Psychologue – Mme Delphine Gilman
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
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Le stress professionnel dans le secteur médical fait l’objet de nombreuses discussions, mais nulle spécialité n’incarne autant la pression de performance que la chirurgie. Autant admirée pour son exigence et sa technicité que redoutée pour ses enjeux vitaux, la profession de chirurgien se heurte à une réalité méconnue : un taux de souffrance psychologique parmi les plus élevés des métiers de la santé (Campbell, D.A. et al.).
Derrière le masque de calme et de maîtrise exigé en salle d’opération, il y a des femmes et des hommes confrontés à une tension constante pour maintenir l’excellence, éviter l’erreur, sauver des vies et gérer l’attente démesurée d’infaillibilité. Comment tenir sans s’écrouler sous la pression ? Quelles stratégies psychologiques permettent aujourd’hui d’éviter l’épuisement psychique ? Cet article propose une plongée au cœur du vécu des chirurgiens, analyse les mécanismes de pression et explore des pistes scientifiques et pratiques pour préserver le fragile équilibre santé mentale – performance.
L’image du chirurgien évoque souvent la froideur du scalpel, des gestes sûrs, l’absence d’émotions et une résistance à toute épreuve. Pourtant, derrière cette façade, la dimension humaine du métier est omniprésente :
Ces facteurs s’additionnent jour après jour, avec un “effet cocotte-minute” : lâcher prise devient difficile, l’épuisement guette, l’équilibre personnel et familial se fragilise.
Dans le contexte chirurgical, la pression de performance est multidimensionnelle. Elle résulte à la fois du système hospitalier, des pairs, des attentes des patients, mais aussi de l’autoperception du professionnel. Il s’agit de :
Les conséquences psychologiques documentées incluent : augmentation du burn-out, anxiété anticipatoire, troubles du sommeil, ou encore syndrome de l’imposteur. Selon la méta-analyse de Shanafelt, T.D. et al., près de 40% des chirurgiens rapportent des symptômes compatibles avec un épuisement professionnel sévère, tandis que 15% présentent une dépression clinique, souvent masquée par la culture du déni encore prégnante dans le secteur (Shanafelt, T.D. et al.).
Des études en psychologie du travail montrent que tous les médecins ne vivent pas la pression de la même manière. La formation, l’expérience, mais aussi les traits de personnalité jouent un rôle-clé :
Une analyse longitudinale publiée dans le “Journal of Surgical Research” met en avant l’importance de l’auto-compassion et du soutien psychologique comme boucliers contre la détérioration mentale chez les chirurgiens en situation de stress aigu (Hu, Y-Y. et al.).
Le stress n’est pas qu’une question d’inconfort moral. Il a des répercussions directes sur l’état de santé général des praticiens, et par ricochet, sur leur qualité d’intervention :
Un chirurgien épuisé, mal soutenu ou isolé, devient plus vulnérable à l’erreur médicale, entraînant un cercle vicieux où la pression s’amplifie… jusqu’au point de rupture.
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Face à la normalisation de la souffrance au travail, il est indispensable de rappeler que le recours à une psychologue spécialisée dans l’accompagnement des soignants constitue une démarche curative et préventive majeure. Il s’agit de :
La démarche de psychologue pour professionnels de santé permet un accompagnement contextualisé, ancré dans la réalité du bloc opératoire et du quotidien hospitalier.
Avant l’effondrement, le corps et le mental donnent des signaux. Ces symptômes doivent alerter et inciter à consulter rapidement un professionnel compétent, apte à proposer un soutien sur mesure comme Mme Delphine Gilman :
Agir dès l’apparition de ces symptômes, c’est briser le cercle vicieux du “sur-adaptation silencieuse” et favoriser une reprise de maîtrise sur sa trajectoire professionnelle.
La culture médicale valorise l’endurance, l’abnégation et la résistance. Pourtant, la consultation psychologique n’est ni un aveu de faiblesse, ni une défaite. Elle s’impose :
La première étape consiste à franchir le seuil du cabinet, à l’instar de ceux proposant une prise en charge spécifique pour médecins et soignants. L’écoute spécialisée, le non-jugement et l’expérience du secteur médical sont trois piliers d’un accompagnement efficace.
Toute intervention psychologique vise à transmettre des outils concrets, adaptés à l’univers de la chirurgie :
Des recherches récentes en neurosciences valident l’efficacité de la mindfulness et des techniques de relaxation sur la diminution du stress et l’amélioration de la qualité de vie des médecins en situation haute tension (West, C.P. et al.).
Si l’accompagnement individuel est fondamental, la dimension de groupe ne doit pas être négligée :
L’ouverture de tels espaces brise le sentiment de solitude et libère la parole sur le vécu, indispensable à la transformation en profondeur des cultures professionnelles (Rosen, A. et al.).
Un chirurgien n’est pas qu’un “technicien du vivant”. Il a besoin, comme tout professionnel, de s’extraire de son rôle. Cela passe par :
Ce repositionnement n’entrave en rien la qualité des soins, il en est au contraire la condition sine qua non sur le long terme. Les institutions qui favorisent réellement l’équilibre de leurs chirurgiens voient une baisse du turn-over et une réduction significative des erreurs médicales.
L’accompagnement sur-mesure auprès d’une psychologue clinicienne spécialisée dans le burn-out médical offre de nombreux bénéfices :
Avoir recours à une psychologue rompue à l’accompagnement des soignants, formée à leurs réalités (comme en témoigne cet article), permet de sortir d’une posture de sur-adaptation et d’éviter l’effondrement.
Quand la pression de performance dévore l’énergie vitale, la question du sens devient centrale :
Un accompagnement psychologique de qualité offre des outils d’analyse existentielle puissants, qui permettent de retrouver une motivation pérenne, non dépendante du regard des autres ou du nombre d’actes accomplis.
Lutter contre l’épuisement et la surpression des chirurgiens ne relève plus seulement d’une responsabilité individuelle ; c’est l’enjeu de tout le collectif hospitalier, institutionnel et politique :
Face à l’évidence des chiffres, cette dynamique devient un impératif de santé publique – et de soin envers celles et ceux qui, chaque jour, offrent leur expertise et leur humanité.
Le chemin pour “tenir sans s’écrouler” sous la pression de performance chirurgicale n’est ni linéaire, ni solitaire. Des ressources existent :
Il est possible d’aller plus loin et de consulter rapidement dès l’apparition de fatigue, d’anxiété ou de doute. C’est une démarche de soin, de responsabilité et de respect de soi.
Le mythe du chirurgien inoxydable doit être déconstruit. Derrière les gants et le bistouri, il y a des êtres humains soumis à de multiples contraintes, que la seule volonté ne suffit pas à compenser durablement. Se préserver, c’est protéger sa santé, mais aussi garantir la qualité et la sécurité du soin offert. Les spécialistes en psychologie du travail en milieu médical sont des alliés précieux pour accompagner ce chemin – avec écoute, compétence et profond respect du vécu singulier de chacun.
Vous êtes chirurgien ou médecin confronté à la surpression ? Osez franchir le cap. Les solutions existent : l’épuisement n’est pas une fatalité, et chaque professionnel mérite un accompagnement adapté pour continuer d’exercer avec passion.
Psychologue – Mme Delphine Gilman
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Campbell, D.A. et al., “Association of Burnout with Surgical Resident Attrition and Performance” (JAMA Surgery, 2010).
Shanafelt, T.D. et al., “Burnout and Satisfaction With Work-Life Balance Among US Physicians Relative to the General US Population” (Archives of Internal Medicine, 2012).
Hu, Y-Y. et al., “Burnout in Surgeons: A Systematic Review” (Journal of Surgical Research, 2019).
West, C.P. et al., “Interventions to prevent and reduce physician burnout: a systematic review and meta-analysis” (Lancet, 2016).