Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
📍 Adresse : Rue Sous les Roches 86, 4130 Esneux
📞 Téléphone RDV : 0474 10 90 33
En province de Liège comme ailleurs, la question de la sexualité après un événement traumatisant reste entourée de tabous et de fausses croyances. Pourtant, il s’agit d’un motif fréquent de consultation en sexologie, que ce soit dans le cadre d’un accompagnement individuel ou en couple. Si les séquelles d’un choc psychique ou physique peuvent profondément transformer la façon dont on perçoit, vit et exprime sa sexualité, il existe aujourd’hui des stratégies thérapeutiques capables d’accompagner cette reconquête intime, avec bienveillance et respect.
Le terme « traumatisme » recouvre une large gamme d’expériences : agression sexuelle, accident, violence conjugale, maladie grave, ou encore situations de deuil. Ces événements impactent à la fois le corps et l’esprit, entraînant parfois une perte de confiance en soi et en l’autre, un repli sur soi ou une inhibition du désir sexuel. La sexologue Sabrina Bauwens, intervenant à Esneux, proche de Liège, accompagne régulièrement des patients dans la redéfinition d’une sexualité épanouie après un traumatisme.
Physiologiquement, le traumatisme peut entraîner des troubles sexuels tels que l’anorgasmie, la dyspareunie (douleurs lors des rapports) ou la baisse de la libido. Psychologiquement, la peur, la honte, la colère et la culpabilité tendent à envahir l’espace intime. Selon les travaux de Draucker et al. (2011), ces symptômes s’expliquent notamment par la persistance de mécanismes de défense et la peur de la reviviscence de l’événement dans un contexte sexuel.
Le corps conserve la trace des chocs : tensions musculaires, réflexes incontrôlés, difficultés à se laisser approcher. Certaines personnes rapportent ainsi une « dissociation » : leur esprit se détache de l’expérience physique, rendant tout plaisir inatteignable. Dans la région liégeoise, la thérapie sexologique privilégie une approche globale pour permettre une véritable libération sensorielle et émotionnelle.
Les mécanismes de dissociation et d’hypervigilance sont aujourd’hui bien documentés. Selon M. B. van der Kolk, spécialiste du trauma, « le traumatisme n’est pas seulement un événement du passé, il s’installe dans le présent à travers le corps et l’expérience émotionnelle » (van der Kolk, 2014). Retrouver le plaisir ne se limite donc pas à un travail cognitif, mais passe inévitablement par une réappropriation corporelle progressive.
Le chemin vers une sexualité apaisée après un traumatisme est jalonné de peurs : peur de l’autre, de la douleur, de la perte de contrôle. Il est essentiel de rappeler qu’aucun rythme n’est imposé : chaque personne, chaque couple traverse ce processus à sa façon. Dans les consultations en sexologie à Liège ou à la périphérie liégeoise, la priorité est donnée à l’expression du vécu, sans jugement ni pression.
Des outils spécifiques sont mobilisés, parmi lesquels :
Pour renforcer l’accompagnement à la reconstruction du plaisir, des ressources complémentaires comme l’art-thérapie, la sophrologie ou la physiothérapie peuvent parfois être recommandées.
Sexologue – Mme Sabrina Bauwens
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Vivre un traumatisme bouleverse aussi la dynamique du couple. L’entourage peut se sentir démuni, oscillant entre désir d’aider, peur de blesser et frustration. Fréquemment, l’un des partenaires — ou les deux — développent une anxiété de performance. La communication intime devient alors plus difficile. Madame Sabrina Bauwens, spécialisée en gestion de l’anxiété sexuelle à Esneux, aux alentours de Liège, travaille à restaurer la confiance et à réintroduire le dialogue authentique au sein du couple.
Une étude de P. L. Courtois et C. Ford (2009) souligne que l’approche de la sexualité après un traumatisme doit impérativement intégrer le ou la partenaire, dans le respect du rythme et des besoins de chacun. Lorsque le dialogue reprend avec bienveillance, le couple retrouve un espace où la tendresse peut précéder le désir, où chaque geste redevient porteur de sens.
La culpabilité et la honte sont deux affects omniprésents chez les personnes ayant subi un trauma en lien avec l’intimité, en particulier après une agression sexuelle. De nombreux patients redoutent de ne plus jamais ressentir de plaisir ou de retrouver une forme de « normalité ». Face à ces souffrances silencieuses, il est indispensable de déconstruire les mythes, par exemple : « Je dois aller vite », « Je dois refaire l’amour pour guérir », ou encore : « Je n’aurai plus jamais de sexualité ».
L’un des premiers objectifs du travail avec un.e sexologue consiste à replacer la bienveillance au centre. Il n’existe aucune obligation de performance, aucun délai de « guérison ». Parfois même, le premier pas essentiel sera d’accepter de laisser de côté la sexualité, afin de se réapproprier, progressivement et sans pression, le rapport à son propre corps.
Pour accompagner le « retour au corps », les professionnels de la sexologie proposent souvent des exercices inspirés de la thérapie sexofonctionnelle (Kaplan, 1974 ; Weiner & Avery-Clark, 2014). Ces outils visent à retrouver le plaisir du contact sensoriel sans objectif de performance ni pression à « réussir » l’acte sexuel. Les exercices de « sensate focus » en sont le parfait exemple : il s’agit de redécouvrir, avec le concours du ou de la partenaire, la capacité à ressentir les caresses, les odeurs, la chaleur, de façon graduelle et sécurisante.
Ce travail nécessite patience et humilité, mais il est l’un des socles les plus solides pour reconstruire la confiance et la connexion à soi-même. En région liégeoise, des conseils de couple en sexologie permettent aussi d’adapter ces exercices de redécouverte sensorielle aux spécificités, valeurs et rythmes de chaque duo.
Si la sexologie joue un rôle central dans la restauration d’une sexualité positive après un traumatisme, c’est avant tout parce qu’elle combine bienveillance, expertise et confidentialité. La prise en charge à Esneux, en province de Liège, s’adapte à la diversité des vécus : entretiens individuels, thérapie de couple, groupes de parole, parcours pluridisciplinaires (particulièrement lorsqu’il y a des séquelles physiques ou des douleurs durant les rapports).
Selon les travaux de J. R. Walker et al. (2017), « le rétablissement de la sexualité après un traumatisme repose sur une approche intégrée, associant thérapie psychocorporelle, gestion de l’anxiété et accompagnement du ou de la partenaire ». C’est pourquoi la sexologue met en place un cadre d’écoute active, où l’histoire de chaque patient.e est prise en compte dans sa singularité.
Il est naturel de douter, tant la marque du traumatisme peut être profonde. Pourtant, de nombreuses personnes consultent aujourd’hui et témoignent d’une reconstruction progressive du plaisir : redécouverte de l’érotisme, exploration de nouvelles formes d’intimité, réconciliation avec son corps et ses limites. Parfois, la sexualité évolue, se réinvente, intègre de nouveaux rituels. Elle n’est plus identique à ce qu’elle était, mais devient plus consciente, plus libre, plus choisie.
Certaines patientes et patients accompagnés près de Liège expriment que leur parcours, bien qu’intense et douloureux, leur a permis d’oser plus de douceur envers eux-mêmes, d’ouvrir la parole sur des sujets jusque-là enfouis. La thérapie sexologique ne se limite donc pas à « résoudre un symptôme », mais accompagne une véritable renaissance intime.
Malgré l’évolution des mentalités, de nombreux freins subsistent. Le sentiment de honte, la peur d’être jugé, la crainte de « ne pas être pris au sérieux », sont souvent évoqués lors des premières consultations à Esneux et dans la région liégeoise. Pourtant, chaque histoire a sa place dans le cabinet du sexologue : il n’existe pas de « petit » ou de « grand » traumatisme, seulement un vécu à entendre, accueillir et accompagner.
Pour certains, franchir le seuil du cabinet constitue déjà un début de réparation. La démarche thérapeutique autorise à déposer ses mots, son silence, ses pleurs, ses colères. Elle invite à se réconcilier avec l’idée, trop souvent galvaudée, que la sexualité appartient d’abord à soi-même, et que sa redécouverte n’appartient à aucun autre qu’à soi.
Le traumatisme, lorsqu’il survient dans la parentalité (ex : accouchement difficile, IVG, violences conjugales), vient impacter non seulement la vie sexuelle du couple, mais aussi la capacité à se projeter, à construire un cocon familial sécurisé. Le dialogue avec les enfants sur l’intimité, la gestion des émotions et la réaffirmation de la légitimité à ressentir du plaisir sont alors autant d’enjeux à aborder avec délicatesse. La sexologue, formée à la thérapie familiale, peut intervenir ou orienter au besoin vers des collègues spécialisés en région liégeoise.
Tous les genres et toutes les orientations sexuelles peuvent être confrontés à la question de la sexualité post-trauma. Toutefois, chaque population présente ses défis spécifiques. Chez les femmes, les violences sexuelles impactent fréquemment la confiance en soi et l’image corporelle ; chez les hommes, le tabou peut rendre difficile la confession de douleurs, de ruptures érectiles ou d’anxiété.
Les minorités LGBT+, quant à elles, sont parfois confrontées à un double traumatisme – stigmatisation sociale et événement personnel –, ce qui nécessite une écoute encore plus attentive et inclusive.
La connaissance de ces spécificités, ainsi que l’expérience du travail avec des personnes de tous horizons, permettent à la sexologue d’Esneux, en province de Liège, d’ajuster son accompagnement et de garantir à chacun un espace de parole ouvert, sans jugement.
Beaucoup hésitent, attendent, pensent « que le temps arrangera les choses ». Or, une sexualité fragilisée s’enracine souvent dans le silence. Les signes qui doivent amener à consulter : blocage, peur persistante de l’intimité, douleurs lors des rapports, perte totale de désir, crise au sein du couple. Il n’est jamais trop tôt (ni trop tard) pour prendre rendez-vous : l’important est d’oser franchir le pas pour préserver son bien-être global, que l’on soit à Liège, à la périphérie liégeoise ou ailleurs.
La résilience passe aussi par la compréhension et la bienveillance de l’entourage, mais également par l’évolution des discours sociétaux sur le trauma sexuel. Plus le sujet est ouvert, moins il génère de honte et d’isolement. Des campagnes de sensibilisation en province de Liège visent justement à « déshabiller la honte du traumatisme » pour encourager la parole et l’accompagnement professionnel.
Chaque histoire de renaissance sexuelle après un traumatisme est singulière. Il ne sert à rien de se comparer ou d’imposer à son couple des modèles médicaux ou médiatiques. Le rôle du ou de la sexologue est avant tout d’accompagner, de soutenir, de proposer des outils, mais jamais de prescrire un « retour à la normale » artificiel ou déconnecté du vécu réel.
Dans la région liégeoise et aux alentours de Liège, il existe aujourd’hui des réseaux de professionnels formés à cette réalité, capables d’orienter vers la ressource adaptée et de répondre à la singularité de chaque demande.
La sexualité peut devenir, après un traumatisme, une source d’apaisement, de réconciliation et de résilience. Loin d’être un « objectif à atteindre », elle s’offre alors comme un chemin initiatique permettant de renouer avec soi-même, son désir, ses limites, et parfois, une nouvelle forme de complicité avec l’autre.
Consulter une sexologue à Esneux, à la périphérie liégeoise ou en province de Liège, c’est poser un acte de soin pour soi mais aussi pour son couple. C’est reconnaître que la sexualité, loin d’être un « enjeu accessoire », constitue un pilier essentiel du bien-être individuel et relationnel.
Pour en savoir plus sur les thématiques d’accompagnement ou préparer votre première consultation, n’hésitez pas à visiter la page Sexologue – Mme Sabrina Bauwens ou à consulter l’article gestion de l’anxiété et performance sexuelle.
Osez entamer ce chemin vers la réconciliation intime, pour une sexualité vivante, choisie, et de nouveau source de plaisir…
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