous, tous ces outils existent. Mais comment, concrètement, démarrer dans son propre contexte ? Tout d’abord, il est bon de se rappeler que les solutions miracles, ça n’existe pas. Mais quelques étapes clés facilitent vraiment la dynamique.

1. Admettre le besoin de changement. Ça paraît évident, mais sans cette humilité initiale, le reste sonne creux. Si l’on nie les tensions (“tout va bien, c’est juste une mauvaise passe…”), rien ne bouge. Vous sentez que “ça coince” ? Prenez le temps de l’écrire noir sur blanc. Qu’est-ce qui est difficile au quotidien ?

2. Ouvrir un canal de dialogue sécurisé. Que ce soit sous la forme de réunions de feedback, de consultations individuelles, ou de cercles de parole adaptés à la taille du groupe. Ce qui compte, c’est de permettre l’expression hors jugement. Ici, le rôle du manager est crucial : il “cadre”, tout en laissant la parole circuler.

3. Nommer un tiers de confiance. En interne, il s’agit d’une personne reconnue pour sa neutralité. En externe, ça peut être un psychologue du travail ou un coach formé. Leur rôle ? Faciliter le passage de la parole informelle à une démarche constructive, poser le cadre et inviter chacun à l’écoute, même lors de sujets “tabous”.

4. Expérimenter des outils concrets : jeux de rôle pour s'entraîner à dire les choses difficiles, questionnaires anonymes pour mesurer la température émotionnelle du climat, exercices de communication non violente… Il faut du temps, parfois quelques séances, pour voir des effets durables. Restons réalistes : “changer une habitude, c’est comme apprendre une langue étrangère”. Les premiers mots sont hésitants, parfois mal compris. Mais peu à peu, le vocabulaire grandit, la confiance aussi.

5. Faire le point régulièrement. Ce n’est pas parce qu’un conflit a été réglé qu’il ne reviendra jamais. Le groupe évolue, les challenges aussi. La clé : installer des rituels (feedback régulier, réunions d’écoute trimestrielles) pour surveiller si la pression remonte.

6. Célébrer les progrès. Un climat apaisé, ce n’est pas “plus jamais de tensions”, c’est la capacité à les accueillir et à en faire une occasion de grandir. Pensez à féliciter les équipes après une tempête passée, même symboliquement.

Parfois, les dirigeants redoutent que « trop parler des émotions » nuise à la productivité. C’est une vieille croyance. Or, tout montre au contraire que plus l’équipe ose se parler franchement, moins les tensions chroniques affectent la performance. Plusieurs enquêtes – dont une menée en 2022 auprès de managers à Liège – confirment : les équipes ayant intégré une démarche psychologique structurée affichent un taux de satisfaction supérieur de 25% en un an.

N’attendez pas que le conflit s’enlise : tout comme une douleur physique non traitée finit en pathologie plus grave, une tension ignorée finit toujours par se manifester… ailleurs (absentéisme, erreurs, turn-over).

Enfin, souvenez-vous que vous n’êtes pas seul(e) dans cette démarche. La prise de recul, la formation à la communication professionnelle, ou l’accompagnement par un psychologue spécialisé font parfois gagner des années de sérénité collective. Et ce n’est plus réservé aux grandes structures : les PME aussi en récoltent les fruits, surtout celles qui savent investir dans le climat humain autant que dans les process techniques.

Dans certains cas, c’est même une obligation règlementaire. En Belgique, le Code du bien-être au travail impose aux employeurs d’évaluer et prévenir les risques psychosociaux. Un motif de plus pour agir sans tarder.

En résumé, ce ne sont ni le hasard, ni “la chance d’avoir une bonne équipe” qui font la différence : c’est la mise en place d’un environnement où le mot "psychologie" n’est plus un tabou, mais une ressource accessible à tous. C’est aussi l’assurance, pour le manager comme pour l’équipe, d’aborder ensemble les défis, plutôt que de les subir chacun dans son coin.

FAQ – Questions fréquentes

Comment repérer que les tensions dans mon équipe nécessitent un accompagnement psychologique ?

Quand les tensions reviennent régulièrement, que la parole se fige ou que l’ambiance se dégrade malgré plusieurs tentatives “classiques”, c’est souvent le signe d’un problème plus profond. Un accompagnement professionnel, par un psychologue du travail, permet de prendre du recul et de réinstaurer un climat de confiance en douceur.

Pourquoi la psychologie est-elle importante pour la gestion des tensions en entreprise ?

La psychologie du travail apporte des outils et des analyses pour comprendre les causes profondes des conflits, au-delà des apparences. Elle facilite la mise en place de méthodes de communication efficaces et prévient l’épuisement professionnel lié aux tensions chroniques.

Quand mettre en place des actions pour prévenir les tensions d’équipe ?

L’idéal est d’agir avant que les tensions ne deviennent incontrôlables, mais il n’est jamais trop tard pour intervenir. Dès les premiers signes de malaise répété (absences, diminutions de performance, hausse des conflits), un travail sur la communication peut inverser la dynamique.

Faut-il consulter un psychologue du travail en cas de conflits persistants ?

Oui, car un psychologue spécialisé possède les compétences pour analyser la situation, proposer des outils adaptés et accompagner la reconstruction de la confiance. Il agit comme un tiers neutre, favorisant la sortie de l’impasse et l’évolution vers un climat de travail plus sain.

Références scientifiques

Bakker, A.B., & Demerouti, E. – The Job Demands–Resources model: State of the art, Journal of Managerial Psychology, 2017. Résumé : Modèle référence qui explique comment les tensions naissent et perdurent si les ressources psychologiques ne sont pas renforcées.

Sonnentag, S., & Frese, M. – Stress in organizations, Handbook of Psychology, 2003. Résumé : Revue détaillée des causes du stress au travail et des stratégies d’adaptation, particulièrement utile pour les managers.

De Dreu, C.K.W., & Weingart, L.R. – Task versus relationship conflict, team performance, and team member satisfaction: A meta-analysis, Journal of Applied Psychology, 2003. Résumé : Analyse des impacts respectifs des conflits de tâche et de relation sur le fonctionnement des équipes.

Rogers, C. – Active listening, Harvard Business Review, 1957. Résumé : Texte fondateur sur l’écoute active, outil clé pour une communication d’équipe efficace et apaisée.

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