AcupunctureAcupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0471 49 75 81
Le ventre. Un univers bouillonnant, parfois capricieux. Ce foyer de nos émotions, siège de nos sensations, peut devenir une véritable caisse de résonance de nos fragilités. Si vous lisez ces lignes, c’est qu’il vous arrive trop souvent de courir aux toilettes, d’avoir mal, d’être ballonné, de subir votre transit. Peut-être a-t-on posé le mot : colopathie fonctionnelle. D’autres parlent de syndrome de l’intestin irritable (SII). On l’appelle selon les régions ou les époques, mais le mal est là. Intrusif. Fatigant. D’ailleurs, aux alentours de Liège, beaucoup se plaignent d’une digestion en désordre, sans raison vraiment trouvée dans leurs examens médicaux.
Mais alors, d’où ça vient, cette colopathie fonctionnelle ? Pour beaucoup, c’est incompréhensible : “Mais enfin, mon colon n’est pas malade !” Aucun déficit visible à la radio, aucune ulcération. Les médecins le répètent : tout va bien, circulez. Pourtant, la douleur s’installe. Les spasmes, la fatigue. Et le quotidien s’effrite. Comme si une armée de petites bêtes se chamaillaient dans vos entrailles pour le contrôle du palace digestif. Alors pourquoi ça s’embrase ?
C’est là tout le paradoxe du SII : pas de “lésion” mais bien de la souffrance. Pour les spécialistes, le mal naît souvent d’un dysfonctionnement entre le système nerveux digestif et le cerveau. Oui, votre “deuxième cerveau” fait parfois sa crise d’ado. On parle d’hypersensibilité viscérale. Cela signifie que votre colon réagit trop fortement à des choses qui devraient passer inaperçues.
Parmi les suspects : le stress, la fatigue chronique, la tristesse, les changements hormonaux. D’ailleurs, les recherches montrent que les troubles anxieux sont très liés à la colopathie fonctionnelle. Mais, parfois, c’est une infection passée, une flore intestinale déséquilibrée (on ne plaisante pas avec nos bactéries), ou bien des facteurs génétiques. Dans son cabinet à Liège, Katty Lhermitte voit souvent défiler des patient(e)s qui cumulent : stress, surcharge mentale, émotions refoulées. Le ventre prend tout. Tout ce qu’on ne dit pas, il le digère… mal.
Les symptômes sont multiples. Chacun a son cocktail personnel. Diarrhée, constipation, alternance des deux. Ballonnements, douleurs diffuses, parfois aiguës ou sourdes mais qui reviennent toujours. Vous finissez par organiser votre emploi du temps autour de votre colon : “Et si j’ai une crise ?”
Le stress, c’est l’étincelle qui allume la mèche. C’est prouvé : en Belgique, plus de 85% des patients souffrant de SII identifient leurs symptômes comme aggravés par une période de stress ou d’émotions intenses. Parfois, on se dit que c’est dans la tête. Oui… et non. Ce n’est pas que psychologique, mais ça joue. La barre au ventre, c’est parfois un signal d’alarme du corps, pas juste une histoire de tube digestif.
Peu de gens osent en parler ouvertement. Pourtant, le SII touche près de 10 à 15% de la population adulte. Le chiffre grimpe encore plus chez les femmes, notamment du fait des cycles hormonaux qui secouent le système digestif. Si vous êtes fatigué.e, si vos nuits sont agitées, si l’anxiété est de la partie, vous connaissez sûrement déjà l’enfer du cercle vicieux : plus j’ai mal, plus ça me stresse… et plus ça me fait mal.
Heureusement, les pistes pour apaiser ce “dialogue” ventre-cerveau se diversifient. L’acupuncture en fait de plus en plus partie. Parlons-en.
Acupuncture à Esneux – Katty Lhermitte – Acupunctrice proche de Liège
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Vous en avez entendu parler. L’acupuncture, ce n’est pas que pour les douleurs du dos ! Depuis quelques années, le monde médical s’ouvre à cette approche traditionnelle pour les troubles digestifs. Ceci n’a rien d’étonnant pour qui connaît l’énergie selon la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). La digestion, pour un acupuncteur, c’est une question de flux, de circulation, d’équilibre entre le foie, la rate, l’estomac, l’intestin.
L’acupuncture part d’un constat simple : là où ça bloque, l’énergie stagne. Pour le colon, les déséquilibres sont souvent en lien avec le Qi du foie (gestion du stress et des émotions), la rate (digestion et transformation des aliments), et le méridien du côlon lui‑même. Katty Lhermitte, forte de son expérience à Esneux, analyse d’abord le profil du patient : fatigue ? insomnie ? période difficile au travail ? antécédents d’infections ? Chaque détail compte pour “lire” ce que le corps exprime à travers le tube digestif.
Que fait-elle ensuite ? Elle sélectionne des points précis, choisis pour libérer les tensions, harmoniser les organes, calmer l’inflammation, soutenir la flore intestinale (“le microbiote”, disent les scientifiques). La pose des aiguilles se fait en douceur, sur des points adaptés, parfois loin du ventre : sur les mains, les jambes, les pieds, le dos. Logique surprenante ? Pas tant que ça pour qui connaît le réseau subtil des méridiens énergétiques. Vous vous allongez. Vous respirez. Le corps “s’ouvre”. On entend parfois le ventre gargouiller, comme soulagé qu’on lui accorde un instant d’écoute.
Ce que disent les études ? Plusieurs essais cliniques ont montré une réduction significative des douleurs, de la sévérité des symptômes digestifs et du stress résiduel, après quelques séances seulement. Il existe un effet mesurable sur l’axe cérébro-intestinal, cette “autoroute” nerveuse qui relie cerveau et ventre.
Un parallèle frappant peut être fait avec d’autres troubles “fonctionnels” : rhumes à répétition, insomnie, douleurs chroniques inexpliquées. Le point commun ? Un déséquilibre global, qui ne laisse pas forcément de traces sur les examens sanguins, mais pèse lourd sur l’humeur et la vitalité. L’acupuncture tente de “raccommoder” ce lien invisible, en mettant le corps sur la voie de sa propre réparation. C’est l’allumette qui rallume une circulation énergétique ralentie.
Dans son cabinet, Katty voit souvent des patients qui consultent aussi pour l’anxiété, la fatigue, l’insomnie. D’ailleurs, il n’est pas rare d’avoir besoin d’une prise en charge globale. Le ventre s’apaise alors qu’on n’a “touché” que des points sur les poignets ou les jambes. Le secret : l’interconnexion des organes et des humeurs, au cœur même de la MTC.
Vous vous demandez : combien de séances pour avoir une amélioration ? Les études récentes suggèrent parfois une amélioration dès la troisième ou quatrième séance, mais chaque patient est unique. Certains ressentent une légèreté insoupçonnée dès la première. D’autres mettent plus de temps. La régularité joue. Comme pour le jazz : c’est la répétition qui finit par faire swinguer le rythme du transit !
Vous avez peur des aiguilles ? Rassurez-vous, il s’agit d’aiguilles ultra-fines, habituellement à peine ressenties. D’ailleurs, la plupart des patients s’endorment (vrai !) durant la séance. Un signe que le système nerveux autonome bascule sur “pause” – ce que le ventre adore.
Pour prolonger la démarche, d’autres axes peuvent parfois être explorés : relaxation, naturopathie, correction de l’alimentation. Vous pouvez en savoir plus sur les relations entre stress, cerveau et acupuncture dans cet article dédié. C’est souvent une pièce importante du puzzle, le “petit plus” qui change tout sur la durée.
On entend souvent : “C’est du placebo, tout ça !” La science, ces dernières années, a pris son bâton de pèlerin pour explorer la réalité derrière ce préjugé. Petit tour d’horizon, loin des idées reçues.
En 2022, une analyse de 17 études sur le SII montrait une amélioration réelle, non expliquée par le simple effet placebo, sur la fréquence et l’intensité des douleurs. Mais pourquoi ? Les chercheurs notent plusieurs phénomènes : d’abord, l’activation du système nerveux parasympathique (celui qui “relâche”). Les aiguilles déclenchent une cascade de sécrétions (endorphines, sérotonine), apaisant la sensibilité viscérale. Résultat ? Les signaux de “douleur” émis par l’intestin sont modulés. Plus doux. Plus discrets. Comme si on baissait le volume d’une radio trop forte.
L’effet ne s’arrête pas là. L’acupuncture favorise aussi le rééquilibrage végétatif entre les deux grandes branches du système nerveux autonome : celle du stress (“fuite ou lutte”) et celle du repos (“digérer et réparer”). Chez les patients en colopathie fonctionnelle, ce déséquilibre est quasi systématique. La machine est toujours sur courant d’attaque ; le corps n’a plus vraiment l’occasion de “digérer” le stress.
L’autre mécanisme démontré ? L’influence sur le microbiote. Certaines études indiquent que l’acupuncture, par ses effets sur le transit, peut enrichir la diversité bactérienne du côlon. Un microbiote varié, c’est un ventre plus robuste, mieux armé contre les ballonnements, la fermentation, la douleur. Cela rejoint les observations en clinique : moins de poussées, moins d’inflammations, un transit plus régulier.
Il existe aussi des preuves que certaines techniques d’acupuncture stimulent la production de peptides anti-inflammatoires, utiles dans la lutte contre la douleur chronique. Des modèles animaux montrent une baisse du taux d’inflammation locale après quelques séances. Ceci éclaire peut-être la raison pour laquelle, chez des milliers de patients, l’acupuncture réduit aussi la fatigue, ou les troubles du sommeil associés. Logique, car tout est connecté.
Et en « vraie vie » ? Les retours des patients à Esneux ou en Belgique sont proches de ceux observés dans les grandes études internationales. Moins de crises, moins de douleurs, une vie quotidienne retrouvée. Souvent, un bénéfice s’étend même : sommeil amélioré, solidité émotionnelle retrouvée. Certains parlent même d’un nouveau souffle, d’une sensation d’apaisement qu’ils n’osaient plus espérer. Vous pouvez d'ailleurs lire des retours concrets d’applications pratiques et d’autres indications en suivant l’exemple de l’article externe “bienfaits de l’acupuncture dans le soulagement des douleurs”.
À noter : L’acupuncture n’est ni magique ni instantanée. Mais clairement, elle est reconnue comme complémentaire. De nombreux gastro-entérologues la recommandent même désormais en complément des approches médicales classiques. La France, la Suisse, la Chine, la Belgique : partout, les grandes sociétés savantes reconnaissent son intérêt pour les malades “en errance”, ceux auxquels on a parfois laissé entendre : “On ne peut rien pour vous.” Or, il y a toujours des possibles. Toujours.
Déjà tenté de multiples traitements, en vain ? L’acupuncture ne promet pas la guérison totale, mais une réelle amélioration des symptômes du quotidien. Douleurs gérables, crises moins fréquentes, transit enfin moins capricieux. C’est aussi pour cette raison qu’elle séduit tant de personnes épuisées par des parcours médicaux à rallonge. Si vous cherchez un complément ou une façon naturelle de reprendre la main sur vos symptômes, il est légitime d’explorer cette piste — même si vous étiez sceptique jusqu’ici !
Pour pousser l’approche plus loin, on pourra s’intéresser à l’impact des séances sur d’autres maux associés (fatigue chronique, anxiété). Ces domaines sont explorés dans l’article interne “acupuncture et insomnie” qui éclaire la transversalité de l’acupuncture sur le fonctionnement global du corps.
Vous hésitez à pousser la porte d’un cabinet ? Vous imaginez peut-être une séance froide, technique, sans lien. Rien n’est plus faux. À Esneux, chaque consultation débute par un échange. On prend son temps. “Comment vous allez ?” Un vrai “comment”, pas celui dit machinalement dans un couloir d’hôpital. Le praticien écoute. Il observe. Teint du visage, langue, pouls. Ce sont des marqueurs traditionnels, hérités de la Chine ancienne, mais qui ont traversé les siècles pour une bonne raison : ils donnent de vraies indications sur les blocages énergétiques.
Le bilan énergétique débute. Douleurs ? Fréquence, intensité, moment de la journée. Fatigue, angoisses, sommeil. On fait le tour de la question, même les sujets qu’on pense “à côté” (comme les règles douloureuses ou les migraines, souvent associées). Ensuite vient la sélection des points : sur le ventre, sur les bras, à quelques centimètres des genoux. C’est là que la magie opère : chaque point, bien choisi, agit comme une clé pour ouvrir tel ou tel verrou du corps.
La pose des aiguilles : quelques picotements. La plupart du temps, cela ne fait pas mal. Les aiguilles – stériles et jetables – sont à peine plus épaisses qu’un cheveu. On vous demande de respirer tranquillement. Plusieurs patients confient, après coup, que ce moment devient un espace de détente profonde, comme une parenthèse dans la folie du quotidien. Une sieste sous la protection bienveillante de la soignante. Souvent, la digestion s’active en douceur. Gargouillis, signes de relâchement : ce n’est pas rare d’entendre le ventre commencer à “réfléchir” à nouveau !
L'efficacité : elle débute pour certains après trois ou quatre séances. Pour d’autres, il faut plus de temps. La chronicité joue : plus le trouble est ancien, plus il faudra de patience. Mais dans l’écrasante majorité des cas, il y a retour d’un “confort digestif” et, fait essentiel, réduction de l’anxiété. Chez certains, des symptômes autres – maux de tête, douleurs articulaires – s’atténuent au fil des rendez-vous. En médecine traditionnelle chinoise, le SII n’est jamais isolé : tout est lié.
Le protocole : au départ, une séance par semaine est couramment proposée. Ensuite, l’espacement se fait selon la progression. Parfois, il suffit d’entretenir par une séance toutes les 3 à 4 semaines. Le but : rendre le patient autonome, capable de sentir quand il a besoin d’une “piqûre de rappel”.
En parallèle, l’acupuncture n’interdit aucunement de poursuivre un traitement classique (antispasmodiques, conseils alimentaires). Elle vient en renfort, en douceur. Son avantage : il y a peu d’effets secondaires. Rarement un petit bleu, un peu de fatigue transitoire. Rien de plus. Comparé aux traitements lourds (certains antidouleurs ou anxiolytiques), le ratio bénéfice-risque est clairement favorable.
Certains patients sont surpris : ils consultent au départ pour leur ventre, et finalement voient leur sommeil s’améliorer, leur humeur se stabiliser. Ce sont ces petits “cadeaux supplémentaires” que la médecine chinoise offre parfois. En restaurant la fluidité des échanges énergétiques, elle offre un terrain neuf à l’autoguérison. Sur le long terme, cela ramène une certaine confiance dans son propre corps — ce ventre qui ne fait plus peur, qui ne dicte plus sa loi sans prévenir.
La vie sociale peut enfin reprendre. Les peurs d’être à côté, d’avoir une crise imprévue s’amenuisent. Comme si ce ventre, longtemps réfractaire, retrouvait sa place dans votre équipe intérieure. Puissant !
Envie d’en savoir plus sur la gestion des douleurs qui “voyagent” dans le corps ? L’article externe consacré à l’acupuncture et fibromyalgie vous apportera un autre regard complémentaire.
Comment savoir si mon mal de ventre chronique relève de la colopathie fonctionnelle ou d’une autre maladie ? Si vos examens médicaux reviennent normaux mais que la douleur, les troubles du transit et les ballonnements persistent, il s’agit très souvent d’une colopathie fonctionnelle. Une consultation auprès d’un spécialiste ou d’un acupuncteur permettra de faire un bilan complet et d’identifier la nature du déséquilibre.
Quand commencer un traitement d’acupuncture pour la colopathie fonctionnelle ? Il est recommandé d’envisager l’acupuncture dès lors que les symptômes digestifs impactent votre qualité de vie, ou si les traitements classiques apportent peu de soulagement. Plus vous intervenez tôt, plus la réponse au traitement est rapide et stable.
Pourquoi l’acupuncture est-elle efficace sur les douleurs abdominales liées au syndrome de l’intestin irritable ? L’acupuncture réduit la sensibilité viscérale, régule le système nerveux, diminue l’inflammation et favorise un meilleur équilibre du microbiote, ce qui calme douleurs et spasmes sans médicament en agissant sur la cause énergétique et nerveuse.
Faut-il poursuivre l’alimentation adaptée en parallèle des séances d’acupuncture ? Oui, un accompagnement global est conseillé : l’alimentation équilibrée optimise les effets des traitements. L’acupuncteur vous conseillera souvent des ajustements alimentaires en plus des séances, pour potentialiser les résultats à long terme.
1. Zhou Q et al., "Acupuncture for irritable bowel syndrome: A systematic review", World Journal of Gastroenterology, 2022. Résumé : L’analyse de 17 essais cliniques met en évidence une diminution significative des douleurs et de la fréquence des symptômes du syndrome de l’intestin irritable après acupuncture, supérieure au placebo.
2. Langevin HM et al., "Mechanisms of acupuncture in the treatment of chronic pain: Modern science and traditional medicine", Journal of Pain, 2020. Résumé : Les effets de l’acupuncture sur la modulation du système nerveux central expliquent la réduction de l’hypersensibilité viscérale et de nombreux symptômes liés à la colopathie fonctionnelle.
3. Duan R et al., "Efficacy and safety of acupuncture for the treatment of irritable bowel syndrome: A systematic review and meta-analysis", European Journal of Integrative Medicine, 2021. Résumé : L’acupuncture se révèle efficace et sûre comme traitement complémentaire, améliorant la qualité de vie des patients souffrant de SII dans plusieurs études randomisées.
4. Lu B et al., "Influence of acupuncture on intestinal microbiota in functional bowel disorders", Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine, 2020. Résumé : L’acupuncture module favorablement la composition du microbiote intestinal, ce qui soutient la réduction des troubles fonctionnels digestifs.