Psychologue Spécialisée Enfants - Adolescents Ados – Mme Lara TRESALLI
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Poser le cartable. Soupirer. Manger un goûter à la va-vite. Pour beaucoup d’enfants, faire les devoirs, c’est souvent l’étape la plus difficile de la journée, l’épreuve attendue avec anxiété, surtout pour ceux qui souffrent d’un trouble de l’attention. Les parents le savent : le moment des devoirs tourne parfois au bras de fer, à la crise de nerfs. Alors, à Liège ou ailleurs, comment aider son enfant quand sa concentration joue à cache-cache ? Cet article veut offrir des solutions pratiques, des outils concrets, de l’espoir aussi. Parce que non, il n’y a pas de baguette magique, mais des chemins à creuser ensemble. Ce guide vous accompagne, pas à pas, pour comprendre le trouble de l’attention, instaurer une routine, communiquer sans conflit et savoir quand demander de l’aide à un psychologue pour adolescent et enfant.
Le diagnostic de trouble de l’attention, souvent nommé TDA/H (Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) n’est pas une étiquette qu’on colle à la va-vite sur le cartable d’un enfant. C’est une réalité invisible, un peu comme du vent : certains jours, il ne semble qu’effleurer, d’autres, il arrache tout sur son passage. À Liège comme partout en Belgique, 5% des enfants seraient concernés, selon les études les plus récentes.
Comment reconnaître ce trouble ? Cela commence souvent par des “tu peux te concentrer deux minutes ?” pendant les devoirs, ou des oublis récurrents : trousse, cahier, consignes. Le soir, les parents ressassent la journée, les phrases tournent en boucle : “Il n’a rien retenu de la leçon”, “Elle s’est trompée dans l’exercice”, “On met le double de temps… pour la moitié des résultats”. L’enfant, parfois qualifié de “rêveur”, a des difficultés pour se concentrer, organiser ses idées, finir une tâche sans s’éparpiller. Ce n’est ni de la mauvaise volonté, ni de la paresse : mais un fonctionnement différent du cerveau. Le cortex, qui filtre et hiérarchise les informations, a du mal à faire le tri. Tout semble urgent, tout attire l’attention, et la moindre distraction (un bruit, une image, une pensée, un mouvement dans la pièce) devient une invite à décrocher.
Le soir, c’est souvent l’heure de la bataille. L’enfant retarde l’heure du devoir, s’agite, soupire, rêve, oublie ce qu’il doit faire. Certains parents, d’abord compréhensifs, perdent patience : “Mais tu l’as notée où cette consigne ?”, “Tu m’écoutes, au moins ?”. Peut-être vous reconnaissez-vous dans ce scénario. Ce sentiment d’épuisement, cette impression d’être absolument seul face à ce défi. Non, vous n’êtes pas la seule famille concernée. Dans tous les quartiers, même dans des écoles réputées, des enfants rencontrent les mêmes épreuves.
Chez certains enfants, à ce trouble de l’attention va s’ajouter une dose d’hyperactivité : besoin de bouger, de se lever, de manipuler, de parler. D’autres, dits “hypo-actifs”, semblent absents, lents, dans la lune. Mais le point commun reste la difficulté d’attention, en classe comme à la maison. Ce trouble n’empêche pas d’avoir de l’intelligence — au contraire, des profils brillants sont concernés — mais il met des bâtons dans les roues de l’apprentissage traditionnel. On s’essouffle vite, comme sur un vélo avec un pneu crevé.
Les conséquences sont parfois insidieuses : baisse de l’estime de soi, résignation, décrochage scolaire. Certain·es finissent par haïr l’école, car chaque devoir semble une montagne impossible à escalader. Certains parents se sentent coupables (“Ai-je raté quelque chose ?”), d’autres se fâchent, convaincus qu’il suffirait de forcer un peu plus. La clé n’est pourtant pas dans la force, mais dans la compréhension et l’adaptation.
Si cela résonne chez vous, si chaque fin d’après-midi devient un combat, sachez : il existe des accompagnements, des outils, et des professionnels (psychologues, neuropsychologues, enseignants sensibilisés) qui peuvent faire la différence. Mais, avant cela, il est essentiel de s’autoriser à repenser la façon dont on voit le travail scolaire. Changer de prisme, pour ouvrir d’autres possibles.
Psychologue Enfants Adolescents : soutien et accompagnement
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Côté maison, on aimerait parfois claquer des doigts pour que les devoirs soient finis en dix minutes. La réalité ? Ce serait plus simple de faire rentrer un carré dans un cercle ! Avec un trouble de l’attention, il faut des outils spécifiques. Pensez à la concentration comme à une bulle : fragile, qui éclate au moindre bruit. Comment l’aider à la préserver ?
Voici des stratégies à tester (et à adapter ! Chaque enfant étant unique) :
1. Préparer un environnement calme… et dépouillé
L’idéal, pour ces enfants, ce n’est pas le salon avec la télé en fond. Ni la cuisine entre les piles de courrier. Installez votre enfant toujours au même endroit : bureau sobre, peu d’objets, murs neutres. Et pourquoi pas des écouteurs anti-bruit ? Chaque détail compte : on éteint la radio, on éloigne les écrans (même le téléphone des parents, qui vibre tout le temps, oui !). Le bruit, la lumière excessive, l’agitation : tout cela peut transformer le moment des devoirs en vrai parcours du combattant.
2. Segmenter les devoirs et instaurer des “mini-pauses”
Pour un trouble de l’attention, 30 minutes d’affilée, c’est interminable. Mieux vaut 10 minutes concentrées, une courte pause (mouvement, boisson, étirement) puis reprise. On fractionne : un exercice, puis petite détente, puis autre exercice. Fixer un minuteur visuel (par exemple, avec des sabliers colorés ou une minuterie de cuisine) peut aider l’enfant à se repérer dans le temps, à visualiser qu’il y aura un “après” à cet effort.
3. Clarifier les consignes avec des outils visuels
Certains enfants n’enregistrent pas les consignes orales. Un tableau blanc, des post-it, ou des cartes de rappel colorées fonctionnent parfois mieux que mille explications. On note la question, puis on barre au fur et à mesure — satisfaction et contrôle visuel garantis ! Utilisez aussi des pictogrammes ou des couleurs différentes pour fractionner les tâches (par exemple, rouge pour la lecture, bleu pour le calcul, jaune pour le vocabulaire).
4. Ritualiser l’avant et l’après devoirs
Définir un “rituel” d’entrée (goûter + pause + 3 grandes respirations, par exemple) rassure. Puis un rituel de fin (petite récompense, câlin, moment jeu) motivera plus que la menace de punition. On n’y pense pas, mais les transitions sont cruciales pour ces enfants : leur cerveau a parfois du mal à passer d’une activité à l’autre. Le rituel sert de repère, comme les feux rouges sur la route.
5. Valider l’effort, pas juste le résultat
Pour un enfant qui rame avec l’attention, c’est déjà une victoire de parvenir au bout. Valoriser la persévérance (“Tu as travaillé 15 minutes sans t’arrêter !”) galvanise plus que “tu n’as pas 10/10”. L’enfant doit sentir que son implication compte, même si le résultat n’est pas parfait. Il s’agit, petit à petit, de bâtir une base solide d’estime de soi.
6. S’organiser la veille pour limiter la dispersion
Préparez ensemble la liste des devoirs, vérifiez le contenu du cartable, rangez l’espace de travail. Certains collent un pense-bête sur le frigo ou un planning sur le mur. Avec un TDA/H, la mémoire de travail est parfois comme un filet troué : moins il y a d’oublis à gérer au dernier moment, plus l’enfant est apaisé.
7. Se donner le droit d’être imparfaits
Il y aura des jours sans. Vos propres nerfs lâcheront, l’enfant pleurera. Stop. On souffle. On s’autorise à faire au mieux, sans viser la perfection. Certains devoirs seront faits à moitié, c’est la vie. Les vrais progrès se mesurent sur la durée, pas au carnet du jour.
Concrètement : ces recommandations se basent sur l’expérience de psychologues en Belgique et sur les recherches internationales. Certains suggèrent même de personnaliser chaque stratégie (certains enfants travaillent mieux debout, d’autres avec un fond musical doux…). Testez, ajustez, faites un point chaque semaine. Et si besoin, faites-vous accompagner.
Bien communiquer face au trouble de l’attention, c’est tout un art. Si vous avez l’impression de répéter vingt fois la même chose… vous n’êtes pas seul ! Mais il existe des astuces pour que la relation parent-enfant ne rime pas toujours avec clash ou fâcherie. On ne va pas se mentir : le piège de l’agacement ou de la culpabilisation est fréquent, surtout quand la pression scolaire grimpe. Mais il est possible de passer du combat au partenariat, si, si !
Première clé : la bienveillance. Facile à dire, moins à faire après une journée intense. Pourtant, chaque maladresse, chaque moment où la tension monte est une occasion de modéliser la gestion de l’effort. Par exemple : évitez les phrases fermées ou qui jugent (“Tu n’écoutes jamais rien,” “Tu fais exprès”). Préférez des formulations ouvertes : “J’ai vu que tu as eu du mal à débuter aujourd’hui, peux-tu m’expliquer ce qui bloque ?”.
Deuxième clé : la valorisation des progrès, même minimes. Plutôt que de pointer le retard, soulignez le petit pas (“Tu as pensé à prendre ton cahier, bravo !”). Ce regard positif apaise les tensions et rassure l’enfant, qui sent que vous jouez dans son camp. Certains enfants “goûtent” chaque victoire, même 5 minutes d’attention complète. N’hésitez pas à célébrer ces moments.
Troisième clé : fixer des attentes claires et atteignables. Si l’enfant sent qu’on lui demande l’impossible, il baisse les bras. Mieux vaut annoncer : “Aujourd’hui, on fait seulement ces deux exercices, après on verra.” Les devoirs ? Comme une étape à franchir, pas une punition interminable. Un peu comme la traversée d’une rivière à gué : on pose une pierre après l’autre, on aide l’enfant à ne pas vouloir sauter toute la rivière d’un coup.
Quatrième clé : employer des outils collaboratifs. Écrire les consignes ensemble, cocher des cases sur le planning, utiliser le “tableau des missions du jour” (réalisé à la maison, pourquoi pas sous forme de jeu), rendent l’enfant acteur. Il ne subit plus : il agit, même dans ses limites.
Et si la colère monte ? Prenez-vous une “pause parent”. 5 minutes dans une autre pièce, c’est parfois la seule façon de ne pas transformer la table des devoirs en champ de bataille. Mettez des mots sur vos émotions (“Je sens que je m’énerve, j’ai besoin de souffler. On reprend quand je serai calmé.”). Cela montre à votre enfant qu’il a le droit lui aussi de s’arrêter, de recommencer, d’avoir des hauts et des bas.
Enfin, n’oubliez pas de féliciter, d’encourager. Pas pour chaque détail, mais pour les véritables efforts fournis. Les enfants souffrant de trouble de l’attention entendent bien plus souvent ce qui va mal que ce qui va bien. Un simple “je suis fier de toi aujourd’hui, même si ce n’était pas parfait” peut avoir des effets durables.
Et s’il faut lever le pied ? Parfois, une soirée tranquille vaut mieux que deux heures de lutte improductive. Testez. Ajustez. Faites-vous confiance… et faites confiance à votre enfant. Vous n’êtes pas seuls, même si à certains moments vous en doutez.
Pour les périodes où la pression parentale prend le pas sur la bienveillance, pourquoi ne pas approfondir ce thème crucial à travers un article : Pression de la parentalité, apprendre à se déculpabiliser ? Les parents aussi ont droit à leurs moments de doute, et c’est normal.
Quand malgré tout, malgré ces efforts répétés, les devoirs restent une épreuve insurmontable ; quand l’épuisement menace, parent comme enfant ; quand la confiance s’effrite, il est temps de songer à un accompagnement professionnel. À ce stade, demander de l’aide à un psychologue pour adolescent et enfant n’est ni un aveu de faiblesse, ni un échec parental. C’est, au contraire, un acte de responsabilité et de bienveillance.
Un(e) psychologue spécialisé(e), comme Mme Lara TRESALLI — installée aux alentours de Liège, peut jouer le rôle de chef d’orchestre dans ce parcours parfois chaotique. Sa mission ? Évaluer la réalité du trouble de l’attention, comprendre ses répercussions sur l’estime de soi, le stress familial, la scolarité. Grâce à des bilans adaptés (observations, tests neuropsychologiques, questionnaires), la psychologue va dresser un tableau précis de la situation. Elle distingue ce qui relève d’un TDA/H, d’une anxiété, de harcèlement scolaire, d’un trouble des apprentissages… Le but : cibler l’accompagnement pertinent.
Ce que peut vous apporter un professionnel :
Et si l’on hésite à consulter ? Retenez ceci : intervenir tôt, c’est parfois éviter un décrochage scolaire ou une fracture familiale. Ne sous-estimez jamais l’impact d’un trouble de l’attention. Il s’agit d’un handicap invisible. Mais il y a des remèdes. Des clefs. Parfois, une simple rencontre permet d’ouvrir un espace de respiration, de réaligner les attentes.
En Belgique, la prise en charge évolue : de nombreuses écoles sont maintenant sensibilisées, les dispositifs de collaboration famille-école-psy se renforcent. Les parents bénéficient d’un accompagnement dédié le temps du bilan, puis de séances de guidance mentale. L’enfant, lui, reçoit des outils sur mesure, adaptés à son profil, ses forces, ses faiblesses.
Important : ne laissez pas la honte ou la peur du regard des autres paralyser la démarche. Le trouble de l’attention concerne des enfants de tous milieux. Il n’est l’indice ni d’un défaut parental, ni d’un manque de potentiel. C’est un défi, vaste, mais que l’on sait aujourd’hui accompagner.
Un dernier conseil : entourez-vous aussi d’autres parents concernés. Les réseaux locaux (groupes Facebook, associations) ou les rencontres via votre psychologue apportent conseils et réconfort. Se sentir moins isolé(e), parfois, ça change tout.
Et si vous ressentez vous-même des signes de lassitude, de découragement, sachez que les professionnels sont là pour vous soutenir, pas seulement votre enfant. N’attendez pas la crise : parfois, une seule séance suffit à retrouver la boussole.
Les signaux incluent une grande difficulté à se concentrer plus de quelques minutes, de nombreux oublis (consignes, matériel), des fuites dans la rêverie ou l’agitation excessive, et une résistance importante au moment des devoirs. C’est la répétition de ces comportements qui doit alerter, surtout s’ils se retrouvent dans différents contextes (école, maison).
Un espace calme permet de limiter les distractions, favorisant ainsi une meilleure concentration. Adapter l’environnement réduit la surcharge sensorielle et aide l’enfant à entrer plus facilement dans sa bulle de travail, ce qui diminue l’épuisement mental.
Dès que le trouble perturbe fortement la vie familiale ou scolaire, qu’il y a des crises répétées autour des devoirs ou une baisse significative de la confiance en soi, il est conseillé de consulter. Plus l’accompagnement débute tôt, plus il permet de limiter les conséquences sur l’apprentissage et l’équilibre familial.
Oui, informer l’école permet de mettre en place des adaptations pédagogiques, un suivi personnalisé et une meilleure compréhension de la part des enseignants. Un dialogue constructif avec l’équipe éducative optimise l’accompagnement de votre enfant aussi bien à l’école qu’à la maison.
1. Barkley, R. A. “Attention-Deficit Hyperactivity Disorder: A Handbook for Diagnosis and Treatment.” Guilford Press, 2014. — Synthèse sur les troubles de l’attention, leur évaluation et les aides concrètes en contexte scolaire et familial.
2. DuPaul, G. J., & Stoner, G. “ADHD in the Schools: Assessment and Intervention Strategies.” Guilford Press, 2014. — Étude sur les adaptations pédagogiques recommandées face au TDAH en milieu scolaire.
3. Biederman, J., et al. "Evidence-Based Pharmacological and Non-Pharmacological Treatment for Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder." J Clin Psychiatry, 2022. — Revue des solutions médicamenteuses et comportementales dans le TDAH chez l’enfant.
4. Daley, D. “Parent training for Attention Deficit Hyperactivity Disorder: review of effectiveness and recommendations.” Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics, 2017. — Analyse de l’impact des programmes d’entraînement parental dans la gestion pratique des troubles de l’attention.