Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
Le concept de burn-out parental est longtemps resté tabou. Pourtant, dans notre société moderne, de plus en plus de parents, notamment à Liège et dans les environs, se sentent dépassés par la pression d’éduquer leurs enfants, de jongler avec les horaires, la réussite scolaire, la conciliation de la vie professionnelle et personnelle… Mais comment distinguer la simple fatigue parentale d’un véritable burn-out ? Quels en sont les signes, les causes profondes, et surtout, quels chemins emprunter pour en sortir, retrouver l’équilibre familial et préserver la santé mentale de chacun ? Dans cet article exhaustif, nous vous dévoilons tout sur le burn-out parental : un fléau discret mais fréquent, mal compris et pourtant essentiel à prendre en charge.
Le burn-out parental désigne un état d’épuisement physique, émotionnel et mental lié spécifiquement à la parentalité. Contrairement à des difficultés ponctuelles ou à la simple fatigue, il se manifeste par une perte d’énergie durable face aux obligations parentales, un sentiment de distance émotionnelle vis-à-vis de ses enfants, ainsi qu’un profond sentiment d’incompétence dans son rôle de parent. Ce syndrome, d’abord étudié dans les années 2010 (Roskam, Raes & Mikolajczak, 2017), peut toucher tous types de familles : monoparentales, recomposées, traditionnelles ou même les couples parentaux les plus soudés.
À la différence du burn-out professionnel, le burn-out parental touche l’intime et a des conséquences directes sur le développement affectif des enfants. Il s’agit donc d’un enjeu crucial, tant pour l’adulte que pour la santé de toute la famille.
Plusieurs facteurs expliquent l’augmentation des sollicitations auprès des psychologues spécialisés en accompagnement parental dans la région liégeoise et dans les grandes villes. Les attentes de la société envers “les bons parents”, la pression des réseaux sociaux, l’isolement croissant des familles, ou encore la surcharge de tâches domestiques sans soutien suffisant, sont autant de facteurs qui favorisent l’apparition du burn-out parental.
Un parent témoigne, habitant aux alentours de Liège : “Tout allait bien avant le second enfant. Puis, la fatigue a commencé à s’installer, je me suis sentie découragée. Même les moments heureux me semblaient pesants. J’étais constamment tendue, irritable, à fleur de peau…” Ce vécu est loin d’être isolé. D’après une étude de Mikolajczak, et al. (2018), près de 8 % des parents occidentaux présentent des symptômes de burn-out parental à un moment de leur vie, et ce chiffre tend à augmenter.
Le burn-out parental possède une triade symptomatique qui permet de le distinguer :
À ces symptômes majeurs s’ajoutent parfois l’irritabilité, la colère, les troubles du sommeil, la tendance à l’isolement, la baisse de motivation à travailler ou même à s’occuper du foyer, voire – dans les cas extrêmes – des idées de fuite ou de séparation.
Relations frères-sœurs et tensions ou parentalité bienveillante, le burn-out parental impacte tous les aspects de la dynamique familiale.
Toutes les familles ne sont pas exposées de la même façon au risque de burn-out parental. Les chercheurs distinguent plusieurs niveaux d’influence :
Certains traits de personnalité comme le perfectionnisme, la faible capacité à demander de l’aide, la tendance à l’auto-culpabilisation ou à l’anxiété augmentent la vulnérabilité. Les parents ayant des antécédents de dépression ou d’épuisement professionnel sont également plus à risque (Mikolajczak, et al. 2018).
Les difficultés financières, le manque de soutien du conjoint ou de la famille élargie, les familles monoparentales, les enfants à besoins spécifiques, la multiplication de contraintes logistiques ou pratiques créent un surcroît de pression.
L’injonction sociale à la parentalité “parfaite”, le manque de temps pour soi, l’absence de réseau de soutien (amis, associations, relais périscolaire), ou encore l’instabilité professionnelle, sont autant de facteurs reconnus.
Dans la région proche de Liège, le tissu social en mutation, l’éloignement géographique de la famille élargie, la pression économique ou l’isolement dans des zones rurales ou périurbaines favoriseraient la fragilité des parents, en particulier pour les primo-installants ou les familles récemment recomposées.
Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61
De nombreux parents hésitent à consulter, par peur d’être jugés, ou par crainte de ne pas être “assez mal” pour bénéficier d’une aide. Or, la consultation d’un psychologue spécialisé en parentalité, aux alentours de Liège, permet une évaluation précise à l’aide de questionnaires validés scientifiquement, comme le Parental Burnout Assessment (PBA). Cet outil propose d’auto-évaluer ses niveaux d’épuisement, de distanciation affective et de perte d’efficacité pour ainsi poser un diagnostic fiable (Roskam, Raes, Mikolajczak, 2017).
Certaines consultations offrent des bilans psycho-émotionnels, des entretiens individuels ou familiaux afin d’analyser la dynamique familiale et identifier les véritables sources de surcharge.
Un burn-out parental diagnostiqué tardivement peut dégénérer vers des troubles anxio-dépressifs majeurs, une détérioration des relations conjugales, voire (dans des cas sévères) des violences éducatives ou un retrait effectif du parent vis-à-vis de ses enfants. Consulter rapidement, même à titre préventif, permet d’amorcer un accompagnement, de soutenir le parent, et de créer des solutions sur-mesure.
Admettre que l’on souffre dans son rôle de parent, c’est affronter l’une des dernières frontières de la vulnérabilité contemporaine. Pour beaucoup de mères et de pères en province de Liège et ailleurs, il existe une forte culpabilité à reconnaître ses limites, une peur d’être considéré comme inapte voire maltraitant. De plus, l’entourage minimise parfois les symptômes : “C’est normal d’être fatigué quand on a des enfants !”
Pourtant, la souffrance parentale est reconnue scientifiquement comme un facteur de risque pour la santé mentale de l’enfant et l’équilibre familial. Briser le silence permet d’ouvrir la porte à un accompagnement bienveillant et de restaurer un climat familial sain.
Au fil des années, de nombreuses familles ont osé franchir le pas d’une consultation avec un psychologue pour enfants et adolescents. Loin de signaler un échec, cette démarche témoigne d’un engagement fort : celui de vouloir se remettre sur pied, retrouver un équilibre pour soi et pour son enfant.
Le burn-out parental, s’il n’est pas traité, peut avoir de nombreux impacts psychologiques et émotionnels sur l’enfant :
Une étude récente (Mikolajczak, Roskam, 2020) met en évidence la corrélation entre épuisement parental et usage accru de cris, de punitions injustes ou d’indifférence affective, tous risques majeurs pour le développement psychosocial de l’enfant.
L’accompagnement psychologique est souvent le point de départ pour sortir d’une spirale d’épuisement. Mais le travail se construit aussi autour de l’organisation familiale, la gestion des attentes et la revalorisation du plaisir d’être parent.
Le psychologue propose un espace d’écoute, de déculpabilisation et de partage d’outils concrets. Les thérapies individuelles aident à restaurer l’estime parentale, à reformuler ses attentes et à ré-introduire la notion d’imperfection joyeuse. Les groupes de soutien entre parents, organisés à la périphérie de Liège ou en ligne, permettent d’échanger bonnes pratiques et expériences.
Une des premières étapes consiste à réduire la surcharge. Cela passe par la répartition des tâches, la délégation (aide domestique, relais familial, amis), l’apprentissage du lâcher-prise et la redéfinition des priorités. Dire “non” devient un acte de bienveillance, tout comme se réserver chaque jour un court moment pour soi. Le psychologue accompagne les parents à identifier ce qui est “indispensable”, ce qui peut attendre, et ce qui peut être partagé sans ressentir de culpabilité.
Le burn-out parental rime souvent avec perte de plaisir dans la relation à l’enfant. Réintroduire des moments de qualité – même de courte durée ! – relance la confiance et la complicité. Les psychologues proposent des exercices tels que le “quart d’heure d’attention exclusive”, ou encore la valorisation des petits succès parentaux du quotidien.
Parler de son état à son conjoint, à sa famille, à l’école, permet de mobiliser de nouveaux relais de soutien. Dans la région liégeoise, certaines associations proposent aussi des ateliers de gestion des émotions parentales, du soutien administratif, des conseils en organisation familiale (pour plus d’infos, découvrez le site de Mme Ariane Humblet).
La prévention se construit autour de plusieurs axes :
En Belgique, des initiatives comme la parentalité bienveillante, soutenues par des psychologues, aident les familles à rester connectées à leurs propres valeurs éducatives et à pratiquer une parentalité basée sur la bienveillance envers soi-même.
De plus en plus d’études démontrent l’efficacité des interventions psychologiques, du travail autour de la gestion du temps et du soutien social (voir Mikolajczak et al., 2018 ; Roskam et al., 2017). Le repérage, l’accompagnement et la prévention du burn-out parental sont dorénavant un des motifs de consultation phare dans la région liégeoise.
Pour aller plus loin, la psychologue Ariane Humblet propose un accompagnement personnalisé, tant en individuel qu’en familial, à Esneux, proche de Liège.
Parmi les références scientifiques clés :
Le burn-out parental mérite d’être reconnu, dépisté et accompagné comme tout autre trouble de l’adulte, car il impacte l’ensemble du système familial. Prendre soin de soi, c’est aussi garantir un environnement stable et sécure à l’enfant. Dans la province de Liège, de nombreux parents osent à présent franchir le pas : pousser la porte d’un professionnel, c’est s’offrir la possibilité de retrouver un quotidien vivant, empreint de satisfaction et de complicité familiale.
Vous ressentez un épuisement, une distanciation progressive, une perte de plaisir à être parent ? Parlez-en sans attendre : la psychologue Ariane Humblet vous accueille dans un espace bienveillant, discret et professionnel.
Pour connaitre d’autres ressources et conseils, retrouvez nos articles sur : tensions dans la fratrie ou la parentalité bienveillante.
Bravez le silence, osez consulter et renouez avec le plaisir de la parentalité : c’est à la portée de tous, à Liège ou ailleurs.
Psychologue – Mme Ariane Humblet
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0495 66 00 61