Colères et crises : Comment apaiser les enfants à Liège ?

Psychologue – Mme Ariane Humblet

📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux

📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61

Colères et crises : comment apaiser les enfants lorsqu’ils perdent le contrôle ? Les clés d’une régulation émotionnelle efficace

Les colères de l’enfant sont un motif fréquent de consultation auprès d’un psychologue enfant dans la région de Liège. Elles inquiètent, désarment, génèrent parfois de la culpabilité chez les parents : voir son enfant « exploser », se rouler par terre, hurler, frapper ou jeter des objets n’est jamais anodin. Pourtant, la colère fait partie intégrante du développement émotionnel ! Cet article propose un éclairage psychologique, scientifique et pratique sur les colères chez l’enfant : pourquoi certains enfants semblent-ils plus explosifs que d’autres ? Quels sont les mécanismes en jeu ? Comment réagir en tant que parent face à une crise, sans céder à la tentation de l’autoritarisme ou du laxisme ? À Liège, à la périphérie liégeoise ou dans les régions avoisinantes, ces questions sont aussi présentes qu’ailleurs… mais il existe des réponses nuancées et des outils pour aider les familles.

Colère de l’enfant : comprendre une émotion normale

La colère est une émotion complexe, indispensable à la croissance. Elle signale un ressenti de frustration, d’injustice, de blocage ou de douleur psychique. Selon la littérature en psychologie développementale (Morris, et al., 2007), elle apparaît dès la petite enfance (« Terrible Two ») et se transforme au fil du développement cognitif et affectif.

À quoi servent les colères chez l’enfant ?

Exprimer sa colère permet à l’enfant de :

  • Communiquer ses besoins non compris
  • Tester ses limites et celles de son environnement
  • Être reconnu dans ce qu’il vit de difficile
  • Renforcer sa personnalité
  • Apprendre, grâce à l’adulte, à canaliser ses énergies émotionnelles

La différence entre un enfant « qui s’exprime » et un autre qui « déborde » n’est jamais une affaire de volonté. C’est un chemin d’apprentissage. Les enfants n’ont pas naturellement accès à l’autorégulation des émotions (Eisenberg, et al., 2001). Leur cerveau préfrontal, qui agit comme un « chef d’orchestre émotionnel », est encore en maturation jusqu’à la fin de l’adolescence.

Quand s’inquiéter ?

On parle de colère pathologique ou de troubles du comportement seulement lorsque :

  • Les crises deviennent incessantes, destructrices ou mettent en péril la relation à l’autre.
  • L’enfant manifeste une souffrance durable : isolement, épuisement, perte d’estime de soi.
  • La gestion familiale devient impossible, source de détresse majeure pour les parents.

Dans ces situations, consulter un psychologue spécialiste de l’enfant en province de Liège peut transformer l’expérience familiale et aider à établir un diagnostic précis.

Comment une crise de colère se déclenche-t-elle ?

Une crise ne surgit pas ex nihilo. Elle répond à un processus en plusieurs étapes :

  • Un facteur déclencheur identifie un besoin ou une frustration (refus, injustice, fatigue, sentiment d’abandon…)
  • L’enfant ressent d’abord une tension physique ou psychique (accélération du rythme cardiaque, crispations…)
  • Vient la phase dite « d’excitation » : les émotions débordent, les mots deviennent des cris ou se perdent, parfois des gestes impulsifs apparaissent.
  • Après la crise, une phase de désescalade où l’enfant peut exprimer de la tristesse, de la honte, de la fatigue.

Identifier ces étapes, c’est s’offrir l’occasion d’agir préventivement.

Quels sont les facteurs qui favorisent les grandes colères chez l’enfant ?

D’expérience, la fréquence et l’intensité des « tempêtes émotionnelles » varient selon plusieurs facteurs :

  • L’âge : entre 2 et 5 ans, c’est la période de prédilection des « explosions » (stade d’opposition).
  • Le tempérament : certains enfants ont une plus forte réactivité émotionnelle.
  • L’environnement familial : la stabilité, la cohérence éducative, la sécurité affective sont des « remparts ».
  • Les apprentissages sociaux : le modèle parental de gestion des émotions, mais aussi la dynamique de fratrie ou de classe.
  • La fatigue, la faim, les changements ou événements marquants (déménagement, naissance d’un petit frère, séparation parentale…)

Certaines pathologies (TDA/H, troubles anxieux, hypersensibilité sensorielle…) peuvent également rendre la gestion de la colère plus complexe (TDA/H chez l'enfant).

L’approche psychologique de la colère chez l’enfant à Liège

En tant que psychologue expérimentée en province de Liège, Mme Ariane Humblet accueille fréquemment cette problématique dans sa pratique. Elle observe que la gestion de la colère chez l’enfant n’est pas simplement une affaire d’« autorité », mais surtout de qualité de lien et d’apprentissage émotionnel.

L’écoute empathique comme base de la régulation émotionnelle

Lorsqu’un enfant est envahi par la colère, il ne peut pas entendre de longues explications rationnelles. La priorité : être « accompagné » dans son ressenti. Une attitude empathique, validante et contenante (« je vois que tu es très en colère, c’est difficile pour toi en ce moment ») prépare le cerveau de l’enfant à redescendre en pression. C’est ce qu’on nomme la co-régulation émotionnelle. D’après les recherches (Spinrad, et al., 2007) et les observations cliniques menées aux alentours de Liège, les enfants dont les parents adoptent cette posture développent plus rapidement leurs compétences émotionnelles.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

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Besoins fondamentaux et signal d’alarme

Très souvent, une crise de colère infantile indique un besoin non satisfait : besoin d’attention, de sécurité, de repos, d’autonomie, de reconnaissance ou de limites claires. L’enjeu, pour le parent ou l’éducateur, consiste à décoder ce message implicite.

À Liège comme dans d’autres villes, de plus en plus de programmes parentaux basés sur les neurosciences affectives insistent sur cette notion de lecture des émotions avant toute sanction ou réprimande.

Comment réagir face à une crise de colère : les bonnes pratiques

Chaque enfant, chaque famille et chaque contexte est unique. Il n’existe pas de formule magique, mais des leviers testés et validés par la recherche :

1. Prévenir plutôt que guérir

Une réponse efficace commence souvent avant la crise : routines, messages prévisibles (« on va passer à table dans 5 minutes »), pauses émotionnelles, évitement de situations trop stimulantes (faim, fatigue, accumulation de frustrations).

2. Rester soi-même ancré

Il est naturel pour le parent de ressentir de la colère, de l’impuissance ou de la honte face à « l’enfant qui fait une scène ». Avant de prendre la parole, respirer profondément, adopter une posture « solide et bienveillante » transmet une sécurité affective. Les enfants, même tout-petits, ressentent l’état émotionnel de leur parent.

3. Mettre des mots sur l’émotion

Même si l’enfant semble hors de lui, verbaliser (« tu ressens de la colère ? », « tu es frustré ? ») aide à réintégrer les ressentis dans le langage. L’objectif n’est pas d’annuler l’émotion mais de lui offrir un « contenant verbal ». Selon la littérature (Denham, et al., 2012), cette technique accélère l’apprentissage du contrôle émotionnel.

4. Proposer des alternatives acceptables

Lorsque l’enfant crie ou tape, offrir une alternative (« si tu as besoin de crier, tu peux le faire dans le coussin », « tu peux dessiner ta colère ») permet peu à peu de déplacer la décharge émotionnelle hors du passage à l’acte. À force de répétition et de patience, ces stratégies deviennent des outils internes pour l’enfant.

5. Offrir un cadre ferme et contenant

Dire « non » peut aussi être réparateur s’il s’accompagne d’une posture empathique. Ne pas céder à tout, mais expliquer le cadre (« je comprends que tu en as très envie, mais ce n’est pas possible pour le moment ») aide l’enfant à se sentir en sécurité.

6. Après la crise : réparer et se reconnecter

L’après-crise est le moment idéal pour revenir calmement sur ce qui s’est « joué » : « Tu étais très en colère parce que… Tu peux me dire maintenant ce dont tu avais besoin ? ». C’est le moment du dialogue, de la symbolisation, de l’apprentissage.

Dans la région liégeoise, de nombreux parents et professionnels s’inspirent désormais de l’approche développement émotionnel pour accompagner ces situations.

7. Valoriser les progrès et renforcer la confiance

Chaque progrès, chaque début d’autorégulation, chaque mot mis sur l’émotion doit être valorisé. L’enfant apprend mieux par encouragements que par réprimandes permanentes ! Le renforcement positif construit une estime de soi solide.

Quand et pourquoi consulter un psychologue pour les colères de l’enfant ?

Si la gestion des débordements émotionnels devient un enjeu quotidien, que la communication se bloque ou que les relations se détériorent, une consultation avec un psychologue de confiance à Liège s’avère salutaire. Madame Ariane Humblet accompagne enfants et familles aux alentours de Liège dans ce processus, avec une démarche centrée sur le dialogue et la compréhension des dynamiques systémiques.

Objectifs d’un accompagnement psychologique :

  • Aider l’enfant à différencier émotions, pensées, actes
  • Enseigner des outils adaptés à son âge pour canaliser ses émotions
  • Soulager la culpabilité parentale et proposer des conseils concrets
  • Renouer le dialogue parents-enfant à travers une médiation professionnelle
  • Proposer des stratégies personnalisées, en fonction du contexte scolaire, familial, social

La démarche n’a rien de « stigmatisant » : elle représente un appui bienveillant permettant à chacun de retrouver sérénité et qualité de vie.

A cet égard, d’autres ressources spécialisées existent dans la région, comme évoqué dans cet article sur la gestion de l’anxiété de séparation chez l’enfant.

Zoom sur les troubles du comportement associés

Il peut arriver que les colères masquent un trouble du comportement plus complexe : hyperactivité, impulsivité, opposition systématique, voire troubles anxieux ou difficultés relationnelles issues d’une situation familiale fragile (deuil, séparation, recomposition familiale, conflits de fratrie...). À la périphérie liégeoise, l’équipe d’Esneux Médical fournit un accompagnement global afin d’évaluer ces facteurs.

La co-morbidité entre troubles émotionnels et difficultés du comportement impose une évaluation fine (Sawyer, et al., 2014). Un travail pluridisciplinaire (psychologue, pédiatre, neuropsychologue, logopède…) peut être proposé selon l’âge de l’enfant et l’intensité des manifestations.

La colère chez l’adolescent : un nouveau défi

Le passage à l’adolescence s’accompagne souvent d’une recrudescence des tempêtes émotionnelles. Les colères deviennent alors plus verbales, les conflits familiaux se multiplient : il s’agit cette fois, pour l’adolescent, d’affirmer son identité, de conquérir une autonomie nouvelle, tout en naviguant dans un océan de changements hormonaux, corporels et sociaux.

Pour les parents proches de Liège ou ailleurs, le défi consiste à maintenir le dialogue, fixer des limites tout en respectant la quête d’émancipation du jeune. Madame Ariane Humblet accompagne aussi bien les enfants que les adolescents dans cette période charnière.

Conseils spécifiques pour les parents aux alentours de Liège

Nombreux sont les ateliers, conférences, groupes de paroles ou groupes parents-enfants proposés en province de Liège pour soutenir la parentalité face à la gestion des émotions et colères enfantines. Un accompagnement ciblé peut inclure :

  • Des séances collectives avec jeux de rôle sur la communication non-violente
  • Des ateliers de médiation familiale
  • Des consultations individuelles ou familiales autour de la parentalité bienveillante
  • L’accès à des ressources pédagogiques adaptées à l’âge de l’enfant

Les ressources à disposition dans la région liégeoise

Le cabinet de Madame Humblet à Esneux, en périphérie de Liège, s’appuie sur une large palette d’outils validés scientifiquement (Eisenberg, et al., 2010).

Exemples concrets d’outils utilisés en thérapie

À chaque suivi, l’aide psychologique s’adapte à l’enfant, à son âge et à la culture familiale :

  • Jeux symboliques ou dessins pour verbaliser la colère autrement que par le cri ou l’acte
  • Création d’un « coffre à émotions » (boîte à outils visuelle pour canaliser les tempêtes comme un coussin spécial, un carnet à dessin, des chansons « pour se calmer »…)
  • Techniques de respiration et de relaxation pour enfants et parents
  • Situations de mise en scène pour jouer les différentes solutions possibles lors d’un conflit
  • Carnet de suivi parental pour observer les progrès, noter les situations déclenchantes, identifier les leviers efficaces

Une telle prise en charge, centrée sur l’expérience vécue, favorise la coopération familiale et responsabilise chaque membre du « système ».

Idées reçues sur la colère chez l’enfant : démêler le vrai du faux

De nombreux mythes entourent encore la rédaction émotionnelle de l’enfant, souvent relayés dans la région liégeoise et ailleurs :

  • « Il faut laisser pleurer pour qu’il s’habitue » : En réalité, l’enfant, privé de soutien, apprend seulement à réprimer l’émotion, au détriment de sa santé psychique future (Morris, et al., 2007).
  • « Il fait la colère pour manipuler » : À un âge pré-scolaire, l’enfant n’a pas la maturité cognitive pour manipuler volontairement l’adulte. La régulation émotionnelle est un apprentissage, pas une stratégie.
  • « Il faut tout rationaliser et expliquer, même pendant la crise » : Le cortex préfrontal, siège de la logique, est « débranché » lors des tempêtes émotionnelles. La priorité reste l’accompagnement, non la morale.

Apprendre à distinguer la désobéissance volontaire de l’incapacité ponctuelle à gérer ses émotions est donc fondamental.

Perspective scientifique sur la régulation émotionnelle

La littérature scientifique internationale a largement démontré que la qualité de la régulation émotionnelle dans la petite enfance prédit, à long terme, la réussite scolaire, les relations sociales et la santé mentale. Les enfants accompagnés dans l’identification et l’expression de leurs émotions présentent moins de comportements à risque à l’adolescence (Denham, et al., 2012 ).

À l’inverse, la répétition de situations explosives, non accompagnées par une approche empathique, prédispose à l’émergence de troubles anxieux, de dépression ou d’addictions à l’âge adulte.

Rôles de l’école et autres intervenants éducatifs

À Liège comme dans d’autres régions, la collaboration école-famille joue un rôle majeur. Les enseignants sont souvent témoins de la difficulté de certains enfants à canaliser leur colère, surtout dans des contextes de groupe où frustration, rivalité ou harcèlement peuvent émerger.

Une communication fluide, respectueuse et centrée sur l’intérêt de l’enfant permet d’élaborer des stratégies communes, d’adopter un langage cohérent et de ne pas stigmatiser l’enfant. Les psychologues scolaires, médiateurs, éducateurs ou coaches parentaux sont autant de partenaires impliqués aux alentours de Liège.

Préserver l’harmonie familiale face à la répétition des crises

La répétition des explosions émotionnelles fragilise souvent le climat familial. Épuisement parental, conflits de couple, sentiment d’injustice entre les membres de la fratrie peuvent apparaître. Dans ce contexte, il est essentiel de redonner à chaque parent des ressources pour rester « l’adulte rassurant », pour déléguer ponctuellement ou demander de l’aide professionnelle.

Refuser l’isolement et la culpabilité demeure une clé pour protéger le lien familial, que ce soit à Liège ou ailleurs.

Quel futur pour la gestion de la colère chez l’enfant ?

Les recherches récentes en neurosciences et psychologie du développement ouvrent des pistes prometteuses. De plus en plus de familles liégeoises s’approprient les outils de la parentalité positive et de l’éducation émotionnelle. Les « colères » deviennent alors des espaces pour mieux se connaître, grandir ensemble et renforcer les liens.

Conclusion : faire de la colère une opportunité de croissance

La gestion des colères enfantines ne se limite ni à la discipline, ni à l’abandon de toute limite. Elle relève d’un compromis éclairé, nourri par la science, la présence, et la disponibilité émotionnelle de l’adulte. Consulter un professionnel expérimenté, comme Madame Ariane Humblet à Esneux (proche de Liège), c’est choisir d’investir dans la santé émotionnelle, sociale et cognitive de son enfant. Car, loin d’être un « problème » à éradiquer, la colère, lorsqu’elle est accueillie et accompagnée, devient un formidable levier de développement pour toute la famille.

Psychologue – Mme Ariane Humblet

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