AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 04 268 18 67
L’estimation actuelle indique qu’une personne sur six souffre d’une perte auditive à des degrés variés en Belgique, la plupart du temps sans en être conscient ou sans accepter de se faire aider. Ce phénomène sociétal est fréquent, surtout chez les personnes âgées, mais touche également des adultes actifs qui ignorent les signaux envoyés par leur entourage. Comment aider un proche qui vit avec une perte auditive insidieuse sans en avoir conscience ou en refusant tout appareillage auditif ? Pourquoi ce refus ? Quels enjeux pour la santé mentale et la communication familiale ? Cet article propose des pistes concrètes et rigoureuses, à la lumière des récentes études scientifiques, pour accompagner un proche dans ce chemin vers une meilleure audition.
Nombre de personnes présentant une perte auditive se méprennent sur leur état. Contrairement à la baisse de vue qui se manifeste nettement, la surdité s’installe progressivement et touche d’abord les sons aigus, souvent masqués par l’adaptation du cerveau et le déni social. L’entourage joue alors un rôle essentiel dans le repérage de signes évoquant un trouble auditif :
Malgré cela, nombreux sont ceux qui refusent de s’appareiller. Ce refus s’explique par plusieurs facteurs psychologiques, sociaux et pratiques.
L’une des manifestations les plus courantes est le déni : “je n’en ai pas besoin”, “c’est l’autre qui articule mal”, “ce n’est pas grave”. Ce phénomène est documenté dans la littérature spécialisée : la prise de conscience tardive du trouble auditif retarde le recours au audioprothésiste et à l’appareillage (Mener, et al., source).
Certains malentendants invoquent aussi le poids des préjugés et la honte d’une stigmatisation associée à l’appareil auditif, vécu comme un symbole du “vieillissement” ou d’une “faiblesse”. D’autres s’inquiètent pour le coût, la gêne esthétique ou redoutent un équipement perçu comme encombrant.
Ne pas entendre correctement n’affecte pas seulement la capacité à suivre une conversation : l’impact est global. Les conséquences incluent l’isolement, la perte de confiance en soi, le risque de malentendus récurrents et une fatigue accrue, notamment lors des événements sociaux. En famille, ce refus crée une barrière pour les proches, conduisant parfois à un éloignement progressif ou à une communication réduite au strict minimum.
La perte auditive non traitée représente aussi une menace directe pour la santé mentale. Plusieurs études scientifiques ont démontré un lien entre surdité et symptômes dépressifs ou anxieux (Lawrence, et al., 2020 – source).
Des données récentes ont confirmé une association entre trouble auditif non appareillé et déclin cognitif, voire apparition précoce de troubles de la mémoire et de démence (Lin, et al., 2019 – source). Plus inquiétant, la non-utilisation des appareils auditifs majore ce risque, alors que l’appareillage auditif permet de ralentir le processus et de maintenir une vie sociale active.
Pour aller plus loin sur la perte auditive et mémoire.
Encourager un proche à accepter un bilan auditif n’est donc pas un caprice, mais un geste protecteur qui dépasse le confort : il s’agit, à terme, de préserver sa capacité à converser, à vivre pleinement, à conserver son autonomie cognitive et relationnelle.
AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège
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Pour aider un proche dans le déni auditif, il est essentiel de ne jamais brusquer ou forcer. Un refus vient souvent d’une crainte profonde (peur de l’âge, du changement, peur du coût, honte…). Pour légitimer sa gêne, il vaut mieux démarrer par l’écoute : “Je remarque que tu demandes souvent de répéter, est-ce que cela te gêne ?”
Accepter ses peurs, sans jugement, invite au dialogue et contribue déjà à lever certaines barrières.
Plutôt que de répéter sans cesse qu’il “n’entend pas”, mieux vaut exprimer en quoi l’audition affecte le quotidien familial : “J’aimerais qu’on puisse discuter tranquillement lors des repas”, ou “J’ai peur que tu te sentes isolé lorsque tu ne comprends pas”.
Attirer l’attention sur les avantages concrets, par exemple, pouvoir participer à une fête, interagir avec ses petits-enfants ou profiter d’un concert.
Démystifier l’appareillage par des informations scientifiques, des témoignages, ou des articles pédagogiques :
Rassurez votre proche en expliquant qu’un test auditif est simple, indolore et sans engagement. Proposez d’accompagner la personne chez le professionnel, en prenant rendez-vous dans un centre réputé et de confiance.
Pour en savoir plus sur le déroulement du test auditif et de l’audiométrie, consultez l’article dédié : Comment tester mon audition ?
Un proche bienveillant peut rappeler discrètement que refuser l’appareillage, c’est aussi prendre le risque de voir sa santé cognitive, sa mémoire et sa vie sociale se détériorer. S’appuyer sur les études cliniques démontrant l’intérêt d’une correction précoce permet de désamorcer les peurs, car “entendre mieux, c’est aussi vivre mieux et plus longtemps” (voir Livingston, et al., 2017).
L’un des freins majeurs est la peur d’un appareil auditif qui ne conviendrait pas, serait encombrant ou peu performant. Rappelez que l’audioprothésiste spécialisé propose plusieurs solutions techniques, adaptées à chaque profil auditif et morphologique. Ce spécialiste réalise un suivi, des réglages fins et un accompagnement sur la durée, pour garantir satisfaction et efficacité.
L’essai gratuit et sans engagement permet de franchir le cap sans pression.
Accompagner un proche qui refuse de se faire appareiller impose patience et douceur. Le plus important n’est pas de réussir à le convaincre immédiatement, mais de semer l’idée, de faire baisser sa résistance et d’éveiller la curiosité pour une solution porteuse d’espoir. Offrir son aide pour une visite chez un professionnel, préparer ensemble une liste de questions, ou même solliciter un témoignage d’une personne appareillée de son entourage sont des démarches précieuses.
La démarche doit être centrée sur le bien-être de la personne concernée, et jamais perçue comme un acharnement. Souvent, il faudra plusieurs discussions, voire des mois, entre la prise de conscience et le premier rendez-vous chez l’audioprothésiste.
Des études démontrent que ceux qui bénéficient d’un soutien familial solide s’équipent plus volontiers et adhèrent à la solution sur la durée. Il est parfois pertinent de proposer d’être présent lors du premier rendez-vous, pour aider à la relecture des résultats ou à la compréhension des différentes options : l’audioprothésiste sait adapter son accompagnement à ces situations.
Pour beaucoup de malentendants, accepter une aide auditive c’est d’abord sortir du repli sur soi. Organiser régulièrement des activités conviviales, adapter la communication (parler distinctement, en face à face, éviter de crier…) et solliciter fréquemment cette personne sont essentiels pour entretenir sa motivation et sa confiance en l’avenir.
Il existe aujourd’hui une très large gamme de prothèses auditives quasi invisibles, confortables et hautement personnalisables. La miniaturisation de la technologie, les réglages sur-mesure selon l’environnement sonore (restaurant, domicile, plein air…) et la connectivité (Bluetooth, TV, smartphone) font de l’appareil auditif un allié discret du quotidien.
Souligner la simplicité d’utilisation et l’adaptabilité des appareils récents peut rassurer durablement.
L’un des mythes persistants est l’association de l’appareil auditif à la dépendance ou à la vieillesse. Pourtant, nombre de personnes actives, jeunes professionnels, sportifs, musiciens ou étudiants, recourent à l’appareillage. Ce dernier est désormais un outil d’autonomie et de performance, au même titre que des lunettes de vue ou des aides à la mobilité temporaires.
Détruire ce tabou passe par des exemples concrets et une valorisation positive de la santé auditive.
Démystifier le coût en expliquant l’existence de remboursements, d’aides financières, l’essai sans frais ou les garanties personnalisées (en Belgiqe, via l’assurance maladie). Fournir une documentation complète, avec des chiffres precis, montrera qu’il s’agit d’un investissement rentable sur la santé, la vie sociale, la prévention du déclin cognitif et la sécurité.
Les centres auditifs spécialisés comme AUDIKA Appareils Auditifs – proche de Liège offrent un accueil bienveillant, sans jugement, et proposent à toute personne (et à son entourage) un bilan complet et sans engagement. Ce dépistage permet de quantifier la perte auditive, de poser un diagnostic précis et de déterminer le besoin d’un éventuel appareillage.
Dans tous les cas, la décision finale appartient au patient, qui peut prendre le temps de la réflexion après la consultation.
Un grand nombre de patients apprécient de pouvoir essayer un ou plusieurs modèles d’appareils auditifs pendant plusieurs semaines, à domicile, dans tous leurs contextes de vie. Cet essai permet de lever les derniers doutes, avec les conseils avisés de l’audioprothésiste.
L’ajustement progressif (volume, programme, embouts spécifiques…) garantit une adaptation naturelle, sans précipitation. L’entourage est souvent encouragé à intervenir dans ce processus pour donner un retour objectif sur le confort et la discrétion de la solution choisie.
Un appareillage auditif réussi ne s’arrête pas à la pose de l’appareil. Le suivi régulier, les contrôles, la prise en charge des réparations et la possibilité d’affiner les réglages au fil du temps assurent une satisfaction maximale et une expérience positive sur la durée.
Pour tout souci de maintenance ou de panne, découvrez les solutions proposées par votre centre pour la réparation ou le remplacement des appareils auditifs.
Le défi majeur reste celui de la sensibilisation communautaire. Parler ouvertement des troubles auditifs dans son cercle familial, amical ou professionnel contribue à faire évoluer les mentalités. En Belgique, de nombreux dispositifs de dépistage itinérant, de campagnes d’information dans les pharmacies et maisons de retraite participent à une meilleure détection des troubles, avec l’appui de professionnels formés.
Agir précocement, c’est réduire à terme les coûts liés au déclin cognitif, à la dépression, aux accidents domestiques et à la perte d’autonomie. Les études montrent que l’appareillage auditif, même léger, favorise un vieillissement actif, une meilleure qualité de vie et réduit la mortalité associée aux pathologies dégénératives (récentes publications 2024).
Aider un proche qui refuse de se faire appareiller malgré une perte auditive est un véritable défi psychologique et humain. Il ne s’agit ni de forcer ni de convaincre à tout prix, mais de catalyser une prise de conscience, avec écoute, pédagogie et bienveillance. Les bénéfices d’un appareillage précoce sont scientifiquement avérés : restauration du lien social, prévention du déclin cognitif, maintien de l’autonomie et du plaisir de communiquer.
Familiaux ou amis, votre rôle est central : il commence par la compréhension, s’exerce dans l’accompagnement et aboutit à la remise en confiance d’une personne fragile ou hésitante. Les progrès constants de la technologie auditive et la qualité de l’accompagnement chez les spécialistes permettent aujourd’hui de transformer radicalement le quotidien d’une personne malentendante, pour peu qu’elle consente à franchir le premier pas.
Enfin, s’entourer d’un audioprothésiste formé, comme à Esneux, reste la meilleure garantie d’un parcours de soins adapté, respectueux et efficace.
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