Logopède Lénaïg - Séances de Logopédie proche de Liège Tilff Esneux SprimontLogopède Consultations spécialisées Langage Oral et Langage écrit Bilan
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Vous remarquez que votre enfant a plus de difficulté avec les chiffres que d’autres de son âge ? Il hésite à reconnaître les nombres, confond le “7” et le “1”, ou compte lentement sur ses doigts pendant que ses camarades ont déjà résolu le calcul mental ? Pour beaucoup de parents, ce constat inquiète. Vous vous demandez sûrement si votre enfant va “rattraper” un jour ou s’il a vraiment besoin d’aide. Avant toute chose, pas de panique. La lenteur dans le traitement des informations numériques n’est pas rare chez les enfants, et une prise en charge adaptée peut réellement tout changer. Mais encore faut-il comprendre ce qui se joue dans leur tête, et vers qui se tourner pour que les progrès arrivent.
La logopédie, souvent associée à la lecture ou à la prononciation, s’avère aussi être le levier principal pour aider les enfants qui peinent avec les chiffres, les quantités, le raisonnement logique. Au fil de cet article, on va plonger dans le quotidien de ces enfants qui semblent “ramés” devant les maths, décrypter comment leur cerveau traite (ou ne traite pas) les informations numériques, et découvrir les méthodes logopédiques qui permettent d’allumer la petite lampe dans leur esprit. Vous vous demandez : “Est-ce que mon enfant est le seul dans ce cas ? Comment savoir si c’est grave ? Les séances de logopédie, est-ce vraiment utile ? Peut-il progresser, même s’il est déjà en difficulté ?” Restez avec moi. On va voir tout cela, pas à pas. Vous verrez, vous ne serez plus seul pour comprendre… et pour aider.
L’école avance à grande vitesse. Mais tous les enfants ne courent pas au même rythme. Les mathématiques, dès la maternelle, deviennent un terrain de difficultés. Certains enfants semblent prisonniers d’un brouillard : confusions entre les chiffres, lenteur à repérer “combien ça fait”, difficulté à comprendre “qui est le plus grand” ou à manipuler des objets pour compter. À la maison, ça se confirme : il compte sur ses doigts, se perd entre 13 et 31, oublie qu’après le “8” c’est le “9”.
Ce n’est pas de la paresse. Pas un manque d’attention. Parfois, c’est autre chose qui se joue : une difficulté spécifique dans la gestion des informations numériques. En Belgique, plusieurs études ont montré que jusqu’à 6% des élèves présentent une “lenteur” durable dans ce domaine. C’est donc loin d’être isolé. Cette lenteur peut toucher toutes les étapes du traitement : le fait d’identifier les chiffres, de retenir ce que “5” veut dire, d’associer la quantité au symbole (“3 doigts = 3”), de manipuler mentalement les quantités (“si j’ajoute 2 à 4, ça doit être…”).
Une métaphore pour comprendre : imaginez un embouteillage dans le cerveau. L’enfant reçoit les informations (“2 + 3 = ?”), mais le message n’arrive pas vite au bon endroit. Tout est ralenti. La mémoire à court terme sature, les connexions peinent à se faire. Résultat, l’enfant doit fournir dix fois plus d’effort. Il fatigue. Son estime de soi en prend un coup. À force, il doute de ses capacités, craint les maths, commence à éviter.
Entre maladresse numérique et vraie “dyscalculie” (trouble reconnu), il existe tout un spectre. Mais il y a un point commun : la nécessité de comprendre où ça coince. Est-ce la reconnaissance des chiffres, la lenteur à accéder au résultat, la manipulation, la logique ? Un logopède spécialisé dans les troubles du traitement numérique sait observer, tester, poser les bonnes questions.
Les enfants concernés ne viennent pas tous du même horizon social, ni du même quartier. On en croise dans les écoles à Liège, aux alentours de Liège, mais aussi partout ailleurs. Ce mal-être silencieux et ce sentiment d’être “nul en maths” traversent toutes les classes. Vous vous reconnaissez dans ce portrait ou votre enfant y ressemble ? C’est le moment d’agir, avant que la spirale de l’échec ne prenne racine.
Heureusement, il existe aujourd’hui des outils pour y voir plus clair. Un bilan logopédique complet permet d’objectiver les difficultés, de voir les points forts sur lesquels s’appuyer et de construire, séance après séance, des stratégies vraiment efficaces. Parce que, bonne nouvelle, la plasticité du cerveau des enfants est incroyable ! Un bon accompagnement peut faire toute la différence : allumer la lumière là où tout semblait brumeux.
Bon, maintenant, concrètement : à quoi ressemble une séance de logopédie pour enfants souffrant de lenteur numérique ? Oubliez l’image d’un simple bureau où l’on fait des “exercices comme à l’école”, ou d’un professeur sévère. Ici, tout commence par une évaluation douce, humaine, respectueuse de l’enfant. Le logopède observe : comment votre enfant réagit devant un jeu de dominos, un puzzle numérique, ou en comptant des billes ? Est-il bloqué dès qu’un chiffre apparaît, ou gère-t-il les quantités sans souci mais “bug” quand il s’agit de poser un calcul écrit ?
Les premiers rendez-vous ressemblent souvent à un jeu. Oui, on joue. C’est essentiel ! On manipule des objets, on compte des bonbons (vraiment !), on invente un jeu de marchande, on construit une tour avec “autant de cubes que le chiffre demandé”. Un logopède compétent sait que l’enfant apprend mieux entre rires et défis adaptés, qu’en récitant des tables de multiplication par cœur.
Petit à petit, le professionnel repère le “goulot d’étranglement”. Parfois, c’est la mémoire des chiffres : l’enfant connaît les mots (“un, deux, trois…”), mais ne se rappelle plus le symbole. Parfois, la difficulté vient du passage à la manipulation (“montre-moi cinq doigts”, puis “si j’en cache trois, combien il t’en reste?”). D’autres fois, c’est dans la représentation mentale que ça coince : l’enfant ne parvient pas à “voir” 8 dans sa tête, ni à décomposer 12 (en 10+2, par exemple).
C’est là que la logopédie fait toute la différence. Car la répétition seule ne suffit pas. Le logopède va proposer des stratégies visuelles (dessins, couleurs, cubes), des schémas, des comptines ou des moyens mnémotechniques. Avez-vous déjà vu un enfant qui mémorise les chiffres en les associant à des histoires drôles ? Ou qui avance à petits pas avec un jeu de l’oie numérique ? Chaque séance est personnalisée : le but, c’est de donner des “raccourcis cérébraux” pour que l’information circule mieux. On crée des liens durables, on muscle la rapidité mentale sans brûler l’enfant.
En quelques semaines, souvent, on observe des petits miracles. L’enfant ne compte plus systématiquement sur ses doigts (ou moins longtemps), repère plus vite l’ordre des chiffres, ose donner une réponse, même si elle est fausse parfois. Surtout, il reprend confiance. Il ose. Il “tente la chance”, là où avant il préférait se taire.
Un travail d’équipe avec les parents est crucial. Très souvent, le logopède propose des petits jeux à faire à la maison, sans pression. On ne recherche pas la perfection. L’important, c’est de pratiquer sans avoir peur de se tromper. Les progrès viennent souvent de ces moments partagés où, étonnamment, l’enfant apprend beaucoup plus vite entre deux rires pendant que vous préparez un gâteau : “Donne-moi 3 œufs”, “Compte 5 cuillères de farine”, etc.
Et puis, impossible de parler de séances sans évoquer la patience du logopède. Parce que l’amélioration, c’est rarement un sprint. Parfois, il y a des semaines “sans”, des moments de doutes. Mais si la complicité s’installe et que l’enfant sent qu’il a le droit d’essayer… le reste suit. Et c’est peut-être ça, le plus précieux.
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Il faut le dire tout net : il n’existe pas de baguette magique pour régler en deux séances une difficulté installée dans le temps. Mais la boîte à outils du logopède regorge pourtant de ressources simples, souvent étonnamment ludiques, pour solliciter et améliorer le traitement des informations numériques. Quelques exemples vous parleront immédiatement.
Première étape, travailler la base : la prise de conscience des quantités. Avant de savoir lire et écrire les mathématiques, il faut sentir, toucher, voir à quoi ressemble “3”, “6”, “10 objets”. On utilise des blocs, des pions, des objets du quotidien. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’avant de manipuler les chiffres abstraits, le cerveau a besoin d’ancrer ces notions dans le concret. Pour certains enfants, ce passage fondamental a été mal assimilé. Ici, le logopède va recourir à des jeux sensoriels, des répartitions d’objets dans des boîtes, des petits défis (“Peux-tu me donner 7 perles bleues ?”).
Vient ensuite le temps de l’automatisation et de la rapidité d’accès aux réponses. Attention, il ne s’agit pas de forcer l’enfant à aller plus vite à tout prix, mais de l’aider à fluidifier le cheminement. Par exemple, on travaille la reconnaissance rapide (“flashcards” de chiffres, jeux de loto), les stratégies de calcul mental simplifiés (“compter en avant/arrière”, “dizaines et unités” en couleur). Pour une lenteur clé, le logopède peut utiliser des chronomètres (dans un esprit jeu !) pour stimuler le plaisir de se dépasser, sans comparaison avec les autres.
La mémoire visuelle et auditive est aussi mobilisée. Petite astuce : certains enfants progressent mieux avec des chansons ou des rimes. Pourquoi pas inventer une chanson pour se souvenir des doubles (“2+2, c’est pas difficile, c’est 4 et c’est habile !”)? Chez d’autres, dessiner les chiffres ou les colorier permet de mieux les graver. Le logopède adapte son style selon ce qui motive et rassure l’enfant.
Un autre outil puissant : la motricité fine couplée à la numération. Vous avez peut-être déjà vu des enfants tracer les chiffres dans le sable, ou coller des gommettes autour d’un “5” pour bien comprendre la forme et la quantité. Manipuler, toucher, dessiner, tout cela sollicite plusieurs zones du cerveau et ancre la connaissance de façon durable.
Enfin, des outils numériques peuvent être introduits, mais à petite dose. De nombreuses applications éducatives existent, mais le logopède reste le chef d’orchestre. Son rôle, c’est de sélectionner, pour chaque enfant, l’outil qui correspond à son niveau, son rythme, sa personnalité. Les jeux sur tablette ou ordinateur, oui, mais jamais seuls : toujours encadrés pour guider l’enfant vers la bonne stratégie et l’encourager.
Qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas de gaver l’enfant d’exercices. Les meilleurs résultats viennent souvent des petits pas réguliers, de la constance sans pression. Un proverbe africain dit « Petit à petit, l’oiseau fait son nid ». C’est exactement cela : chaque séance, chaque progrès, même minuscule, compte et s’accumule. N’attendez pas de miracle immédiat, mais soyez attentif aux “étincelles” : l’enfant qui ose répondre, qui propose un résultat, qui sort du silence. Là, on sait que le cerveau fait son chemin.
Je me souviens d’une petite fille de 8 ans, Anna*, suivie à Liège. Elle confondait systématiquement “6” et “9”, peinait à poser les calculs, paniquait à chaque dictée de nombres. En quelques séances de logopédie adaptées, avec des cubes, des mémos visuels, puis une méthode basée sur des histoires drôles autour des chiffres, Anna a non seulement retrouvé de la confiance, mais elle a aussi doublé sa rapidité de réponse au calcul mental. Son sourire quand elle a résolu, sans hésiter, un “8-3” devant la classe, vaut tous les diplômes du monde pour un logopède. Car au fond, c’est cela qu’on veut offrir : remettre l’enfant dans la course, le voir reprendre le goût de l’effort… et de la réussite.
Les progrès ne se calculent pas qu’en “points gagnés sur vingt”. Ils se mesurent aussi dans la transformation du regard de l’enfant, qui passe de la peur à l’audace. Derrière chaque réussite, il y a un travail discret et patient, soutenu par l’expertise du logopède.
La question revient sans cesse lors des réunions parents-professeurs, ou dans les mails échangés avec la maîtresse : “À quel moment doit-on s’inquiéter ? Faut-il vraiment consulter, ou attendre un peu ?” Pas facile de trouver la frontière entre une petite paresse passagère et une vraie lenteur numérique pathologique. Un seul critère : l’impact sur la confiance et la scolarité.
Voici quelques signes qui doivent alerter :
Il ne s’agit pas de dramatiser au moindre doute. Mais si ces symptômes persistent sur plusieurs mois, il est conseillé de prendre rendez-vous pour un bilan logopédique. Ce bilan, réalisé par un professionnel formé, permet d’objectiver les difficultés grâce à des tests précis et adaptés à l’âge de l’enfant. C’est un moment rassurant aussi : comprendre que l’on n’est pas “bête”, mais que le cerveau a besoin d’un coup de pouce technique pour “booster l’accès aux chiffres”.
L’idéal ? Agir tôt. Plus la prise en charge débute jeune, plus les progrès s’installent vite et durablement. La plasticité cérébrale de l’enfant favorise des réorganisations étonnantes. Pourtant, même chez un pré-ado ou un ado, ces méthodes restent d’une grande efficacité. On le sait : mieux vaut tard que jamais.
Au-delà du scolaire, il s’agit aussi de retrouver une sérénité familiale. Les devoirs ne doivent pas être un champ de bataille ! Un regard neuf sur les difficultés, une explication claire, et surtout le soutien du logopède, peuvent tout changer.
En Belgique, de nombreux parents choisissent d’accompagner leurs enfants vers un spécialiste, parfois sur conseil de l’école, parfois à leur propre initiative. Les résultats à moyen terme sont très encourageants : moins de stress, meilleurs résultats, reprise de confiance. Et puis, petit bonus, certains enfants découvrent même un vrai plaisir à jouer avec les chiffres, là où ils croyaient être définitivement “nuls en maths”.
Pensez-y : la logopédie n’est pas réservée aux cas “graves”. Elle accompagne, explique, rassure, structure. Les séances sont entièrement personnalisées, basées sur la bienveillance et la confiance. Le plus dur, finalement, c’est de franchir le pas du premier rendez-vous… Le reste suivra !
Comment savoir si mon enfant souffre d’une lenteur dans le traitement des informations numériques ?
Un enfant concerne s’il met plus de temps à reconnaître, comprendre ou manipuler les chiffres, comparé à ses camarades. Des bilans logopédiques existent pour préciser les causes, et poser un diagnostic fiable. Si la difficulté évolue peu sur plusieurs mois, consultez sans attendre.
Pourquoi la logopédie est-elle conseillée pour les enfants avec des difficultés numériques ?
La logopédie offre des méthodes ciblées pour améliorer la compréhension, la mémorisation et la manipulation des chiffres. Avec un accompagnement régulier, l’enfant acquiert des stratégies adaptées qui facilitent l’apprentissage scolaire et quotidienne. Cela permet aussi de restaurer la confiance en soi.
Quand commencer un accompagnement logopédique pour des difficultés numériques chez l’enfant ?
Il n’y a pas d’âge “trop tôt” : dès que les difficultés s’installent et perturbent la vie scolaire, il vaut mieux consulter. Une prise en charge précoce favorise des progrès rapides et durables. Même plus tard, les résultats restent significatifs : il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Faut-il poursuivre les exercices à la maison entre les séances avec le logopède ?
Oui, mais sans pression. Le logopède propose souvent des jeux ou activités ludiques à partager pour renforcer les acquis. L’essentiel, c’est de pratiquer régulièrement dans une ambiance détendue, sans rechercher la perfection. Chaque petit pas compte.
Références scientifiques :
1. Gersten, R., Clarke, B., & Mazzocco, M.M. "Mathematics difficulties and their remediation: Diagnostic and intervention issues." Journal of Learning Disabilities, 2007.
Résumé : Article détaillant les différentes formes de difficultés mathématiques chez l’enfant et les interventions logopédiques adaptées.
2. Vanbinst, K., Ghesquière, P., & De Smedt, B. "Cognitive foundations of mathematics: Performance and individual differences." Frontiers in Psychology, 2014.
Résumé : Analyse des facteurs cognitifs impliqués dans l’apprentissage des chiffres, incluant les troubles de la numération.
3. Butterworth, B. "Developmental dyscalculia: From number sense to arithmetic." Trends in Cognitive Sciences, 2005.
Résumé : Présentation de la dyscalculie, ses symptômes, causes et pistes d’accompagnement logopédique.
4. Desoete, A., Ceulemans, A., Roeyers, H., Sypré, W., & Huylebroeck, A. "Subtypes of mathematics learning disabilities: Perspectives from a processing point of view." Journal of Learning Disabilities, 2004.
Résumé : Etude de divers profils d’enfants présentant des troubles du traitement numérique, avec stratégies d’intervention différenciées.