ORL Consultations spécialisées Nez-gorge-oreilles
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Certains enfants n’écoutent jamais… D’accord. Mais si, au fond, ils n’entendaient tout simplement pas ? Chaque année, des enfants passent à côté d’un diagnostic de perte auditive. Résultat : des difficultés à parler, à apprendre, à prendre confiance. Et tout commence très tôt, bien avant la maternelle. D’où la question cruciale : comment repérer simplement une baisse de l’audition ? Car face à un doute, mieux vaut agir vite. Mauvaise audition, mauvais départ. Mais bonne nouvelle : il existe des tests accessibles, rapides, qui font toute la différence. On passe en revue ?
Dans cet article, on va vraiment plonger au cœur du sujet. Pas de jargon inutile, mais des explications claires et des astuces pour détecter les premiers signes. Imaginez : savoir en quelques minutes si votre enfant perçoit vraiment ce qui l’entoure. À quel âge faut-il tester ? Quels signaux doivent inquiéter ? Quels tests simples pour dépister une perte précoce sont fiables ? Ça va, respirez. Vous allez tout comprendre.
Un nourrisson, c’est un explorateur sensoriel. Il découvre le monde à grands coups de sons, de voix, de mélodies. Entre le ventre de la maman et sa première année, tout se joue. Les neurosciences l’affirment : le cerveau façonne le langage grâce aux sons entendus. Mais si les sons sont flous ? Ou pire, absents ? Les conséquences surgissent, silencieuses au début. Retard de langage. Baisse de l’estime de soi. Difficile de s’intégrer à l’école. Tout s’enchaîne.
En Belgique, plus de 800 enfants par an présentent une surdité congénitale ou acquise avant 6 ans. C’est bien plus qu’on ne le pense. Ce chiffre (qui glace un peu) vient nous rappeler une chose : la surdité de l’enfant est sournoise. Elle se glisse dans le quotidien, sans bruit, sans alerter les parents tout de suite. Pourquoi ? Parce qu’un petit compense. Il lit sur les lèvres, s’arrange des mimiques, devine la consigne. Sauf qu’à l’école, avec le brouhaha, ça marche beaucoup moins bien…
Imaginez : un adulte qui aurait des écouteurs tout le temps, avec le son coupé d’un côté, puis de l’autre. Le cerveau peine. L’enfant, lui, colle aux murs pour “mieux entendre”. Vous le voyez, perdu devant la télé car le son est trop bas ? Vous croyez qu’il rêve… alors qu’il n’a juste pas tout capté. Vous trouvez qu’il “articule mal” ? C’est peut-être un signe.
Il y a aussi l’effet domino. Non dépistée, la surdité précoce crée un décalage. L’enfant peut devenir plus anxieux, s’isoler, développer des troubles du comportement. Plus tard, ce seront les résultats scolaires qui plongent. Pourtant, une intervention rapide peut changer la trajectoire. D’où l’importance du dépistage auditif systématique. L’OMS recommande de tester tous les nouveaux-nés dès la maternité. Mais entre la naissance et 6 ans, de nombreuses pertes partielles passent encore entre les mailles du filet, surtout aux alentours de Liège où certains enfants restent peu suivis.
Bon, on le comprend : le dépistage précoce n’est pas un “plus”, c’est une nécessité. Et vous vous demandez sûrement : mais comment savoir si mon enfant entend bien ? Où s’arrête le caprice, où commence la réelle perte d’audition ?
Il y a des enfants qui aiment le silence, c’est vrai. Mais il y a surtout des signes qui devraient vous faire lever un sourcil. On en parle souvent “entre parents”, mais jamais vraiment à fond. Prenons un exemple : “Il ne répond pas quand je l’appelle de l’autre pièce.” Vous pensez qu’il est concentré ou un peu “dans la lune”. Mais si c’était autre chose ?
Voici quelques indices qui font tilt. L’enfant :
Ne réagit pas à son prénom, surtout s’il ne vous voit pas.
Monte régulièrement le son des écrans (télé, tablette).
Prend un temps à comprendre les consignes ou les répète mal.
Articule peu ou mal, même après 3 ans.
S’isole dans les groupes, surtout en classe ou à la crèche.
Vous remarquez que votre enfant parle fort ? Qu’il semble souvent “désintéressé” lors des lectures d’histoires ? Que son langage n’évolue pas comme celui des copains ? Ce ne sont pas des caprices. Ce sont peut-être des signaux d’alarme. On retrouve aussi certains comportements révélateurs : se tourner systématiquement vers la source d’un son, coller l’oreille vers la personne qui parle, ne pas réagir si vous tapez dans les mains derrière lui.
Comme pour un bateau sans boussole, l’enfant se débrouille avec ce qu’il perçoit. Mais ça, c’est épuisant : imaginer passer une journée à deviner la moitié des mots qu’on vous dit ! Et souvent, tout ça se produit sans fièvre ni otite récente. Ce n’est pas toujours flagrant.
Petite anecdote : à Liège, une institutrice raconte qu’un de ses élèves “ne comprenait rien en math”. En fait, il ratait toutes les consignes. Simplement parce qu’il entendait mal du côté gauche. Rien n’est anodin. Certains enfants finissent chez l’orthophoniste avant même de passer par la case bilans auditifs.
Autre détail : les antécédents familiaux. Si des membres de la famille ont eu des problèmes d’audition ou ont porté des appareils jeunes, soyez encore plus attentif. L’historique compte. Mais des facteurs comme des otites à répétition, des accidents ou des séjours en réanimation (avec médicaments ototoxiques) peuvent aussi fragiliser l’oreille interne. Même chose, si votre enfant parle “du nez”, cela doit vous alerter. Car un trouble ORL qui traîne, ce n’est jamais bon pour les oreilles.
En résumé : “il n’écoute rien” n’est parfois que la partie émergée de l’iceberg. Reste à savoir comment objectiver la chose, autrement que par le doute et l’inquiétude.
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C’est LA question. Ce que veulent tous les parents : “Existe-t-il des méthodes rapides pour rassurer… ou réagir ?”
La réponse est oui. Il existe plusieurs tests (même à la maison) et d’autres, un peu plus poussés, réalisés chez le spécialiste ORL. On les détaille ?
Commençons par ce qui peut déjà vous mettre la puce à l’oreille, sans matériel sophistiqué. Ce sont des petits jeux, des situations du quotidien, adaptés selon l’âge de l’enfant.
Chez le nourrisson/jeune enfant (0-6 mois) :
Bruit de clés ou de papier froissé près de chaque oreille. Une réaction ? Le bébé sursaute, tourne la tête, bouge les bras ? C’est bon signe.
Appel du prénom à voix basse, en dehors de son champ de vision. Le nourrisson cherche-t-il la source ?
Entre 6 mois et 2 ans :
Test du chuchotement derrière ou sur le côté : chuchotez une syllabe familière (“maman”, “papa”) et observez s’il la répète ou se retourne.
Jeu de la boîte à musique ou du hochet : le son attire-t-il l’attention, même si l’enfant ne vous regarde pas ?
Après 2 ans :
Demander de choisir un objet parmi plusieurs, sans le montrer du doigt, uniquement à la voix. Un échec fréquent ? Ce peut être un début de réponse…
Chuchotement à distance (plus de 1,5 mètre) : l’enfant distingue-t-il ce que vous dites ?
Cela peut paraître anodin. Mais ces situations révèlent pas mal de choses : si l’enfant réagit mieux dans une ambiance calme qu’en présence de bruit, si certains sons semblent “passer à la trappe”. Pas besoin de stéthoscope, la vigilance parentale suffit parfois à orienter la suite du bilan.
Bon à savoir : il existe aussi des apps éducatives de test auditif, mais aucune ne remplace une vraie évaluation médico-légale. Elles servent surtout à éveiller la vigilance.
En crèche ou à l’école maternelle, certains professionnels utilisent des “sonnettes” ou des jeux de voix pour évaluer la réaction à différentes intensités sonores. Résultat : en repérant un enfant qui ne réagit qu’à fort volume, on oriente rapidement vers des examens spécialisés.
Le saviez-vous ? L’audition d’un enfant ne doit jamais être comparée à celle d’un adulte. Une faible perte chez le petit (15 décibels) peut avoir un retentissement énorme sur son langage.
Mais attention : un test maison ne suffit pas toujours. Dès le moindre doute, consultation chez un ORL ou un service adapté, notamment à Liège, s’impose.
Et du côté des outils médicaux ? Là, c’est un cran au-dessus. Mais tous ces tests partagent un point commun : leur simplicité et leur fiabilité.
Les tests réalisés par un ORL : précision chirurgicale !
L’oto-émission acoustique (OEA) : il s’agit d’un petit embout posé dans l’oreille. Pas de douleur, pas de panique. Ce test, réalisé en quelques minutes, mesure la réponse de la cochlée (l’organe clé de l’audition) à de petits sons. Si la réponse ne s’enregistre pas, il y a suspicion de surdité. C’est le test des maternités, mais il peut se refaire à tout âge chez l’ORL.
Le test des potentiels évoqués auditifs (PEA) ou audiométrie objective : adaptée aux très jeunes enfants ou à ceux qui ne “suivent pas” les consignes. On mesure la réponse du cerveau à des sons, grâce à de petits capteurs. C’est indolore et fiable, même si l’enfant dort ! On le propose lorsque le résultat d’oto-émissions est douteux.
Audiométrie comportementale : adaptée aux enfants un peu plus grands (environ 2-6 ans). L’enfant doit lever la main, appuyer sur un bouton ou poser un jouet à chaque fois qu’il entend un son diffusé dans un casque. L’examen permet de dresser une courbe précise du seuil auditif.
Test de tympanométrie : on vérifie ici si le tympan vibre bien – donc si quelque chose ne bloque pas (liquide, otite séreuse). Important car une “fausse surdité” liée à un bouchon, une otite chronique, n’a rien à voir avec une vraie surdité de perception !
C’est impressionnant ? Pas tant que ça. Les enfants jouent, les ORL font preuve de créativité. Ici, un nounours pour rassurer, là un son d’animal à imiter… Le tout est de savoir adapter le test à l’âge et au tempérament de l’enfant.
Dernier point : tous ces tests sont indolores, non invasifs. Rien à voir avec un gros examen hospitalier stressant ! Au contraire, l’accueil, le matériel ludique et la durée (généralement courte) limitent l’angoisse. La clé, c’est la simplicité. Et la répétition si besoin. Car, on le sait, certains jours, les petits ne coopèrent pas. Pas de panique.
Il est capital, pour apporter une réponse rapide, de privilégier des consultations spécialisées en pédiatrie ORL. D’autant que les créneaux à Liège se remplissent vite… Un enfant suspecté de surdité doit toujours avoir un rendez-vous sous quelques jours.
Le parcours de dépistage commence souvent à la maison. Mais il se poursuit vite auprès du médecin généraliste ou pédiatre, puis de l’ORL. Parfois, tout va très vite. Un simple doute, une phrase du genre : “Elle ne parle pas aussi bien que sa sœur au même âge”, et voilà le rendez-vous pris. Mais d’autres fois, la route est longue, jalonnée d’attentes et d’incompréhensions.
Quelques conseils précieux pour ne pas rater le coche :
Si vous suspectez une surdité avant 6 mois (absence de réaction), prenez rendez-vous sans attendre un bilan “global”. Le cerveau est un trampoline : plus tôt le diagnostic, plus vite l’enfant saute vers le progrès.
À chaque doute après une otite (parole ralentie, surdité passagère), contrôlez rapidement. Une otite séreuse prolongée nuit au développement du langage !
L’école ou la crèche vous alerte ? Ne minimisez jamais la remarque. Parfois, l’instit ou l’éducatrice repère une baisse d’attention qui cache un vrai problème.
N’attendez pas que “ça s’arrange”. Une audition n’est pas une dent de lait : une fois le délai passé, on risque de rater une phase clé du développement.
Privilégiez un centre spécialisé si possible, ou un(e) ORL habitué(e) à la prise en charge des petits (certaines consultations se spécialisent, surtout à Liège).
Parfois, le corps médical “temporise”. Mais la majorité des ORL belges, devant un test douteux, proposent un second contrôle, ou un audit par potentiels évoqués, très vite. Bonne Nouvelle : on développe de plus en plus de parcours coordonnés “en une journée” dans certaines cliniques. En Belgique, la tendance évolue pour dépister dès le plus jeune âge au lieu d’attendre l’entrée à l’école. Ce réflexe sauve parfois toute une scolarité.
Et s’il faut “officialiser” le diagnostic ? Sachez que l’équipe propose toujours un accompagnement. Il existe un vrai réseau d’aide, des enseignants spécialisés, des orthophonistes à disposition. Même pour une baisse légère, il y a toujours des solutions : prothèses auditives miniatures (parfois même invisibles), séances d’éveil auditif, adaptation en classe. Accepter le diagnostic, c’est donner un coup d’avance à son enfant. Ça fait peur, c’est normal. Mais le progrès est constant.
Le plus important : ne laissez pas les doutes s’installer. Un dépistage, c’est simple, indolore, rapide. Surtout, c’est un investissement pour la vie.
Pour résumer : chaque étape compte. Un œil vigilant, quelques tests à la maison, la bonne orientation vers un spécialiste, et vous voilà armé pour offrir les meilleures chances à votre enfant.
Comment reconnaître tôt une perte d’audition chez un enfant ? Les premiers signes sont souvent discrets : manque de réaction aux sons faibles, retard de langage, isolement ou tendance à augmenter le son des appareils. Observer le comportement au quotidien reste la clé, surtout si l’enfant ne répond pas à l’appel de son prénom hors de votre vue.
Faut-il tester l’audition même si aucun antécédent familial n’existe ? Oui, car de nombreuses pertes auditives chez l’enfant surviennent sans facteur de risque connu. Les tests simples sont rapides et permettent de repérer une anomalie avant l’installation de troubles du langage ou scolaires.
Pourquoi consulter un ORL spécialisé en pédiatrie plutôt qu’un “généraliste” ? Les spécialistes ORL habitués à la petite enfance disposent du matériel adapté et savent rassurer les enfants, rendant le dépistage plus fiable et sans stress. De plus, ils offrent une prise en charge globale en cas de baisse d’audition confirmée.
Quand refaire des tests d’audition chez l’enfant ? Chaque fois qu’un doute subsiste après une infection ORL, une otite répétée ou un changement brutal de comportement, il est conseillé de réaliser un nouveau dépistage. Le suivi régulier est recommandé jusqu’à l’entrée à l’école, puis en cas de symptômes persistants.
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